À Bruxelles, le gouvernement français propose de lisser les pénalités pour les constructeurs automobiles sur plusieurs années, afin de soutenir l'industrie. Stellantis, Ford et Toyota négocient déjà avec Tesla, tandis que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, reste silencieuse sur le sujet, suscitant des inquiétudes.
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00:00A Bruxelles, l'idée d'accorder de la souplesse aux constructeurs fait son chemin.
00:03Une des options sur la table, lisser les pénalités sur plusieurs années, les calculer sur deux
00:08ou trois ans pour laisser le temps à l'industrie de s'organiser.
00:12Une solution qui séduit le gouvernement français, à la manœuvre depuis plusieurs semaines
00:16pour aider le secteur à obtenir un sursis.
00:19Cela permettrait aux constructeurs d'éviter de faire des provisions dans leurs comptes
00:23nous dit-on, ou bien d'acheter des crédits carbone à des purplayers de l'électrique.
00:27Stellantis, Ford et Toyota ont d'ailleurs déjà commencé à négocier avec Tesla.
00:32A Bruxelles, plusieurs commissaires sont désormais convaincus.
00:35Nous glisse une source jusqu'à la numéro 2 de la commission, Teresa Ribeira.
00:39Les propositions sont sur le bureau d'Ursula von der Leyen depuis le 20 décembre.
00:44C'est maintenant à elle de trancher.
00:46Il faut régler le problème, nous dit-on à Bruxelles, avant l'ouverture du dialogue
00:50stratégique sur l'automobile ce mois-ci, au risque de parasiter les débats.
00:54A Paris, le silence de la présidente en crispe plus d'un.
00:58Certains estiment même que son mutisme est une erreur politique.