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Emmanuel Macron s'apprête à délivrer, le 31 décembre au soir, ses vœux aux Français pour l'année 2025 à travers sa traditionnelle allocution télévisée de la Saint-Sylvestre. Pour certains de ses opposants, notamment Alexis Corbière, ces souhaits pourraient être les derniers de son mandat. Il déclare sur franceinfo que si Macron décide de rester, il le fera, mais que, dans le cas d'un départ, la gauche doit s'organiser pour anticiper cette éventualité.

## Une campagne collective essentielle

Alexis Corbière souligne l'importance pour son camp politique de se préparer sérieusement à cette échéance, en prônant la mise en place d'une candidature unique sous l'égide du Nouveau Front populaire, plutôt que l'engagement dans des initiatives individuelles. Il critique certains de ses anciens alliés des Insoumis, de qui il a été exclu, en indiquant que des déclarations telles que celle de Jean-Luc Mélenchon, qui envisage de se porter candidat en cas de départ de Macron, ne sont pas la solution. Corbière reste convaincu que la gauche a les capacités de remporter la prochaine présidentielle à condition de s'unir au premier tour et de s'élargir au second.

## Un appel à l'union

Le député exhorte à une discussion stratégique au sein du Nouveau Front populaire afin de choisir un candidat commun, suggérant d'adopter la "méthode Castets", qui a permis de nommer agréablement Lucie Castets pour Matignon, ou d'opter pour un processus plus démocratique, tel qu'une primaire, une désignation militante ou une consultation collective sur le projet proposé par le NFP.

## Une invitation à la collaboration

Dans cette optique, Alexis Corbière invite Jean-Luc Mélenchon à jouer un rôle clé dans le processus d'union. Il lui lance un message clair : si l'union ne se fait pas autour d'une vision collective, il y a un risque de catastrophe. Corbière insiste sur le fait que faire mieux n'implique pas de suivre une personne en particulier ni d'être soumis à des pressions excessives, et rejette également l'idée de flirter avec les anciens adversaires politiques comme François Hollande.

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00:00Emmanuel Macron s'apprête à délivrer, le 31 décembre au soir, ses voeux aux Français pour l'année 2025 à travers sa traditionnelle allocution télévisée de la
00:09Sainte-Sylvestre, pour certains de ses opposants, notamment Alexis Corbière.
00:14Ses souhaits pourraient être les derniers de son mandat. Il déclare sur France Info que si Macron décide de rester, il le fera, mais que
00:21dans le cas d'un départ, la gauche doit s'organiser pour anticiper cette éventualité.
00:25Alexis Corbière souligne l'importance pour son camp politique de se préparer sérieusement à cette échéance en prenant la mise en place d'une
00:33candidature unique sous l'égide du Nouveau Front Populaire. Plutôt que l'engagement dans des initiatives individuelles, il critique certains de
00:40ses anciens alliés des Insoumis, de qui il a été exclu. En indiquant que des déclarations telles que celles de Jean-Luc Mélenchon, qui
00:48envisage de se porter candidat en cas de départ de Macron, ne sont pas la solution, Corbière reste convaincu que la gauche a les capacités de
00:55remporter la prochaine présidentielle 1. Condition de s'unir au premier tour et de s'élargir au second, le député exhorte à une discussion
01:02stratégique au sein du Nouveau Front Populaire afin de choisir un candidat commun, suggérant d'adopter la méthode Castet, qui a permis de nommer
01:10agréablement Lucie Castet pour Matignon, ou d'opter pour un processus plus démocratique, téléphone qu'une primaire, une désignation
01:17militante ou une consultation collective sur le projet proposé par le NFP. Dans cette optique, Alexis Corbière invite Jean-Luc
01:25Mélenchon à jouer un rôle clé dans le processus d'union. Il lui lance un message clair « si l'union ne se fait pas autour d'une vision collective,
01:32il y a un risque de catastrophe ». Corbière insiste sur le fait que « faire mieux n'implique pas de suivre une personne en particulier, ni d'être soumis
01:40à des pressions excessives ». Et rejette également l'idée de flirter avec les anciens adversaires politiques comme François Hollande.

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