Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, a affirmé sur franceinfo ce vendredi que Meta entend respecter les règles européennes sans les remettre en question. Elle a eu un échange avec la direction de Meta en France et souligne que pour les utilisateurs français, il n'y aura pas de changement malgré l'annonce récente de Mark Zuckerberg concernant la fin des partenariats de fact-checking aux États-Unis.
## La conformité aux règles européennes
La ministre a rappelé l'existence d'une réglementation européenne, le Digital Service Act, qui constitue l'un des cadres les plus rigoureux pour la sécurité de l'espace numérique et le contenu des plateformes. Meta a assuré à Clara Chappaz son intention de suivre ces directives, et elle a exprimé sa confiance à leur égard. Chappaz a précisé que la vision de la liberté d'expression en France et en Europe diffère de celle des États-Unis et qu'il est crucial que l'espace en ligne soit soumis aux mêmes règles que celles en vigueur hors ligne.
## Le départ du service de fact-checking
Jusqu'à maintenant, Meta avait permis à des médias et ONG de faire de la vérification de contenu sur ses plateformes, mais face à la décision de Mark Zuckerberg, la direction a évoqué une nouvelle approche. Selon lui, les vérificateurs étaient trop politiques et avaient nuit à la confiance des utilisateurs. Meta envisage de remplacer le fact-checking par un système alternatif de notes de contexte, similaire à celui du réseau social X d'Elon Musk. Clara Chappaz a également mentionné que les "community notes" font l'objet d'une enquête par l'Union européenne.
## La conformité aux règles européennes
La ministre a rappelé l'existence d'une réglementation européenne, le Digital Service Act, qui constitue l'un des cadres les plus rigoureux pour la sécurité de l'espace numérique et le contenu des plateformes. Meta a assuré à Clara Chappaz son intention de suivre ces directives, et elle a exprimé sa confiance à leur égard. Chappaz a précisé que la vision de la liberté d'expression en France et en Europe diffère de celle des États-Unis et qu'il est crucial que l'espace en ligne soit soumis aux mêmes règles que celles en vigueur hors ligne.
## Le départ du service de fact-checking
Jusqu'à maintenant, Meta avait permis à des médias et ONG de faire de la vérification de contenu sur ses plateformes, mais face à la décision de Mark Zuckerberg, la direction a évoqué une nouvelle approche. Selon lui, les vérificateurs étaient trop politiques et avaient nuit à la confiance des utilisateurs. Meta envisage de remplacer le fact-checking par un système alternatif de notes de contexte, similaire à celui du réseau social X d'Elon Musk. Clara Chappaz a également mentionné que les "community notes" font l'objet d'une enquête par l'Union européenne.
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00:00Clara Schapaz, ministre déléguée à l'intelligence artificielle et au numérique, a affirmé sur France Info ce vendredi que Meta entend respecter les règles européennes sans les remettre en question.
00:10Elle a eu un échange avec la direction de Meta en France et souligne que pour les utilisateurs français, il n'y aura pas de changement malgré l'annonce récente de Max Zuckerberg concernant la fin des partenariats de fact-checking aux Etats-Unis.
00:24La ministre a rappelé l'existence d'une réglementation européenne, le Digital Service Act, qui constitue l'un des cadres les plus rigoureux pour la sécurité de l'espace numérique et le contenu des plateformes.
00:36Meta a assuré à Clara Schapaz son intention de suivre ses directives. Elle a exprimé sa confiance à leur égard.
00:42Schapaz a précisé que la vision de la liberté d'expression en France et en Europe diffère de celle des Etats-Unis et qu'il est crucial que l'espace en ligne soit soumis aux mêmes règles que celles en vigueur en ligne.
00:54Jusqu'à maintenant, Meta avait permis à des médias et ONG de faire de la vérification de contenu sur ces plateformes.
01:00Mais face à la décision de Max Zuckerberg, la direction a évoqué une nouvelle approche, selon lui.
01:06Les vérificateurs étaient trop politiques et avaient nuit à la confiance des utilisateurs. Meta envisage de remplacer le fact-checking par un système alternatif de notes de contexte.
01:16Similaire à celui du réseau social XDLonMasque, Clara Schapaz a également mentionné que les community notes font l'objet d'une enquête par l'Union Européenne.