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00:00Je vous présente l'équipe qui m'accompagne en ce vendredi soir, Virginie Benzou s'en brûlait,
00:07Gilles, je vous ai appelé Gilles depuis le départ, vous me pardonnerez, mais vous m'avez pas contredit.
00:13Ah oui, ma mère, je ne sais pas.
00:14Ah, bon, je ne veux pas avoir de problème avec votre maman, Gilles.
00:17Mathieu Hoque et Arnaud Clasfeld.
00:19Allez, on va parler dans cette dernière demi-heure de cette histoire totalement surréaliste
00:25qui s'est produite à Évry-sur-Seine, c'était le soir du réveillon,
00:31où la pharmacie de la commune a été cambriolée par deux Algériens sous OQTF
00:37et devinez ce qui s'est passé, ils ont été interpellés, ils ont été libérés.
00:42Mathieu Hoque, vous suivez, ça me fait plaisir.
00:44On écoute Sarah Varney et on en parle juste après.
00:49Aux alentours de 4h du matin, dans la nuit du 24 au 25 décembre,
00:53deux individus s'introduisent dans cette pharmacie d'Évry-sur-Seine
00:56à l'aide de pioches et de tournevis.
00:58Très vite, grâce à une alarme, la BAC intervient et interpelle les deux hommes.
01:03Ils m'ont volé la caisse, dans un premier temps, je pensais que c'était que la caisse.
01:06Je n'ai pas vu d'autre chose, mais c'est la police qui m'apprend
01:09qu'il y a eu des vols de Doliprane, de Champoint, d'Atel.
01:12Le lendemain, la pharmacienne apprend que les deux individus ont été relâchés.
01:17Il y a une mesure d'éloignement sur le secteur
01:21et qu'on les libérait en moins de 24h de garde à vue
01:26pour faute de place en centre de retention.
01:29On m'a appelé ce matin en me disant que les deux personnes inquiétées ont été libérées
01:37et qu'ils sont en situation irrégulière et qu'ils sont sous occultés.
01:43Une situation dénoncée par cette professionnelle.
01:45Ce que je trouve déplorable, c'est qu'en moins de 24h,
01:49qu'on puisse cambrioler une pharmacie et qu'on puisse libérer ces personnes-là en toute impunité.
01:57Malgré le choc, cette pharmacienne veut continuer d'exercer son métier
02:01et a déjà rouvert son officine.
02:04Nous sommes à Ivry-sur-Seine, une commune chère.
02:06Notre réalisateur de ce punchline week-end qui me le signale et c'est important de le dire.
02:13On se met à la place de cette pharmacienne, Guile Mielli.
02:17On le voit, elle témoigne à visage caché, on le comprend aisément.
02:22Ce genre de scène se reproduit sans arrêt.
02:25Ce n'est pas la première fois que nous commentons ce type d'événement sur CNews et sur Europe.
02:31On connaît notre pays et on sait qu'elle va mettre plusieurs semaines,
02:35plusieurs mois à terminer avec les dossiers, avec les assurances, avec les trucs à rames.
02:41J'imagine qu'ils ont aussi volé, à mon avis, du cash, j'ai bien compris.
02:46Ça fait très très mal et ça ne va pas être fini en 48 heures.
02:53Mais notre État est en faillite, c'est-à-dire qu'on n'a pas les moyens de faire le suivi
03:03parce que le BAC a réagi très très vite, c'est très bien.
03:06Ils ont attrapé sur place un flagrant délit.
03:11Ces gens ne sont pas supposés être sur notre territoire
03:16et on voit la faillite.
03:18On n'a plus le moyen d'assurer la sécurité des citoyens
03:25et de permettre aux commerçants de travailler correctement.
03:28On est en état de faillite.
03:30Virginie, on a l'impression de répéter ce que je disais,
03:36de raconter toujours les mêmes histoires
03:38et les Français ne veulent plus de ce genre de situation.
03:44Est-ce que les choses peuvent changer ?
03:47Non, je ne crois pas, malheureusement.
03:50Merci pour votre réponse à la vérité claire et limpide.
03:53Non, je ne pense pas parce que la difficulté qu'on a aujourd'hui,
03:57c'est qu'on a deux types de procédures,
04:00et si on rajoute en plus les forces de l'ordre, ça fait trois,
04:03mais c'est une procédure administrative.
04:06De l'autre côté, on a des procédures judiciaires
04:08et la difficulté que l'on rencontre,
04:11c'est que ces deux types de procédures fonctionnent ensemble,
04:16mais pas l'une à côté de l'autre.
04:18Pour l'instant, c'est ce qui se passe
04:20et il faudrait une meilleure collaboration entre tous ces services
04:23pour d'un côté assurer la sécurité des Français,
04:27et notamment des commerçants et des artisans qui ont pignon sur rue,
04:33tous ceux qui peuvent se faire cambrioler du matériel agricole,
04:37du matériel automobile, des choses qui se revendent facilement
04:41sur le marché noir,
04:44et de l'autre côté, le respect des procédures légales
04:49telles qu'elles existent aujourd'hui.
04:51– Non, sur 2025, je crains que vous ayez à plusieurs reprises
04:56à présenter ce type…
04:58– Et à commenter ce genre d'affaires,
05:00alors qu'on a Gérald Darmanin qui est à la justice,
05:02Mathieu Hoque, et quand on écoute les Français
05:05qu'on a interrogés au moment de la nomination
05:07de ce nouveau gouvernement,
05:09ce duo Bruno Rotailleau-Gérald Darmanin
05:11semble remporter un certain nombre de suffrages,
05:14au moins en tous les cas, pour le moment.
05:17Maintenant, il va falloir des actes,
05:18et quand on répète et qu'on rappelle ce type d'histoire,
05:22il est urgent d'agir.
05:23– Tout à fait, en fait, il y a une corrélation
05:25entre justement les attentes des Français
05:27et l'incarnation de ce qu'a fait Bruno Rotailleau
05:30depuis septembre, et Gérald Darmanin
05:32depuis lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
05:34Pourquoi ? Parce que les Français,
05:35quand vous regardez les enquêtes d'opinion,
05:37les enquêtes notamment les plus qualitatives,
05:39c'est que vous voyez bien que le problème
05:41que soulèvent les Français sur les questions de sécurité,
05:43qu'ils placent d'ailleurs quasiment au sommet des priorités
05:47après le pouvoir d'achat, c'est l'impuissance publique.
05:50C'est-à-dire que, selon les Français,
05:52de plus en plus, il y a une impuissance publique
05:54organisée au niveau de la justice,
05:56notamment avec les dysfonctionnements
05:58de la procédure judiciaire,
05:59une impuissance publique au niveau de la politique migratoire,
06:02puisqu'on n'arrive pas à exécuter, par exemple, les OQTF.
06:05Et donc l'objectif aujourd'hui, ce que veulent les Français,
06:09c'est des responsables politiques qui puissent rompre
06:11avec ce sentiment d'impuissance publique.
06:13Et aujourd'hui, Gérald Darmanin comme Bruno Retailleau
06:17incarnent aux yeux des Français pour l'instant cela.
06:20Mais la réalité quand même qu'il faut rappeler,
06:23c'est que pour Bruno Retailleau,
06:25on est au début de l'exercice de ses fonctions.
06:28On n'a pas encore suffisamment de recul
06:30par rapport au bilan qu'il pourrait avoir,
06:32même si les premiers indicateurs,
06:34notamment sur les questions de sécurité et de narcotrafic,
06:37sont plutôt bons.
06:38Quand vous regardez les chiffres de novembre 2024
06:40par rapport à novembre 2023,
06:42les chiffres sont meilleurs en termes d'interpellations,
06:45de condamnations sur le trafic de drogue.
06:48Mais pour Gérald Darmanin,
06:49il y a un problème quand même assez fondamental,
06:51c'est le bilan de Gérald Darmanin sur les questions de sécurité.
06:54Quand vous regardez aujourd'hui,
06:55là on est face à un cambriolage.
06:57On est sur le cas d'un cambriolage.
06:58Les cambriolages ont augmenté entre 2020 et 2023.
07:01Enfin 2024, date à laquelle il a rendu son titre de ministre de l'Intérieur.
07:06Donc la question qui va se poser,
07:08c'est certes ils incarnent effectivement la volonté de rupture
07:11avec l'impuissance publique,
07:12mais maintenant comment la mettre en œuvre concrètement dans les faits
07:14et surtout avec quels projets de loi et quelles propositions programmatiques.
07:19On sait que Bruno Retailleau et Gérald Darmanin
07:21veulent mettre en œuvre une loi immigration
07:23et une loi sur les narcotrafics.
07:25Il faudra que celle-ci soit votée ensuite après à l'Assemblée
07:28et donc mettre en face de leurs responsabilités
07:30chacun des parlementaires,
07:31parce qu'aujourd'hui ce que veulent les Français,
07:33c'est davantage de sécurité, davantage d'ordre
07:35dans les rues comme dans les frontières.
07:37Des réponses, ils attendent des réponses
07:39dans tous les secteurs d'activité.
07:40Exactement.
07:41Tous les secteurs d'activité.
07:42Arnaud Clasferl.
07:43Ça se passe un peu comme dans les pièces de Ionesco
07:47où il y a une certaine logique, ici la logique légale,
07:51mais cette logique légale paraît absurde à l'ensemble des citoyens.
07:56On attrape les cambrioleurs,
07:59on les amène dans le centre de rétention administrative
08:04et c'est marqué, ils sortent le panneau complet,
08:08ils arrivent en prison et ils sortent le panneau complet.
08:12Donc vous comprenez bien que Madame Michu
08:15ou Monsieur Michu qui écoute ça,
08:17bon ce n'est pas le cas du siècle non plus.
08:19Non, non, bien sûr.
08:20Ils n'ont pas violenté ou violé une vieille dame,
08:24mais pour la cohésion nationale
08:27et la confiance que l'on peut avoir dans la société,
08:30ça interroge, c'est ce qu'on peut dire au minimum.
08:35Il faut construire plus de places de craintes
08:37ou trouver ce que j'avais suggéré tout à l'heure,
08:40des campings où on met les gens.
08:43C'est l'idée de Darmanin d'ailleurs.
08:45Il a eu des centres, je l'avais dit bien avant,
08:48c'est-à-dire où on les met pendant un certain temps
08:51jusqu'à ce qu'on ait construit des prisons
08:53qui sont dignes de notre pays.
08:56Mais remettre les gens qui vont recommencer,
08:59on ne peut pas préjuger de l'avenir,
09:02mais il y a de fortes chances qu'ils recommencent
09:04puisqu'ils sont dans ce qu'ils considèrent le dénuement.
09:08Il y a des vols par appropriation.
09:13Ils essayent de trouver de l'argent,
09:15de revendre des doliprane ou du shampoing.
09:18Ils recommenceront.
09:20Ça choque quand même l'opinion publique
09:22qui perd la confiance dans l'État.
09:24Et ça, cette confiance, elle est perdue depuis,
09:26si je puis me permettre, un certain temps, Guy.
09:29Oui, surtout que dans ces cas précis,
09:31si je ne me trompe pas,
09:33ce sont des ressortissants algériens.
09:35Oui, au QTR.
09:37Les relations entre la France et l'Algérie
09:41ne sont pas au beau fixe.
09:42Ça, c'est le moins qu'on puisse dire.
09:43Ça ne vous a pas échappé.
09:44Voilà, donc j'imagine que c'est compliqué
09:46d'avoir un accord du côté d'Alger
09:49pour recevoir ces ressortissants.
09:51Et donc, pour le moment,
09:53on est coincé avec ces gens-là.
09:55Qu'ici, de l'autre côté,
09:56il n'y a pas de place en privation de liberté
10:00On peut gérer.
10:02Donc, on est condamné,
10:05comme dans ces films,
10:07en éternel recommencement.
10:09Tous les matins, on recommence avec les mêmes,
10:11avec la même chose.
10:12Nouveau rapport également
10:14sur lequel j'aimerais vous faire réagir,
10:17c'est un rapport du ministère de la Justice
10:20qui a publié son rapport des condamnations
10:22pour l'année 2023.
10:24Vous savez, on est en fin d'année,
10:26c'est l'heure des bilans.
10:27Et on y apprend que l'an dernier,
10:29les viols et crimes de nature sexuelle
10:31arrivent en tête.
10:32Les infractions criminelles sanctionnées,
10:34au total, plus de 1800 cas
10:36se sont soldés par une condamnation.
10:38Des précisions de notre spécialiste
10:40police-justice, Célia Barotte.
10:44Dans son dernier rapport,
10:45le ministère de la Justice révèle qu'en 2023,
10:48plus de 500 000 condamnations
10:50ont été prononcées.
10:51Au total, ce sont donc
10:53près de 900 000 infractions sanctionnées.
10:55Dans le détail, 95,2% sont des délits
10:58et près de 5% des contraventions
11:00de cinquième classe.
11:02Par exemple, pour destruction, dégradation
11:04et infractions à la circulation routière.
11:07En matière criminelle,
11:08les viols et les autres crimes
11:10de nature sexuelle arrivent en tête.
11:12Plus de 1800 d'entre eux
11:13se sont soldés par une condamnation.
11:15A noter que des circonstances aggravantes
11:17sont retenues pour 74%
11:19des infractions de viol.
11:21Autre constat, 46% des peines principales
11:23prononcées en 2023
11:25sont des peines de réclusion ou d'emprisonnement.
11:28Sans grande surprise,
11:29la peine privative de liberté ferme
11:31ou en partie est très majoritairement
11:33prononcée en matière criminelle.
11:35Enfin, concernant la durée des procédures,
11:37le délai moyen entre la commission des faits
11:39et la condamnation est de plus de 5 ans
11:41pour les crimes et d'un an et demi
11:43pour les délits.
11:44Récemment nommé garde des Sceaux,
11:46Gérald Darmanin a annoncé vouloir
11:48augmenter le budget de la justice
11:50pour la rendre plus rapide et plus ferme.
11:53On reste dans le même sujet,
11:54Virginie Bensoussan-Bouillet,
11:56ça fait froid dans le dos quand même ce rapport.
11:59On peut avoir deux lectures,
12:01soit c'est que le nombre de crimes
12:03et délits graves, et notamment viols,
12:07augmente, soit,
12:09et là ça bat un peu en brèche
12:11ce qu'on entend habituellement.
12:12Vous avez compris que je prenais
12:13la première lecture, la preuve en dessus.
12:15Oui, soit que, en fait,
12:18nos policiers reçoivent les plaintes,
12:20on a des enquêtes,
12:22les auteurs, s'ils sont identifiés,
12:24sont poursuivis,
12:25et si les faits sont caractérisés,
12:27ils sont condamnés,
12:28contrairement peut-être à ce qu'on peut
12:32laisser entendre en tout cas
12:34sur la question des viols et des féminicides.
12:38L'autre point qui semble effectivement
12:41ne pas correspondre à tout ce
12:43qu'on peut entendre habituellement,
12:45c'est le délai de traitement
12:47des procédures pénales.
12:49Un an et demi en matière délictuelle,
12:51cinq ans en matière criminelle.
12:53Avec mon confrère, c'est plutôt des délais
12:56qu'on a l'habitude de voir.
12:58Ça paraît même relativement court,
13:00cinq ans en matière criminelle.
13:02Donc, deux lectures.
13:04Je ne sais pas si ça augmente
13:07ou si ça révèle finalement
13:10que la justice ne serait pas laxiste.
13:14Il faudrait voir de manière plus précise
13:16et peut-être de voir...
13:17Plus dynamique.
13:18Plus dynamique, effectivement,
13:20pour avoir une lecture plus fine
13:23en fait de ces chiffres.
13:25Alors, comme on a un autre avocat
13:27sur ce plateau, Mathieu Hoque,
13:29on a personne d'Anno Clasperl.
13:30Quelle est votre réaction sur ce rapport ?
13:32Est-ce que vous faites la même lecture
13:34que votre consoeur Virginie Benzoussan-Brûlé ?
13:36Virginie a merveilleusement tout expliqué.
13:38Bon, merci Arnaud.
13:40Je dirais que le viol en tête
13:43des infractions criminales,
13:44comme je peux le lire sur le bandeau
13:46qui est affiché, c'est peut-être aussi
13:48parce qu'aujourd'hui les femmes
13:50déclarent plus les viols qu'elles ne...
13:52Osent plus.
13:53Osent plus déclarer les viols
13:54qu'elles ne déclaraient auparavant.
13:56Ça ne veut pas dire qu'il y a plus de viols
13:58nécessairement, mais qu'elles ont moins honte.
14:01Et l'affaire Pelico a pu dans ce sens.
14:05Il y aura un avant et un après, l'affaire Pelico.
14:07Bien qu'elle ait été horriblement glauque,
14:09a contribué aussi,
14:12mais c'était le cas déjà auparavant,
14:14à libérer les femmes de la honte
14:16des atteintes sexuelles
14:19et de pouvoir aller à la police
14:22ou devant le juge pour porter plainte.
14:24Mathieu Hoque.
14:26Oui, c'est pour moi les deux.
14:28Je pense que les deux dynamiques
14:29ne sont pas contraires.
14:30Au contraire, elles s'additionnent.
14:32C'est-à-dire qu'il y a de plus en plus de gens
14:34qui commettent des crimes.
14:35De toute façon, c'est ce que l'on voit
14:36avec les chiffres, c'est que
14:37quand vous regardez l'augmentation
14:38de la population carcérale,
14:39on a plus 60% depuis l'an 2000
14:41de gens qui sont mis en prison.
14:43Or, la population française a augmenté
14:45que de 20% sur la même temporalité.
14:47C'est-à-dire qu'il y a plus de criminels
14:49par rapport au nombre d'habitants
14:51aujourd'hui qu'il y en avait il y a 20 ans.
14:53Le deuxième point, c'est ce que vous avez
14:54très bien justement dit,
14:56c'est qu'aujourd'hui, les femmes vont
14:57peut-être davantage porter plainte
14:59et la plainte est davantage mieux reçue.
15:02À ce titre-là, il faut féliciter
15:04les forces de l'ordre,
15:05et là, pour le coup,
15:06c'est un point qui est positif
15:07sur le bilan de Gérald Darmanin
15:08vis-à-vis de la sécurité,
15:11c'est que l'État, depuis 2017,
15:13notamment, a beaucoup investi
15:14sur la formation et l'accueil
15:16et le recueil de la parole
15:17au commissariat,
15:19de la parole des femmes.
15:20Quand vous regardez aujourd'hui
15:21les enquêtes qualitatives,
15:22notamment une enquête du collectif
15:23féministe Nous Toutes,
15:24c'est assez significatif.
15:26En 2017, il y avait seulement
15:2830% à 35% des femmes
15:30qui se jugeaient à être bien
15:32accueillies au commissariat.
15:33Or, aujourd'hui, on est plutôt
15:34à 70%.
15:35C'est-à-dire qu'il y a encore
15:36des marches à franchir,
15:37mais ça veut dire que la dynamique
15:38est la bonne.
15:39Aujourd'hui, on ne pourra pas faire
15:41de cette lutte contre, effectivement,
15:43les crimes sexistes
15:44et les crimes sexuels,
15:45contre les femmes, notamment,
15:47une lutte possible sans la police.
15:50Or, aujourd'hui, malheureusement,
15:51on a des collectifs,
15:52notamment féministes,
15:53qui font également la guerre
15:55à la police,
15:56ce qui est un non-sens absolu.
15:57Pour pouvoir, justement, lutter
15:59contre les violences faites aux femmes
16:01d'un point de vue global
16:02dans la société,
16:03il faudrait être du côté de la police
16:04et continuer les efforts
16:05qui sont entrepris
16:06par l'administration.
16:07Allez, un dernier mot
16:08sur le sujet, Guilmier.
16:11Oui, vous avez évoqué,
16:14il y a une heure,
16:15la question de prison.
16:17Juste pour rappeler
16:18que 75% de prisonniers
16:20pourgent des peines
16:21de moins de trois ans.
16:23Donc, on voit que
16:30les délits et les crimes
16:32qui sont punis
16:33de trois ans au moins
16:35ont explosé.
16:36C'est ça.
16:37Il y a uniquement 5% des détenus,
16:39donc 5% des 80 000
16:43qui pourgent des peines
16:44de plus de dix ans.

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