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POLITIQUE - Opération restauration. À son arrivée sur l’archipel de Mayotte ce lundi 30 décembre, le Premier ministre a réaffirmé sa volonté de maintenir le calendrier d’une reconstruction en deux ans, deux semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido. « C’est l’objectif qu’il faut se fixer », a insisté François Bayrou, lors d’une déclaration devant la presse.

« Nous croyons qu’on est là précisément pour faire mentir la fatalité », « pour qu’on ne s’arrête pas à ce qui paraît possible », a poursuivi le chef du gouvernement, qui avait enchaîné les bourdes sur le dossier dans le sillage de sa nomination Matignon. « C’est tellement énorme, tellement grave, tellement déstabilisant, il y a tellement de problèmes à traiter en même temps (...), c’est un défi qui mérite d’être relevé », a martelé François Bayrou avant de faire, comme l’avait fait Emmanuel Macron sur place avant lui, un parallèle avec la reconstruction de Notre-Dame en cinq ans.

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Transcription
00:00Il ne s'agit pas seulement de reconstruire Mayotte comme elle était, il s'agit de dessiner
00:14l'avenir de Mayotte différent.
00:15Oui, je pense que c'est un objectif, si nous savons prendre toutes les décisions nécessaires,
00:29c'est un objectif qu'il faut se fixer.
00:31Alors vous dites qu'il y a des tas de gens qui disent que ça ne sera pas possible.
00:35Ils ont peut-être raison, mais je connais bien cette catégorie, c'est ceux qui disent
00:41qu'il faut baisser les bras, c'est ceux qui disaient que ce n'est pas la même chose que
00:46Notre-Dame, ce n'était pas possible, et Dieu sait qu'il y en a eu, et nous croyons, je
00:53le crois, et nous croyons qu'on est là précisément pour faire mentir la fatalité, on est là
01:01précisément pour qu'on ne s'arrête pas à ce qui paraît possible.

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