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Transcription
00:00À l'actualité, c'est la mort de Jean-Marie Le Pen.
00:02Il y a eu hier soir des manifestations de joie à Marseille, à Lyon, à Paris, Place de la République,
00:08avec des tirs de feu d'artévis et des slogans antifascistes.
00:10Quoi qu'on pense du personnage, de tel rassemblement,
00:13est-ce qu'il vous indigne, comme Bruno Retailleau qui a dit ceci,
00:17« La mort d'un homme fut-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité ? »
00:23Le combat politique, c'est pour les vivants.
00:25Et donc il faut poursuivre le combat politique avec les vivants, mais il faut respecter les morts.
00:29C'est une affaire de dignité, je crois.
00:31C'est quelque chose de même civilisationnel, et Bruno Retailleau a raison de le dire.
00:34Évidemment, Jean-Marie Le Pen a été, vous ne l'avez peut-être pas connu personnellement, un adversaire politique.
00:39Non, j'étais jeune en 2002, c'est un adversaire politique.
00:42Mais une fois de plus, je pense que dans le champ civilisationnel,
00:45en tout cas dans le rapport personnel que j'entretiens,
00:47et avec les morts, et à la mort,
00:49il y a une forme de respect qu'il faut avoir.
00:52Les scènes de Liès, je crois, disent quelque chose d'assez dégradant
00:56sur le rapport que les vivants doivent entretenir avec les morts.
00:58Mais une fois de plus, on a ces opinions politiques,
01:01et le combat politique continue avec les vivants.
01:03Ça me semble simple et de bon sens.

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