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00:00Bonjour Robert Menard, bonjour, bonjour à vous, bonne année, meilleurs vœux également
00:13et bienvenue à la grande interview sur CNews et Europe 1, vous êtes le maire d'hiver droit
00:17de la ville de Béziers. Robert Menard, je voudrais préciser d'entrée que vous n'avez
00:20jamais voté Jean-Marie Le Pen, vous n'avez même jamais pensé à voter pour lui, vous
00:24avez combattu certaines de ses idées et provocations mais les scènes de l'IS après sa mort vous
00:28ont donné envie de vomir, ce sont vos mots, la France Insoumise maintient que ces scènes
00:33relèvent de la liberté d'expression face à un homme condamné, face à un homme raciste
00:37et antisémite a insisté et a dit Mathilde Panot, que lui répondez-vous ce matin ? D'abord
00:43je n'ai jamais voté Jean-Marie Le Pen alors que j'ai voté Marine Le Pen, je le dis parce
00:46que je pense que ceux qui disent c'est la même chose disent des imbécilités, des
00:50imbécilités, autant Jean-Marie Le Pen a eu des propos devant moi, j'ai travaillé
00:56avec lui sur des livres et tout ça, autant il a eu des propos antisémites insupportables,
01:01autant de Marine Le Pen je n'ai jamais entendu le quart d'un mot raciste ou antisémite,
01:06je le dis parce que ça aussi c'est une facilité, tout ça c'est la même chose, c'est la même
01:10famille, non il y a eu une vraie rupture, attendez, la France Insoumise qui parle d'antisémitisme
01:18et ils sont quoi la France Insoumise et les propos d'un certain nombre de responsables
01:22de la France Insoumise ils ne sont pas antisémites ? Ils ne sont pas antisémites mais vous vous
01:25dites, vous hallucinez comme disent nos enfants, ces gens-là qui viennent vous donner des
01:31leçons de morale et qui viennent dire ah non non on n'est pas comme ça, mais ils sont
01:35les pires aujourd'hui, il y a eu longtemps un antisémitisme d'extrême droite, bien
01:39sûr on ne va pas nier ça, et il y avait des gens au Rassemblement National et au Front
01:43National qui étaient antisémites, évidemment et Jean-Marie Le Pen l'était, mais aujourd'hui
01:47l'antisémitisme il est porté par qui ? Evidemment par la France Insoumise, enfin attendez on
01:51ne va pas ici faire la liste de tous les propos qui ne sont pas sur Israël, qui sont
01:56sur les Juifs, parce que derrière la mise en cause du sionisme il y a de l'antisémitisme
02:02et il nourrit ça sur les gens qui ont manifesté, mais c'est des charognards, c'est quoi madame,
02:09c'est quoi de se jeter sur un cadavre, il vous arriverait vous, je suppose qu'il y a
02:14des gens que vous détestez, il y a des gens que je ne supporte pas, la détestation c'est
02:18une autre paire de manches, mais enfin vous allez boire du champagne sur leur corps.
02:23Par l'œuvre de la civilisation c'est dire qu'on respecte ces morts, c'est la moindre
02:26chose quand on vit en société. C'est au sens propre une obscénité, une obscénité,
02:33qu'est-ce que ça veut dire une obscénité, c'est des choses qui ne se font pas madame,
02:36il y a des choses qui ne se font pas, qui ne renvoient pas à telle pratique religieuse,
02:40souvent c'est un mot à connotation. C'est le révélateur, parce que c'est une foule qui
02:45semble compacte, elle est quand même disséminée, ce ne sont pas des milliers et des milliers de
02:49gens, mais de quoi c'est révélateur de la part d'une partie de cette jeunesse.
02:51D'abord d'une haine, ils sont porteurs d'une haine, et pardon je vais vous reprendre,
02:57je ne suis pas d'accord avec vous, oui c'est quelques centaines de gens, c'est à l'appel
03:01de qui ? Du NPA vous savez, de Besançon, j'ai quand même en tête, j'ai un tout petit peu de
03:07mémoire aux élections législatives, il y a des candidats, des candidats, monsieur Poutou,
03:12des candidats de ce parti, qui étaient au deuxième tour, soutenus par toute la gauche.
03:17C'est-à-dire que tu ne peux pas à la fois aujourd'hui dire « c'est nul » comme ce
03:21Gage dit, « c'est pas nul, c'est une saloperie, c'est pas tout à fait le même mot », et puis en
03:26même temps te retrouver électoralement au deuxième tour avec ces gens-là. C'est ça que je trouve
03:32indécent, ça veut dire qu'aujourd'hui tu peux, enfin, comment vous iriez, vous demain, faire
03:38campagne avec ces gens-là ? Donc vous dites que la gauche, dans son ensemble, est responsable.
03:42Mais elle se déshonore dans cette histoire-là. Si elle avait un peu de morale, vous direz la
03:49politique et la morale c'est pas vraiment la même chose, si vous aviez un peu de morale,
03:52un peu de courage, un peu d'honnêteté, je sais pas, un peu d'envie de te regarder dans la glace,
03:57c'est aussi con que ça, tu dirais mais ces gens-là, plus jamais je me mets à côté d'eux,
04:01plus jamais. Et le NPA, attendez, Mathilde Panot qui dit « oh, au fond c'est pas si grave que ça,
04:08ça la choque pas ». Nom de Dieu, ça la choque pas. Et après, vous allez avec la France Insoumise,
04:13avec le NPA, vous retrouver, ah oui, parce qu'ils se retrouveront. Vous plaisantez.
04:20Mais attendez, au prochain, les ischlatives, vous avez vu, Mélenchon tape du poing sur la
04:28table, regardez ce que vous faites et tout. Mais il a raison parce qu'il a en face de lui des gens
04:34qui sont des serpillères, qui à un moment donné se coucheront, ils se coucheront pour obtenir les
04:40voix de la France Insoumise. Vous pariez, on se retrouve aux prochaines législatives, au deuxième
04:45tour et on voit s'ils ne se sont pas tous mis d'accord. Donc aujourd'hui, la serpillère de Jean-Luc
04:49Mélenchon. Mais enfin, attendez, qu'est-ce qu'il est d'autre ? S'il avait du courage, il dirait « plus
04:53jamais je signe un accord avec eux, plus jamais ». Or, il signera des accords, ils se retrouveront
04:59au coude à coude et ils le feront, ils le feront comme ils le feront maintenant. Ah, devant les
05:03menaces de l'extrême droite, Marine Le Pen, c'est vrai qu'elle va menacer la démocratie. Attendez,
05:07de voix moindre, son père, il n'a jamais menacé la France de fascisme, ce n'est pas vrai. Encore
05:13une fois, c'est ignoble ce qu'il dit. Vous dites « extrême droite », mais pas, comme on peut
05:16l'entendre, « fasciste ». Pour lui, l'extrême droite de Marine Le Pen, je ne dirais pas ça. C'est
05:20une droite de la droite avec laquelle, moi, j'ai voté pour elle. Aujourd'hui, j'ai de vrais
05:25désaccords avec elle, mais je ne confonds pas tout, madame. Enfin, ce n'est pas ça, elle n'est pas
05:29néonazie, elle n'a pas, encore une fois, aucun propos qui sont condamnables. Vous pouvez ne pas
05:35être d'accord, moi, sur le terrain économique, je pense qu'elle dit des bêtises, qu'elle a une
05:39espèce de logiciel de gauche, mais enfin, c'est un désaccord civilisé. Voilà, c'est un débat,
05:45on n'est pas d'accord. Vous avez parlé, vous avez utilisé le mot de « courage politique »,
05:48peut-être que vous le reconnaissez à une personnalité, ce courage, ou du moins cette
05:52volonté, Robert Menard, c'est le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Je vais vous
05:56proposer un sondage. Après la proposition formulée par ce ministre d'interdire le voile à l'université
06:02et aussi pour les accompagnatrices en sortie scolaire, un sondage montre qu'une majorité de
06:06Français approuvent et soutiennent Bruno Retailleau. Est-ce que, justement, vous lui
06:11reconnaissez cette volonté, ce courage ? Attendez, il est formidable. Je ne le connais pas personnellement,
06:17donc, vous voyez, je ne sais même pas, j'ai tellement interviewé de gens, plus quand je
06:22faisais votre métier, je ne le connais pas personnellement. Il a un truc formidable. D'abord,
06:26deux choses formidables. C'est peut-être un des rares hommes politiques qui est capable d'intervenir
06:31une demi-heure sans note avec un discours construit. Vous allez me dire que ce n'est pas si important
06:37que ça. Oui, c'est important et c'est rare. C'est rare, c'est rarissime. Ça veut dire que dans sa
06:42tête, c'est construit, les choses. Ça veut dire que c'est quelqu'un qui a un raisonnement, qui a
06:46des valeurs, qui a un certain nombre de choses, de convictions qu'il défend. Et puis, attendez,
06:51il est formidable pour une autre raison. Donnez-moi beaucoup d'exemples de gens qui,
06:56dans l'opposition, vous disent une chose et quand ils arrivent au ministère, disent exactement la
07:02même chose, même si ça ne plaît pas aux ministres qui sont à côté de lui.
07:06Hommes de conviction et des paroles aux actes. Est-ce que vous pensez qu'il va pouvoir mettre
07:10en place ? Alors là, c'est une proposition qui rejoint aussi ce que vous dites depuis des années,
07:14sur le voile à l'université. Est-ce que vous pensez qu'il aura les moyens de ses ambitions ?
07:18Aujourd'hui, non. Aujourd'hui, d'abord parce qu'il y a toute une partie de droite qui est d'un
07:22courage limité. Ils ont tellement abdiqué sur tellement de choses. Quant à la gauche,
07:26elle pense quoi ? Elle pense quoi ? Que le voile, c'est acceptable ? Pardon, madame, le voile,
07:33c'est une prison. C'est une prison, le voile. Et je n'arrive même pas à comprendre qu'on s'émeuve
07:40de ce qui se passe en Iran et qu'ici, on trouve des excuses. Si les gens, ils ont envie de le
07:47faire chez eux, dans leur vie privée, ils font ce qu'ils veulent. Moi, je ne vous demande pas
07:50qu'est-ce, comment vous vous comportez dans votre vie privée. C'est votre affaire. Mais l'université,
07:55dans un lieu de savoir, dans un lieu qui dépend des pouvoirs publics, dans un lieu où normalement,
08:02normalement, c'est ce qu'on m'a expliqué, c'est ce qu'on a dû vous expliquer, à l'école,
08:06à l'université, on met de côté un certain nombre de choses et on essaye d'apprendre. On
08:11essaye d'apprendre. Bien sûr qu'il a raison. Et vous dites souvent, Robert Manard, que dans
08:16votre ville, Béziers, il y a des quartiers avec une forte population musulmane et qui, pour certains,
08:21pour beaucoup, je ne sais pas, sont en demande de telles mesures. Mais bien sûr qu'ils vous
08:26demandent ça. On le dira. Mais attendez, je vais vous dire, moi, j'ai baptisé la dernière école dans
08:31un des quartiers difficiles de ma ville, comme on dit publiquement, enfin un quartier rude, pour
08:36dire les choses encore plus vraies, plus près de la réalité. J'ai choisi le nom de Samuel Paty.
08:42Non, comment ? Tu vas voir, c'est un quartier, allez, 70% de gens sont musulmans. Ça va être un
08:48scandale. Écoutez, je n'ai pas eu une remarque des parents, d'ailleurs pas des enfants, c'est les
08:53petits, donc ce n'est pas eux qui ont un avis là-dessus. Pas une remarque d'un parent, pas une
08:59remarque du corps enseignant. Peut-être que ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les gens, avant
09:03d'abdiquer, avant de te trouver des excuses pour dire je ne vais pas le faire parce que les gens
09:08ne veulent pas que je le fasse. Peut-être que tu pourrais essayer de le faire. Peut-être que tu
09:12pourrais donner l'exemple. Moi, je pense, regardez-moi les gens me dire, ouais, mais quand même, tu n'es
09:17pas protégé dans ta ville. Putain, il ne manquerait plus que quelqu'un me protège dans ma ville.
09:21Pourquoi ? Ce serait une forme de défaite ? Mais bien sûr. Moi, je n'ai jamais, je vais dans des
09:28quartiers qui sont plus mes quarts, mon quartier où j'étais. Personne ne me parle mal. Il y a 15
09:34connards qui peuvent te parler. Mais attendez, je pense que quand je vais faire mes courses à la
09:41Devesse, puisqu'il s'agit du quartier de la Devesse, je suis à égalité avec les gens. Je les traite
09:48normalement. Ils me traitent normalement. Je parle normalement. Je discute normalement. Je leur dis
09:53ce que je pense. Ils n'attendent pas que vous vous abdiquiez, que vous preniez des prudences,
10:00que vous ayez dans votre langage, vous savez toujours ces mots un peu qui ont été castrés,
10:06des mots castrés, pour pas dire les choses par leur nom. Personne ne vous dit ça. Moi,
10:09j'ai en mémoire quand j'ai mis le couvre-feu. Ah, le couvre-feu ! Ah, le couvre-feu ! Tu avais
10:14toujours cet ombre de gens bien pensants. Comment le couvre-feu ? Quoi ? Bien sûr,
10:18le couvre-feu, quand t'as moins de 13 ans. Autorité, sécurité, l'humilité. D'ailleurs,
10:23autre sondage, c'est ce que demande une majorité de Français. Mais ils ne vous demandent que ça,
10:28Madame Moyet. La démocratie participative. Et les gens de gauche également. Mais pareil,
10:31sur la démocratie participative, personne ne me demande ça. On ne me demande jamais ça.
10:36Vous savez ce qu'on me demande ? On me demande de régler un certain nombre de problèmes et de
10:40faire ce que j'ai dit que je faisais. Les problèmes des gens, c'est la sécurité,
10:44les abrutis qui se comportent mal, une immigration qui est incontrôlée et qui sanctionne même les
10:50gens d'abord, d'abord, les gens qui se sont intégrés, qui ont réussi à s'intégrer. Voilà,
10:55ils me demandent ça. Ils me demandent ce que je vois pour la pauvreté et l'emploi. C'est tout.
10:59Mais alors, dans toutes ces priorités qui sont évidemment importantes, comment vous jugez les
11:05problèmes des responsables politiques, de savoir quel équilibre il faut, comment le budget va
11:09passer ? D'ailleurs, plus largement, quand on voit un bouleversement du monde aujourd'hui avec ce
11:13qui se passe aux États-Unis, nos petits parfois problèmes d'équilibre politique à l'Assemblée,
11:18comment vous les jugez ? Ridicule. Je me dis hier l'actualité. Trump,
11:23il va arriver au pouvoir. Je ne sais pas ce qu'il va faire sur le Groenland, le Panama,
11:28le Canada. Elon Musk, vous avez vu les déclarations qu'il fait et tout. Tu te dis,
11:34est-ce que le monde n'est pas juste en train de changer ? Exactement. J'ai le même sentiment
11:38que vous. Et est-ce que face à ce bouleversement, attendez, alors on va mettre un peu... Il n'y a
11:44pas assez de socialistes, il faudrait mettre un peu plus de républicains. Quelle place pour
11:49celui-là ? Mais attendez, c'est à côté de la plaque. On est à côté de la plaque.
11:56Est-ce que le gouvernement Robert Ménard est, j'allais dire, dévoué vraiment à la France et
12:00va avancer avec courage comme certains de ses ministres ? Ou alors est-ce qu'on est
12:03toujours justement dans ces petits calculs arithmétiques ? Non, non, attendez. Le Premier
12:10ministre, il faut dire les choses par le nom. Moi, je le connais depuis des années, on est plutôt
12:15copains. Il ne faut pas prendre les questions comme ça. L'arithmétique électorale... Oui,
12:21mais madame... Vous êtes tenue par ça. Pourquoi vous êtes tenue par ça ? Pourquoi on n'essaye pas
12:24de renverser la table ? Pourquoi ce que vous dites... Ça consisterait en quoi ? En quoi ? À se dire,
12:29on prend cinq ou six questions. Vous le disiez là, sur l'immigration. Dès que tu... Ici,
12:35dans une salle de rédaction ou à l'Assemblée nationale, ça a l'impression de déchirer les
12:40gens. Mais ce n'est pas vrai. Il y a 70%, 80% qui pensent les mêmes choses sur ces questions-là.
12:46Sur la sécurité. Vous pouvez parler tant que vous voulez de la sécurité, si vous ne construisez pas
12:53des places de prison, ce n'est pas besoin de parler de sécurité. Parce que les juges, que
12:57certains soient laxistes ou pas, ceux qui ne le sont pas, je ne sais pas où ils mettent les gens en
13:01prison, mais parce qu'il n'y a pas de place de prison. Est-ce qu'on ne pourrait pas, au lieu
13:04de faire... Alors, ce parti dit ça, ce parti dit ça. Prendre un témoin, les Français, et leur dire,
13:11voilà, on va prendre les cinq ou six sujets qui sont importants. Et au lieu de faire les lignes
13:16rouges, voilà, on essaie de dire... Voilà. Est-ce qu'on n'est pas d'accord sur tel point,
13:22tel point, tel point ? Sur ceux où on est majoritairement d'accord, pas d'accord,
13:25on les écarte. Et pourquoi on ne prend pas la question comme ça ? Peut-être parce que Robert
13:28Maynard, il faut une forme de légitimité, et pas seulement, j'allais dire, de légalité dans
13:33l'élection, la légitimité politique aujourd'hui. Je prends l'exemple d'un propos qui a suscité
13:37beaucoup de réactions. Brigitte Macron estime que son mari mérite le respect des Français.
13:42Respect qui va avec la légitimité quand même d'une figure présidentielle. Elle le décrit comme
13:47parfois meurtrie par ce qu'il entend. Elle a été beaucoup... Il y a eu beaucoup de réactions assez
13:52rudes à ce qu'elle a dit. Qu'en pensez-vous ? Je pense qu'elle a raison. Des fois, je me dis,
13:55quand vous faites de la politique, et j'en fais quand tu... Moi, je ne lis plus les réseaux sociaux,
14:00par exemple, parce que ça va, tu vois. Je ne suis pas masochiste. Au bout d'un moment,
14:03vous en avez marre. Ça ne vous arrive pas. Les gens qui ne vous aiment pas, ça basta. En plus,
14:06dans l'anonymat le plus complet, ils peuvent dire toutes les saloperies qu'ils veulent sur ton
14:10compte. Oui, moi, je comprends. Des fois, je me dis... Enfin, ça ne va vous paraître pas une
14:15grande analyse politique. Des fois, je me dis, avec ce qu'on dit, mais moi, je serais meurtri,
14:20meurtri. Et je pense qu'ils ont le beau faire les malins, les hommes politiques. Ce n'est pas vrai.
14:25Les saloperies qu'on dit sur ton compte, ça doit te toucher au plus profond d'elle.
14:29Le respect va dans les deux sens. Oui, mais en même temps, j'imagine qu'elle l'aime. Enfin,
14:38vous aimez un homme, vous le défendez. Moi, je trouve ça formidable. Les gens qui aiment la
14:43personne avec qui... C'est le plus important de la vie, l'amour, les enfants et tout. Qu'elle le
14:47défende mordicus au-delà même de toute raison, ça me la rend sympathique, figurez-vous. Moi,
14:52j'aimerais... J'aimerais... J'ai une femme qui m'aime, je l'espère, comme je l'aime et qui me
14:57défend dans tous les cas, même quand je fais des bêtises. C'est ça, l'amour. Et j'en fais,
15:02et j'en fais. Robert Menard, merci pour cette grande interview. On espère vous retrouver
15:06bientôt. Permettez-moi un dernier mot pour remercier d'abord, évidemment, nos téléspectateurs à CNews,
15:10mais également nos fidèles auditeurs d'Europe 1 qui sont de plus en plus nombreux. Cela fait
15:15chaud au cœur et ça nous oblige, comme on dit. Donc, je vous remercie d'être là. Merci pour
15:19cette invitation. Et à très bientôt.

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