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Le cofondateur du Front national est mort ce mardi 7 janvier 2025, à l'âge de 96 ans. Dans sa quête de pouvoir, ses nombreuses saillies racistes et antisémites ont toujours été un frein à son élection, avant que Marine Le Pen ne prenne la tête du mouvement.

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Transcription
00:00Raphaël, il y a donc cette victoire idéologique, si je reprends les termes de Marine Le Pen,
00:04mais aussi d'autres idées qui semblent bien plus récentes.
00:07– Oui, on parlait d'Éric Zemmour, le grand remplacement justement de cette idée,
00:10alors c'est une théorie, il faut le dire, complotiste,
00:13qui veut que les élites remplacent comme ça les populations pour rester au pouvoir.
00:17Je me suis replongé dans le discours de Jean-Marie Le Pen du 1er mai 2022,
00:20on est dans l'entre-deux-tours, en 2002 pardon.
00:24– Oui, en 2002.
00:25– En 2002, dans l'entre-deux-tours.
00:27Il évoque notamment une trahison de Jacques Chirac pour, je cite,
00:31« changer le peuple français, dissoudre le peuple français »,
00:34d'ailleurs « dissoudre la France », c'est aussi une expression qui a été reprise par Éric Zemmour.
00:38Et il y a une autre expression qui m'a interpellé,
00:42Jean-Marie Le Pen, il dénonçait alors l'establishment
00:45qui ne tiendrait que par une corruption généralisée.
00:49Et alors ce qui est assez intéressant, c'est que cette expression,
00:51je ne sais pas si on peut voir apparaître le tweet de Donald Trump,
00:53on la trouve littéralement mot pour mot
00:56dans l'un des tout derniers tweets de campagne de Donald Trump,
00:59le 5 novembre dernier, où il explique justement que cette élection,
01:02donc l'élection américaine évidemment de novembre dernier,
01:05était la dernière chance pour vaincre l'establishment corrompu.
01:08Donc c'est mot pour mot ce que disait Jean-Marie Le Pen le 1er mai 2002.

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