Avec Vincent Lagaf, animateur
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NewsTranscription
00:00Le 10h30, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Vincent Lagaffe.
00:08Salut Valérie.
00:09Salut, bravo.
00:10Merci.
00:11Bravo, the winner, le champion des audiences, la semaine dernière, le big deal, le retour
00:16du big deal, la semaine dernière qui a cartonné plus de presque 2 millions de téléspectateurs.
00:21Et Valérie, vous êtes à l'ouest, on ne dit pas bonjour.
00:24On dit quoi ?
00:25Bip bip, ah, vous voyez, on est connecté.
00:27Bip bip, j'ai failli dire bip bip.
00:29Ah bah oui, je vous connais bien.
00:321 800 000 téléspectateurs, j'imagine qu'il y a en plus sur la plateforme du replay encore
00:37plus de téléspectateurs.
00:39On a fait 1 800 000 le jeudi soir, 500 000 le samedi 19h et puis là il y a le replay
00:47qui…
00:4827 millions de vidéos vues sur les réseaux sociaux pour le retour du big deal.
00:51Pour autre chose ?
00:52Next, next.
00:54Ce soir, deuxième épisode inédit du big deal après plus de 20 ans d'absence.
01:00Et puis je le conseille parce que celui de ce soir, ils ont choisi un super épisode
01:03pour mettre en deuxième.
01:04Nous, on a eu la chance de le voir.
01:06C'est incroyable.
01:07Hyper bien.
01:08On a fait d'une candidate une star.
01:10À mon avis, le samedi matin, elle est star.
01:13On ne va pas spoiler, mais elle est, comment dire, c'est un personnage.
01:18Elle va passer de lambda à star en une émission.
01:23Pour moi, c'est une copine.
01:26C'est devenu une copine cette candidate.
01:27Qu'est-ce qui a fait que vous avez accepté ce retour du big deal ?
01:30C'est Antoine Henriquet qui a trouvé les justes mots, qui m'a téléphoné, qui m'a
01:37dit « Vincent, j'ai racheté les droits du big deal, est-ce que tu le fais avec moi ? »
01:40J'ai dit, t'es quand même gonflé d'avoir racheté les droits du big deal avant de me
01:43demander.
01:44Et je lui ai dit « Est-ce que tu penses avoir les moyens de le faire ? »
01:48Il me dit « Vincent, je vais me donner les moyens de le faire. »
01:51Ensuite, j'ai appelé Arthur.
01:52J'ai dit « Dis-moi, Antoine Henriquet, ça tient la route ou quoi ? »
01:55Il m'a dit « Tu peux y aller les yeux fermés. »
01:57Parce qu'il a racheté la société d'Antoine Henriquet.
02:00Ils sont associés.
02:02J'ai dit à Antoine « Je veux bien le faire, mais à telle et telle condition. »
02:07Antoine s'est dit « Écoute, il a développé le truc, il a écrit le truc, il l'a produit,
02:12il l'a animé.
02:13Ça a été le carton de TF1 pendant 7 ans.
02:15On va peut-être l'écouter. »
02:17Il m'a dit « Écoute, Vincent, c'est toi le patron.
02:19Qu'est-ce que tu veux de plus ? »
02:21Un producteur qui vient te voir et qui te dit « Vincent, c'est toi le patron, tu me
02:24dis ce que tu veux. »
02:25Oui, mais on peut ne pas avoir envie d'y retourner.
02:27Oui, mais il est vrai que j'avais sur les réseaux sociaux 50, 60 commentaires par jour
02:35en disant « Vincent, quand est-ce que tu reviens ? On a besoin de toi, on veut des émissions
02:39comme toi.
02:40Un animateur qui ne se prend pas la tête.
02:41On te veut, on te veut. »
02:42Donc je me suis dit « Ok, on y retourne, mais on y retourne dans les conditions que
02:49l'on a laissées et je veux vraiment que les gens aient l'impression qu'on s'est
02:53quitté vendredi et qu'on est lundi matin. »
02:55Mais vous avez toujours eu un amour du public incroyable.
02:58J'ai toujours aimé mon public.
03:00J'ai toujours adoré mon public et j'ai toujours été reconnaissant parce que depuis
03:0440, presque 5 ans, c'est lui qui me met à bouffer dans l'assiette.
03:09Vous n'avez jamais voulu devenir un bobo ?
03:12Non, mais ça peut arriver dans ce métier.
03:15Que l'argent, le succès montent à la tête et qu'on change de vie.
03:20L'argent m'est monté à la tête.
03:21L'argent m'a fait changer de vie.
03:23L'argent a fait de moi, à une époque, un sale con.
03:27C'est-à-dire ?
03:28Pardon ?
03:29C'est-à-dire ?
03:30C'est-à-dire qu'à partir du moment où tu fais 30 ou 40% du chiffre d'affaires
03:34d'une boîte, tu sais que la boîte ne va pas te lâcher.
03:36Donc tu peux te permettre toutes les caprices que tu veux.
03:39Le sale con, c'est quoi ? C'est dans le genre caprice ? Dans le comportement ?
03:43C'était quoi ?
03:44Je ne pouvais pas, à cette époque-là, je ne pouvais pas accepter qu'on me dise non.
03:49Donc je rentrais chez un marchand de voiture et je disais je veux ça.
03:52Et on me disait mais c'est pas possible.
03:54Et l'argent faisait que d'un coup ça devenait possible.
03:57Et à partir du moment où tu t'aperçois que tu fais les choses grâce à l'argent
04:02et très vite tu t'aperçois que c'est l'argent qui te permet de faire des choses,
04:07tu te dis non, il y a quelque chose de totalement faussé.
04:09Et puis j'ai eu la chance de travailler en famille avec des amis très proches
04:13qui m'ont dit Vincent tu nous emmerdes, on va arrêter.
04:17Et ils n'avaient pas besoin de moi pour bosser parce qu'ils bossaient déjà avant moi.
04:20Et ils m'ont dit Vincent, ou tu changes, ou tu redeviens ce que tu étais,
04:23ou tu fais sans nous.
04:24Et puis vous étiez venu nous voir pour l'émission sur les bagnoles dans les garages.
04:27Sur les garages.
04:28C'était génial.
04:29On va en reparler, on va en reparler de tout ça mais c'est le zapping.
04:32Sud Radio Média, l'instant zapping.
04:36On vient d'en parler, s'il y a une personne libre dans le PAF, c'est vous Vincent Lagaffe.
04:40Libre dans sa tête, libre dans ses textes aussi.
04:43La liberté d'expression a été au cœur cette semaine du sujet
04:46avec la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo.
04:50Hier, le Journal de 20h a diffusé un sujet incroyable.
04:54Vous allez voir que la liberté d'être Charlie Hebdo a quand même un prix à payer
04:59et qu'il est dur à payer.
05:01La rédaction de Charlie Hebdo travaille désormais à une adresse tenue secrète à Paris.
05:05Une véritable forteresse avec des codes, des portes blindées,
05:09une multitude de sas ultra sécurisés à passer.
05:1280 policiers lourdement armés sont chargés de la protection
05:15de journalistes condamnés à vivre au terrir.
05:17Dans les locaux Charlie, il y a une panic room, c'est-à-dire une pièce spéciale,
05:21sécurisée ou en cas d'attaque, il faudrait se précipiter tout de suite.
05:25C'est une vie qui est anormale.
05:27En fait, on est assiégé en plein Paris.
05:29Au lendemain de l'attentat, c'est Eric Delbecq qui a été chargé
05:33de revoir toute la sécurité autour de Charlie Hebdo.
05:36Le site, à toute heure, du jour ou de la nuit, doit faire l'objet d'une attention particulière
05:41en disant que ce niveau de risque n'a jamais véritablement baissé.
05:45Dix ans de menaces, mais toujours ce besoin irrépressible de moquer,
05:49de faire rire et d'être présent chaque semaine dans tous les kiosques de France.
05:54Vous imaginez 80 policiers pour des dessinateurs au quotidien pour les protéger.
05:58Et des gens qui sont sous protection depuis dix ans.
06:00Oui, mais moi je ne me sens pas concerné parce que je ne suis pas aussi satirique qu'eux.
06:06Je ne vais pas aussi loin dans la déconne qu'eux, bien qu'ils me fassent beaucoup rire parfois.
06:10Moi je suis dans la légèreté, je suis dans le divertissement, je suis dans la déconne.
06:14Parfois, ça veut dire que vous avez certaines limites, vous pensez ?
06:18Oui, je me limite.
06:20Il y a vingt ans, c'était nos limites. La limite, c'était le montage.
06:24On enlèvera au montage. Et les filles se permettaient toutes les conneries de la Terre.
06:30Sans être vulgaire, les parties de Chabit, on s'en est fait un paquet, ça ne choquait personne.
06:36On pourra jouer tous les deux tout à l'heure.
06:39Mais vous vous êtes posé la question sur les gafettes par exemple ?
06:42Oui, de toute façon, il n'était pas question que je reprenne cette émission sans les filles,
06:47parce que ce sont mes copines.
06:49Mais on a bien dit, on va en prendre deux au lieu d'en prendre quatre,
06:52pour éviter de se dire, Vincent Lagaffe, c'est encore entouré d'un harem,
06:55il a ses plantes vertes, il réduit la femme.
06:58Non, là, on en a pris deux, on leur a mis des micros, et j'échange avec elles,
07:02on déconne ensemble, c'est devenu des complices comme Bill.
07:06Mais c'était déjà le cas dans la première saison, où elle venait dans la télé de Bill,
07:10quand il y avait une énigme à faire découvrir,
07:13où elle s'amusait avec Bill, qui essayait de les embrasser.
07:17Il y avait une vraie complicité.
07:19Mais il y a toujours cette complicité.
07:21Et moi, je ne vois pas l'intérêt d'avoir des complices,
07:27juste pour faire, tendre la main, sourire, regarder ce fauteuil, regarder le frigo.
07:33Ça ne m'intéresse pas, je n'ai pas besoin de ça.
07:35Le frigo, ça suffit à lui tout seul.
07:37Donc les femmes ne servent à rien ?
07:39Sur ce coup-là, que ça soit une femme ou un mec, ça ne sert à rien d'avoir une personne.
07:43Non, mais c'est intéressant de voir l'évolution.
07:45Un reportage stupéfiant sur W29, stupéfiant étant bien le mot.
07:49Fini le deal de la coke ou de l'héroïne.
07:51Aujourd'hui, dans nos banlieues comme aux États-Unis, vous connaissez le business actuel,
07:56c'est les marchés de médicaments qui sont, mais alors, florissants,
08:01à se demander qui donne les ordonnances.
08:03Malgré toutes les précautions que prend l'homme pour retirer son manteau,
08:07une plaquette de médicaments tombe au pied du policier.
08:10C'est quoi ça, monsieur ?
08:11C'est un saumon d'épiphane.
08:12Ah oui, un médicament. C'est positif pour moi.
08:14Et ce n'est pas fini.
08:15J'en ai encore dans les poches.
08:16C'est comme ça que vous gagnez votre vie, en fait, en vendant des psychotropes ?
08:18La palpation est payante pour Pierre, qui met encore la main sur d'autres médicaments.
08:23Le suspect est en possession de six plaquettes de psychotropes prescrites uniquement sur ordonnance.
08:29Pourtant, ni lui ni son complice présumé n'en possèdent.
08:33Les médicaments proviennent probablement d'un vol dans une pharmacie.
08:36Il avait plusieurs plaquettes de médicaments sur lui, de type prégabaline,
08:40qui est une alternative, on va dire, aux stupéfiants.
08:44Ça devient dingue et c'est très facile à cacher, très facile à acheter.
08:49Mais tant qu'on n'aura pas éradiqué du vocabulaire le mot « rentabilité »,
08:54on sera obligé de prendre des trucs pour tenir la route et pour être plus productif.
09:00Il ne faut pas rêver. Tu ne peux pas demander à un mec de bosser 25 heures par jour.
09:04— Là, c'est plutôt des jeunes... — Pour s'abattre, oui.
09:08— Festif. C'est une drogue festive. — Absolument.
09:10— Ça vous est jamais arrivé ? — De quoi ?
09:12— La drogue ? — Grave, si. Moi, j'ai plongé.
09:15— Ah, mais je ne savais pas. Vous l'avez raconté dans votre livre.
09:18— Je l'ai raconté dans mon bouquin. Non, si, si. J'ai plongé.
09:20Je n'ai jamais été toxico. Je n'ai jamais été addict. Et je n'ai jamais shooté.
09:26Je n'ai jamais... Voilà.
09:27— C'était quoi ? C'était de la cocaïne ?
09:29— C'était de la coke, de temps en temps, quand on avait un petit coup de moins bien.
09:34Et puis oui, ça a été une grosse consommation. Mais depuis très longtemps, au Club Méditerranée,
09:39on fumait de l'herbe. On fumait beaucoup d'herbe.
09:42— Et à quel moment on se dit « J'arrête ».
09:44— J'ai totalement arrêté l'alcool et la cocaïne quand, au Bataclan, j'ai pété les plombs
09:51et j'ai perdu le contrôle. Et je suis devenu hyper violent.
09:54Donc là, tout de suite, Véronique m'a dit « Stop. Ça, faut que t'arrêtes, parce que tu vas mal finir ».
10:01Donc là, c'est vraiment ce jour-là que j'ai arrêté l'alcool. J'ai vraiment plongé dans l'alcool.
10:05Mais très tôt, à 25 ans, au Club Méditerranée, chacun vous payait un coup et on ne buvait pas du jus d'orange.
10:12Après, en cabaret, en attendant le passage, on buvait un coup. Après le passage, on buvait un coup.
10:17Alors j'ai gardé cette tradition. J'ai un très, très bon whisky qui a 18 ans d'âge, qui est du Glenfinish.
10:23Et j'aime bien, avant de descendre sur le plateau du Big Deal, boire une gorgée.
10:28– Une gorgée, c'est ça. C'est modéré, avec modération.
10:30– C'est même plus avec modération. C'est juste histoire de garder la tradition de boire un petit coup.
10:35– Mais vous n'êtes pas abstinent totalement. C'est-à-dire que vous pouvez boire du vin à table ?
10:39– Non, je ne bois pas d'alcool parce que… – Vous pouvez replonger, c'est ça ?
10:43– Non, c'est pas ça. Je ne tiens pas l'alcool, maintenant. Je ne tiens plus du tout.
10:47Quand je bois un Ricard, je ne suis pas ivre mort, mais je suis bourré.
10:51Je bois une bière, je suis bourré. Donc je ne bois plus d'alcool.
10:54Une petite, mais quand je dis une gorgée, c'est quelques centilitres de whisky avant de descendre.
10:59– Oui, juste pour avoir un petit… – Le goût du whisky.
11:01Et je prends un chewing-gum après parce que je n'ai pas envie que les candidats se disent…
11:04– Parce que vous êtes bourré, il est bourré.
11:06– Voilà, mais la coke, il y a 15 ans, 20 ans que je n'ai pas touché la coke.
11:10– Et vous avez des enfants cachés dans certains clubs med ou pas ?
11:13– Il est cool, lui !
11:16– Les discussions entre les chefs de parti, y compris socialistes, écologistes et communistes,
11:24vont bon train en ce moment avec notre ministre de l'économie.
11:27Il faut dire qu'on a un super héros, Valérie, à la tête du ministère de l'économie,
11:30Éric Lombard, qui compte bien prendre dans sa toile les alliés de la France insoumise.
11:35Vous savez quoi ? Les fans de Spider-Man.
11:38– Éric Lombard a intérêt à faire des miracles.
11:40Le ministre a récemment déclaré qu'il se sentait comme Spider-Man.
11:43On avait donc une question 100% Marvel.
11:45– Vous vous souvenez de la scène où l'oncle Ben lui dit…
11:49– Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
11:53– C'est vrai que cette scène où l'oncle Ben dit à Spider-Man,
11:57tu as de grands pouvoirs, ça donne de grandes responsabilités,
11:59c'est exactement ce qui vous arrive quand vous êtes nommé ministre de l'économie et des finances.
12:03Ce n'est pas ma personne.
12:04Ce ministère a un grand pouvoir, il y a des agents formidables qui font un travail magnifique tout le temps.
12:09Et donc c'est une responsabilité, la responsabilité c'est de dialoguer pour que ce pays ait un budget.
12:13– Incroyable, notre ministre qui fait des dialogues de film.
12:17Pour finir, il y a un an, c'était la première de nos amis de chez Bonjour sur TF1,
12:24qui essayaient de marcher sur les plates-bandes de Télématin.
12:27Eh bien, il y a deux jours, les Gypsy Kings…
12:31– Les quoi ?
12:32– Les Gypsy Kings, c'est un groupe…
12:33– Non, vous me dites les Gypsy, il a dit les Gypsy, c'est les Gypsy Kings.
12:38Je connais les Gypsy Kings, mais je ne connais pas les Gipy.
12:41– Mais c'est parce que je les prononce à l'anglaise.
12:43– Ouais, non mais fais-le en français.
12:45– Ça reste Gypsy, c'est même en anglais.
12:47– Bah si, si.
12:48– Ah bah si, en anglais c'est Gypsy.
12:49– Mais c'est de l'italien.
12:50– Vous connaissez la chanson de Fleetwood Mac, c'est Gypsy.
12:53– Ils sont venus chanter un joyeux anniversaire aux équipes de Bonjour.
13:00Joyeux anniversaire.
13:05Joyeux anniversaire.
13:09Joyeux anniversaire.
13:13– On a Vincent Lagaffe qui chante mieux que le Gypsy King.
13:16Le Lavabo, on vous en parle encore ?
13:18– Oui, on l'a même fait, ça nous arrive encore de le faire sur le plateau.
13:22– Ça vous rapporte encore de l'argent ?
13:24– Oui, ça me rapporte, ça doit me rapporter 150 ou 200 balles par an
13:28parce que ça passe plus sur les radios.
13:30– Allez, on se retrouve dans un instant avec Vincent Lagaffe
13:33pour parler du retour du Big Deal.
13:35Le 4 octobre, de la rentrée, c'est ce soir à 21h sur RMC Story.
13:40– Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:44– L'invité du jour, c'est Vincent Lagaffe
13:46pour parler de ce deuxième épisode inédit du Big Deal.
13:49Le retour du Big Deal, ce soir à 21h05 sur RMC Story.
13:54Vous étiez dans quel état quand vous attendiez les audiences la semaine dernière ?
13:57– Je dormais. – Ah bon ? Vous n'étiez pas stressé ?
14:00– On se dit tu, on se dit vous.
14:03– On se dit vous normalement à la ralentine, mais on peut se dire tu.
14:06– J'ai regardé avec ma compagne l'épisode
14:10parce que j'avais vu la V1 qui n'était pas mixée, ni étalonnée, ni quoi que ce soit.
14:14Je n'avais pas vu la petite scène du début qui m'a bien ému
14:17et puis je n'ai pas vu non plus la fin où je rendais hommage
14:19à mes quatre copains qui m'ont quitté, j'étais très ému.
14:22– Vous avez même pleuré, c'était très fort.
14:25– Oui, mais ces quatre personnes-là...
14:30Jean-Jacques, c'est mon sonorisateur depuis 38 ans.
14:3538 ans, il connaît tout de moi.
14:38Geneviève, sa femme, elle a travaillé à V1.
14:41Bref, ce sont que des personnes à qui je dois
14:43et qui m'ont aidé à développer ce format.
14:45J'ai regardé l'émission avec grand plaisir,
14:48en me posant quand même beaucoup de questions.
14:50Du coup, j'ai très mal dormi en me disant
14:52mais est-ce qu'on a bien fait de le faire ?
14:54Est-ce qu'on est à la hauteur de ce que le public attendait ?
14:57Et puis, comme j'ai mal dormi, je me suis levé très tard.
15:00– Et vous espériez combien d'audience ?
15:02– Alors, j'avais dit à Stéphane Salé de Choux la veille,
15:05qui est le patron de RMC Story,
15:07et de toutes les chaînes du groupe,
15:09j'ai dit écoute Stéphane, j'aimerais qu'on fasse un million.
15:12En dessous d'un million, je prendrais ça comme un échec.
15:14Et très gentiment, il a dit Vincent, t'en bat le pas,
15:16si on fait entre 650 et 800 000, on sera très content.
15:19Alors, c'est vrai qu'il m'a envoyé un premier message en disant, t'as vu ?
15:22– Vous dormiez ?
15:23– Et le deuxième message en disant, t'es chiant de dormir un jour de première.
15:27Et puis, je l'ai appelé et il m'a dit, t'es au courant ?
15:29J'ai dit, ben non, combien ? Il m'a dit un million huit.
15:31J'ai dit, arrête tes conneries, dis-moi, c'est sérieux.
15:34Il m'a dit, Vincent, on a fait un million huit.
15:36– Incroyable. – Tu as fait un million huit.
15:37J'ai dit, non, on a fait un million huit.
15:38– Parce que vous parliez de cette petite scénette,
15:40il faut dire que cette petite scénette, moi, je vous ai regardé en direct
15:44la semaine dernière, ça nous a fait rentrer dans l'émission
15:47et on était avec vous dans l'émotion de ce studio qui s'ouvre.
15:52– Je voulais partager avec le téléspectateur l'histoire.
15:55C'est-à-dire qu'il y a 20 ans, on s'est arrêté.
15:58Et les filles qui arrivent, et on a monté ce petit scénario,
16:01on l'a écrit en trois minutes, les filles qui disent,
16:03Vincent, viens voir, il paraît que ça n'existe pas, c'est pas possible.
16:06Regarde, le public, il est là. – On va l'écouter.
16:08– Il y a 20 ans qu'ils l'ont démonté, le truc.
16:10– Non, d'après les rumeurs, ils n'ont rien détruit.
16:12– Remarque, il y a une porte qui ressemble.
16:14– Oh !
16:16– Je ne crois pas.
16:18– Vincent. – Tout est là.
16:20– Il y a le public.
16:21– Ça fait 20 ans qu'ils sont là.
16:23À mon avis, là, ils sont secs, on peut les plier, on peut les ranger.
16:26On l'a sous-coupé encore là.
16:28Il y a quelqu'un ?
16:29Bill ?
16:30– Non.
16:31– Vincent, mon ami, Vincent !
16:32– Mon copain Bill, t'es là !
16:34– Vincent, mon ami, Vincent !
16:38– Mais attends, ça fait 20 ans que t'es là ?
16:40T'es pas rentré chez toi ?
16:41– Oui.
16:42Non, parce que j'ai pas les clés de contact.
16:45– C'est ce truc que j'ai dans la fouille depuis 20 ans !
16:48Oh ! Non, je suis vraiment...
16:51Eh ben, je vais la garder quand même encore un petit peu,
16:53parce que je t'ai à côté de moi et je vais plus jamais te quitter.
16:55Eh ! J'ai une idée.
16:57On a les lumières, on a la sono,
16:59le public est réveillé et Bill est avec nous.
17:01Chiche, on en refait une !
17:04Bip, bip.
17:05– Bip, bip.
17:06– Bip, bip.
17:07– Elles vous sont aimées encore.
17:08– Elles m'ont toujours aimé.
17:09– Ouais, ouais.
17:10Ouais, parce que c'est...
17:12Je pense que dans la vie d'un artiste,
17:14il y a toujours un truc qui leur a fait briller,
17:17qui leur a mis en avant.
17:18Et moi, c'est vrai que dans ma carrière professionnelle,
17:21j'ai plein de trucs qui ont bien marché.
17:23Mais le big deal, c'est...
17:25Voilà, c'est mon fer de lance.
17:27Et le retrouver et voir qu'il a plu
17:30et que le public est toujours à l'écoute.
17:33– C'est extraordinaire.
17:34– Et ce qui m'émeut le plus pendant les enregistrements,
17:38c'est quand les gens de 30-35 ans viennent avec des enfants
17:41et qui me disent...
17:44On est vachement contents de pouvoir montrer à nos enfants
17:47ce qui nous aimerait il y a 20 ans.
17:49Et à la fin de la journée d'enregistrement,
17:51ce qui me fait très très plaisir,
17:53c'est quand ils me disent
17:54que c'est la première fois que je vois mon gamin
17:56passer une après-midi complète sans tablette entre les mains.
17:59– Mais dans la première émission,
18:01il y a eu une candidate où son père, je crois,
18:03ou sa mère avaient joué au big deal à l'époque.
18:06Donc là aussi, vous en avez joué sur le plateau.
18:09Mais ça aussi, c'était assez émouvant.
18:12Qu'est-ce que vous dites à ceux qui râlèrent en disant
18:15« ça va être cheap, oh là là, ça va être... »
18:18– Ils n'auront pas les moyens.
18:21En fait, on retrouve l'émission telle qu'elle était.
18:24– Il y en a un qui, je crois, a mis en jeu ses parties génitales.
18:27– Oui, c'est ça.
18:28– Je ne sais pas où il en est, le pauvre homme.
18:30J'espère qu'il a déjà fait des enfants.
18:32– Stéphane Salé de Choux lui a répondu en disant
18:34« alors on fait quoi maintenant, on attend ? »
18:36– Il y a mon pote Cyril qui a fait une prédiction qui s'est un peu baignée.
18:39Oui, il y en a beaucoup qui se disaient
18:41« faire le big deal, c'est hors de prix. »
18:44Et ce n'est pas une chaîne comme RMC qui pourra se le permettre.
18:48RMC a raclé les fonds de tiroir.
18:50Ils ont sorti le budget qui n'était pas suffisant.
18:54– Ça faisait partie de vos conditions, ça ?
18:56– De quoi donc ?
18:57– De ne pas faire l'émission au rabais.
18:58– Oui, c'était clair.
18:59Moi j'avais bien dit je ne ferais pas un sous-big deal
19:01et je ne ferais pas un truc qui ressemble au big deal.
19:03– De toute façon, ça n'aurait pas marché.
19:04– C'est où on fait le big deal, où on ne le fait pas.
19:06Et Antoine Henriquet, c'est, je pense,
19:09le seul producteur au monde qui ait tout mis.
19:13C'est-à-dire qu'il n'a rien émargé.
19:14Lui, il espérait ne pas perdre d'argent.
19:16Et donc si on fait une deuxième saison, il va renégocier.
19:19Mais il a mis l'intégralité du budget dans le concept.
19:24Moi, j'ai divisé mon cachet par cinq
19:26parce que sinon on ne pouvait pas le faire.
19:27Et puis on ne demande pas à RMC le même cachet qu'on demande à TF1.
19:31On ne tire pas dans la même catégorie.
19:34Mais oui, c'était une condition sine qua non.
19:38Laissez-moi faire le même big deal.
19:40Vous ne demandez pas.
19:41Et je l'ai refusé trois fois.
19:43Parce que trois fois, on me disait
19:45on va te faire un nouveau décor, on va te mettre un nouveau compas.
19:48Non, non, t'as pas compris, tu ne sais pas faire de la télé.
19:51Je ne veux pas le faire avec toi.
19:52– Et TF1 ? TF1 ne vous l'a jamais reproposé ?
19:56– C'est-à-dire que j'ai un petit peu taclé mon pote Bailly.
20:00– C'est vraiment votre pote ?
20:02– Oui, je préfère dire mon pote, parce que je ne suis pas en guerre contre lui.
20:06C'est vrai qu'il y a 20 ans, on a eu un déjeuner d'affaires avec Lancelier et lui.
20:12Et il m'a dit, alors pourquoi tu veux qu'on déjeune ?
20:15Moi, je n'avais plus de contrat avec TF1.
20:17Il m'a dit, qu'est-ce que tu as à nous proposer ?
20:19J'ai dit, je n'ai pas grand-chose à vous proposer.
20:21Si ce n'est, j'ai l'envie de reprendre le big deal
20:23mais d'une manière plus épisodique et en prime time.
20:27Et il m'a dit à la fin du repas, c'est une excellente idée,
20:30il faudra quand même penser à changer l'animateur et le nom de l'émission.
20:33Et je l'ai très mal vécu.
20:35Je l'ai très très mal vécu et je ne pouvais rien faire.
20:38On n'allait pas se battre dans le restaurant.
20:40Je n'allais pas l'insulter.
20:42– Mais pourquoi tu ne me dis pas ça ?
20:45– Sur le coup, oui, 20 ans après, on peut se dire, pourquoi tu n'as pas dit ça ?
20:49Mais dans l'instant, ça m'a coupé les bras.
20:52J'ai dit, mais après tout ce que j'ai fait avec vous,
20:55après les belles aventures qu'on a eues,
20:59les plus de 2000 access prime time qu'on a fait ensemble,
21:03tu me balances un truc comme…
21:05– Mais vous le savez.
21:07– Sur le coup, je l'ai très mal vécu.
21:09Et j'ai toujours un peu l'esprit revanchard.
21:13Je m'étais toujours dit, un jour ou l'autre, je me mettrais dans la figure.
21:16Et puis là, ça a été l'occasion.
21:18– Est-ce que Hubert Productions a vendu le concept ?
21:20C'est qu'il n'y croyait plus non plus ?
21:22– Ah non, ça appartenait aux étrangers.
21:24– Ah, ça appartenait à…
21:25– Non, non, attendez.
21:26Hervé Hubert et moi, on était copropriétaires du bazar.
21:29Stéphane Courbi, un jour, est arrivé, il a dit, je veux racheter votre société.
21:33Et on lui a dit, ok, tu rachètes la société, mais tu rachètes tout.
21:36Tu prends tout.
21:37Et donc, à partir du moment où on te fait une proposition que tu ne refuses pas,
21:41oui, on a vendu. Et j'ai vachement bien fait.
21:43– D'accord.
21:44Et donc après, le concept appartenait quand même toujours à Stéphane Courbi ?
21:47– À Stéphane Courbi, Viennes de Mol, etc.
21:49– D'accord.
21:50Et vous n'avez pas reçu de coups de fil de TF1 ?
21:54– Non, non, j'ai pas…
21:56– Même pas de bravo, bien joué ?
21:59– Non, non.
22:01– C'est pas la télé, ça.
22:03– Surtout après avoir taclé Savoye.
22:05– Jean-Pierre Foucault.
22:06– Ah, si, si.
22:07– Je pense que c'est les animateurs de Gladiator.
22:09– Oui, Jean-Pierre Foucault, Jean-Luc Reichman, Gérard Louvain, Denis Brognard.
22:15Oui, j'ai reçu 50, 60 textos, pas juste des coups de téléphone,
22:19des textos avec vraiment…
22:22– Oui, les gens étaient contents pour vous, moi j'étais contente.
22:24– Oui, les copains étaient contents pour moi.
22:26Ça, ça m'a fait très plaisir.
22:27Non, la direction de TF1, ils ne m'ont pas appelé.
22:29Mais M6, on leur a proposé.
22:31Alors, j'essaye de savoir ce qui s'est passé exactement,
22:34parce que M. De Taverneau était encore sur M6,
22:38avant de venir prendre la direction du groupe Altice,
22:40et il a refusé.
22:41Donc, peut-être qu'il l'a refusé en disant « Je vais sur Altice,
22:45donc je vais le refuser sur M6 pour qu'il vienne sur Altice ».
22:48C'est peut-être un coup très, très finement joué.
22:50– Et est-ce que vous avez eu un SMS de Nicolas Taverneau ?
22:52– Oui, bien sûr.
22:53– Qui vous disait quoi ?
22:54– Qui me disait…
22:55– On va le regarder en direct.
22:57– Oui, je l'ai gardé, parce qu'il y a quelques messages comme ça
23:00qui font plaisir, et tu te dis « Tiens, je suis content.
23:04Alors, qu'est-ce qu'il me dit, M. De Taverneau ? »
23:07Il me dit, il me dit, il me dit…
23:10En gros, il m'a dit « Félicitations, bravo pour cette audience ».
23:16De toute façon, moi je l'ai rencontré une seule fois dans ma vie,
23:20je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu,
23:23on ne s'est même jamais parlé au téléphone.
23:25J'ai eu un message me félicitant.
23:28– Avant la publicité, Valérie, je vous propose d'écouter un bip-bip,
23:34mais cette fois-ci du public.
23:36– Est-ce que je peux faire quelque chose ?
23:38– Oui.
23:39– Bip-bip !
23:40– Ouais !
23:42– Ça y est, maintenant tout le monde va faire bip-bip.
23:44– Est-ce que je peux faire quelque chose ?
23:46– Vas-y.
23:47– Bip-bip !
23:48– Ouais !
23:49– Vous pouvez le faire aussi, peut-être ?
23:51– Non, parce qu'au début, c'était une signature,
23:53c'était quelque chose de très personnel,
23:55mais je vois que c'est tombé dans le domaine public.
23:58– Non, Vincent, c'est pire que ça.
24:01Ça a été galvanisé.
24:03– Exactement.
24:05– Alors, Anthony, vous passez par là.
24:08– C'est venu comment, le bip-bip ?
24:10– C'est le club, le Club Méditerranée.
24:12Les Bronzés, c'est pas méchant ce que je dis,
24:15mais ils n'ont pas inventé.
24:17Ils ont repris les trucs qui marchaient au Club Méditerranée.
24:20Et quand Michel Croton arrive et fait « bip-bip »,
24:23ça existait déjà depuis longtemps, le Club Méditerranée.
24:26Et j'ai toujours fait « bip-bip » au Club Méditerranée.
24:29Et j'ai sorti ça du club.
24:31– On se retrouve dans un instant, je m'en étouffe.
24:33On se retrouve dans un instant avec Vincent Lagaffe.
24:36– Sud Radio, le supplément Média.
24:39– Le supplément Média…
24:41– Médiafac !
24:42– Fatigué !
24:43– C'est bientôt le week-end.
24:44– Média, bip-bip, ça va revenir.
24:46– Média, bip-bip.
24:48– Vincent Lagaffe est avec nous, voilà,
24:51RMC Story, le big deal ce soir, la deuxième.
24:54Combien il y en a en tout ?
24:56– On en a fait 30 et le numéro qu'ils ont choisi
24:59pour passer en deuxième, il est excellent.
25:01– Il est très bon.
25:02– Et encore une fois, je répète ce que j'ai dit
25:04au début de l'émission, on a une candidate qui va passer
25:06du stade de candidate à star en une soirée.
25:09– Vincent Valéry, je vous propose d'écouter la bande-annonce,
25:11ça donne un petit air de ce qu'on va voir ce soir.
25:16Un petit air…
25:17– Ce soir…
25:18– Bip-bip !
25:20– Ils sont bien là.
25:22– Allez, on y va !
25:23– Le big boss et sa big énergie.
25:25– Est-ce que vous aimez l'adrénaline ?
25:27– Bill et ses blagues.
25:29– Petit jouet !
25:30– Petit jouet ça, il est mignon !
25:31– Pour mettre la grosse ambiance.
25:33– Elle est contente, elle est contente !
25:37– Big fun.
25:42– Big cadeau.
25:44– On prend le rideau !
25:46– Et big émotion, garantie.
25:48– Je vous ai attendu 20 ans, donc entre nous, soit dit.
25:52– Inédit, le big deal, ce soir à 21h10
25:56sur RMC Story et RMC BFM Play.
25:59– Qu'est-ce que ça rend les gens heureux ?
26:01– Oui, c'est ce que j'allais dire, mais on vous entend heureux aussi.
26:03Je pense que ça joue énormément.
26:06– C'est énorme, c'est un kiff total d'arriver sur un plateau
26:10et de se sentir attendu, aimé.
26:13Oui, ça m'a fait plaisir.
26:15Il y a plein de choses qui m'ont fait super plaisir.
26:17Le passage de Eric Antoine qui est venu me voir,
26:19il travaillait sur le studio d'à côté,
26:21il est venu me faire un clin d'œil et tout,
26:23alors que je l'avais appelé pour le juste prix.
26:25Il n'y a pas un truc qui m'a déplu dans cette émission, dans ce programme
26:30et j'espère qu'on va pouvoir le faire perdurer encore un petit peu de temps.
26:34– Et ce soir, vous vous attendez, les audiences ?
26:38– Oui, après, il serait logique que ça descende un peu.
26:43Maintenant, je ne vois pas cette émission s'effondrer,
26:46je ne la vois pas se casser la gueule.
26:48– Je pense que quand on fait un score comme celui que vous avez fait la semaine dernière…
26:51– Les gens ont envie de se marrer, on est tellement dans un marasme.
26:54– Exactement.
26:55– Compliqué qu'on n'a pas envie de se prendre la tête.
26:57– Les gens veulent vraiment partager un moment de pure détente
27:03et qui plus est de pouvoir le faire en famille,
27:06parce que moi je fais en sorte de pouvoir m'adresser à toutes les générations.
27:09Et c'est vrai que voir ces gens qui viennent enregistrer avec leur famille,
27:14les parents, les grands-parents, les enfants,
27:16avoir trois, quatre générations sur le plateau
27:19où tout le monde se régale, tout le monde rigole.
27:21– C'est génial.
27:22– Et il y a beaucoup de commentaires qui me disent
27:24que les enfants de 8-10 ans qui sont venus voir l'enregistrement
27:27passent ensuite des heures sur les réseaux sociaux
27:30pour aller voir les numéros d'il y a 20 ans.
27:32– Alors il y a ça, mais il y a aussi, je ne sais pas si vous avez vu,
27:36il y a des fan clubs qui s'appellent maintenant
27:38Fan Club Big Deal, etc.
27:40Moi j'en suis un, je suis un des réseaux.
27:45Et par exemple, il y avait des fèves de billes, je ne savais pas.
27:50Donc comme là c'était l'épiphanie, ils ont ressorti les fèves de billes,
27:54il y avait plein de choses.
27:55Parce que l'autre vrai personnage, et on n'en a pas parlé,
27:58c'est évidemment Bill.
28:00– Bien sûr.
28:01– L'émission ne serait pas la même sans Bill.
28:02– Et la connexion s'est faite tout de suite, la reconnexion.
28:04– Complètement, mais on n'a pas eu, on s'est quand même posé un petit peu
28:08avec Gilles Wautier, alias Bill, et les filles,
28:11et on s'est dit, bon, il faut qu'on arrive à redonner
28:16la même complicité, la même énergie.
28:20Et pendant les 2-3 jours qui ont suivi les premières répétitions,
28:24on s'est beaucoup retrouvé sur le plateau.
28:26On a beaucoup passé notre temps juste à dire des conneries,
28:29à prendre plaisir à être ensemble.
28:31Et quand on a fait la répétition,
28:34Franck Brocaille est arrivé après en disant,
28:37– C'est le réalisateur.
28:38– Je ne me fais pas grand souci parce que des répétitions comme ça,
28:42je n'en ai pas vécu beaucoup.
28:43– Vous étiez restés en contact les uns avec les autres ?
28:46– Du tout, du tout.
28:47– C'est fou ça.
28:48– On s'appelait avec Gilles une fois par an pour souhaiter bonne année.
28:52Fanny, on l'avait complètement perdue de vue parce qu'elle est partie
28:55élever ses filles et monter son école de yoga à Ibiza.
28:58Et Fanny, elle est plus dans l'écriture et dans la réalisation
29:01plus que danseuse, donc on s'est retrouvé.
29:04– Et eux aussi ont dit oui tout de suite.
29:06– Mais complètement.
29:07– Même pas, je vais réfléchir.
29:09– Quand j'ai appelé les copains, parce que tout était très important,
29:12les maquilleuses, les techniciens, le son, la lumière,
29:15je voulais vraiment avoir des gens qui me connaissent très bien
29:17pour ne pas perdre de temps à s'étudier.
29:19Et quand j'ai appelé les Rhodes, c'est-à-dire tous les garçons de piste,
29:23je les ai appelés en disant je reprends le big deal de telle date à telle date.
29:26Les mecs qui me disent, t'inquiète, on sera là.
29:28Et j'ai dit, montez-moi une équipe de 10-12 personnes.
29:30Ils me disent, t'inquiète, le plus compliqué ça va être de refuser
29:33à certains de venir parce que tout le monde va vouloir venir
29:36et tout le monde a voulu venir.
29:37– Oui, parce que lorsqu'on regarde les anciens épisodes,
29:40vous arriviez à les mêler aussi à l'émission quand ils poussaient le décor.
29:45Moi j'en ai vu une ancienne où il y a quelqu'un qui pousse le décor
29:49et vous lui dites, dire qu'il y a deux jours il dansait le lac des signes.
29:53– À l'Opéra de Paris, à des Rhodes.
29:56– Mais c'est complètement ça, c'est une équipe.
30:00Et on joue avec cette équipe, c'est un barnum, c'est vraiment du cirque.
30:05Et il faut que les changements de décors se fassent à vue
30:09puisque de toute façon, moi j'ai décidé de travailler dans les conditions du direct.
30:12Donc il est hors de question de se dire, coupez, on va faire,
30:15bon alors attends, on va installer le jeu et puis on reprendra après.
30:18Non, non, non, top générique, une heure et demie d'enregistrement
30:22et t'en sors 70 minutes.
30:24– Pourquoi vous changez pas ? Physiquement on vous voit, vous êtes le même.
30:28– T'as quelque chose à me demander après ?
30:30– Non mais c'est vrai.
30:32– C'est vrai ? – J'ai eu la chance.
30:34– Vous avez pas pris de coups de vieux ?
30:37– Non mais quand on vous voit, c'est vrai.
30:39– On a l'impression que l'émission, comme vous disiez,
30:41s'est arrêtée vendredi dernier.
30:43– Et surtout sur la façon d'animer.
30:45Vous n'avez pas voulu changer votre façon d'animer ?
30:49– C'est-à-dire que c'est pas ma façon d'animer,
30:51c'est que j'amène à la télé ce que je suis.
30:53– Donc vous êtes ce que vous êtes et ce que vous avez toujours été.
30:55– Je suis un gros déconneur.
30:57Je suis un gros déconneur dans les moments de déconne.
30:59– Vous êtes chiant.
31:01– Tout le monde doit se dire, quelle chance elle a de vivre avec lui.
31:03Elle doit se marrer tous les jours.
31:05Non, vivre avec moi, il faut tout prendre.
31:08Il faut prendre le lot complet.
31:10Mes excès d'humeur, mes colères.
31:12Il y a des moments où je suis complètement introverti.
31:14Je me renferme.
31:16Il y a des moments où je ne parle qu'avec les chiens.
31:18– Elle est là depuis combien de temps ?
31:20– 20 ans.
31:22– C'est que ça y va.
31:24– Mais qu'est-ce qu'on disait ?
31:27– On a l'impression que vous n'avez pas changé.
31:29– J'ai pas changé parce que j'ai mené ma vie de manière à me dire
31:33je ne veux pas de soucis.
31:35Donc dès qu'il y a une galère, hipocritement, je l'efface.
31:38Je la mets sous le tapis.
31:40Elle existe toujours mais elle est sous le tapis.
31:42J'ai fait beaucoup d'activités physiques.
31:44Je fais beaucoup de sport.
31:46J'ai une hygiène de vie qui tient à peu près la route.
31:49– Vous avez été blessé assez gravement.
31:52– Plusieurs fois.
31:55Mais c'est vrai que la dernière fois, on a fait une scintigraphie
31:59et on a découvert que j'avais 40 pièces métalliques,
32:0241 pièces métalliques dans le corps.
32:04Un demi-poumon au moins.
32:06Due aux accidents, les plaques, les chevilles, les vis, les articulations.
32:11– Quand vous passez à l'aéroport, ça sonne de partout.
32:13– Ils sont morts de rire, les mecs.
32:15Et les mecs, ils m'appellent.
32:16« Venez là, monsieur le gars, venez chez moi ! »
32:18– Ils ne vous font pas foutre à poil ?
32:20– Non, parce qu'ils comprennent bien.
32:22Et puis maintenant, les machines sont un peu plus sophistiquées.
32:24– Le fantasme de Valérie, elle aimerait…
32:26– Non mais ça fait des années.
32:28– J'y arrive, je commence, vous n'êtes pas changé.
32:30Est-ce que vous vous mettez à poil ?
32:32Et donc là, c'est quoi votre vie maintenant ?
32:34Vous avez enregistré ces émissions.
32:36Vous faites quoi au quotidien ?
32:38– J'ai le réalisateur qui me dit, même à l'aéroport, il fait « bip bip ».
32:42Mais c'est vrai.
32:44Mais ma vie, elle est très simple.
32:47Je suis couché avec les poules, levé avec le soleil.
32:49J'adore les jeux en console de jeu.
32:53– Ah oui ? À la PlayStation 5 ?
32:55– Non, moi je suis sur Xbox.
32:57– Ah d'accord, vous jouez à quoi sur Xbox ?
32:59– En ce moment, je joue à Assassin's Creed Mirage.
33:03– Mais non, c'est pas de votre âge.
33:05– Je t'emmerde.
33:07– Et vous êtes bon ?
33:09– Je suis une bête.
33:11– Je pense que vous êtes un winner.
33:13Vous jouez pour gagner.
33:15– Mais je passe beaucoup de temps dans mon garage
33:17pour faire le tour de la mécanique.
33:19Je préfère réparer que faire réparer.
33:21J'aime bricoler.
33:23– Vous avez pas beaucoup de bagnoles anciennes ?
33:25– Non, j'ai une voiture ancienne,
33:27mais j'ai un buggy, j'ai un autre buggy,
33:29j'ai des jet-skis, j'ai des foils.
33:31Tout ça, c'est du matériel qu'il faut entretenir.
33:33– À cause du temps, je n'ai pas pu vous diffuser un son,
33:35mais j'avais un son sur Sébastien Loeb et le Paris-Dakar.
33:37– Ah, le pauvre, il s'est mis sur le toit.
33:39– C'était assez impressionnant, le nombre de tonneaux qu'il a fait.
33:43– Ah, mais quand on s'appelle Sébastien Loeb,
33:45tu fais pas une galette.
33:47Tu fais la totale, sinon c'est ridicule.
33:49– Vous auriez aimé faire le Paris-Dakar ?
33:51– Alors moi, j'ai pas fait le Paris-Dakar,
33:53parce que c'est trop long, trop lourd,
33:55et trop cher, et trop…
33:57– Je me suis posé la question en voyant les images.
33:59– Non, c'est pas mon truc.
34:01Et puis honnêtement, il y a plus de liaisons que de spéciales.
34:05Quand on fait 400 bornes pour aller faire la spéciale,
34:07et qu'après la spéciale, il y a encore 400 bornes
34:09pour rentrer au bivouac, c'est marrant.
34:11– Non, c'est pas…
34:13– J'ai fait le Rallye Tunisie, j'ai fait les Pharaons,
34:15j'ai fait l'Optique 2000,
34:17j'ai fait beaucoup de Rallye Raid,
34:19et je préfère le Rallye Raid à la compétition,
34:21parce que le Rallye Raid, tu pars avec une équipe,
34:23et tu dois arriver avec cette équipe.
34:25– Oui.
34:27– Donc, ce qui me plaît, c'est mêler le moins de kilomètres possible,
34:31le moins de consommation possible,
34:33et le moins de temps possible.
34:35Voilà, le Rallye Raid, c'est ça.
34:37Arriver le plus vite, mais en équipe.
34:39Si t'arrives à 5, t'arrives à 5.
34:41Et si t'as une voiture qui en traîne 4,
34:43c'est génial.
34:45Mais c'est une question de solidarité.
34:47Donc je préfère le Rallye Raid à la compétition.
34:49– Ce soir, le Big Deal, numéro 2,
34:51il y en aura une trentaine encore,
34:53il y en a 28 derrière,
34:55et on vous souhaite de faire plus encore que la semaine dernière,
34:59le retour du Big Deal sur RMC Story,
35:01à 21h05, c'est que du bonheur,
35:03comme dirait quelqu'un.
35:05– Et on peut aller sur la plateforme de BFM,
35:07pour recevoir le replay.
35:09Et ça cartonne,
35:11sur les, comme on appelle aujourd'hui,
35:13les ménagères avec enfants.
35:15Première chaîne, vous êtes première chaîne
35:17sur les ménagères.
35:19– Je voudrais vraiment remercier deux personnes,
35:21c'est un, Stéphane Salé-Dechoux,
35:23pour avoir eu l'idée de reprendre le Big Deal.
35:25– Je voulais vous poser la question, effectivement.
35:27– Et remercier Antoine Henriquet,
35:29qui m'a permis de rechausser les gants.
35:31– Merci à vous, et on se retrouve, nous,
35:33dans un instant pour les débats.