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Le ministre des Armées Sébastien Lecornu revient sur le nouveau régime syrien : «Le quatrième enjeu, c'est la réaction russe et iranienne qui emporte le sujet des frontières entre la Syrie et le Liban.»

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Transcription
00:00Moi, il se trouve que je suis ministre de la Sécurité extérieure des Français,
00:03donc j'essaie de regarder très froidement nos intérêts.
00:07Qu'est-ce qu'on a comme intérêt en Syrie ?
00:09Le terrorisme, on vient de le dire, badilla syrienne,
00:12mais également la plupart des prisons dans lesquelles vous avez un certain nombre de détenus Daesh.
00:18Ça, quel que soit le régime qui va venir en Syrie,
00:21de toute nationalité, et donc français aussi.
00:24Donc par définition, c'est pour nous une préoccupation majeure.
00:27La deuxième des choses, elle est liée au terrorisme, c'est le captagon.
00:30Trafic de drogue qui, en général, finance le terrorisme.
00:34Deuxième enjeu majeur.
00:35Troisième enjeu majeur pour nous Français, la dissémination d'armes chimiques,
00:39car comme vous le savez, le régime de Bachar al-Assad disposait de stocks importants d'armes chimiques.
00:43Puis le quatrième enjeu, c'est évidemment la réaction russe et iranienne
00:48qui viennent d'accuser un coup terrible avec la chute du régime de Bachar al-Assad
00:52et qui emporte un sujet que vous connaissez bien,
00:54qui est le sujet de la sécurité de la frontière entre la Syrie et le Liban.
00:57Ça, pour le ministère des Armées, c'est quatre sujets clés
01:00et qui ne sont pas que des sujets diplomatiques ou de pétition morale,
01:03mais qui sont des sujets qui touchent à la sécurité française.

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