Avec Fabrice Gardel
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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, très heureuse de vous retrouver en ce lundi 6 janvier.
00:09Très bonne année à vous. Nous vous souhaitons le meilleur pour vous, vos proches, évidemment à l'écoute de Sud Radio.
00:16Bonjour Gilles.
00:17Bonjour Valérie, bonne année.
00:18On s'était souhaité bonne année déjà le 1er, mais là c'est la rentrée.
00:22Notre invitée aujourd'hui, Fabrice Gardel. Bonjour, vous êtes réalisateur et on va pouvoir voir samedi soir sur Paris 1ère
00:29un document assez incroyable sur Philippe Bouvard, les mille et une vies de Philippe Bouvard,
00:36avec un nombre de témoignages assez phénoménaux.
00:40Et les témoignages, un nombre phénoménal, mais des témoignages assez incroyables.
00:45Vous avez eu Nicolas Sarkozy, Mimi Matti, tout le monde vous a dit oui.
00:48Oui, effectivement, je fais beaucoup de portraits, c'est la première fois que si rapidement,
00:52tant de gens m'ont dit oui. Dans les 24 heures, Mimi Matti, Muriel Robin, Sarkozy, tout le monde a dit oui.
00:58Et effectivement, ça prouve qu'ils le doivent beaucoup.
01:00Et la question que je me suis posée, je me suis dit, mais il n'est pas mort Philippe Bouvard ?
01:05Donc c'est presque un documentaire, oui, hommage à cet homme quand même aux multiples vies.
01:14Oui, en effet, il a 95 ans et le pauvre, malheureusement, il voit très mal, il entend très mal,
01:21mais il est coriace, il est toujours là.
01:23On a fait une avant-première à Cannes et je peux vous dire qu'il était là et il ne lâche pas la rampe.
01:27Comment il a réagi quand vous lui avez dit que vous vouliez faire un document sur lui ?
01:32Alors, je vais vous dire, comme il est assez malin, il avait peur que ce soit quelque chose qui soit un petit peu convenu.
01:38Et quand je lui ai dit que j'avais fait aussi des documentaires sur Albert Camus ou Simone de Beauvoir, ça l'a titillé.
01:44Et donc, il savait que ça allait dépasser le côté purement battleur et je pense que ça, ça l'a séduit.
01:50Pour rendre à César ce qui est à César, c'est Paris Première qui a eu cette idée.
01:53On dit, si vous arrivez à le convaincre, on le fait tout de suite.
01:55Et je pense que c'était une bonne idée.
01:57Je pense que ça, ça l'a séduit pour montrer qu'il est autre chose qu'un battleur.
02:00Il a envie de quoi ? De laisser quelle trace ?
02:03Je pense, si vous voulez, que moi, une des choses que j'aime beaucoup chez lui, c'est que c'est quelqu'un de très lucide.
02:08Il sait qu'il est plus malin que la moyenne.
02:10Il est né avec des talents exceptionnels.
02:12Il a beaucoup travaillé.
02:13Il sait qu'il a beaucoup travaillé.
02:15Et en même temps, il sait qu'il ne sera jamais Sacha Guitry ou Georges Simenon.
02:18C'est son rêve de devenir Sacha Guitry.
02:21Moi, j'aime cette intégrité.
02:23Je pense qu'il a créé des marques.
02:25Ce n'est pas rien.
02:26Les Grosses Têtes, le petit cadre de Bouvard.
02:28Il a été beaucoup plus haut que la plupart.
02:30Et en même temps, c'est un type lucide.
02:32Il sait qu'il ne sera pas Charlot.
02:34Mais il vit avec.
02:35Mais il a une plume magnifique.
02:38Moi, j'ai adoré tous ses livres, toutes ses pensées.
02:41Dans le Figaro Magazine, cette dernière page.
02:44Il a quand même une fulgurance assez...
02:48C'est un type très intelligent.
02:50Et ça fait partie de cette génération.
02:52Pour Paris Première, j'ai eu le plaisir de faire des films sur Jean-Yann, sur Jacques Martin.
02:56Et il incarne ce qu'on appelle cette culture populaire.
02:58Et moi, ça me tient à cœur.
03:00C'est-à-dire qu'on peut être...
03:01Il y a le mot culture.
03:02C'est un type intelligent, ce que vous dites.
03:04Il lit beaucoup.
03:05Il s'est formé au classique.
03:06Il adore Sacha Guitry.
03:07Il adore Simenon.
03:08Et populaire.
03:09C'est-à-dire qu'on peut inviter un chanteur avec un musicien d'opéra ou un académicien.
03:16Et je trouve que cette culture populaire, au bon sens du terme,
03:19et puis aussi cette irrévérence qu'on retrouve beaucoup sur Paris Première,
03:23pour moi, c'est quelque chose de très important.
03:25Surtout aujourd'hui, où on a tendance à opposer la culture et le peuple,
03:29et être haineux.
03:31C'est jamais des gens haineux.
03:32Alors, on va passer aux zappings.
03:38Le premier zapping de l'année.
03:40Non, vous avez commencé avec Thierry, c'est vrai.
03:43Oui, mais c'était genre une pré-rentrée.
03:48Paris sera-t-il aujourd'hui bloqué par les agriculteurs ?
03:52Alors en effet, la coordination rurale appelle de nouveau à manifester,
03:55avec comme objectif bloquer la capitale.
03:58Mais en fait, si on creuse un tout petit peu Valérie,
04:01on s'aperçoit que derrière cette grève se cache un enjeu.
04:04Vous savez quoi ?
04:05Ce sont les élections professionnelles dans les chambres d'agriculture.
04:09Et c'est pour cela que la coordination rurale est la seule, sans la FNSEA,
04:13qui veut bloquer Paris.
04:15Et moi qui croyais que c'était une lutte justifiée.
04:17Reportage de TF1.
04:19Avec 21% des suffrages obtenus au dernier scrutin,
04:22la coordination rurale espère faire bouger les lignes à sa façon.
04:25On est un peu plus direct et un peu plus cache dans nos propos,
04:28mais c'est pas pour ça qu'on est agressif.
04:30Si on demande quelque chose à l'administration,
04:32je pense qu'elle est de bon sens.
04:34Après, que ça prenne du temps, on veut bien l'admettre,
04:36mais il arrive un moment où on met une butée et on monte d'un cran.
04:39Le syndicat majoritaire, lui, se veut rassembleur et prône le dialogue.
04:43Nous avons toutes les productions rassemblées dans notre syndicat,
04:47toute la diversité de l'agriculture.
04:50Peut-être que certains vont se bloquer à la discussion.
04:53Aujourd'hui, on ne peut pas se couper du débat avec nos interlocuteurs politiques.
04:59Ça, c'est quelque chose de primordial.
05:01C'était BFM, excusez-moi.
05:03C'était hier soir sur BFM.
05:06C'est assez de voir des cétacés dans les aquariums,
05:11comme celui du Marienland d'Antibes,
05:13qui a donc fermé ce week-end.
05:15Et même si on ne sait pas quoi faire de ces orques,
05:17le bien-être animal a eu la peau du parc.
05:20Mais le plus surprenant, Valérie,
05:22peut-être pas vraiment,
05:24c'est que ce week-end, tout le monde a voulu aller à Marienland.
05:27Alors qu'on dit que ce n'est pas bien d'aller voir les orques,
05:30tout le monde s'est précipité pour voir la mort en face
05:33d'un lieu emblématique de la région.
05:35Le parc n'est pas encore ouvert
05:37et déjà, des dizaines de visiteurs se pressent
05:40pour y rentrer une dernière fois,
05:42comme cette famille venue du Var.
05:45Pour qu'ils puissent le voir, le petit.
05:47On a déjà été une fois avec le grand.
05:49Et là, du coup, on y va avec les deux derniers.
05:52Ça sera peut-être la dernière occasion de voir des gros animaux comme ça.
05:54Moi, j'y suis allée depuis que je suis toute petite.
05:56Donc du coup, c'est une page qui se tourne.
05:59Entre impatience et nostalgie,
06:01certains sont venus d'encore plus loin.
06:03Pour eux.
06:04On est venus exprès de l'héros.
06:06On a dormi sur place.
06:07On va voir les orques et l'aquarium.
06:09Ça va être super.
06:11C'est quand même à contrario.
06:13C'est-à-dire qu'on ferme parce qu'on ne veut plus que les orques...
06:16Et ça fait venir...
06:17Et ça fait venir tellement de monde.
06:19Je trouve ça assez fou.
06:21Vous vous trouvez bien que ça ferme ?
06:23Oui.
06:24Oui, c'est à vous que je m'adresse.
06:25Oui, oui, oui.
06:26Moi, je trouve que c'est bien que les animaux en captivité,
06:28en particulier ce type d'animaux,
06:31ce n'est pas forcément génial.
06:33Qu'est-ce qu'on est aujourd'hui ?
06:35La galette des rois ?
06:37Non, c'est aujourd'hui l'épiphanie.
06:39Le 6 janvier.
06:40Le 6 janvier, c'est l'épiphanie.
06:41Tapez sur votre ordinateur.
06:43Vérifiez vos informations.
06:44Non, je vous crois, mais c'est le dimanche d'habitude, non ?
06:46J'ai vérifié trois fois.
06:47Ce n'est pas le dimanche ?
06:48Là, l'épiphanie tombe ce lundi 6 janvier.
06:51C'est le jour de l'épiphanie.
06:52Vous avez tapé, vous avez vérifié.
06:54Lundi 6 janvier.
06:55Voilà.
06:56Vous savez que vous n'imaginez pas.
06:58Et quel est le sens de l'épiphanie ?
07:00Alors, c'est le petit Jésus, non ?
07:02C'est la naissance du Christ
07:05et qui était fêtée le 6 janvier.
07:06Cette date fait place à l'adoration des mages.
07:09Moi aussi, j'ai Wikipédia sur mon ordinateur.
07:12Ce week-end, c'était le retour dans les médias
07:16de la galette des rois,
07:17avec les partisans de la frangipane,
07:20ceux de la couronne de brioche aux fruits confits.
07:23Ça dépend des régions.
07:24Et pour couronner le tout,
07:25vous savez quoi ?
07:26Il y a même eu un restaurateur,
07:27ça c'était sur TF1,
07:28qui a fait une galette salée.
07:30Alors ça, ça fait du bruit.
07:31Mais finalement, BFM, de son côté,
07:33a opté pour un reportage
07:34pour ceux qui font la galette
07:36pour le roi de l'Élysée.
07:38Là, c'est une galette un peu exceptionnelle
07:40puisqu'elle fait 1m20 de diamètre,
07:42plus de 20 kilos.
07:43Donc, on change un peu le travail de l'ordinaire
07:46puisque les pâtons,
07:47on va les agrandir et les faire un peu plus gros.
07:49On va étaler beaucoup plus grand,
07:50il faut un peu plus de technique.
07:52Donc nous, on a pris le dimanche,
07:54notre dimanche jour de repos,
07:56pour préparer ça gentiment.
07:57Et puis essayer aussi,
07:58comme on représente aussi
07:59l'équipe de France des boulangers,
08:01on voudrait faire une galette
08:02qui sort un petit peu de l'ordinaire.
08:04Et on a fait une petite surprise dans la galette.
08:06Vous êtes quoi la petite surprise ?
08:08Eh bien, on sait pas.
08:10On la découvrira aujourd'hui.
08:12Moi, je suis frangipane classique.
08:14Pas les trucs au chocolat avec des machins.
08:16Ou à la pétale.
08:18Classique.
08:19Vous, vous avez une préférence ?
08:21Je suis comme vous.
08:22J'aime le classique.
08:23Voilà.
08:24Donc le classique, on est d'accord.
08:25Et si vous allez voir le reportage sous BFM,
08:27il y a des messages très sympathiques sur le reportage.
08:29S'il pouvait se casser une dent.
08:31Il y a aussi s'il pouvait s'étouffer avec la frangipane.
08:36S'il pouvait s'étouffer avec la frangipane.
08:39Est-ce que Mme Macron va porter la couronne ?
08:43Il y a des vœux de bonne année, en quelque sorte.
08:46Tiens, justement, parlons de la nouvelle année.
08:48Alors, j'ai pensé à un sujet pour vous.
08:50Oui ?
08:51Sur les jours de vacances qu'on va pouvoir...
08:53Je pense que c'est des airs frayeurs.
08:54Non, non.
08:55Qu'on va pouvoir augmenter en prenant les bons RTT.
08:58Bravo, je sais que vous êtes...
08:59J'ai vu, j'ai trouvé ça assez hallucinant d'ailleurs.
09:01Ce Filmento, on a fait un petit pépé.
09:02C'est vrai ?
09:03Qu'on pense déjà aux vacances et autres.
09:05Bon, je sais que vous êtes la médaille d'or dans ce genre d'exercice.
09:09Mais pour les autres, TF1 a fait des comptes.
09:13C'est assez hallucinant quand même.
09:152025 sera l'année Jackpot.
09:17Des jours de repos.
09:18À condition de poser rastutieusement vos congés payés.
09:21Au mois de mai, vous pourriez ne pas voir votre bureau pendant un long moment.
09:25Les 3 jours fériés, le 1er, le 8 et le 29, jour de l'ascension, seront des jeudis.
09:31Si vous vous absentez les vendredis suivants, vous profiterez de 3 week-ends prolongés.
09:35Du coup, on a presque 15 jours là.
09:38Ça fait un mois de mai où on travaille assez peu.
09:40Ouais, c'est pas mal.
09:41L'année prochaine, tous les jours fériés excepté la Toussaint tomberont en pleine semaine.
09:46Le 14 juillet sera un lundi.
09:48Le 15 août, un vendredi.
09:50Et le 11 novembre, un mardi.
09:52Avec ça, pour seulement 25 jours posés dans l'année, grâce aux jours fériés et au pont,
09:57il est possible de bénéficier de 57 jours non travaillés.
10:0157 jours non travaillés. Incroyable.
10:04Alors Stéphane, que je salue, notre auditeur favori, nous précise qu'il n'y a pas de fève ni de couronne à l'Elysée.
10:16C'est pas ça, c'est que c'est religieux en fait.
10:19Donc c'est une galette simple qui est à l'Elysée.
10:24Mais il a raison en plus, à nos auditeurs.
10:28Et pour finir, je finis en musique.
10:30Vendredi, dans la boîte à secrets, vous savez, l'émission France 3.
10:34Ça pleurait toutes les minutes.
10:36Avec Clara Fabian.
10:37Ah, vous l'avez vu ?
10:39J'ai vu des extraits.
10:40Ils n'ont pas pleuré à cause des audiences de Gladiator qui étaient juste en face,
10:44mais à cause des surprises comme celle de Vita qui a chanté à Lara Fabian.
10:48Je pense que vous ne passeriez ni cause.
10:50C'est quand même mieux, ni cause.
10:52Ni cause dans la Starac ?
10:53Oui, non, qui est venue chanter sur le plateau de la boîte à secrets.
10:57Vous n'aimez pas Vita ?
10:58Et toc.
10:59Allez, on écoute Vita.
11:00J'ai pris Vita.
11:15Voilà.
11:17Dommage, vous ne passerez ni cause.
11:19Tu regardes pas les variétés ?
11:21Je ne regarde pas les variétés.
11:22Je suis accro aux réseaux sociaux.
11:23Je vois tout.
11:24Ah, ben voilà.
11:25Parce que vous l'avez peut-être regardé.
11:26Non, vous ne l'avez pas regardé.
11:27Si je l'ai regardé.
11:28Vous auriez vu ni cause.
11:29Allez, dans un instant, on va parler d'un très très grand.
11:32Philippe Bouvard.
11:45L'invité du jour, Fabrice Gardel.
11:47Vous êtes réalisateur.
11:48Et avec Édouard Beucler, vous avez réalisé ce document qu'on vous recommande,
11:53qui va passer samedi soir sur Paris Première à 21h.
11:56Les mille et une vies de Philippe Bouvard.
11:58Je dis le grand Philippe Bouvard parce qu'il était petit par la taille.
12:01Enfin, il est.
12:02On ne parle pas de lui au passé.
12:04Mais petit par la taille.
12:05Mais immense par le talent.
12:06Il a marqué toute une époque.
12:09Il vient d'annoncer, il y a quelques jours, l'arrêt de sa carrière.
12:13Après combien il a fait ?
12:15Il a fait plus de 70 ans de carrière.
12:18Il a commencé de journaliste très très tôt.
12:20Il était passionné de journaliste.
12:21Il a commencé à 18, 19 ans.
12:22Et on va découvrir, on ne va pas tout raconter,
12:24mais on va découvrir dans le documentaire, quand même,
12:26cette vie assez incroyable qu'il a eue avec un passé,
12:30des blessures qui l'ont construit.
12:32Oui, une des choses qu'on raconte dans le film,
12:34qui raconte assez peu, c'est qu'il est d'origine juive.
12:38Il n'en a pas parlé.
12:39Ses grands-parents, du côté de son père adoptif, sont morts à Auschwitz.
12:44Et c'est une blessure.
12:45Et comme c'est quelqu'un d'assez pudique, il n'en a longtemps pas parlé.
12:48Mais par exemple, il a été très traumatisé par la guerre.
12:51Et Jacques Maillot raconte, par exemple,
12:53qu'il ne supporte pas les feux d'artifice.
12:55Une fois, ils étaient à Cannes.
12:56Il y avait un grand feu d'artifice.
12:57Ils étaient invités dans un des palaces de Cannes.
12:59Et il a dit à Jacques, non, non, je n'y vais pas.
13:01Et Jacques lui a dit, pourquoi ?
13:02Il a dit, ça me rappelle trop la guerre, je ne supporte pas.
13:05Et cette question de l'antisémitisme est quelque chose qu'on révèle.
13:08Et l'idée, c'est justement de montrer la palette de cet homme
13:11qui n'est pas simplement l'animateur ou le créateur des grosses têtes,
13:14mais qui est bien plus que ça.
13:16Et on comprend aussi, à travers ça,
13:18qu'il avait été très choqué de la dénonciation, de l'hypocrisie des gens.
13:22Et ce qui revient beaucoup dans votre documentaire, c'est le mot honnête.
13:26C'est un honnête.
13:28C'est un homme profondément honnête.
13:31Oui, il n'aime pas qu'on raconte des cracks.
13:33Et il ne s'en raconte pas à lui-même.
13:35Par exemple, il dit, j'ai effectivement eu quelques talents,
13:37mais je dois beaucoup à ceux que j'ai rencontrés.
13:40On en a parlé tout à l'heure, il sait qu'il n'est pas Charlot.
13:42Voilà, il n'est pas Charlot, c'est la vie.
13:44Il sait qu'il est petit, vous parliez de ça, il y a Mimimati qui témoigne dans le film.
13:46Oui, c'est très drôle ce qu'elle dit.
13:48Alors, elle dit, je pense qu'il était content
13:50parce qu'il avait trouvé quelqu'un qui était un peu plus petit que lui.
13:53Oui, ça lui donnait l'impression d'être grand en face de moi.
13:56Et du coup, c'est quelqu'un qui ne se raconte pas d'histoire.
13:59Pareil pour le pognon, il a gagné beaucoup d'argent, il assume.
14:02Il a flambé beaucoup.
14:04J'en dépense, j'en fais dépenser les autres, il va au casino.
14:07Et je trouve que dans cette époque un peu cul serré,
14:10j'aime bien ces gens un peu comme Jean-Yann, Jacques Martin,
14:13qui disent les choses.
14:15C'est ce côté un peu irrévérencieux.
14:17Je pense qu'il faut remettre un petit peu au goût du jour.
14:19Est-ce qu'il se considère comme une star ?
14:21Parce que, par exemple, je n'ai pas eu l'impression
14:23qu'il y ait un jour qu'il ait fait de la publicité, par exemple.
14:26Non, il est à la fois, comme tous les grands,
14:29il est ambivalent, il est extrêmement orgueilleux.
14:32Il est très occupé de lui-même.
14:34Et en même temps, il sait qu'il ne laissera pas non plus
14:37une immense trace dans l'histoire.
14:39Donc, il est un petit peu entre les deux.
14:41Il faut dire qu'il est aussi assez casse-couille.
14:43Il peut être très égoïste, d'ailleurs, on le dit dans le film.
14:46Mais en même temps, est-ce qu'on fait 70 ans de carrière en étant gentil ?
14:49Un peu obsédé par l'argent, quand même.
14:51Oui, il est très obsédé par l'argent.
14:52Il adore l'argent.
14:53Il adore l'argent, mais ce que j'aime bien dans le film,
14:55on a été le filmer à Cannes.
14:56Alors, il ne voit pas le pauvre, mais il y a son assistante.
14:58Alors, il n'est pas bête.
14:59Il a ses mains comme ça.
15:00Il y a les jetons de sang et les jetons de 50.
15:01Parce qu'il continue à jouer ?
15:02Il joue.
15:03Il va au casino, même s'il ne voit pas.
15:04Là, on l'a filmé dans le film.
15:05Et il a effectivement une jeune femme qui l'accompagne.
15:07Il a une jeune femme qui l'aide.
15:08Je peux vous dire que quand il est au casino, il revit.
15:10Son cerveau se remet en…
15:11Mais non !
15:12Si, si, si.
15:13Et il adore ça.
15:14Et en fait, il dit dans le film, il ne va pas au casino pour gagner de l'argent.
15:16Il va au casino pour avoir des émotions fortes.
15:18Il a adoré les…
15:20On n'a pas eu beaucoup de temps, mais il a adoré les bagnoles.
15:22Donc, il a eu plein de voitures.
15:23Il y avait une Rolls.
15:24Donc, en fait, il cherche des émotions.
15:25Et dans le jeu, c'est Jérôme Béglé, le patron de match, qui raconte ça.
15:28Ils vont tous les deux.
15:29Il s'est même fait interdire du casino à un moment.
15:31À une époque, oui.
15:32Parce qu'il dépensait trop.
15:33Mais maintenant, l'âge venant, il l'accepte à Cannes.
15:35Mais il a voulu continuer à travailler, malgré, vous le disiez, le fait qu'il ne voit plus
15:40très bien, qu'il n'entend plus très bien.
15:42Et il avait une jeune femme, toujours une jeune femme, une assistante, qui l'accompagnait,
15:47il dictait ses textes.
15:48Elle est encore là, Stéphanie.
15:50Je lui rends hommage, parce qu'elle nous a beaucoup aidé dans le film.
15:52C'est un accro au travail.
15:53Dans le film, il dit à un moment, je travaille 15 heures par jour.
15:56Et on lui dit, mais pourquoi vous ne travaillez pas plus ?
15:58Il dit, j'ai essayé 16 heures, mais là, ça me fatigue un petit peu.
16:00Et en fait, non, mais là aussi, c'est une grande honnêteté.
16:03C'est-à-dire qu'honnêtement, Muriel Robin le dit dans le film.
16:06Il est né quand même avec un talent.
16:08On ne sait pas pourquoi il est capable de tenir, vous faites de l'antenne, 5 heures d'antenne en direct.
16:12Absolument.
16:13Il est incroyable.
16:15On a oublié ces séquences qu'on peut revoir, d'ailleurs, à Lisa Pritch.
16:20Il a eu tout le monde.
16:22Il a eu tout le monde.
16:23Des stars, des comédiens, des hommes politiques.
16:26Il a vraiment eu tout le monde.
16:28Il y a une séquence assez drôle dans le film.
16:30On le voit avec Delon, il fait chanter « Les moulins de mon cœur » à Delon.
16:33Il y a une séquence assez amusante avec Johnny Hallyday.
16:36Oui, ça, c'est très drôle.
16:37En fait, il est marrant, parce qu'il est quand même tout petit.
16:39Johnny, quand même, était un costaud.
16:41Et en fait, on voit que c'est lui qui mène la danse.
16:44Et Sarko le raconte en disant « Vous imaginez, Johnny devant vous ».
16:47Et en fait, ce n'est pas Philippe Bouvard qui est transpercé par les yeux de Johnny.
16:51C'est l'inverse.
16:52Alors, dans votre doc, il est fasciné par les hommes politiques.
16:54Le premier qu'il rencontre, c'est René Coty.
16:56Ça ne nous rejeunit pas.
16:57Et donc, il rencontre tous les présidents, sauf De Gaulle, parce qu'il va se dégonfler.
17:02Il y a une chose qui n'est pas dans votre documentaire.
17:04C'est, est-ce qu'il a rencontré Emmanuel Macron ?
17:07Je crois qu'il l'a croisé, mais en fait, il était déjà assez âgé.
17:10Donc, ça ne l'a pas marqué.
17:12Je me suis posé la question.
17:13Il a eu un lien très fort avec Mitterrand, alors qu'ils étaient opposés dans les idées politiques.
17:18Sur Mitterrand, c'est amusant.
17:20Il l'assume, il est plutôt un type de droite.
17:23On ne va pas se raconter d'histoire.
17:24Il est plutôt un type de droite.
17:25Mais en fait, il s'intéresse plus aux gens qu'aux idéologies.
17:27Et il raconte dans le film, par exemple, qu'un jour, il reçoit un petit mot de Mitterrand
17:31et qu'il l'invite à l'Elysée.
17:32Alors, ce n'était pas ça.
17:33Non, parce qu'il avait fait un billet méchant sur Mitterrand.
17:35Alors, Mitterrand lui demande de venir à l'Elysée.
17:37Il le voit.
17:38Et puis, ils ne vont pas du tout parler politique ou sanguinisme.
17:40Mais ils vont parler de Jules Renard, le journal de Jules Renard.
17:42Parce que tous les deux étaient passionnés de littérature.
17:44C'est un de ses livres de cheveux.
17:45Voilà.
17:46Et il raconte dans le documentaire après que pendant des jours, Mitterrand lui a envoyé
17:51des petits mots à la main, des exemplaires de Jules Renard.
17:54Alors qu'il y avait la guerre, je ne sais où.
17:55Voilà.
17:56Et donc, il y a ce truc, moi, qui me touche beaucoup et qui a touché aussi Édouard Beclerc.
17:59C'est qu'il préfère les gens aux idées.
18:01Absolument.
18:02Où il y a aussi Masha Merrill dans le documentaire, qui est plutôt à gauche.
18:04Masha Merrill, elle a supporté.
18:06Et en même temps, il l'invite aux grosses têtes et ils s'entendent très bien.
18:09Voilà.
18:10Donc, ça aussi, je pense que c'est une leçon pour les nouvelles générations.
18:12On peut ne pas être d'accord et ne pas s'insulter.
18:15Ce que vous évoquiez au début, le fait que tout le monde vous ait répondu positivement
18:19en très peu de temps, c'est le fait qu'il ait aussi lancé un nombre de gens absolument
18:23incroyables.
18:24C'est-à-dire ce pif qu'il a eu.
18:25Alors, le petit théâtre de Bouvard, évidemment.
18:27Mais les grosses têtes aussi.
18:28Cette équipe qu'il avait rassemblée autour de lui était absolument incroyable.
18:33Incroyable.
18:34Il ne se trompait pas beaucoup sur les gens.
18:36Donc, Muriel Robin, Mimi Mathy, Lénule, Légitimus, Bigard.
18:41Tous les inconnus.
18:43Les inconnus, pardon.
18:45Et il ne se trompait pas.
18:47Il a un instinct sur les gens.
18:49Et souvent, comme c'est quelqu'un, on l'a dit, sur la judaïté.
18:52Mais par exemple, il était très mauvais élève.
18:54Ça aussi, je trouve que c'est sympa pour les gens de dire qu'il était nul à l'école.
18:56Il n'a pas eu le bac et ça n'empêche pas de faire une belle carrière.
18:59Donc, ça, c'est des valeurs pour ça.
19:01Et il repérait notamment les autodidactes.
19:03Et il repérait aussi les gens qui avaient un peu des failles.
19:05Par exemple, Muriel Robin raconte dans le documentaire
19:08qu'elle-même vient d'une famille très dysfonctionnelle.
19:10On l'appelait la morveuse.
19:13Et en fait, ils se sont reconnus.
19:15Donc, il va vers des gens qui sont un peu cassés.
19:17Alors, Eric Revelle me dit, Philippe Bouvard a fait sa dernière chronique sur Azur TV
19:22qu'Eric Revelle dirigeait à l'époque.
19:24Il dit, j'ai adoré ses chroniques qu'il enregistrait chez lui tous les vendredis
19:29avec son chien à côté de lui et son rire.
19:31C'est vrai qu'on n'a pas parlé de son rire.
19:33Alors que votre doc commence sur le rire de Philippe Bouvard
19:36qui était quand même un truc de dingue.
19:38Le rire de Sylvain.
19:39Tout le monde s'en souvient.
19:40Il rosse comme ça.
19:41Et effectivement, il y a...
19:43Mais ce que raconte Philippe Chevalier aussi dans le documentaire,
19:46c'est quand il rit, il rit vraiment.
19:47Parce que ce n'est pas quelqu'un de gentil.
19:49Il n'est pas particulièrement aimable avec les gens.
19:51Ou vous le faites rire.
19:53Mais ce que dit Philippe Chevalier, c'est qu'il ne juge pas la personne.
19:58Il juge juste le sketch.
19:59Il dit, ce sketch-là ne me fait pas rire.
20:01Mais vous pouvez revenir demain et essayer de me faire rire.
20:03C'est avant tout un grand...
20:04Enfin, vous faites de la radio.
20:05Ce n'est pas que je veux dire ça.
20:06Mais c'est avant tout, surtout un grand professionnel qui a beaucoup bossé.
20:09Alors, on le voit dans le documentaire.
20:10Et puis nous, on l'a eu il y a un ou deux ans ici.
20:13C'est vrai qu'il est diminué, comme disait Valérie.
20:16Aussi bien la vue que l'oreille, que Louis.
20:20Est-ce qu'il a une sérénité par rapport à la mort ?
20:23Est-ce que c'est une chose dont vous avez parlé avec lui ?
20:25C'est quelque chose dont il a peur ?
20:27Ou il y a une sérénité de l'hommage ?
20:29Je pense que c'est...
20:30Muriel Rebain le dit à la fin du film.
20:33On l'a dit, ses grands-parents sont morts à Auschwitz.
20:36Il n'a pas été beaucoup aimé par sa mère.
20:38Il a eu une mère très dure.
20:39Son père est quand même parti avant son naissance avec le pognon.
20:42Donc, c'est quand même un trajectoire.
20:44Donc, ce n'est sûrement pas quelqu'un de calme.
20:46C'est quelqu'un d'énervé.
20:47Muriel Rebain dit ça.
20:48Pourquoi tu es toujours énervé, Philippe ?
20:50Et donc, je pense que la contrepartie de cette espèce de boulimie de travail,
20:53parce qu'il ne s'arrête pas de travailler,
20:55est quand même, je pense, une peur de la mort.
20:57Et je pense que c'est pour ça qu'il ne s'arrêtera jamais.
20:59Nous, on l'a filmé en juin.
21:00Il continue, alors que le pauvre voit vraiment très mal,
21:03à dicter ses chroniques à son assistante.
21:05Non, je pense qu'il mourra en scène.
21:07Mais justement, c'est une question que je me posais à un moment.
21:11Vous savez, on rend les hommages et autres.
21:13Et il va rester que, finalement, les grosses têtes et le petit théâtre de bouvard.
21:18Alors que je pense qu'il aurait aimé qu'on parle d'autres choses de lui.
21:22Finalement, il est très fier de ses deux créations.
21:25Je pense qu'il est les deux.
21:27Je pense qu'il sait qu'il a été, moi ça me touche,
21:29il a été au bout de son destin.
21:30Il savait qu'il avait un talent.
21:31Il a travaillé.
21:32Il a fait chier beaucoup autour de lui.
21:34Il a été très dur.
21:35Notamment très dur avec sa famille.
21:36Très égoïste.
21:37Mais il y a sa femme dans le documentaire.
21:39Oui, il y a Colette, qui est son pivot.
21:41C'est-à-dire qu'ils se sont beaucoup...
21:42Ils sont toujours ensemble.
21:43Oui, ils sont toujours ensemble.
21:44Je pense qu'il a beaucoup d'admiration pour Colette.
21:47Et je pense qu'il est quand même assez instable,
21:49comme souvent les grands créateurs.
21:51Moi, j'ai vu la même chose chez Jean-Yann.
21:53J'ai vu la même chose chez Jacques Martin.
21:54C'est quand même des gens un peu filés.
21:55C'est des séducteurs.
21:56C'est des séducteurs, donc ils ont besoin.
21:57Donc Colette...
21:58Oui, d'un pivot, d'un pilier, d'un point de repère.
22:01Ils ont besoin de ça.
22:02Ils ont vraiment besoin de cette stabilité-là.
22:06Sinon, ils explosent en vol.
22:07Oui.
22:08Il, lui, a tout de suite accepté l'idée du doc.
22:13Oui.
22:14Je vous dis, quand je pense que le fait
22:16qu'on a travaillé avec Édouard Beucler
22:18sur Camus, sur Beauvoir,
22:20je pense qu'il était content.
22:21Il a beaucoup aimé le film.
22:22Il a beaucoup aimé le film
22:23parce qu'il ne peut pas tout voir,
22:24mais il a entendu.
22:25Et comme il n'est pas bête,
22:26il m'a dit, ça fera une belle nécrologie, Fabrice.
22:29C'est exactement la discussion
22:32qu'on a eue avec Valérie
22:33par rapport à la date et à la diffusion.
22:38Est-ce qu'il a encore beaucoup d'amis
22:40qui viennent le voir ?
22:41Oui.
22:42Moi, c'est une des choses qui m'a touché.
22:43Je vous disais que tout le monde
22:44a dit oui tout de suite.
22:45Et des gens qui ont quand même
22:46des agendas très compliqués
22:47parce que Muriel Romain,
22:48Minimathie, Nicolas Sarkozy
22:49ont d'autres choses à faire.
22:50C'était en plein bordel politique.
22:52D'abord parce que je pense
22:53que les gens savent
22:54qu'ils lui doivent beaucoup.
22:55Il y a une anecdote
22:56qui me touche beaucoup.
22:57Il y a Francis Perrin
22:58dans le documentaire.
22:59Et on dit tout le temps
23:00ce qui est vrai,
23:01il est un peu obsédé par l'argent, Philippe.
23:02Il a besoin de gagner,
23:03mais c'est sûrement une anxiété.
23:05Et puis un jour,
23:06Perrin arrive aux grosses têtes
23:08et Philippe dit,
23:09ça ne va pas, Francis.
23:10Je dis, si, ça va.
23:11Non, dites-moi,
23:12je vois que votre tête, ça ne va pas.
23:13Il dit, oui,
23:14j'ai un gros problème avec les impôts.
23:15J'ai un très gros chèque à faire.
23:16Je suis très ennuyé.
23:17Sans qu'il ne lui demande rien,
23:18Philippe a sorti son chéquier
23:19et lui a fait un très gros chèque.
23:21Il lui a dit,
23:22vous me le rendrez quand vous pouvez.
23:23Et je pense que les gens sont redevables
23:26parce qu'honnêtement,
23:27ils lui doivent beaucoup.
23:28Muriel Robin a commencé au théâtre de Bouvard.
23:32Mimi Mathieu aussi.
23:33Et ça, les gens bien ne l'oublient pas.
23:36Et moi, ce qui m'a frappé,
23:37je fais beaucoup de documentaires
23:38avec Édouard Beauclair
23:39et beaucoup pour Paris Première.
23:40Voilà.
23:41Et c'est rare,
23:42tous les gens qui nous ont conseillés
23:44sont des gens honnêtes intellectuellement.
23:47Vous avez dit plusieurs fois,
23:49il est méchant.
23:51Oui, parce que ce n'est pas un gentil.
23:52Je peux vous dire que ni avec sa famille,
23:54ce n'est pas un tabou de le dire ça.
23:56Ces filles n'ont pas voulu témoigner ?
23:57Pardon ?
23:58Ces filles, non ?
23:59Honnêtement, là,
24:00elles sont très contentes du documentaire.
24:01Il y a eu des avant-premières à Cannes
24:02avec Lysnard.
24:03Qu'est-ce que font ces filles dans la vie ?
24:05Il y en a une qui est journaliste.
24:06Là, il y a une grosse avant-première.
24:08Tout le monde vient.
24:09Je pense que le film,
24:10souvent, vous savez, ça sert à ça les films.
24:11Moi, j'aime bien faire ça,
24:13tisser un petit peu des liens
24:14et un petit peu, au moment de la fin,
24:17c'est bien que les gens se rassemblent.
24:19Mais cela dit, il le dit,
24:20il n'a pas du tout,
24:21il s'est très peu occupé de ses deux filles.
24:23Il n'a pas toujours été très sympathique avec Colette.
24:25Donc, non, non, ce n'est pas un tips.
24:27Et donc, le film,
24:28quand il a été projeté,
24:29il s'est passé quelque chose dans la famille ?
24:32Oui, je pense que, voilà,
24:34je pense que c'est une façon de dire quoi.
24:36À l'arrivée, si vous jugez
24:37quand vous allez être au bord de la tombe,
24:39il aura créé des marques.
24:41Il aura été un des Français les plus populaires.
24:43Il aura fait une belle famille.
24:45Il aura gagné de l'argent.
24:46Ce n'est pas si mal, non ?
24:47Oui, très bien.
24:48Les deux filles font quoi dans la vie ?
24:49Une journaliste, Isa Valéry ?
24:50Oui, il y en a une qui a travaillé beaucoup avec son père.
24:52Et une autre qui fait de l'immobilier aujourd'hui.
24:55Et ils se sont, non,
24:56ce qui est assez sur le radio,
24:57tout le clan est à Cannes.
24:59Donc, en fait,
25:00ils se sont tous rassemblés à Cannes
25:02autour du Patriarche.
25:04Et je pense qu'il en est assez content.
25:05Et c'est vrai que ce film
25:07va sans doute les rassembler encore plus.
25:10Merci d'avoir été avec nous,
25:12Fabrice Gardel.
25:13Donc, c'est samedi soir
25:14sur Paris Première à 21h.
25:16Les mille et une vies de Philippe Bouvard
25:18que vous avez réalisé avec Édouard Beucler.
25:22Merci d'avoir été avec nous.
25:23Avec des extraits formidables.
25:25On a tellement de plaisir à revoir Jean-Yann,
25:27à voir Jacques Martin,
25:28cette séquence où il l'enroule avec son micro.
25:30Franchement, c'est un très, très bon moment.
25:34Et puis Valéry,
25:35ça sera disponible sur M6 Plus
25:37pour ceux qui ratent la diffusion en direct.
25:39Merci à vous.
25:40On se retrouve dans un instant
25:41avec Marc Delaville-Hardière
25:42pour parler d'un tout autre sujet.
25:44C'est l'influence de la Chine,
25:46la guerre France-Chine,
25:48la guerre secrète.
25:49A tout de suite.