Au programme de cette édition, retour sur l’année 2024 sous le règne d’Emmanuel Macron, entre crise économique, crise politique et diplomatique.
Nous reviendrons sur les dernières déclarations d’Abdelmadjid Tebboune. Le Président algérien est particulièrement offensif envers la France.
Et puis nous évoquerons la situation politique en Autriche où les populistes du FPÖ ont réalisé une véritable percée.
Nous reviendrons sur les dernières déclarations d’Abdelmadjid Tebboune. Le Président algérien est particulièrement offensif envers la France.
Et puis nous évoquerons la situation politique en Autriche où les populistes du FPÖ ont réalisé une véritable percée.
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00:00Il ne reste que quelques heures, il faut foncer.
00:04Nous avons atteint 90% de nos objectifs de financement pour 2025.
00:09C'est important, mais ce n'est pas suffisant.
00:11Vous savez comme moi que payer 90% des loyers, des salaires ou des prestataires
00:15ne satisfait personne, ni le propriétaire, ni le salarié, ni les entreprises qui nous font confiance.
00:21Il ne nous reste donc que quelques heures pour inverser la tendance
00:25et protéger TV Liberté pour l'année à venir.
00:28Ce sont les heures les plus cruciales puisqu'elles déterminent tout le reste.
00:31Il faut donc foncer.
00:33En 2025, TVL va se renouveler en s'appuyant sur de nouveaux lieux d'expression libre
00:38et en s'adressant à des publics nouveaux.
00:40En 2025, le processus de remplacement de la presse de grand chemin
00:44par les médias alternatifs va s'enclencher.
00:47La France va vivre demain ce que les États-Unis vivent aujourd'hui
00:51et ce sera un tournant historique.
00:54En 2025, de grands enjeux et des défis immenses s'annoncent devant nous.
00:58L'avenir nous appartient.
01:00Alors soutenez TVL.
01:02Devenez acteur de ce grand changement.
01:04Aidez-nous au cours des prochaines heures.
01:07Notre avenir vous appartient.
01:09Foncez !
01:24– Sous-titrage Société Radio-Canada
01:30– Sous-titrage Société Radio-Canada
01:44Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver
01:48pour cette page d'actualité avant le réveillon de la Saint-Sylvestre.
01:52Au programme de cette édition, retour sur l'année 2024
01:55sous le règne d'Emmanuel Macron
01:57entre crise économique, crise politique et diplomatique.
02:00Nous reviendrons également sur les dernières déclarations
02:03d'Abdel-Majid Tebboune, le président algérien
02:06et particulièrement offensif envers la France.
02:08Et puis nous évoquerons ensuite la situation politique en Autriche
02:12où les populistes du FPE ont réalisé une véritable percée cette année.
02:16Emmanuel Macron pourra-t-il faire pire en 2025 qu'en 2024 ?
02:25C'est en tout cas une éventualité à envisager
02:27dans la mesure où la France semble suivre une trajectoire
02:29toujours plus inquiétante depuis son arrivée au pouvoir.
02:32Retour sur le pire de l'année écoulée.
02:352025 sera-t-elle l'année de la délivrance ?
02:39Après un millésime particulièrement agité,
02:41nombreux sont ceux qui nourrissent l'espoir
02:43de voir Emmanuel Macron prendre ses clics et ses claques.
02:46Une démission qui a bien peu de chances d'arriver
02:49au vu des traits psychologiques du personnage.
02:51Ainsi, les voeux de ce soir devraient encore donner lieu
02:54à l'exercice favori du président d'énigrer les Français
02:58qui, comme la première dame l'a affirmé,
03:01ne mérite pas Emmanuel Macron.
03:03Une drôle de façon d'analyser les revers infligés
03:05au président par les Français dans les urnes.
03:07Car il faut rappeler que depuis sa réélection en 2022,
03:10déjà surréaliste au vu de la gestion du Covid-19,
03:13chaque rendez-vous aux urnes lui aura témoigné
03:16le rejet franc des électeurs.
03:18Ainsi, la victoire du RN aux élections européennes
03:21aura mis le feu aux poudres d'Emmanuel Macron.
03:24C'est dans ce cadre que le président a donc dégainé
03:26sa dernière trouvaille.
03:28J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir
03:32parlementaire par le vote.
03:35Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale.
03:39Des élections législatives au terme d'une campagne
03:42expresse de trois semaines qui ont donné lieu
03:44à un nouveau désaveu pour le parti du président de la République
03:47au premier tour.
03:49Mais c'était sans compter le tour de magie favori
03:52de la Ve République, le fameux Front républicain.
03:56Ainsi, après s'être invectivé pendant des semaines,
03:59les macronistes et les LFistes se sont mis d'accord
04:02pour mettre en place leur déni de démocratie
04:04et se désister les uns en faveur des autres.
04:06Preuve s'il en fallait une
04:08de l'endogamie toxique du milieu politique.
04:11Malgré cela, le Rassemblement national est le parti
04:13qui a remporté le plus de sièges de l'hémicycle.
04:15Néanmoins, l'Assemblée nationale,
04:17totalement éparpillée façon puzzle,
04:19rend la gouvernance bien difficile.
04:22Ainsi, la nomination d'un Premier ministre
04:24a été repoussée début septembre,
04:2651 jours après les élections.
04:29L'occasion pour Emmanuel Macron de jouir en solitaire
04:31des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques
04:34où les poncifs, wokes, progressistes
04:36et parfois franchement déviants
04:38s'en sont donnés à cœur joie.
04:40Les JO de Paris, en dehors des sportifs français
04:42qui auront encore davantage brillé à domicile
04:44et de l'hymne à l'amour de la québécoise Céline Dion,
04:47auront donc laissé cette marque indélébile
04:49de blasphème après la séquence sur le pont des Arts
04:52où un faux Christ transgenre,
04:54des travestis et une enfant
04:56reproduisaient la scène avec les apôtres
04:58à l'image de la célèbre peinture de Léonard de Vinci.
05:01Tout cela, après la garde républicaine
05:03contrainte de se trémousser
05:05en compagnie Diana Kamoura
05:07et la célébration de la France au travers d'une scène
05:09morbide de personnages décapités
05:11aux fenêtres de la conciergerie
05:13pour rappeler la Révolution
05:15et la Reine Marie Antoinette Guillotinée,
05:17de loin la meilleure partie de l'histoire
05:19de notre pays à rappeler au monde.
05:21La cérémonie de clôture n'aura pas été
05:23beaucoup plus glorieuse mais sa moindre dimension
05:25aura sans doute limité les dégâts
05:27en se concentrant sur des images
05:29douteuses à la sauce sataniste.
05:31La séquence se sera donc refermée
05:33avec l'arrivée, non pas du Graal
05:35mais de Michel Barnier à Matignon.
05:37Un choix ou un non-choix
05:39qui avait eu le mérite de pousser les chiquets politiques
05:41à laisser globalement la chance
05:43aux produits qui n'en avaient pas vraiment.
05:45Symbole de son impuissance
05:47face à la situation, Michel Barnier a tenté
05:49de présenter un budget dans des conditions
05:51exécrables où les prévisions affichées
05:53jusque-là par Bruno Le Maire
05:55tombaient une à une, avec une
05:57explosion du déficit.
05:59Bruno Le Maire, arrivé à Bercy en même temps
06:01qu'Emmanuel Macron, a désormais lui aussi
06:03à son actif 1000 milliards de dettes
06:05supplémentaires. Mais attention
06:07ce n'est pas la faute du tandem, c'est d'ailleurs
06:09ce qu'il expliquait lors de la commission d'enquête parlementaire.
06:11Tout ce qui peut être fait pour améliorer
06:13la situation pour nos compatriotes, la règle
06:15c'est que les recettes sont techniques
06:17et que jamais, à aucun moment
06:19ni le cabinet
06:21ni a fortiori le ministre
06:23ne disent
06:25un mot sur l'évaluation des recettes.
06:27Or l'ouragan dont vous parlez
06:29parfaitement monsieur le rapportant général des finances
06:31il est lié à 80%
06:33à une erreur d'évaluation des recettes
06:35sur lesquelles le ministre ne se prononce pas.
06:37Le politique ne se prononce pas.
06:39Ben voyons
06:41sacrés fonctionnaires de Bercy qui ne savent
06:43pas compter. Toujours est-il que Bruno
06:45Le Maire aura tout appris de Maître
06:47Macron qui lui aussi se défausse sur tout le monde
06:49comme après la censure contre
06:51Michel Barnier. Je sais bien que
06:53certains sont tentés de me rendre responsable de cette
06:55situation. C'est beaucoup plus confortable.
06:57Mais si j'ai toujours
06:59assumé toutes mes responsabilités
07:01les bonnes choses
07:03comme parfois les erreurs que j'ai pu faire
07:05je n'assumerai jamais l'irresponsabilité
07:07des autres. Et notamment
07:09des parlementaires qui ont choisi en conscience
07:11de faire tomber le budget et le gouvernement
07:13de la France à quelques jours des fêtes de Noël.
07:15Responsable
07:17de tout mais coupable de rien
07:19Emmanuel Macron traverse les épreuves
07:21tel l'étranger de Camus. Pendant cette
07:23faille temporelle de l'Assemblée nationale
07:25une démonstration de la faiblesse française
07:27la présidente de la Commission européenne
07:29Ursula von der Leyen terminait les derniers
07:31réglages des accords entre l'UE et le Mercosur
07:33venu clouer définitivement
07:35le cercueil de l'agriculture française.
07:37Pas étonnant que la relation entre
07:39les présidents Emmanuel Macron ne soit pas au beau fixe.
07:41Le salon de l'agriculture 2024
07:43avait d'ailleurs été compliqué
07:45pour le président. Il s'était littéralement
07:47retranché dans une aile de la porte
07:49de Versailles. Mais comme toujours
07:51le président méprise.
07:53Un peu comme lorsqu'il rencontrait Fabrice Schlegel
07:55un gilet jaune un peu plus tôt.
07:57Regardez les documents statistiques
07:59et vous verrez que vous dites beaucoup de bêtises
08:01sur les chiffres.
08:02Tout le monde dit des bêtises
08:04sauf Emmanuel Macron visiblement.
08:06Pourtant les récents articles du Monde
08:08ont aussi montré que le président avait des écarts de langage
08:10entre les propos douteux
08:12sur l'homosexualité de Gabriel Attal et ses collaborateurs
08:14qui quittaient tout juste Matignon
08:16et les je cite « mamadou » qui remplissent
08:18les urgences, le florilège
08:20n'a rien de présidentiel. L'échange
08:22à la volée au Brésil au sujet d'Haïti
08:24aura également été gratiné.
08:38Evidemment là encore, personne
08:40n'a rien compris sauf lui.
08:42Toujours est-il que c'est bien Emmanuel Macron qui est rejeté
08:44dans son pays mais aussi dans la diplomatie.
08:46Viré d'Afrique, il a aussi
08:48amené dans sa caravane au Maroc des vieux tableaux
08:50dont la royauté se serait bien passée
08:52à l'image de Jacques Lang et son formol.
08:54A croire que la France d'Emmanuel Macron
08:56n'a pas mieux à montrer pour rayonner dans le monde.
08:58La scène internationale est en effet
09:00un autre des échecs cuisants
09:02du président à la remorque de Washington
09:04qui le trouve même parfois trop collant.
09:06Emmanuel Macron aura tout misé
09:08sur la reconstruction de Notre-Dame de Paris
09:10pour enfin être le centre des
09:12attentions. Il aura même réussi
09:14à transgresser la séparation de l'Église
09:16et de l'État en comptant
09:18sur les conditions climatiques pour faire son discours
09:20à l'intérieur
09:22de la cathédrale. Un moment où Emmanuel
09:24Macron aura pu profiter de toute la
09:26lumière n'ayant pas encore retrouvé de
09:28Premier ministre à son pied. Quelques
09:30jours plus tard, il aura fallu assister
09:32à une passation de pouvoir entre
09:34Michel Barnier et François
09:36Bérou. Un nouveau locataire de
09:38Matignon, issu d'une petite
09:40minorité à l'Assemblée
09:42qui devrait peiner à dépasser
09:44les trois mois en place avec son gouvernement
09:46digne d'une pelote de réjection présidentielle.
09:48Pas de doute,
09:502025 réserve des surprises.
09:56L'Algérie piétine la France.
09:58Le président Théboune vient de prononcer
10:00un discours particulièrement virulent à
10:02l'égard de Paris. Une affaire qui en dit long
10:04sur l'hostilité d'Alger mais aussi
10:06sur la faiblesse diplomatique
10:08de la France. Le point de
10:10Renaud de Bourleuf. Paris-Alger,
10:12le torchon brûle. Dimanche, le
10:14président algérien Abdelaziz Théboune
10:16a prononcé un discours devant le Parlement réuni
10:18en congrès. Le ton était véhément
10:20vis-à-vis de la France avec, sans surprise,
10:22la colonisation et la guerre
10:24d'indépendance au menu.
10:26Je ne vous demande pas de vous repentir
10:28pour ce qu'ont fait vos aînés mais au moins,
10:30il faut reconnaître mon martyr.
10:32Abdelaziz Théboune parle de
10:34souffrance infligée par la France
10:36lors de la colonisation. Il affirme ne pas
10:38vouloir une compensation financière
10:40que d'aucun pourrait considérer comme étant
10:42largement versée mais ce qu'il appelle
10:44une reconnaissance morale.
10:46Paris devrait donc, selon lui,
10:48reconnaître avoir commis des crimes.
10:50Visiblement, les propos d'Emmanuel
10:52Macron lors de sa campagne présidentielle en
10:542017, estimant que la colonisation
10:56était un crime contre l'humanité,
10:58n'étaient pas encore suffisants.
11:00Le président Théboune a également évoqué l'arrestation
11:02de Boilem Sansal sans que l'écrivain
11:04ait été explicitement nommé.
11:06Rappelons que le 16 novembre, l'écrivain naturalisé français
11:08a été arrêté par la police algérienne
11:10alors qu'il était de passage dans son pays d'origine.
11:12Il était notoirement mal perçu
11:14en Algérie pour ses propos critiques vis-à-vis
11:16de l'islam ainsi que pour ses
11:18positionnements pro-marocains concernant
11:20le Sahara occidental. D'abord
11:22incarcéré pour atteinte à la sûreté de l'État,
11:24il se trouverait maintenant dans une unité
11:26de soins depuis la mi-décembre.
11:28Et vous m'envoyez aujourd'hui un imposteur qui
11:30ne connaît pas son identité, qui ne connaît
11:32pas son père et qui vient me dire que la moitié
11:34de l'Algérie appartient à un autre État.
11:36Pour Xavier Driancourt, ancien ambassadeur
11:38de France en Algérie, le discours
11:40d'Abdelmadjid Tebboun marque un tournant
11:42dans l'affrontement diplomatique enclenché
11:44au cours de l'été 2024.
11:46Il y a plusieurs étapes, tout ça
11:48s'inscrit dans la dégradation
11:50continue de la relation
11:52franco-algérienne depuis plusieurs
11:54mois. Cette relation
11:56est toujours avec des hauts
11:58et des bas, mais depuis plusieurs mois
12:00c'est-à-dire depuis la reconnaissance
12:02par la France de la
12:04marocanité du Sahara occidental,
12:06il y a eu
12:08successivement le voyage du président
12:10de la République
12:12à Rabat au mois d'octobre,
12:14le prix Goncourt à Kamel Daoud
12:16au mois d'octobre également,
12:18et puis là, plus récemment, il y a
12:20un mois, l'arrestation
12:22de Boalem Sansal.
12:24Ça fait une dégradation continue
12:26et puis ce discours
12:28étonnant, inquiétant
12:30du président algérien
12:32qui reparle
12:34des génocides français,
12:36de la colonisation,
12:38des crimes de la colonisation,
12:40des enfumades
12:42faites par Bugeaud
12:44et puis qui traite Boalem Sansal
12:46d'imposteur,
12:48de traître, d'allié
12:50de la France, donc c'est vraiment
12:52le passage à une vitesse
12:54supérieure de la part de l'Algérie.
12:56Je vois difficilement
12:58comment on va s'en sortir.
13:00La France dispose de plusieurs moyens pour faire entendre
13:02sa voix, en gegeant les visas
13:04ou en revenant sur l'accord de 1968
13:06qui accorde aux Algériens de nombreux privilèges
13:08par rapport aux autres étrangers,
13:10dans l'obtention des titres de séjour.
13:12Mais pour que ça vienne en cours, ces actions nécessitent
13:14une forte volonté politique.
13:16Le tout, c'est une question de volonté.
13:18Est-ce que oui ou non, nous voulons entrer
13:20dans un rapport de force avec l'Algérie.
13:22Moi, ma conviction personnelle,
13:24c'est que pour y avoir passé
13:26presque huit ans en Algérie,
13:28ma conviction personnelle, c'est que
13:30les Algériens, le pouvoir algérien
13:32en tout cas ne comprend que le rapport
13:34de force. Donc, oui ou non,
13:36voulons-nous établir, créer
13:38un rapport de force avec l'Algérie.
13:40C'est ça la vraie question.
13:42Pour l'instant, la réponse a été négative,
13:44c'est-à-dire qu'on a louvoyé,
13:46on est allé à Alger, le Président de la République
13:48est allé à Alger à deux reprises,
13:50on a signé des grands textes,
13:52des déclarations d'intention,
13:54on a établi
13:56un partenariat stratégique,
13:58etc. Et tout ça laisse les Algériens,
14:00le pouvoir algérien,
14:02j'entends, totalement froid.
14:04Résistance ou repentance,
14:06reste désormais à savoir comment le nouveau gouvernement français
14:08réagira face à cette nouvelle provocation
14:10algérienne.
14:14Vienne dans la valse
14:16populiste. En 2024,
14:18l'Autriche aura été marquée par les
14:20victoires successives des nationalistes
14:22du FPE, un résultat
14:24à rapprocher de la crise migratoire
14:26vécue difficilement par le pays,
14:28le point de Nicolas de Lambertéry.
14:30L'année politique 2024 en Autriche
14:32restera celle des victoires
14:34historiques des nationalistes du
14:36FPE. Victoire historique
14:38aux élections européennes en juin
14:40pour la première fois de leur histoire,
14:42victoire aux législatives de septembre
14:44pour la première fois également
14:46et victoire écrasante
14:48aux élections régionales dans la province
14:50de Styrie en novembre.
14:52Frappée de plein fouet par les crises migratoires
14:54depuis une décennie, l'Autriche
14:56a le taux le plus élevé d'Europe
14:58de demandeurs d'asile par rapport à sa population,
15:00ce qui constitue un sujet de
15:02crispation très important dans la société
15:04autrichienne. Ce phénomène avait
15:06déjà été à deux doigts de porter le
15:08candidat du FPE Norbert Hofer
15:10à la présidence de la République en
15:122016 et l'élection avait déjà fait l'objet
15:14d'une annulation, ce qui n'est pas sans
15:16rappeler les événements actuels de
15:18Roumanie. L'émergence de la figure du
15:20jeune Sébastien Kurz en 2017,
15:22porté à la tête du parti
15:24conservateur EFAP et qui avait mené
15:26une campagne de type Sarkozy,
15:28a un temps contenu la montée du FPE,
15:30de même que la mise en place d'un
15:32véritable guet-apens politique
15:34contre le FPE avec le scandale
15:36d'Ibiza qui avait éliminé de la
15:38scène politique le leader du FPE
15:40Heinz-Christian Strache en 2019.
15:42Mais la vague de fond qui
15:44porte le FPE n'est revenue que plus
15:46forte ces dernières années, d'autant que
15:48le nouveau président du FPE Herbert
15:50Kickl tient une ligne beaucoup plus radicale
15:52que la plupart des autres leaders populistes
15:54européens. En effet, alors que
15:56la plupart des partis populistes en Europe
15:58ont tenu une ligne d'opposition modérée
16:00aux mesures Covid, le
16:02FPE autrichien s'y est opposé avec
16:04une grande vigueur et des manifestations
16:06de masse. Par ailleurs, sur la
16:08question très sensible du conflit ukrainien,
16:10le FPE a pu jouer du fait qu'en
16:12vertu de la Constitution, l'Autriche
16:14est un pays neutre depuis la Seconde Guerre mondiale
16:16et n'est pas membre de l'OTAN,
16:18même si elle est de fait un pays associé
16:20à l'Alliance Atlantique. Les élections
16:22législatives de 2019 avaient vu
16:24le maintien au pouvoir des conservateurs de l'EU frapper
16:26en coalition avec les Verts.
16:28Le retrait forcé de l'avis politique de Sébastien
16:30de Courte, frappé par des affaires de corruption,
16:32avait vu trois chanceliers
16:34se succéder en 2021, tandis que
16:36les gouvernements conservateurs successifs
16:38prenaient des mesures extrêmement
16:40radicales durant la période du Covid.
16:42Rappelons que l'Autriche avait été le premier
16:44pays européen à voter une loi rendant la
16:46vaccination obligatoire de la population
16:48adulte, même si le déclenchement de la guerre
16:50en Ukraine n'a finalement pas permis
16:52la mise en application de cette loi.
16:54De façon surprenante, ce sont les mêmes conservateurs
16:56autrichiens qui ont par la suite promis
16:58d'ouvrir une enquête sur la gestion du Covid,
17:00le chancelier Karl Nehammer
17:02évoquant en février 2023
17:04un gouvernement qui était alors soumis
17:06aux experts. En parallèle de cela,
17:08l'économie autrichienne souffre du
17:10décrochage de l'économie allemande
17:12et enregistre pour la deuxième année consécutive
17:14une récession. Tous les indicateurs
17:16étaient donc au vert pour un grand succès du
17:18FPE au législatif de septembre
17:202024 et pour la toute première fois de leur
17:22histoire, les populistes sont sortis
17:24en tête du scrutin avec
17:26près de 29% des suffrages
17:28et 57 sièges sur 183
17:30au Conseil national autrichien.
17:32Malgré cette victoire, et contrairement
17:34aux habitudes, ce n'est pas le FPE
17:36qui a reçu de la part du président de la
17:38République Alexander Van der Bellen
17:40la tâche de tenter de constituer
17:42un gouvernement. En effet,
17:44les autres partis, que ce soit les conservateurs
17:46de l'EFP ou les sociodémocrates
17:48du SPE, avaient fait savoir
17:50qu'ils ne souhaitaient pas gouverner avec
17:52le FPE de Herbert Kickl et le
17:54président de la République a donc confié
17:56la tâche de constituer un gouvernement à l'EFP
17:58arrivé en deuxième position.
18:00Dans son histoire, le FPE avait
18:02déjà fait partie de plusieurs gouvernements
18:04fédéraux. Il est néanmoins probable que
18:06les autres partis traditionnels autrichiens
18:08ne souhaitaient pas que le FPE fasse
18:10partie d'une coalition gouvernementale
18:12en s'y trouvant à sa tête.
18:14Ce qui ne s'est jusqu'alors jamais produit.
18:16Ce déni de démocratie n'a toutefois pas
18:18entamé la marche en avant du FPE
18:20qui a remporté de façon écrasante
18:22les élections régionales de Styrie
18:24et a obtenu pour la première fois depuis
18:26Jörg Haider dans les années 90
18:28un poste de gouverneur de province.
18:30Le bras de fer de la politique intérieure
18:32autrichienne devrait donc se poursuivre en 2025
18:34avec notamment des élections
18:36provinciales à Vienne et dans le
18:38Nord où le FPE devrait effectuer
18:40de grandes percées. Et le contexte nouveau
18:42ouvert par la victoire de Donald
18:44Trump aux Etats-Unis, l'évolution
18:46du conflit en Ukraine et la poursuite
18:48de la récession économique en Europe
18:50devrait sans doute encore amplifier
18:52l'intensité de ces luttes politiques
18:54intérieures.
18:58Et partons à présent en compagnie de Mathilde
19:00d'Avenia pour l'actualité en bref
19:02en France.
19:05Une victime de Pfizer
19:07enfin reconnue par la pharmacovigilance.
19:09En novembre, l'organisme
19:11du ministère de la Santé a reconnu
19:13que l'injection Pfizer, prétendument
19:15contre le Covid, a provoqué la maladie
19:17de Charcot chez Mélanie Maupas
19:19âgée de 35 ans. Rappelons qu'il s'agit
19:21d'une forme de sclérose rare
19:23et grave qui se caractérise par une
19:25perte progressive des neurones moteurs
19:27du cerveau et de la moelle. Très
19:29handicapante, la maladie de Charcot se
19:31traduit par une paralysie des muscles
19:33impliquée dans la motricité. Les premiers
19:35symptômes sont apparus deux jours
19:37après la seconde injection en 2021.
19:39Mélanie et ses parents ont fondé
19:41l'association Havik Team
19:43avec d'autres malades ayant développé
19:45des complications après une injection.
19:47En février 2023, elle a témoigné.
19:49Donc non, ma vie est fichue.
19:51Je n'ai plus
19:53aucun avenir puisqu'on
19:55m'a donné un diagnostic
19:57enfin une espérance de vie
19:59de 3 à 5 ans.
20:01Aujourd'hui, Mélanie
20:03ne peut plus s'exprimer normalement.
20:05Selon son père, les médecins ont commencé
20:07par leur rironner et à les traiter de complotistes.
20:09Mélanie ne peut
20:11plus absolument rien faire.
20:13Il faut la lever,
20:15il faut la laver,
20:17il faut la faire manger,
20:19il faut la moucher.
20:21La reconnaissance par la pharmaco-vigilance
20:23a été passée sous silence
20:25par les médias mainstream. France Bleu avait
20:27publié un article lundi. Curieusement,
20:29l'article est maintenant introuvable.
20:31Aujourd'hui, le Président de l'Association
20:33à Victime envisage de porter
20:35l'affaire en justice pour que l'Etat
20:37soit reconnu responsable. Un nouveau combat
20:39alors que la Cour de Justice de la
20:41République vient de fermer l'enquête
20:43dont faisaient l'objet les trois ministres
20:45Buzyn, Véran et Philippe.
20:47Un nouvel an sous le spectre
20:49de la criminalité. Pour la nuit de la Saint-Sylvestre,
20:51les dispositifs de sécurité
20:53sont renforcés partout en France.
20:55A Paris et dans la Petite Couronne,
20:57des milliers de policiers et gendarmes sont mobilisés.
20:59De nombreuses préfectures comme le Puy-de-Dôme,
21:01le Var ou le Rhône ont interdit
21:03la vente de produits inflammables
21:05et de carburants dans des récipients
21:07jusqu'au 1er ou au 2 janvier inclus.
21:09La préfecture de Meurthe-et-Moselle a
21:11interdit la vente de carburants dans des
21:13géricanes ou contenants similaires jusqu'au lundi
21:156 janvier à 8h. Sur l'ensemble
21:17du territoire, plus de 100 000 policiers
21:19et gendarmes sont mobilisés, un peu plus
21:21que l'an dernier. Rappelons que 745
21:23incendies de voitures ont été recensés
21:25dont 160 en Ile-de-France, 61
21:27dans l'agglomération de Lyon et 59
21:29dans l'agglomération de Strasbourg.
21:31Un nouveau procès de Mazan pour
21:332025. Lundi, le parquet
21:35général a révélé que 17 des
21:3751 hommes condamnés pour viol aggravé
21:39ou agression sexuelle dans l'affaire
21:41des viols de Mazan ont fait appel du verdict
21:43rendu le 19 décembre par la
21:45Cour criminelle de Vaucluse. Ces condamnations
21:47allant de 6 à 13 ans de réclusion
21:49criminelle concernent des hommes
21:51âgés de 30 à 74 ans.
21:53Parmi eux, Charlie Arbaud qui s'était rendu
21:556 fois au domicile du couple
21:57Pellicot et avait nié en bloc
21:59les accusations, puis Karim Sebaoui
22:01qui avait cru à de la somnophilie.
22:03Selon leurs avocats, ces appels
22:05visent à remettre en question
22:07l'intention criminelle retenue par la Cour.
22:09Un second procès en appel
22:11se tiendra fin 2025 devant
22:13la Cour d'assises du Gard. En revanche,
22:15Dominique Pellicot a choisi
22:17de ne pas faire appel pour éviter le risque
22:19d'une peine plus lourde. Selon son avocate,
22:21cette décision vise à
22:23épargner Gisèle d'une nouvelle épreuve
22:25judiciaire. Il a décidé de ne pas faire
22:27appel parce qu'il a considéré que ça
22:29serait encore une nouvelle épreuve, de nouveaux
22:31affrontements, de nouvelles insinuations
22:33pour son épouse Gisèle
22:35Pellicot, ex-épouse Gisèle Pellicot
22:37et il ne veut
22:39pas lui infliger ça. Il estime que sa décision
22:41est plutôt en conformité avec
22:43le positionnement qu'il a toujours adopté
22:45dans le cadre des débats de première instance
22:47à savoir que
22:49Gisèle Pellicot n'a jamais été, n'est pas
22:51et n'a jamais été son adversaire.
22:53L'espérance de vie en France
22:55atteint des nouveaux records. Ce
22:57mardi, la direction de la recherche des
22:59études de l'évaluation et des statistiques
23:01a publié une étude selon laquelle
23:03les femmes vivent plus longtemps que les hommes.
23:0585 ans pour les femmes et 80
23:07ans pour les hommes. Une progression
23:09depuis 2008 pour les deux sexes. L'étude
23:11mesure également l'espérance
23:13de vie sans incapacité à
23:1565 ans, c'est-à-dire le nombre d'années
23:17vécues sans être limitée par un
23:19problème de santé dans les activités quotidiennes.
23:21De même, l'étude a évalué
23:23l'espérance de vie en bonne santé. 77
23:25ans pour les françaises contre 75
23:27ans et demi pour les hommes. En 2022,
23:29l'espérance de vie en bonne santé en France
23:31dépasse la moyenne européenne, notamment
23:33avec un écart de 2 ans et 6 mois
23:35pour les femmes et 1 an et 4 mois pour les
23:37hommes.
23:41Et nous poursuivons aux côtés d'Olivier Frèrejac
23:43pour l'actualité internationale.
23:47Les juges américains font un dernier raid
23:49sur Donald Trump avant son investiture.
23:51Lundi, le président élu des Etats-Unis
23:53a été condamné par la Cour d'appel de New York
23:55à verser 5 millions de dollars
23:57à une femme, écrivain, qui l'aurait agressée
23:59sexuellement et diffamée. Cette décision
24:01confirme le jugement du Tribunal fédéral
24:03civil de Manhattan qui, le 9 mai
24:052023, s'était prononcé sur cette affaire
24:07vieille de plus de 30 ans.
24:09Mais l'histoire avait été remise sur le devant de la scène
24:11par un livre publié en 2019
24:13à la fin du premier mandat de Donald
24:15Trump pour finalement ressurgir, bien opportunément,
24:17peu avant la campagne présidentielle.
24:21Un étranger déséquilibré.
24:23En Allemagne, le gouvernement a fait état lundi
24:25de troubles psychiatriques de l'individu
24:27à l'origine de la tuerie du marché de Noël
24:29de Magdebourg, le 20 décembre.
24:31Âgé de 50 ans, le saoudien
24:33Taleb Jawad Abdulmohsen
24:35avait fauché des passants faisant
24:37200 blessés et 5 morts.
24:39Le ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser,
24:41évoque ainsi des milliers de déclarations
24:43faites par l'agresseur sur les réseaux sociaux
24:45qui indiqueraient un psychisme pathologique.
24:47L'Arabie saoudite avait prévenu
24:49à plusieurs reprises de la dangerosité
24:51de son ressortissant et réclamait
24:53son rapatriement.
24:55La Géorgie toujours sous tension.
24:57Le président élu Mikhaïl Kavellachvili
24:59a pris une série de mesures pour
25:01préserver l'ordre étatique face à la contestation
25:03des militants prouilleux.
25:05A partir du 30 décembre, les amendes visant
25:07les contestataires ont augmenté et le gouvernement
25:09s'est octroyé la possibilité
25:11de licencier des fonctionnaires mais aussi
25:13de mettre en place des détentions extrajudiciaires.
25:15Un peu à la manière des prolongations
25:17de garde à vue que l'on connaît bien en France
25:19depuis quelques années. Une batterie de mesures
25:21anti-manifestantes a été adoptée dont
25:23l'interdiction de se couvrir le visage
25:25ou la détention de feux d'artifice.
25:27La présidente sortante, Salomé Zourabichvili,
25:29de Nationalité française
25:31jusqu'en 2018, rejette les résultats
25:33du scrutin. L'Assemblée unique
25:35géorgienne est largement dominée
25:37par le parti du président Rêve-Géorgien
25:39avec 89 membres de son parti
25:41sur 150 sièges depuis
25:43les législatives d'octobre 2024.
25:45Cette formation, qui penche du côté
25:47de Moscou, remporte tous les scrutins
25:49législatifs depuis 2012.
25:55Et voilà, nous approchons de la fin de cette édition.
25:57Vous pouvez dès à présent retrouver
25:59le Zoom du jour. Pierre Hossain-Georgiou
26:01présente son nouvel ouvrage,
26:03Avant l'effondrement, l'occasion pour lui
26:05de retracer son parcours
26:07avant de devenir le porte-parole des
26:09survivalistes. L'autorité,
26:11jusqu'à un certain point, parce que
26:13au bout d'un certain moment, elle existe
26:15réellement, il y a une privation de liberté
26:17à l'appui, etc. Mais un moment où
26:19il faut avoir la force de nos convictions
26:21et de savoir dire non. Et on se rend
26:23compte souvent que l'État,
26:25les pouvoirs publics sont
26:27en fait un tigre de papier.
26:29Plus en Suisse qu'en France,
26:31plus en France qu'en Corée du Nord, on est d'accord.
26:33Mais il y a un moment,
26:35il faut savoir être droit. Et c'est pour ça qu'on ne peut pas
26:37simplement dire non sans avoir déjà réfléchi
26:39a priori, par soi-même,
26:41mais aussi réfléchir sur ses valeurs.
26:43Et donc, ça veut dire qu'il faut développer une éthique.
26:45Ça veut peut-être vouloir dire qu'il faut
26:47travailler sur notre foi, sur
26:49des choses qui nous permettent,
26:51sur des éléments fondamentaux qui nous permettent
26:53de tenir le coup. Parce que dire
26:55non, ça a un coût.
26:57Également au programme de votre soirée,
26:59dès 20h, vous retrouverez le président
27:01de TV Liberté, Philippe Millot.
27:03Il vous présentera ses meilleurs vœux pour l'année
27:052025, mais aussi les défis
27:07qui s'annoncent pour nous tous.
27:09C'est à présent la fin de cette édition.
27:11Merci à tous pour votre
27:13fidélité. Je vous souhaite un très
27:15heureux Réveillon de la Saint-Sylvestre.
27:17Rendez-vous l'année prochaine, jeudi.
27:19Bonsoir.