Avec Marc de la villardière et Fabrice Gardel
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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, très heureuse de vous retrouver en ce lundi 6 janvier.
00:09Très bonne année à vous. Nous vous souhaitons le meilleur pour vous, vos proches, évidemment à l'écoute de Sud Radio.
00:16Bonjour Gilles.
00:17Bonjour Valérie, bonne année.
00:18On s'était souhaité bonne année déjà le 1er, mais là c'est la rentrée.
00:22Notre invitée aujourd'hui, Fabrice Gardel. Bonjour, vous êtes réalisateur et on va pouvoir voir samedi soir sur Paris 1ère
00:29un document assez incroyable sur Philippe Bouvard, les mille et une vies de Philippe Bouvard,
00:36avec un nombre de témoignages assez phénoménaux.
00:40Un nombre phénoménal, mais des témoignages assez incroyables.
00:45Vous avez eu Nicolas Sarkozy, Mimi Maty, tout le monde vous a dit oui.
00:48Oui, effectivement, je fais beaucoup de portraits. C'est la première fois que si rapidement, tant de gens m'ont dit oui.
00:53Dans les 24 heures, Mimi Maty, Muriel Robin, Sarkozy, tout le monde a dit oui.
00:58Effectivement, ça prouve qu'ils le doivent beaucoup.
01:00Oui, et la question que je me suis posée, je me suis dit, mais il n'est pas mort Philippe Bouvard.
01:05Donc c'est presque un documentaire, oui, hommage à cet homme quand même aux multiples vies.
01:14Oui, en effet, il a 95 ans et le pauvre, malheureusement, il voit très mal, il entend très mal.
01:21Mais il est coriace, il est toujours là.
01:23On a fait une avant-première à Cannes et je peux vous dire qu'il était là et il ne lâche pas la rampe.
01:27Comment il a réagi quand vous lui avez dit que vous vouliez faire un document sur lui ?
01:32Alors, je vais vous dire, comme il est assez malin, il avait peur que ce soit quelque chose qui soit un petit peu convenu.
01:38Et quand je lui ai dit que j'avais fait aussi des documentaires sur Albert Camus ou Simone de Beauvoir, ça l'a titillé.
01:44Et donc, il savait que ça allait dépasser le côté purement battleur et je pense que ça, ça l'a séduit.
01:50Pour rendre à César ce qui est à César, c'est Paris Première qui a eu cette idée.
01:53On dit, si vous arrivez à le convaincre, on le fait tout de suite.
01:55Et je pense que c'était une bonne idée.
01:57Je pense que ça, ça l'a séduit pour montrer qu'il est autre chose qu'un battleur.
02:00Il a envie de quoi ? De laisser quelle trace ?
02:03Je pense, si vous voulez, que moi, une des choses que j'aime beaucoup chez lui, c'est que c'est quelqu'un de très lucide.
02:08Il sait qu'il est plus malin que la moyenne.
02:10Il est né avec des talents exceptionnels.
02:12Il a beaucoup travaillé.
02:13Il sait qu'il a beaucoup travaillé.
02:15Et en même temps, il sait qu'il ne sera jamais Sacha Guitry ou Georges Simenon.
02:18C'est son rêve de devenir Sacha Guitry.
02:21Moi, j'aime cette intégrité.
02:23Je pense qu'il a créé des marques.
02:25Ce n'est pas rien.
02:26Les Grosses Têtes, le petit cadre de Bouvard.
02:28Il a été beaucoup plus haut que la plupart.
02:30Et en même temps, c'est un type lucide.
02:32Il sait qu'il ne sera pas Charlot.
02:34Mais il vit avec.
02:35Mais il a une plume magnifique.
02:38Moi, j'ai adoré tous ses livres, toutes ses pensées.
02:41Dans le Figaro Magazine, cette dernière page.
02:44Il a quand même une fulgurance assez...
02:48C'est un type très intelligent.
02:50Et ça fait partie de cette génération.
02:52Pour Paris Première, j'ai eu le plaisir de faire des films sur Jean-Yann, sur Jacques Martin.
02:56Et il incarne ce qu'on appelle cette culture populaire.
02:58Et moi, ça me tient à cœur.
03:00C'est-à-dire qu'on peut être...
03:01Il y a le mot culture.
03:02C'est un type intelligent, ce que vous dites.
03:04Il lit beaucoup.
03:05Il s'est formé au classique.
03:06Il adore Sacha Guitry.
03:07Il adore Simenon.
03:08Et populaire.
03:09C'est-à-dire qu'on peut inviter un chanteur avec un musicien d'opéra ou un académicien.
03:16Et je trouve que cette culture populaire, au bon sens du terme,
03:19et puis aussi cette irrévérence qu'on retrouve beaucoup sur Paris Première,
03:23pour moi, c'est quelque chose de très important.
03:25Surtout aujourd'hui, où on a tendance à opposer la culture et le peuple,
03:29et être haineux.
03:31C'est jamais des gens haineux.
03:32Alors, on va passer aux zappings.
03:38Le premier zapping de l'année.
03:40Non, vous avez commencé avec Thierry, c'est vrai.
03:43Oui, mais c'était genre une pré-rentrée.
03:48Paris sera-t-il aujourd'hui bloqué par les agriculteurs ?
03:52Alors en effet, la coordination rurale appelle de nouveau à manifester,
03:55avec comme objectif bloquer la capitale.
03:58Mais en fait, si on creuse un tout petit peu Valérie,
04:01on s'aperçoit que derrière cette grève se cache un enjeu.
04:04Vous savez quoi ?
04:05Ce sont les élections professionnelles dans les chambres d'agriculture.
04:09Et c'est pour cela que la coordination rurale est la seule, sans la FNSEA,
04:13qui veut bloquer Paris.
04:15Et moi qui croyais que c'était une lutte justifiée.
04:17Reportage de TF1.
04:19Avec 21% des suffrages obtenus au dernier scrutin,
04:22la coordination rurale espère faire bouger les lignes à sa façon.
04:25On est un peu plus direct et un peu plus cache dans nos propos,
04:28mais c'est pas pour ça qu'on est agressif.
04:30Si on demande quelque chose à l'administration,
04:32je pense qu'elle est de bon sens.
04:34Après, que ça prenne du temps, on veut bien l'admettre,
04:36mais il arrive un moment où on met une butée et on monte d'un cran.
04:39Le syndicat majoritaire, lui, se veut rassembleur et prône le dialogue.
04:43Nous avons toutes les productions rassemblées dans notre syndicat,
04:47toute la diversité de l'agriculture.
04:50Peut-être que certains vont se bloquer à la discussion.
04:53Aujourd'hui, on ne peut pas se couper du débat avec nos interlocuteurs politiques.
04:59Ça, c'est quelque chose de primordial.
05:01C'était BFM, excusez-moi.
05:03C'était hier soir sur BFM.
05:06C'est assez de voir des cétacés dans les aquariums,
05:11comme celui du Marienland d'Antibes,
05:13qui a donc fermé ce week-end.
05:15Et même si on ne sait pas quoi faire de ces orques,
05:17le bien-être animal a eu la peau du parc.
05:20Mais le plus surprenant, Valérie,
05:22peut-être pas vraiment,
05:24c'est que ce week-end, tout le monde a voulu aller à Marienland.
05:27Alors qu'on dit que ce n'est pas bien d'aller voir les orques,
05:30tout le monde s'est précipité pour voir la mort en face
05:33d'un lieu emblématique de la région.
05:35Le parc n'est pas encore ouvert
05:37et déjà, des dizaines de visiteurs se pressent
05:40pour y rentrer une dernière fois,
05:42comme cette famille venue du Var.
05:45Pour qu'ils puissent le voir, le petit.
05:47On a déjà été une fois avec le grand.
05:49Et là, du coup, on y va avec les deux derniers.
05:52Ça sera peut-être la dernière occasion de voir des gros animaux comme ça.
05:54Moi, j'y suis allée depuis que je suis toute petite.
05:56Donc du coup, c'est une page qui se tourne.
05:59Entre impatience et nostalgie,
06:01certains sont venus d'encore plus loin.
06:03Pour eux.
06:04On est venus exprès de l'héros.
06:06On a dormi sur place.
06:07On va voir les orques et l'aquarium.
06:09Ça va être super.
06:11C'est quand même à contrario.
06:13C'est-à-dire qu'on ferme parce qu'on ne veut plus que les orques...
06:16Et ça fait venir...
06:17Et ça fait venir tellement de monde.
06:19Je trouve ça assez fou.
06:21Vous vous trouvez bien que ça ferme ?
06:23Oui.
06:24Oui, c'est à vous que je m'adresse.
06:25Oui, oui, oui.
06:26Moi, je trouve que c'est bien que les animaux en captivité,
06:28en particulier ce type d'animaux,
06:31ce n'est pas forcément génial.
06:33Qu'est-ce qu'on est aujourd'hui ?
06:35La galette des rois ?
06:37Non, c'est aujourd'hui l'épiphanie.
06:39Le 6 janvier.
06:40Le 6 janvier, c'est l'épiphanie.
06:41Tapez sur votre ordinateur.
06:43Vérifiez vos informations.
06:44Non, je vous crois, mais c'est le dimanche d'habitude, non ?
06:46J'ai vérifié trois fois.
06:47Ce n'est pas le dimanche ?
06:48Là, l'épiphanie tombe ce lundi 6 janvier.
06:51C'est le jour de l'épiphanie.
06:52Vous avez tapé, vous avez vérifié.
06:54Lundi 6 janvier.
06:55Voilà.
06:56Vous savez que vous n'imaginez pas.
06:58Et quel est le sens de l'épiphanie ?
07:00Alors, c'est le petit Jésus, non ?
07:02C'est la naissance du Christ
07:05et qui était fêtée le 6 janvier.
07:06Cette date fait place à l'adoration des mages.
07:09Moi aussi, j'ai Wikipédia sur mon ordinateur.
07:12Ce week-end, c'était le retour dans les médias
07:16de la galette des rois,
07:17avec les partisans de la frangipane,
07:20ceux de la couronne de brioche aux fruits confits.
07:23Ça dépend des régions.
07:24Et pour couronner le tout,
07:25vous savez quoi ?
07:26Il y a même eu un restaurateur,
07:27ça c'était sur TF1,
07:28qui a fait une galette salée.
07:30Alors ça, ça fait du bruit.
07:31Mais finalement, BFM, de son côté,
07:33a opté pour un reportage
07:34pour ceux qui font la galette
07:36pour le roi de l'Élysée.
07:38Là, c'est une galette un peu exceptionnelle
07:40puisqu'elle fait 1m20 de diamètre,
07:42plus de 20 kilos.
07:43Donc, on change un peu le travail de l'ordinaire
07:46puisque les pâtons,
07:47on va les agrandir et les faire un peu plus gros.
07:49On va étaler beaucoup plus grand,
07:50il faut un peu plus de technique.
07:52Donc nous, on a pris notre dimanche,
07:55le jour de repos,
07:56pour préparer ça gentiment.
07:57Et puis essayer aussi,
07:58comme on représente aussi
07:59l'équipe de France des boulangers,
08:01on voudrait faire une galette
08:02qui sort un petit peu de l'ordinaire.
08:04Et on a fait une petite surprise dans la galette.
08:06Vous êtes quoi la petite surprise ?
08:08Eh bien, on sait pas.
08:10On la découvrira aujourd'hui.
08:12Moi, je suis frangipane classique.
08:14Pas les trucs au chocolat avec des machins.
08:16Ou à la pétale.
08:18Classique.
08:19Vous, vous avez une préférence ?
08:21Je suis comme vous.
08:22J'aime le classique.
08:23Voilà.
08:24Donc le classique, on est d'accord.
08:25Et si vous allez voir le reportage sous BFM,
08:27il y a des messages très sympathiques sur le reportage.
08:29S'il pouvait se casser une dent.
08:31Il y a aussi s'il pouvait s'étouffer avec la frangipane.
08:36S'il pouvait s'étouffer avec la frangipane.
08:39Est-ce que Mme Macron va porter la couronne ?
08:43Il y a des vœux de bonne année, en quelque sorte.
08:46Tiens, justement, parlons de la nouvelle année.
08:49J'ai pensé à un sujet pour vous.
08:51Oui ?
08:52Sur les jours de vacances qu'on va pouvoir augmenter
08:56en prenant les bons RTT.
08:59J'ai trouvé ça assez hallucinant d'ailleurs.
09:01Ce filmanton, on a fait un petit Pepsi.
09:03Qu'on pense déjà aux vacances et autres.
09:06Je sais que vous êtes la médaille d'or dans ce genre d'exercice.
09:10Mais pour les autres, TF1 a fait des comptes.
09:13C'est assez hallucinant quand même.
09:152025 sera l'année jackpot des jours de repos.
09:18A condition de poser rastucieusement vos congés payés.
09:21Au mois de mai, vous pourriez ne pas voir votre bureau pendant un long moment.
09:25Les trois jours fériés, le 1er, le 8 et le 29, jour de l'ascension,
09:29seront des jeudis.
09:31Si vous vous absentez les vendredis suivants,
09:33vous profiterez de trois week-ends prolongés.
09:35Du coup, on a presque 15 jours là.
09:38Ça fait un mois de mai où on travaille assez peu.
09:40Ouais, c'est pas mal.
09:41L'année prochaine, tous les jours fériés, excepté la Toussaint,
09:44tomberont en pleine semaine.
09:46Le 14 juillet sera un lundi.
09:48Le 15 août, un vendredi.
09:50Et le 11 novembre, un mardi.
09:52Avec ça, pour seulement 25 jours posés dans l'année,
09:55grâce aux jours fériés et au pont,
09:57il est possible de bénéficier de 57 jours non travaillés.
10:0157 jours non travaillés. Incroyable.
10:04Alors Stéphane, que je salue, notre auditeur favori,
10:08nous précise qu'il n'y a pas de fèves ni de couronnes à l'Elysée.
10:16C'est pas ça, c'est que c'est religieux en fait.
10:19Donc c'est une galette simple qui est à l'Elysée.
10:24Mais il a raison en plus, à nos auditeurs.
10:28Et pour finir, je finis en musique.
10:30Vendredi, dans la boîte à secrets, vous savez, l'émission France 3,
10:34ça pleurait toutes les minutes.
10:36Avec Clara Fabian.
10:37Ah, vous l'avez vu ?
10:39J'ai vu des extraits.
10:40Ils n'ont pas pleuré à cause des audiences de Gladiator,
10:43qui étaient juste en face,
10:44mais à cause des surprises comme celle de Vita,
10:47qui a chanté à Lara Fabian.
10:48Je pense que vous ne passeriez ni cause.
10:50C'est quand même mieux, ni cause.
10:52Ni cause dans la Starac ?
10:53Oui, non, qui est venue chanter sur le plateau de la boîte à secrets.
10:57Vous n'aimez pas Vita ?
10:58Et toc.
10:59Allez, on écoute Vita.
11:00J'ai pris Vita.
11:02Immortelle, immortelle
11:06J'ai le sentiment d'être seule
11:11Qui survivra à tout
11:13Ce mal, je meurs de toi
11:17Voilà.
11:18Dommage, vous ne passerez ni cause,
11:19parce que ni cause, ça fait une...
11:20Tu regardes les variétés ?
11:21Je ne regarde pas les variétés.
11:22Je suis accro aux réseaux sociaux,
11:23donc je vois tout.
11:24Ah, ben voilà.
11:25Parce que vous l'avez peut-être regardé, non ?
11:26Vous ne l'avez pas regardé ?
11:27Si je l'ai regardé.
11:28Ah ben, vous auriez vu ni cause.
11:29Allez, dans un instant, on va parler d'un très très grand,
11:32Philippe Bouvard.
11:42Avec toute l'équipe des Vraies Voix de Sud Radio,
11:44on vous souhaite...
11:45Une excellente année 2025.
11:47Je vous souhaite une bonne année, Philippe David.
11:48Je vous souhaite une bonne année, Cécile de Bellibus.
11:50Merci, c'est trop gentil.
11:51C'est le plus beau jour de ma vie.
11:52Moi aussi.
11:53Allez, on se retrouve en 2025 avec les Vraies Voix sur Sud Radio.
11:56Bonne année avec Sud Radio.
11:58Sud Radio.
11:59Parlons vrai.
12:01Mais U peut en trouver de la pâte feuilletée avec 20% de remise.
12:0420% de remise ?
12:05C'est pas du gâteau ?
12:06Ah oui, c'est de la tarte.
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12:29Pour votre santé, bougez plus.
12:30Écoutez Sud Radio Lille en DAB+.
12:33Sud Radio.
12:35Un impact sur votre pare-brise.
12:37Et la craque, c'est la fissure.
12:39Chez Carglass, on remplace votre pare-brise
12:41en un rien de temps.
12:42C'est fou comment on est rapide.
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13:02Détails de l'enquête et conditions sur carglass.fr.
13:04Là, c'est Thomas, un gars qui ose.
13:06C'est vrai, je suis comme ça.
13:07Thomas, il ose être tendance.
13:09D'ailleurs, il a choisi une cuisine verte.
13:11En fait, pour la cuisine, c'est ma femme qui a choisi.
13:13Bon ben là, c'est Thomas, un gars qui ose pas trop,
13:15contrairement à sa femme.
13:16Ah ben si, si, j'ose, un peu.
13:18Chez Cuisinella, il y a jusqu'à 1500 euros davantage
13:20pour votre nouvelle cuisine verte, ou pas.
13:22Cuisinella, là, c'est chez vous.
13:26Offre valable du 2 au 31 janvier 2025,
13:28voire condition en magasin.
13:31Parlons automobile, parlons technologie
13:33et motorisation e-tech.
13:35Parlons de Renault Mégane e-tech électrique
13:37assemblée en France.
13:38Jusqu'à 480 km d'autonomie
13:40et système Open Air Link avec Google intégré.
13:43Découvrez Renault Mégane e-tech électrique,
13:45bornes de recharge et 2 mois de loyer offerts.
13:47Portes ouvertes du 16 au 20 janvier.
13:49Selon version, bornes de 600 euros hors taxes
13:51pour un forfait bornes plus installation.
13:52Troisième et quatrième loyers offerts, si accordiaques.
13:54Offre en particulier du 1er au 31 janvier,
13:56voire conditions sur Renault.fr.
13:58Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
14:01Carrefour. Quand vous me dites
14:02« Le Nutella, j'en achète pour les enfants »
14:04et au final, c'est toujours moi
14:06qui finis le pot à la cuillère.
14:08Eh bien, j'ai envie de vous dire
14:09qu'avec 34% d'économies créditées
14:11sur votre carte Carrefour,
14:13le pot de 630 grammes de Nutella
14:15revient à 3,13 euros.
14:17Et c'est jusqu'à dimanche
14:18chez Carrefour, Carrefour Market et Lordrive.
14:21Carrefour, on a tous droit au meilleur.
14:23Prix payé 4,75 euros, soit 7,54 euros le kilo.
14:26Détails sur carrefour.fr.
14:28Pour votre santé, limitez les aliments gras, salés et sucrés.
14:31Chez GMF, être assurément humain,
14:34c'est s'engager dans des relations durables.
14:37Pour bien démarrer l'année,
14:39GMF vous offre deux mois de cotisation
14:41pour la souscription d'un contrat d'assurance auto.
14:43Et ce, jusqu'au 31 janvier.
14:46GMF, assurément humain.
14:48Condition de l'offre sur GMF.fr.
14:55L'invité du jour, Fabrice Gardel,
14:57vous êtes réalisateur et avec Édouard Beucler,
14:59vous avez réalisé ce document
15:01qu'on vous recommande,
15:03qui va passer samedi soir sur Paris 1ère,
15:05à 21h, les mille et une vies
15:07de Philippe Bouvard, je dis le grand
15:09Philippe Bouvard, parce qu'il était petit par la taille.
15:11Enfin, il est, on ne parle pas de lui au passé,
15:13mais petit par la taille,
15:15mais immense par le talent.
15:17Il a marqué toute une époque.
15:19Il vient d'annoncer, il y a quelques jours,
15:21l'arrêt de sa carrière.
15:23Après combien il a fait ?
15:25Il a fait plus de 70 ans de carrière.
15:27Il a commencé de journaliste très très tôt.
15:29Il était passionné de journaliste.
15:31Il a commencé à 18, 19 ans.
15:33Et on va découvrir, on ne va pas tout raconter,
15:35mais on va découvrir dans le documentaire
15:37cette vie assez incroyable qu'il a eue,
15:39avec un passé, des blessures
15:41qui l'ont construit.
15:43Oui, une des choses qu'on raconte dans le film,
15:45qui raconte assez peu, c'est qu'il est
15:47d'origine juive, il n'en a pas parlé,
15:49il a ses grands-parents
15:51du côté de son père adoptif
15:53sont morts à Auschwitz.
15:55Et comme c'est quelqu'un d'assez pudique,
15:57il n'en a longtemps pas parlé.
15:59Par exemple, il a été très traumatisé par la guerre.
16:01Jacques Maillot raconte
16:03qu'il ne supporte pas les feux d'artifice.
16:05Une fois, ils étaient à Cannes, il y avait un grand feu d'artifice.
16:07Ils étaient invités dans un des palaces de Cannes.
16:09Il a dit à Jacques, non non, je n'y vais pas.
16:11Jacques lui a dit, pourquoi ?
16:13Il a dit, ça me rappelle trop la guerre, je ne supporte pas.
16:15Cette question de l'antisémitisme
16:17est quelque chose qu'on révèle.
16:19L'idée, c'est justement de montrer la palette
16:21de cet homme qui n'est pas simplement
16:23le créateur ou le créateur des grosses têtes,
16:25mais qui est bien plus que ça.
16:27Et on comprend aussi à travers ça
16:29qu'il avait été très choqué de la dénonciation,
16:31de l'hypocrisie des gens.
16:33Et ce qui revient beaucoup dans votre documentaire,
16:35c'est le mot honnête.
16:37C'est un A honnête.
16:39C'est un homme profondément honnête.
16:41Oui, il n'aime pas qu'on raconte des cracks.
16:43Et il ne s'en raconte pas à lui-même.
16:45Par exemple, il dit, j'ai effectivement eu quelques talents,
16:47mais je dois beaucoup à ceux que j'ai rencontrés.
16:49On en a parlé tout à l'heure,
16:51il dit qu'il n'est pas Charlot,
16:53c'est la vie.
16:55Il sait qu'il est petit, vous parliez de ça,
16:57il y a Mimimati qui témoigne dans le film.
16:59Je pense qu'il était content
17:01parce qu'il avait trouvé quelqu'un
17:03qui était un peu plus petit que lui.
17:05Ça lui donnait l'impression d'être grand en face de moi.
17:07Du coup, c'est quelqu'un qui ne se raconte pas d'histoire.
17:09Pareil pour le pognon.
17:11Il a gagné beaucoup d'argent, il assume.
17:13J'ai gagné du fric, j'en dépense.
17:15J'en fais dépenser les autres.
17:17Il va au casino.
17:19Il est aujourd'hui un peu cul serré.
17:21J'aime bien ces gens un peu comme Jean-Yann,
17:23Jacques Martin qui disent les choses.
17:25C'est ce côté un peu irrévérencieux.
17:27Je pense qu'il faut remettre un petit peu au goût du jour.
17:29Est-ce qu'il se considère comme une star ?
17:31Parce que, par exemple, j'ai pas eu l'impression
17:33qu'il y ait un jour qu'il ait fait de la publicité.
17:35Non.
17:37Il est à la fois, comme tous les grands,
17:39il est ambivalent, il est extrêmement orgueilleux.
17:41Il est très occupé de lui-même.
17:43Et en même temps,
17:45il sait qu'il ne laissera pas non plus
17:47de grandes traces dans l'histoire.
17:49Donc, il est un petit peu entre les deux.
17:51Il faut dire qu'il est aussi assez casse-couille.
17:53Il peut être très égoïste, d'ailleurs on le dit dans le film.
17:55Mais en même temps, est-ce qu'on fait
17:5770 ans de carrière en étant gentil ?
17:59Un peu obsédé par l'argent, quand même.
18:01Oui, il est très obsédé par l'argent.
18:03Il adore l'argent, mais ce que j'aime bien dans le film,
18:05on a été le filmer à Cannes.
18:07Alors, il voit pas le pauvre, mais il y a son assistante.
18:09Alors, il est pas bête, il a ses mains comme ça.
18:11Alors, il y a les jetons de sang et les jetons de 50.
18:13Ah, parce qu'il continue à jouer ?
18:15Et il a effectivement une jeune femme qui l'accompagne.
18:17Il a une jeune femme qui l'aide.
18:19Et alors, je peux vous dire que quand il est au casino, il revit.
18:21Son cerveau se remet en...
18:23Et il adore ça.
18:25Et en fait, il dit dans le film, il va pas au casino pour gagner de l'argent.
18:27Il va au casino pour avoir des émotions fortes.
18:29Il a adoré les... On a pas eu beaucoup le temps,
18:31mais il a adoré les bagnoles.
18:33Donc, il a eu plein de voitures.
18:35Donc, en fait, il cherche des émotions.
18:37Et dans le jeu, c'est Jérôme Béglé, le patron de match, qui raconte ça.
18:39Ils vont tous les deux. Il s'est même fait interdire du casino à un moment.
18:41Parce qu'il dépensait trop.
18:45Mais il a voulu continuer à travailler,
18:47malgré, vous le disiez, le fait qu'il ne voit plus très bien,
18:49qu'il n'entend plus très bien.
18:51Et il avait une jeune femme,
18:53toujours une jeune femme, une assistante,
18:55qui l'accompagnait, qui le dictait ses textes.
18:57Elle est encore là, Stéphanie.
18:59Je lui rends hommage, parce qu'elle nous a beaucoup aidés dans le film.
19:01C'est un accro au travail.
19:03Dans le film, il dit à un moment,
19:05je travaille 15 heures par jour.
19:07Et on lui dit, mais pourquoi vous travaillez pas plus ?
19:09Il dit, j'ai essayé 16 heures, mais là, ça me fatigue un petit peu.
19:11Et en fait, non, mais là aussi, c'est une grande honnêteté.
19:13C'est-à-dire que, honnêtement,
19:15Muriel Robin le dit dans le film,
19:17il est né quand même avec un talent.
19:19On ne sait pas pourquoi il est capable de tenir, vous faites de l'antenne,
19:215 heures d'antenne en direct.
19:23Il est incroyable.
19:25Il a interviewé la terre entière.
19:27On a oublié ces séquences qu'on peut revoir, d'ailleurs,
19:29à Lisa Pritch.
19:31Il a eu tout le monde.
19:33Il a eu tout le monde.
19:35Des stars, des comédiens, des hommes politiques.
19:37Il a vraiment eu tout le monde.
19:39Il y a une séquence assez drôle dans le film,
19:41où j'ai chanté « Les moulins de mon cœur » à Delon.
19:43Il y a une séquence assez amusante,
19:45avec Johnny Hallyday.
19:47En fait, il est marrant, parce qu'il est tout petit.
19:49Johnny était assez costaud.
19:51Et en fait, on voit que c'est lui qui mène la danse.
19:53Et Sarko le raconte en disant,
19:55vous imaginez, Johnny devant vous.
19:57Et en fait, ce n'est pas Philippe Bouvard
19:59qui est transpercé par les yeux de Johnny.
20:01C'est l'inverse.
20:03Dans votre doc, il est fasciné par les hommes politiques.
20:05Le premier qu'il rencontre, c'est René Coty.
20:07Ça ne nous rejeunit pas.
20:09Sauf De Gaulle, parce qu'il va se dégonfler.
20:11Il y a une chose qui n'est pas dans votre documentaire.
20:13Est-ce qu'il a rencontré Emmanuel Macron ?
20:15Je crois qu'il l'a croisé.
20:17Mais en fait, il était déjà assez âgé.
20:19Donc ça ne l'a pas marqué.
20:21Je me suis posé la question.
20:23Il a eu un lien très fort avec Mitterrand,
20:25alors qu'ils étaient opposés dans les idées politiques.
20:27Sur Mitterrand, c'est amusant.
20:29Il l'assume.
20:31Il est plutôt un type de droite.
20:33On ne va pas se raconter d'histoire.
20:35Il est plutôt un type de droite.
20:37Il raconte dans le film, par exemple,
20:39qu'un jour, il reçoit un petit mot de Mitterrand
20:41et qu'il l'invite à l'Elysée.
20:43Il avait fait un billet méchant sur Mitterrand.
20:45Mitterrand lui demande de venir à l'Elysée.
20:47Il le voit.
20:49Ils ne vont pas du tout parler politique.
20:51Ils vont parler du journal de Jules Renard.
20:53Tous les deux étaient passionnés de littérature.
20:55C'est un de ses livres de cheveux.
20:57Il raconte dans le documentaire après
20:59que pendant des jours, Mitterrand lui a envoyé
21:01des petits mots à la main,
21:03des exemplaires de Jules Renard, alors qu'il y avait la guerre.
21:05Il y a ce truc qui me touche beaucoup
21:07et qui a touché aussi Édouard Beclerc.
21:09C'est qu'il préfère les gens aux idées.
21:11Il y a aussi Macha Meryl dans le documentaire
21:13qui est plutôt à gauche.
21:15En même temps, il l'invite aux grosses têtes
21:17et ils s'entendent très bien.
21:19Ça aussi, je pense que c'est une leçon
21:21pour les nouvelles générations.
21:23On peut ne pas être d'accord et ne pas s'insulter.
21:25Ce que vous évoquiez au début, le fait que tout le monde
21:27vous ait répondu positivement
21:29en très peu de temps, c'est le fait
21:31qu'il ait aussi lancé un nombre de gens
21:33absolument incroyables. Ce pif qu'il a eu,
21:35le petit théâtre de Bouvard évidemment,
21:37mais les grosses têtes aussi. Cette équipe
21:39qu'il avait rassemblée autour de lui
21:41était absolument incroyable.
21:43Il ne se trompait pas beaucoup sur les gens.
21:45Muriel Robin, Mimi Mathy,
21:47Lénule, Légitimus,
21:49Bigard.
21:51Tous les inconnus,
21:53pas Lénule, les inconnus surtout.
21:55Il ne se trompait pas. Il a un instinct
21:57sur les gens et souvent,
21:59comme c'est quelqu'un, on l'a dit, sur la judaïté,
22:01mais par exemple, il était très mauvais élève.
22:03Ça aussi, je trouve que c'est sympa pour les gens
22:05de dire qu'il était nul à l'école, il n'a pas eu le bac
22:07et ça n'empêche pas de faire une belle carrière.
22:09Donc ça, c'est des valeurs pour ça.
22:11Et il repérait notamment les autodidactes.
22:13Il repérait aussi les gens qui avaient un peu des failles.
22:15Par exemple, Muriel Robin raconte dans le documentaire
22:17qu'elle-même vient d'une famille très dysfonctionnelle.
22:19On l'appelait
22:21la morveuse.
22:23Et en fait, ils se sont reconnus.
22:25Donc il va vers des gens qui sont un peu cassés.
22:27Eric Reuvel me dit,
22:29Philippe Bouvard a fait sa dernière chronique
22:31sur Azur TV, qu'Eric Reuvel dirigeait
22:33à l'époque. Il dit, j'ai adoré ses chroniques
22:35qu'il enregistrait chez lui
22:37tous les vendredis avec son chien
22:39à côté de lui et son rire.
22:41C'est vrai qu'on n'a pas parlé de son rire alors que votre doc
22:43commence sur le rire de Philippe Bouvard
22:45qui était quand même un truc de dingue.
22:47Le rire de Sylvain, tout le monde s'en souvient.
22:49Il rosse comme ça.
22:51Et effectivement,
22:53ce que raconte Philippe Chevalier aussi dans le documentaire,
22:55c'est quand il rit, il rit vraiment.
22:57Parce que ce n'est pas quelqu'un de gentil.
22:59Il n'est pas particulièrement aimable avec les gens.
23:01Ou vous le faites rire.
23:03Mais ce que dit Philippe Chevalier,
23:05c'est qu'il ne juge pas la personne,
23:07il juge le sketch. Il dit, ce sketch-là
23:09ne me fait pas rire, mais vous pouvez
23:11revenir demain et si vous me faites rire.
23:13C'est avant tout un grand, enfin vous faites de la radio,
23:15c'est pas que je veux dire ça, mais c'est avant tout surtout
23:17un grand professionnel qui a beaucoup bossé.
23:19Alors on le voit dans le documentaire et puis nous on l'a eu
23:21il y a un ou deux ans ici.
23:23C'est vrai qu'il est diminué, comme disait Valérie.
23:25Aussi bien la vue
23:27que l'oreille,
23:29que Louis. Est-ce qu'il a
23:31une sérénité par rapport à la mort ?
23:33Est-ce que c'est une chose dont vous avez parlé avec lui ?
23:35C'est quelque chose dont il a peur ?
23:37Ou il y a une sérénité de l'hommage ?
23:39Je pense que c'est... Muriel Rebain
23:41le dit à la fin du film.
23:43On l'a dit, ses parents, enfin ses grands-parents
23:45sont morts à Auschwitz. Il n'a pas été
23:47beaucoup aimé par sa mère. Il a eu une mère très dure.
23:49Son père est quand même parti avant son naissance
23:51avec le pognon.
23:53C'est quand même un trajectoire.
23:55Donc c'est sûrement pas quelqu'un de calme, c'est quelqu'un d'énervé.
23:57Muriel Rebain dit ça. Pourquoi tu es toujours énervé
23:59Philippe ? Et donc je pense que la
24:01contrepartie de cette espèce de boulimie de travail
24:03parce qu'il ne s'arrête pas de travailler
24:05est quand même, je pense, une peur de la mort
24:07et je pense que c'est pour ça qu'il ne s'arrêtera jamais.
24:09Nous on l'a filmé en juin. Il continue
24:11alors que le pauvre voit vraiment très mal
24:13à dicter ses chroniques à son assistante.
24:15Je pense qu'il mourra en scène.
24:17Mais justement, c'est une question que je me posais
24:19à un moment
24:21où, vous savez, on rend les hommages
24:23et autres. Et il va rester que
24:25finalement les grosses têtes et le
24:27petit théâtre de bouvard. Alors que
24:29je pense qu'il aurait aimé qu'on parle
24:31d'autre chose de lui. Finalement
24:33il est très fier de ses deux créations.
24:35Je pense qu'il est les deux.
24:37Je pense qu'il sait qu'il a été, moi ça me
24:39touche, il a été au bout de son destin. Il savait
24:41qu'il avait un talent. Il a travaillé. Il a fait
24:43chier beaucoup autour de lui. Il a été très dur.
24:45Notamment très dur avec sa famille. Très égoïste.
24:47Mais il y a sa femme dans le documentaire.
24:49Il y a Colette qui est son pivot.
24:51C'est-à-dire qu'ils se sont beaucoup...
24:53Ils sont toujours ensemble.
24:55Et je pense qu'il a beaucoup d'admiration
24:57pour Colette. Et je pense qu'il est quand même
24:59assez instable. Comme souvent les grands créateurs.
25:01Moi j'ai vu la même chose chez Jean-Yann.
25:03J'ai vu la même chose chez Jacques Martin.
25:05C'est des séducteurs.
25:07Donc ils ont besoin de Colette.
25:09D'un pivot, d'un pilier.
25:11Ils ont besoin de ça.
25:13Ils ont vraiment besoin
25:15de cette stabilité-là.
25:17Il lui a tout de suite
25:21accepté l'idée du doc.
25:23Oui, je vous dis,
25:25quand je pense que le fait qu'on a travaillé
25:27avec Édouard Beuclair sur
25:29Camus, sur Beauvoir, je pense
25:31qu'il était content. Il a beaucoup aimé le film.
25:33Parce qu'il ne peut pas tout voir, mais il a entendu.
25:35Et comme il n'est pas bête, il m'a dit
25:37ça fera une belle nécrologie Fabrice.
25:39C'est exactement
25:41la discussion qu'on a eue avec Valérie
25:43par rapport à la date
25:45et à la diffusion.
25:47Est-ce qu'il a encore
25:49beaucoup d'amis qui viennent le voir ?
25:51Oui, moi c'est une des choses qui m'a touché.
25:53Je vous disais que tout le monde a dit oui tout de suite.
25:55Et des gens qui ont quand même des agendas très compliqués.
25:57Parce que Muriel Romain, Minimati, Nicolas Sarkozy
25:59ont d'autres choses à faire.
26:01C'était en plein bordel politique.
26:03D'abord parce que je pense que les gens savent
26:05qu'ils lui doivent beaucoup.
26:07Il y a une anecdote qui me touche beaucoup.
26:09Il y a Francis Perrin dans le documentaire.
26:11Et on dit tout le temps ce qui est vrai.
26:13C'est sûrement une anxiété.
26:15Et puis un jour, Perrin arrive
26:17aux grosses têtes et Philippe dit
26:19ça ne va pas Francis.
26:21Non non, dites-moi, je vois que votre tête ça ne va pas.
26:23Il dit bah oui, j'ai un gros problème avec les impôts.
26:25J'ai un très très gros chèque à faire.
26:27Sans qu'il lui demande rien, Philippe a sorti
26:29son chéquier et lui a fait un très gros chèque.
26:31Il lui a dit vous me le rendrez quand vous pouvez.
26:33Et je pense que les gens
26:35sont redevables parce que
26:37honnêtement ils lui doivent beaucoup.
26:39Muriel Romain a commencé au théâtre
26:41de Bouvard. Mimi Mathieu aussi.
26:43Et ça, les gens bien ne l'oublient pas.
26:45Et moi ce qui m'a frappé,
26:47je fais beaucoup de documentaires avec Édouard Beauclair
26:49et beaucoup pour Paris Première.
26:51Et c'est rare,
26:53tous les gens qui nous a conseillés sont des gens
26:55honnêtes intellectuellement.
26:57Vous avez dit plusieurs fois
26:59il est méchant.
27:01Oui, parce que ce n'est pas un gentil.
27:03Je peux vous dire que ni avec sa famille,
27:05c'est pas un tabou de le dire ça.
27:07Ces filles n'ont pas voulu témoigner ?
27:09Honnêtement, là elles sont très contentes du documentaire.
27:11Il y a eu des avant-premières à Cannes avec Lysnard.
27:13Qu'est-ce que font ces filles dans la vie ?
27:15Il y en a une qui est journaliste.
27:17Là il y a une grosse avant-première, tout le monde vient.
27:19Je pense que le film, vous savez ça sert à ça les films.
27:21Moi j'aime bien faire ça,
27:23tisser un petit peu des liens.
27:25Et au moment de la fin,
27:27c'est bien que les gens se rassemblent.
27:29Mais cela dit, il le dit,
27:31il s'est très peu occupé de ses deux filles.
27:33Il n'a pas toujours été très sympathique avec Colette.
27:35Donc non, ce n'est pas un tips.
27:37Donc le film, quand il a été projeté,
27:39il s'est passé quelque chose dans la famille ?
27:41Oui, je pense que
27:43c'est une façon de dire
27:45qu'à l'arrivée, si vous jugez
27:47quand vous allez être au bord de la tombe,
27:49il aura créé des marques,
27:51il aura été un des Français les plus populaires,
27:53il aura fait une belle famille,
27:55il aura gagné de l'argent. Ce n'est pas si mal, non ?
27:57Les deux filles font quoi dans la vie ?
27:59Une journaliste, Isa Valéry ?
28:01Oui, il y en a une qui a travaillé beaucoup avec son père.
28:03Et une autre qui fait de l'immobilier aujourd'hui.
28:05Non, ce qui est sûr de Radio,
28:07tout le clan est à Cannes.
28:09Donc en fait, ils se sont tous rassemblés
28:11à Cannes, autour du
28:13Patriarche, et je pense qu'il en est assez content.
28:15Et c'est vrai que ce film va
28:17sans doute les rassembler
28:19encore plus.
28:21Merci d'avoir été avec nous, Fabrice Gardel.
28:23C'est samedi soir sur Paris Première, à 21h.
28:25Les mille et une vies de
28:27Philippe Bouvard, que vous avez
28:29réalisé avec Édouard Beuclair.
28:31Merci d'avoir été avec nous.
28:33Avec des extraits formidables.
28:35On a tellement de plaisir à revoir Jean-Yann,
28:37à voir Jacques Martin, cette séquence
28:39où il l'enroule avec son micro.
28:41Franchement, c'est un très, très
28:43bon moment.
28:45Et puis Valéry, ça sera disponible sur M6+,
28:47pour ceux qui ratent la diffusion en direct.
28:49Merci à vous. On se retrouve dans un instant
28:51avec Marc Delaville-Hardière pour parler
28:53d'un tout autre sujet.
28:55C'est l'influence de la Chine,
28:57la guerre, France-Chine, la guerre secrète.
28:59A tout de suite.
29:01Le 10h30,
29:03Sud Radio Média.
29:05Valéry Expert, Gilles Gansman.
29:07Leclerc, bonjour.
29:09Oui, bonjour. Il paraît que pour le début d'année,
29:11il y a deux Danettes en plus dans les packs de 4.
29:13Tout à fait. Donc ça fait 6 Danettes.
29:15C'est ça. 6 Danettes. Et comment je tiens
29:17mes bonnes résolutions avec 6 Danettes, moi ?
29:19En en laissant à vos enfants, par exemple.
29:21En tout cas, du 7 au 18 janvier, pendant l'opération
29:23nos super pouvoirs d'achat, il y a 2 Danettes
29:25saveur vanille offertes pour l'achat d'un pack de 4.
29:27Tout ce qui compte pour vous
29:29existe à prix Leclerc. Offre également disponible
29:31sur d'autres variétés, origine France, modalité
29:33magasin et drive participants sur
29:35www.e.leclerc. Pour votre santé, évitez
29:37de grignoter.
29:39Sud Radio Prades. 105.7.
29:41Sud Radio. Carrefour.
29:43Quand vous me dites, un bon jus d'orange
29:45fait maison, on dit jamais non.
29:47Eh bien, je vous réponds que le filet de 2 kg d'orange
29:49à jus est à 1,89 €,
29:51soit 95 centimes le kilo.
29:53Et c'est dès demain et jusqu'à jeudi
29:55chez Carrefour, Carrefour Market et leur Drive.
29:57Carrefour, on a tous droit au meilleur
29:59au meilleur prix.
30:01Origine Espagne, variété Salustiana, Navel,
30:03Naveline, catégorie 1, calibre entre 6 et 8.
30:05Détails sur carrefour.fr.
30:07La route, ça a du bon. Quand ça roule bien
30:09dans votre sens alors que dans l'autre, ça roule mal.
30:11Quand le 33 tonnes tourne à droite
30:13et vous à gauche. Ou quand ce
30:15voyant rouge s'éteint comme ça, tout seul.
30:17Plus de soucis. Et quand vous passez au
30:19péage sans attendre avec le pass Ulysse,
30:21vraiment, ça a du bon.
30:232 € par mois, 0 si vous ne l'utilisez pas.
30:25Ulysse, et c'est réglé.
30:27130 ans sur les routes, ça en fait des kilomètres
30:29en Skoda. Il y a ceux que l'on parcourt seul,
30:31enfin pas toujours.
30:33Ceux que l'on partage en famille.
30:35Les kilomètres qu'on fait pour la première fois
30:37et ceux qu'on finit par connaître sur
30:39le bout des doigts. Parce qu'on en a fait du chemin
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30:59Entretien de la maison, garde d'enfants,
31:01aide aux seniors ? Non, j'abandonne.
31:03Ben non, c'est dommage. Toi qui cherches un métier
31:05pour prendre soin des autres. Mais trop compliqué
31:07avec mon petit dernier à garder et... Sophia.
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31:57Sud Radio
31:59Le Supplément Média
32:01Le Supplément Média avec Marc Delavillardière.
32:03Bonjour, vous êtes journaliste, réalisateur,
32:05vous êtes directeur général de Lignes de Front.
32:07Delavillardière, ça me parle.
32:09Oui, ça dit, c'est...
32:11Bonjour, merci.
32:13Vous avez réalisé, pour enquête
32:15exclusive, France-Chine, la guerre secrète.
32:17C'est un document que vous pourrez voir
32:19dimanche sur M6 à 23h25.
32:21Évidemment, il y aura le replay.
32:23Mais c'est un document
32:25extrêmement fort,
32:27assez incroyable.
32:29Là aussi, on évoquait les témoignages
32:31sur Bouvard. Là, c'est une autre dimension.
32:33Vous avez réussi à interroger des espions.
32:35Vous vous dressez, finalement, le tableau
32:37d'une Chine
32:39ultra intrusive,
32:41ultra
32:43violente, presque,
32:45dans l'espionnage et l'influence
32:47qu'ils cherchent à avoir sur
32:49la France en particulier.
32:51Tout à fait. Je tiens juste à préciser, c'est pas moi
32:53qui ai réalisé le documentaire, c'est Vincent Prado.
32:55C'est la société que je dirige,
32:57Lignes de Front, qui a été
32:59créée par mon père il y a une vingtaine d'années, et qu'ils
33:01ont produit. Effectivement, le document
33:03est assez édifiant.
33:05En fait, on raconte un petit peu
33:07les ambitions de la Chine,
33:09qui souhaite devenir la première puissance
33:11économique mondiale en 2049.
33:13C'est une date assez clé,
33:15puisque ce sera les cent ans de la création
33:17du régime communiste.
33:19Et donc, pour assouvir ces ambitions,
33:21effectivement, on découvre dans le documentaire qu'ils ont
33:23une politique très agressive,
33:25que ce soit sur le plan militaire,
33:27sur le plan économique ou sur le plan industriel,
33:29et qu'ils n'hésitent pas, effectivement,
33:31à espionner, à piller nos savoir-faire
33:33dans le domaine spatial,
33:35dans le domaine militaire, dans le domaine économique.
33:37Mais c'est pas le cas des États-Unis ou de la Russie
33:39ou d'autres États ?
33:41Est-ce que l'encrenage n'est pas aussi fort
33:43que la Chine, pour qu'on puisse
33:45en faire un documentaire ?
33:47Écoutez, sûrement.
33:49Là, on a décidé de se concentrer sur la Chine.
33:51Oui, peut-être qu'il y a d'autres puissances
33:53qui ont, effectivement, recours
33:55à ces méthodes-là, mais nous,
33:57on s'est centrés sur la Chine.
33:59Alors, comment on s'y prend, quand on lance
34:01un doc comme celui-là ? Parce que vous avez
34:03des espions qui
34:05racontent, donc c'est des témoignages
34:07très forts et inédits.
34:09Ça a été très long.
34:11Il faut savoir qu'un documentaire
34:13comme ça, c'est entre 6 et 8 mois
34:15de travail. Il y a une énorme
34:17phase d'enquête
34:19réalisée par Vincent Prado.
34:21Oui, il a mis
34:23plusieurs mois, effectivement, à convaincre
34:25les gens de parler.
34:27Et effectivement, pour la première fois,
34:29il y a un service français
34:31qui est généralement très discret,
34:33qui est la DRSD, qui est le contre-espionnage militaire,
34:35et qui s'exprime dans le documentaire.
34:37Oui, ça a été compliqué de les convaincre.
34:39Effectivement, il y a eu plusieurs rencontres,
34:41plusieurs rendez-vous, il a fallu montrer patte blanche.
34:43Et finalement, au bout de 3-4 mois,
34:45voilà, ils ont accepté de témoigner.
34:47Alors, où est-ce qu'on le parle ?
34:49C'est dans tous les domaines. C'est ça, parce qu'on parle
34:51d'un Airbus qui a été copié.
34:53Ils ont capturé un Airbus
34:55pour le décortiquer, pour comprendre
34:57comment il avait été construit. Mais il y a le cinéma
34:59qui est une séquence qui a particulièrement...
35:01C'est vraiment dans tous les secteurs. L'espionnage,
35:03l'influence. Parce que c'est pas que de l'espionnage,
35:05c'est l'influence. Oui, il y a à la fois
35:07effectivement du vol de technologie,
35:09de l'espionnage, mais il y a aussi du soft power
35:11et une guerre culturelle
35:13qu'ils mènent, et notamment
35:15dans le cinéma, le cinéma américain.
35:17Alors, vous racontez quand même que le but
35:19de la Chine est
35:21d'avoir le premier
35:23porte-avions. Il y a
35:25deux pays qui sont très forts
35:27sur les porte-avions, c'est l'Amérique et la France.
35:29Et donc, ils se sont mis
35:31à embaucher des anciens pilotes
35:33ou des pilotes pour apprendre
35:35comment on atterrit, quels sont les secrets
35:37d'un porte-avions.
35:39Pourquoi on laisse échapper cette technologie ?
35:41Pourquoi on n'arrive pas à retenir
35:43nos pilotes et nos militaires ?
35:45Je pense qu'on a été un peu naïfs
35:47au départ.
35:49Et effectivement, on ne s'est pas rendu compte
35:51que la Chine
35:53était extrêmement agressive
35:55sur ce sujet. Et en fait, jusqu'à 2023,
35:57on n'avait pas l'arsenal
35:59législatif, on n'avait pas les outils
36:01pour empêcher ces débauchages.
36:03Alors maintenant,
36:05heureusement, le politique s'est emparé de la question
36:07et en 2023, la loi de proclamation
36:09militaire interdit
36:11cela et punit cela
36:13de 5 ans de prison et de 75 000 euros d'amende.
36:15C'est considéré comme une traîtrise, en fait.
36:17Aujourd'hui, oui. Mais jusqu'en 2023,
36:19ça ne l'était pas. C'est pour ça qu'il y a effectivement
36:21beaucoup de pilotes à la retraite ou en
36:23disponibilité qui sont partis
36:25vendre leurs services aux Chinois.
36:27Ça veut dire qu'ils n'avaient aucune éthique, ces personnes ?
36:29Aucune...
36:31Je pense qu'il y avait la motivation
36:33financière qui a dû jouer.
36:35On révèle,
36:37notamment dans le documentaire, que certains
36:39touchent jusqu'à 20 000 euros par
36:41mois
36:43pour
36:45vendre leurs compétences
36:47à l'armée chinoise.
36:49Qu'est-ce qui vous a marqué dans ce documentaire
36:51et est-ce que finalement
36:53la France arrive à protéger ses secrets ?
36:55Ce qui nous a
36:57marqué, ce qui m'a marqué,
36:59ce qui est marquant, je crois, dans le documentaire,
37:01c'est la certaine naïveté
37:03qu'on a eue à une époque
37:05où on s'est dit, au début des années
37:072000, lorsque la Chine a
37:09rejoint l'OMC, on s'est dit
37:11ça y est, ça va devenir des partenaires
37:13économiques, ils vont se libéraliser,
37:15ils vont adopter la démocratie,
37:17on va pouvoir
37:21se placer sur le marché chinois,
37:23ça va être formidable, on va devenir copains.
37:25Et en fait, on s'est
37:27considérablement trompés, on pensait que ça allait
37:29devenir des partenaires, en fait,
37:31ce sont des adversaires.
37:33Et vous parlez également des universités,
37:35la Chine est en train d'envahir une partie
37:37de nos universités
37:39avec une fondation qui s'appelle
37:41Jintrong, c'est des instituts confucius,
37:43et ça, pour le coup,
37:45vous alertez vraiment dans le documentaire
37:47que vous produisez.
37:49On raconte qu'effectivement,
37:51officiellement, ce sont des centres culturels
37:53chinois qui sont censés
37:55diffuser la langue,
37:57la culture, etc.
37:59Et en fait, c'est effectivement
38:01des instruments de soft power.
38:03Mais ils sont très forts en soft power,
38:05c'est aussi un des pays
38:07qui a une influence considérable.
38:09Sauf qu'on appelle soft power,
38:11c'est
38:13de l'influence
38:15culturelle.
38:17C'est-à-dire qu'à l'intérieur
38:19de ces instituts, par exemple, on n'a pas le droit
38:21de parler de Tiananmen, on n'a pas le droit
38:23de parler de la situation des Ouïghours
38:25en Chine, la minorité musulmane
38:27qui est persécutée.
38:29Et puis il y a ce qui s'est passé, ce qui se passe à Hollywood
38:31effectivement.
38:33On voit des mails de Sony
38:35qui se sont révélés
38:37pour un film qui s'appelle Pixels.
38:39Ils ont dans le scénario,
38:41il y a les méchants qui détruisent
38:43la muraille de Chine,
38:45avec des images très impressionnantes, racontent le scénario.
38:47Et puis Sony se dit
38:49on ne va pas pouvoir vendre notre film
38:51en Chine. Et ils décident
38:53que finalement ce sera le Taj Mahal.
38:55C'est totalement fou.
38:57Encore une fois, la Chine est un gigantesque
38:59marché pour Hollywood. Je crois qu'il y a
39:01100 000 salles de cinéma en Chine.
39:03Donc effectivement, quand vous produisez
39:05un film à 100 millions ou
39:07150 millions d'euros,
39:09s'il voulait avoir un peu de rentabilité, il faut
39:11qu'il soit distribué en Chine. Et donc
39:13les studios hollywondiens sont prêts
39:15à amender leur scénario pour ne pas
39:17froisser les autorités chinoises.
39:19Vous avez eu des menaces ?
39:21Est-ce
39:23qu'on a reçu des menaces ?
39:25Non.
39:27Aucune réaction de l'ambassade de Chine ?
39:29Aucune réaction de l'ambassade de Chine.
39:31Ce sera peut-être après la diffusion, on verra.
39:33En tout cas, ils sont au courant qu'il y a eu ce doc
39:35et qu'il y a des gens qui ont parlé ?
39:37Est-ce que justement,
39:39des fois vous avez peur de la mise en danger
39:41des journalistes ? Vous dirigez
39:43Lignes de Front.
39:45On peut rappeler que Lignes de Front
39:47produit la plupart des
39:49enquêtes exclusives.
39:51Est-ce que vous avez eu beaucoup de pression
39:53ou beaucoup de menaces
39:55depuis que vous dirigez la société ?
39:59Écoutez,
40:01non, pas vraiment.
40:03Tout dépend des sujets
40:05auxquels on s'attaque.
40:07Après, peur pour les journalistes.
40:09Quand ils partent sur les terrains
40:11de guerre ou dans des pays
40:13attaqués, on mesure toujours
40:15le risque. Ils sont toujours accompagnés de fixeurs
40:17qui connaissent
40:19le pays, qui connaissent la situation.
40:21C'est toujours des risques
40:23calculés et mesurés.
40:25Comment on arrive à
40:27être dans ce métier
40:29et à s'appeler de la Villardière ?
40:31On dit qu'on n'a pas peur de passer pour un pistonnet ?
40:35Écoutez, non.
40:37Pas vraiment. J'ai pas
40:39voulu faire le même métier que mon père.
40:41J'ai décidé de le faire assez tard,
40:43à 24-25 ans.
40:45J'étais étudiant en droit.
40:49Aujourd'hui, vous vous faites du reportage
40:51ou vous dirigez la société ?
40:53J'en ai fait
40:55jusqu'il y a encore quelques années.
40:57Mais aujourd'hui, je suis plutôt
40:59au bureau, malheureusement.
41:01Parfois un peu défourmi
41:03dans les jambes. J'essaie tant de temps de partir.
41:05J'étais au Liban récemment.
41:07Il est en Ukraine.
41:09Il est toujours à fond.
41:11Il a 66-67 ans maintenant.
41:15Il a toujours la flamme.
41:19Et comment la famille vit les critiques
41:21quand il y a
41:23des polémiques sur les réseaux sociaux
41:25ou dans les journaux ?
41:27Comment vous, qui avez
41:29votre propre vie, votre propre nom,
41:31votre propre histoire, comment la famille
41:33vit cela ?
41:35Écoutez, plutôt bien.
41:37On est assez hermétique à tout ça.
41:39La plupart sont assez injustes.
41:41Donc, on fait abstraction.
41:45Les prochains Enquêtes Exclusives,
41:47ça sera ?
41:49Les prochains Enquêtes Exclusives,
41:51produits par Lines de Front.
41:53On a un joli documentaire qui va sortir
41:55bientôt sur Donald Trump, sur son
41:57comeback politique et la manière
41:59dont il s'est, grâce à sa famille
42:01et à ses proches,
42:03il est revenu. Enfin, il s'est fait
42:05virer et lire.
42:07Vous l'avez eu en interview ou pas ?
42:09Non, malheureusement.
42:11Il est très compliqué à voir.
42:13Mais on a eu certains proches,
42:15on a eu des gens qui l'ont croisé,
42:17on a des gens qui ont
42:19participé à sa campagne, etc.,
42:21qui nous racontent.
42:25A noter ce soir que, puisqu'on parle
42:27de l'information sur M6,
42:29il y a une grande soirée consacrée
42:31à la commémoration des attentats.
42:33C'est un documentaire de Charlie Hebdo,
42:35un documentaire qui est diffusé en prime
42:37dès ce soir sur M6, qui s'appelle
42:39« Ce qui nous lit », avec beaucoup
42:41de témoignages.
42:43C'est vraiment un événement,
42:45ce documentaire qui est diffusé
42:47en prime sur M6 ce soir.
42:49Il ne faut pas le manquer.
42:51Et dimanche soir,
42:53Enquête Exclusive, France-Chine,
42:55la guerre secrète. Regardez,
42:57c'est édifiant, c'est saisissant
42:59et très beau
43:01le boulot de Vincent Prado.
43:03Merci à vous. Nous, on se retrouve dans un instant pour commenter l'actualité.
43:05A tout de suite.