Six opérateurs de transports en commun auront accès dès ce mercredi aux fichiers de la direction générale des finances publiques (DGFiP), afin de s'assurer que l'amende qui est infligée aux contrevenants arrive bien à bon port.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Dans les transports en commun, il y a ceux qui voient un avantage à ce que l'on puisse vérifier l'adresse des fraudeurs.
00:07« Si ça peut faire baisser le prix du ticket de métro, ce serait pas mal. »
00:11« Moi, j'ai jamais arrivé de recevoir des amendes qui n'étaient pas à moi. Donc je pense que ça va être pas mal. »
00:18Puis d'autres qui y voient une atteinte à la liberté personnelle.
00:21« Là, ça va trop loin, mais en fait, c'est dans la continuité des accès aux infos personnelles de plus en plus. »
00:26Car à partir de mercredi, une petite révolution va frapper les transports en commun français.
00:31Les contrôleurs auront désormais la possibilité de vérifier l'adresse fournie par les fraudeurs, erronée dans 50% des cas.
00:39« Stop Fraud interrogera quotidiennement la base de données fiscales du ministère des Finances pour obtenir immédiatement l'adresse à jour des contrevenants.
00:47Les opérateurs pourront ainsi adresser rapidement les procès verbaux. »
00:52Une manière de lutter contre la fraude dans les transports en commun.
00:55Estimé à près de 700 millions d'euros par an en France.
00:58170 millions d'euros rien que pour la RATP.
01:01« Le gros de la fraude, c'est des systématiques.
01:03C'est des gens qui, de manière systématique, n'achètent jamais de billets.
01:06Et ces gens-là, il n'y a pas de raison qu'ils ne payent pas une infrastructure, un service qu'on leur offre. »
01:12Pour que le système fonctionne, il faudra néanmoins que le contrevenant fournisse sa véritable identité lors du contrôle.