L'actualité de la semaine en France avec le réseau des télévisions locales
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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette édition un peu spéciale aujourd'hui.
00:18Nous vous proposons de revivre les temps forts de ces derniers mois
00:22à travers une sélection des meilleurs reportages de nos régions,
00:25un condensé d'actualités et d'émotions à ne pas manquer.
00:29Grenoble, toujours à la pointe de la technologie,
00:32et ce, même dans le milieu médical.
00:34Pour une première française hors étude,
00:36un patient se fait poser un nouveau type de pacemaker au CHU.
00:39« Maintenant, on a la possibilité d'implanter des stimulateurs sans sonde
00:45qu'on appelle double chambre, c'est-à-dire qu'il y a
00:48un stimulateur sans sonde dans l'oreillette,
00:52un stimulateur sans sonde vissé dans le ventricule,
00:55et les deux vont communiquer entre eux
00:59pour réaliser un synchronisme entre l'oreillette et le ventricule
01:03et reproduire la contraction cardiaque physiologique. »
01:06Une petite révolution car depuis 70 ans,
01:08les patients se font majoritairement implanter
01:10des stimulateurs complexes avec des sondes.
01:13Des dispositifs bien plus lourds et donc avec plus de risques de complications.
01:17« Les maillons faibles de ce système, c'est les sondes
01:20parce qu'elles peuvent se casser, elles peuvent s'infecter
01:22et on peut penser qu'un patient relativement jeune
01:25va avoir un certain nombre de pacemakers dans sa vie
01:27et que les sondes ne vont pas durer éternellement.
01:29Et ces sondes ont un certain nombre de complications, de risques. »
01:33Les dispositifs sans sonde ont donc beaucoup d'avantages,
01:36notamment dans l'implantation qui est simplifiée.
01:38« On va le ressortir au cathéter pour pouvoir l'amener
01:41dans le cœur, dans l'oreillette. »
01:42Un cathéter est placé au niveau du pli de laine
01:44où se situe la veine fémorale.
01:46Le chirurgien fait remonter la capsule par cette veine jusqu'au cœur.
01:49« On teste les constantes pour vérifier qu'il est en bonne position
01:52et qu'il fonctionne bien. »
01:54Un seul problème persiste avec ce dispositif,
01:56sa longévité qui ne dépasse pas 10 à 15 ans.
01:59Pour des patients jeunes comme celui-ci,
02:00il faudra sûrement plusieurs remplacements.
02:02Un modèle 2.0 est déjà en développement.
02:05Il s'approcherait d'une mini-centrale se rechargeant
02:07avec les battements du cœur, avec une durée de vie presque infinie.
02:13« Le réchauffement climatique force nos forêts à se réinventer.
02:16À Florac, en Gironde, plusieurs organismes expérimentent
02:20un dispositif d'exclusion de pluie.
02:23L'objectif, analyser leur résistance à la sécheresse
02:26et mieux comprendre l'impact de ce changement climatique sur les arbres.
02:30Une expérience inédite en pleine forêt,
02:33proposée par notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest. »
02:38Contrairement aux apparences,
02:40cette construction en bois, haute de presque 10 mètres,
02:43n'est ni une serre ni un élément d'architecture,
02:46mais bien un système de protection contre la pluie.
02:48« L'objectif, c'est de la laisser toujours sur la position automatique,
02:51où on va piloter, via la station météo,
02:55l'ouverture et fermeture lorsqu'il pleut. »
02:56À l'arrivée de la pluie, le toit se ferme et abrite les pins maritimes.
03:00Huit variétés au total,
03:01dont deux sont particulièrement résistantes à la sécheresse.
03:05Environ 60% des précipitations pourront être exclues,
03:08au printemps et à l'été.
03:10L'objectif, analyser la réaction des arbres
03:12soumis au stress hydrique et à la sécheresse,
03:14et donc au changement climatique.
03:16« Tous ces arbres seront instrumentés avec des capteurs
03:19qui mesureront en continu leur croissance,
03:22la dilatation du tronc, leur stress, le stress hydrique,
03:26ce qu'on appelle un psychromètre qu'on applique sur le tronc
03:28et qui nous donne la teneur à eau du végétal,
03:30est-ce qu'il est stressé, est-ce qu'il n'est pas stressé.
03:32La quantité d'eau qu'il utilise, ce qu'on appelle le flux de sève,
03:35la transpiration de l'arbre,
03:37tout ça, ce sera enregistré toutes les 30 secondes,
03:39sur tous les individus qui se trouvent sous le dispositif.
03:41Donc ils seront complètement monitorés,
03:43comme à l'hôpital, ils auront une batterie de capteurs sur eux,
03:46pour essayer de regarder leurs réponses,
03:48et notamment à quel moment ils décrochent vis-à-vis d'un stress extrême
03:53qu'on va simuler avec ce dispositif. »
03:55Une expérimentation inédite qui va permettre de poursuivre
03:58les études déjà menées en laboratoire, en conditions réelles.
04:0110 années seront donc nécessaires pour effectuer des analyses.
04:04« L'histoire, c'est d'adapter la gestion de la forêt au changement climatique,
04:09et donc ici-même, là, sous le dispositif,
04:12de tester l'épargne maritime et à l'avenir aussi des chaînes,
04:16sur des conditions de stress hydrique, c'est-à-dire de sécheresse,
04:20plus fortes encore que celles qu'on attend dans le cas du réchauffement climatique,
04:25pour anticiper un peu la réaction de l'épargne maritime dans ces conditions-là. »
04:30Une parcelle témoin, soumise, elle, aux précipitations,
04:33a été plantée à quelques mètres de là, afin de comparer les résultats.
04:38« Et puis regardez cette expérience menée par le grand groupe français
04:40numéro 1 du Luxe Mondial LVMH.
04:43Tous les deux ans, ce groupe organise un concours pour toutes ses maisons et ses employés.
04:47Une compétition qui récompense l'excellence environnementale des boutiques
04:51et des points de vente partout en France et dans le monde.
04:54Quatre catégories ont nouvellement été créées cette saison.
04:58Le bien-être des salariés, la formation des collaborateurs
05:01à la sensibilisation des problèmes environnementaux,
05:03les pop-up et aussi les vitrines.
05:06Écoutons Hélène Vallade, la directrice développement et environnement de LVMH,
05:10Antoine Arnaud et les réactions des lauréats au micro de Christophe Rigaud.
05:14« Celui qui a reçu le prix de l'année, qui est Dior Hong Kong China,
05:23est représentatif de tout ce qu'on peut faire de mieux en matière de management de l'énergie,
05:28en matière aussi de façades qui utilisent des matériaux
05:32qui peuvent permettre à la fois une isolation parfaite. »
05:37« Là, on a gagné l'award pour des boutiques temporaires
05:40qu'on va inséler dans les centres commerciaux.
05:42On a réussi à réutiliser ce pop-up environ neuf fois.
05:46En fait, c'est assez compliqué.
05:48On a besoin de changer le design d'un pop-up
05:50pour créer une atmosphère nouvelle, une nouvelle expérience.
05:53Il y a une espèce de cercle vertueux qui se met en place.
05:56On a tous envie d'aller dans la même direction.
05:58On a des partenaires responsables qui ont envie de bien faire
06:02qui parfois n'ont pas exactement ni les moyens ni les compétences.
06:05Et donc, on s'entraide pour faire en sorte qu'on soit le plus vertueux possible. »
06:12Alors que 200 000 personnes parlent breton en France aujourd'hui,
06:16Nantes s'impose comme un phare de cette langue.
06:20C'est un tournant historique.
06:21Plus de 1 000 élèves et étudiants apprennent le breton dans l'Académie de Nantes cette année.
06:26Une hausse de 20 % depuis 2020.
06:28Que ce soit en cursus bilingue ou à l'école d'Iwan,
06:32l'engouement pour la langue bretonne est au rendez-vous.
06:35Regardez ce reportage de notre partenaire Télé Nantes.
06:40Dans cette classe de CP-CE1, la moitié de l'enseignement se fait en breton.
06:45Ce jour-là, c'est cours de mathématiques.
06:49« Ce sont des enfants qui sont dans un bain linguistique depuis la maternelle.
06:52Donc, ils comprennent le breton, ils produisent à l'oral.
06:57Là, le travail de cette année avec les CP, ça va être aussi de produire à l'écrit. »
07:01Au Marceauderie, 169 élèves sont inscrits cette année en classe bilingue de la petite section au CM2.
07:07C'est la plus grande école à filière britophone de toute la Bretagne historique.
07:11Les demandes d'inscription sont en hausse de 20 % depuis 2020.
07:15Des familles à la recherche d'une diversité linguistique qui deviendra un atout pour leurs enfants.
07:20Avec 155 élèves, l'école d'Iwan fait aussi le plein de petits britophones.
07:24Ici, l'enseignement du breton se fait en immersion totale.
07:28« Bonjour, peut-ce que je mate vraiment ? Oui, ok. »
07:31« Le breton, j'aime bien ça, c'est une langue moins connue.
07:34J'aime bien cette idée d'apprendre une langue pas connue par les gens et de la faire découvrir.
07:39Comme cette langue était un peu disparue, les écoles bretonnes, ça nous permet de les faire renaître. »
07:44Un développement dont se félicite la ville de Nantes, moteur sur la question depuis 2020.
07:48Avec la nomination d'un adjoint en charge des enjeux bretons,
07:51la hausse des effectifs a une explication historique selon lui.
07:55« La cité des Ducs de Bretagne n'appartient pas à la région administrative intitulée région Bretagne.
08:01Donc ce paradoxe a des conséquences.
08:03C'est notamment une forte envie de Bretagne, mais notamment une forte envie de langue bretonne.
08:08Tout ça associé à un fort volontarisme de la ville de Nantes,
08:12ça se traduit par une forte augmentation des effectifs. »
08:15Pour structurer cet essor, la ville a demandé un conventionnement avec l'État dès 2022.
08:21Elle attend toujours sa réponse.
08:23Créée par deux habitants du territoire, une entrepreneuse et un agriculteur,
08:27dans l'objectif de permettre aux maraîchers de l'Isère d'avoir accès au marché de la restauration collective,
08:32Abbé Epluche approvisionne les cuisines collectives iséroises en légumes locaux
08:37préalablement épluchés, lavés et coupés.
08:40Depuis octobre, l'entreprise élargit son offre en proposant des légumineuses
08:44cuites et conditionnées sous vide grâce à sa nouvelle conserverie.
08:48Son objectif ? Créer un lien entre les agriculteurs et les cantines.
08:53Petits marrons, carottes et choux, les légumes d'hiver sont dans toutes les cantines iséroises.
08:58Mais avant d'être servis, le légume brut est traité par Abbé Epluche.
09:03Créée en 2012, la Légumerie du Fontanil-Cornillon a pour but de tisser un lien
09:08entre les producteurs locaux et les cuisines collectives.
09:12« C'est vraiment un travail qui va vraiment de la source, c'est-à-dire du producteur,
09:15qui nous amène ses légumes lui-même ici.
09:17Nous ensuite, on va les stocker, on va les éplucher, les laver, les couper,
09:22les conditionner et les renvoyer dans les cantines.
09:24C'est la plus grosse période pour nous, paradoxalement, l'hiver de légumes,
09:27puisque c'est là où on a le plus de légumes.
09:28Au printemps, on a peu de légumes, parce que tous les légumes de l'hiver sont épuisés. »
09:32Alors pour travailler toute l'année, l'entreprise a lancé une conserverie
09:36et y prépare des légumineuses.
09:38Riches en protéines, elles peuvent remplacer la viande pour les menus végétariens.
09:42La légumerie encourage les agriculteurs isérois à cultiver des légumineuses
09:47et souhaite même développer une filière.
09:49« Poix chiche, haricots rouges, haricots blancs, flageolets,
09:51c'est tout des choses qui sont difficiles à préparer en cantine
09:54quand on veut les faire en sec, puisqu'il y a une phase de trempage,
09:56et donc qui est très très longue.
09:58Et nous, avec le process qu'on a mis au point,
09:59on peut passer vraiment du sec à une légumineuse prête à être utilisée dans les cantines. »
10:04En 4 heures, la légumerie prépare 96 kg de haricots rouges.
10:08Chaque jour, leurs produits permettent de préparer 25 000 repas.
10:12Des petits producteurs aux structures plus importantes,
10:15AB Pluche s'approvisionne auprès de 40 producteurs de l'ISER
10:19et des départements limitrophes.
10:20« Nous avons au moins 2 ou 3 producteurs par légume
10:23pour éviter les aléas climatiques et avoir les volumes nécessaires lors des gros pics.
10:28Nous avons des producteurs locaux pour des clients locaux. »
10:31Le plus gros client de la légumerie est le département
10:34qui fournit 5 cuisines collectives.
10:37AB Pluche emploie 12 salariés et transforme 250 tonnes de légumes par an.
10:43Voilà comment changer ses habitudes à l'heure du dérèglement climatique.
10:46Les collectivités doivent proposer des équipements collectifs et individuels.
10:51Alors dans cette commune en Moselle,
10:53des composts sont mis à disposition des habitants.
10:56Un reportage de notre partenaire Moselle TV sur place.
10:59Regardez.
11:01« Trier, jeter et déposer, la routine à adopter pour composter.
11:06Avec les nouvelles consignes de tri, le compostage rentre dans les usages tout doucement. »
11:10« Déjà ça évacue pas mal de déchets à la maison, donc c'est un côté très pratique. »
11:13« Je dois vous avouer que déjà faire un simple tri normal, c'est super compliqué.
11:16Alors faire du compost, je ne suis pas certain que ça marche d'un jour. »
11:19Dans ce jardin, l'association Les Coquelicots sensibilise depuis longtemps à ces questions
11:23et met à disposition trois bacs installés depuis une dizaine d'années.
11:27« C'est là qu'on met nos déchets organiques, nos déchets de cuisine.
11:31Mais on laisse aussi accès à ces composteurs pour les personnes du quartier.
11:35Auparavant, les composteurs étaient à l'extérieur de notre jardin
11:38et vraiment en libre accès total.
11:40Là, je pense qu'il y avait encore plus de personnes qui venaient. »
11:43Une décision motivée entre autres par un mauvais usage de certains riverains,
11:46d'où l'importance de communiquer les bons gestes à destination de la future génération,
11:51les mains dans la terre le plus souvent.
11:52« On va voir toutes les petites bêtes qui habitent dans le compost.
11:55Pourquoi est-ce que le compost est une matière vivante ?
11:57Et du coup, comment est-ce qu'on fait pour l'entretenir ? »
11:59Autre alternative, acheter son propre composteur,
12:01un équipement à retirer auprès des collectivités, comme ici à Pange.
12:05« Si on attend 60 personnes, ce type d'opération rassemble entre 60 et 70 personnes.
12:09C'est la troisième opération que nous menons jusqu'à présent, depuis maintenant un an et demi.
12:13Et la communauté de communes de Pange est engagée depuis 2014. »
12:16Et les demandes augmentent chaque année,
12:18obligeant les communautés de communes à recevoir leurs stocks plus rapidement.
12:21« Simplement pour recycler mes déchets ménagers. »
12:24« C'est intéressant quand même de récupérer les déchets.
12:28Parce qu'on est toujours en train de tout mettre à la poubelle.
12:29Moi, ça ne m'intéresse pas. »
12:31Des conseils sont également donnés pour entretenir son composteur.
12:34« C'est très important d'étaler pour redonner de l'oxygène aux épluchures. »
12:37Le bac de compost en bois coûte en moyenne 35 euros en passant par les collectivités.
12:41Certaines proposent même de le récupérer gratuitement,
12:44de quoi faciliter encore plus ses nouvelles habitudes.
12:48Et si le bain de mer était la solution pour bien vieillir ?
12:52Dans cet Ehpad en Martinique, les résidents attendent chaque vendredi
12:57cet incontournable rendez-vous, un véritable moment de bien-être pour ces personnes âgées.
13:02« C'est un reportage de notre partenaire via ATV en Martinique. Regardez. »
13:07« Je suis comme un poisson dans l'eau. »
13:09Comme un poisson dans l'eau.
13:11Paulina a 92 ans et un grand sourire aux lèvres.
13:15Pour ces résidents de l'Ehpad du Marin,
13:17ces baignades à l'Anse-Figuier sont un réel moment d'évasion.
13:21« Le fait de rester toujours dans la chambre,
13:26et venir ici tous les fins de mois ou débuts de mois,
13:32ça me fait du bien. »
13:35Un bain de mer qui procure de la détente, mais pas seulement.
13:39Les encadrants profitent de ce moment pour travailler
13:42certains muscles et articulations peu mobilisés au quotidien.
13:45« Ça va être essentiellement des activités pour débloquer leur mobilité dans l'eau.
13:50C'est un milieu où on va travailler tous les muscles profonds,
13:56toutes les articulations.
13:57Ça va permettre de travailler des exercices qui ont plus de mal sur terre à faire.
14:03Dans l'eau, ils ont plus d'aisance. »
14:06Le projet est né il y a un an,
14:08porté par un jeune professionnel de la maison de retraite.
14:11Âgé de 26 ans, il est enseignant en activité physique adaptée et nageur-sauveteur.
14:16Pour lui, l'eau est un espace privilégié de stimulation cognitive.
14:21« La pratique est mise en avant par plusieurs déplacements dans l'eau.
14:26L'objectif, c'est aussi de travailler la confiance en soi,
14:31l'autonomie, le développement de l'autonomie dans l'eau. »
14:33Une matinée pour bouger, nager, s'amuser et s'évader de la routine du quotidien.
14:39L'heure est à présent venue pour Jeannot, Pauline et les autres pensionnaires
14:42de retourner à les pattes du marin.
14:44En attendant, vendredi prochain, avec impatience.
14:48« Nous étions les plus heureux sur mon coin. »
14:54Face au vieillissement de la population, de nouvelles initiatives voient le jour
14:58afin d'entretenir la mobilité des personnes âgées.
15:01De nouvelles structures qui s'apparentent à des aires de jeu pour enfants
15:04se développent dans le sud de la France.
15:06Olivier Michel pour Via Occitanie a testé celle installée à Alès dans le Gard.
15:12La structure a tout d'une aire de jeu pour enfants
15:15à laquelle il ne manquerait que le toboggan.
15:18En réalité, il s'agit là d'un parcours santé pour seniors.
15:22« C'est bien, ça fait un petit exercice en plus de notre gymnastique. »
15:26« Au début, je croyais que c'était pour les gamins parce que vu la hauteur, tout ça.
15:29Et en fin de compte, quand je l'ai essayé, j'ai vu que c'était dur
15:32et c'était bien pour les adultes. »
15:34La structure a un objectif simple, maintenir une activité physique
15:38et lutter contre la perte de mobilité.
15:41« On travaille les bras, les jambes, les poignets, les doigts,
15:45le fait de rester stable, tous ces éléments d'équilibre
15:49qui ont un vrai plus pour la motricité et pour rester en bonne santé. »
15:55Derrière ce produit conçu par des ergos et kinésithérapeutes,
15:58une société finlandaise a lancé en l'an 2000 une gamme senior
16:02qui s'est démocratisée en France dans les EHPAD en 2010
16:05et gagne aujourd'hui les collectivités.
16:08« Ce sont des équipements qui permettent de reproduire
16:10des gestes au quotidien des seniors, type monter un escalier,
16:15bouger le bras pour aller chercher une casserole en hauteur par exemple.
16:20Les kinés se servent de ces modules pour reproduire ces gestes au quotidien.
16:25L'exercice extérieur est très bon certes pour le corps
16:29mais également pour tout ce qui est cérébral. »
16:32Des bénéfices physiques et d'autres induits,
16:35car qui dit perte de mobilité dit moins de sorties
16:38et donc isolement et risque de désociabilisation.
16:41Coût de la structure 22 000 euros, judicieusement implantée devant une école,
16:46elle peut être utilisée par tous, histoire de favoriser également
16:49le lien social et intergénérationnel.
16:52Connue pour son célèbre circuit, la ville du Mans est aussi
16:55un pôle de formation unique en France et en Europe dans le domaine du son.
17:00Je vous propose de partir à la découverte du laboratoire d'acoustique
17:03de l'université du Mans, où l'on trouve notamment
17:06un cabinet de curiosité et une chambre sourde.
17:09LMTV SART, Laure Girard, nous fait découvrir cet endroit aussi étrange que déroutant.
17:15Écoutez et regardez.
17:18Solène est en première année de licence acoustique et vibrations.
17:22Elle cherche à mesurer les conséquences des fréquences sonores sur une structure.
17:27« On va avoir un point ici qui va être fixe et donc ça c'est un nœud.
17:30La vibration qui est ici se propage dans l'ensemble de la poutre
17:33et donc si on change la fréquence, on va obtenir un autre résultat.
17:36Et donc après ça s'applique pour n'importe quel solide, ça peut être un bâtiment.
17:40Toutes les vibrations auxquelles peuvent être amenées à un bâtiment,
17:43même quand le tramway passe, ce genre de choses. »
17:47Au LOM, ou laboratoire d'acoustique de l'université du Mans,
17:51le son est un objet de curiosité.
17:53Et quoi de mieux pour le mesurer qu'une batterie de haut-parleur
17:57dans une salle sourde ou semi-anéchoïque.
18:00« Donc ici on va piloter chaque haut-parleur pour faire des champs acoustiques spécifiques
18:04qui nous intéressent, qui peuvent reproduire des excitations qu'on aurait dans l'industrie.
18:08Les murs de cette salle, ce sont des lièdres qui sont faits en mousse
18:11et donc ils ont une fonction particulière.
18:13Quand un son arrive sur ce matériau, il va être complètement absorbé. »
18:17Le campus du Mans est doté de trois salles de ce type.
18:20On trouve la plus grande au centre de transfert de technologie à Deupas-du-Lôme.
18:25Des concerts y sont même organisés dans le cadre de la Biennale du son.
18:32« C'est le premier laboratoire européen.
18:34Il fait partie des deux ou trois laboratoires internationaux dans le domaine.
18:38En termes de formation, on est la seule université en France
18:42qui propose l'ensemble des formations au niveau de l'acoustique,
18:46de la première année, licence première année,
18:48jusqu'au doctorat avec un titre d'ingénieur aussi. »
18:52500 étudiants venus du monde entier participent à la recherche en acoustique,
18:56un domaine où science et créativité s'entendent très bien.
19:00Vous l'aurez compris.
19:03« Nous partons pour la Bretagne où Clément transforme les pots d'ananas
19:07en bijoux et en portefeuilles.
19:09Ce jeune artisan a réussi à remplacer le cuir animal par un cuir 100% végétal.
19:14Les pots des fruits sont récupérés auprès de l'entreprise Brésil,
19:18spécialisée dans la production de rhum à Plougastel d'Aulas.
19:22Chaque pièce est unique par sa manufacture et ses matières.
19:26Un reportage d'Enora Lenautre pour notre partenaire sur place, TBO.
19:31« Bonjour à tous, moi c'est Clément Colin, je suis artisan, designer, écologue
19:34et je vais vous montrer comment je transforme une peau d'ananas
19:37en quelque chose utilisable, en maroquinerie, en bijouterie ou en design.
19:43On va faire un porte-monnaie avec tout ce qu'il y a là.
19:46Hop, on va commencer par les petites pochettes.
19:49L'idée de transformer les pots de fruits pour proposer une alternative végétale au cuir animal,
19:55c'est né d'une problématique de développer des nouveaux procédés de fabrication plus écologiques,
20:00de nouvelles matières plus écologiques,
20:02de mettre tout ça en place et de montrer qu'on peut faire très propre.
20:05C'est une matière qui se travaille différemment du cuir animal,
20:08où il a fallu un peu réadapter le savoir-faire
20:11et donc pas utiliser exactement les mêmes outils et pas utiliser exactement les mêmes gestes.
20:16Pour me fournir un pot d'ananas, je fonctionne avec Brésil,
20:20qui est une petite entreprise à Plougastel qui fabrique du rhum arrangé.
20:25Donc je viens chez eux récupérer les pots puisqu'ils utilisent beaucoup d'ananas.
20:29Pour préparer la peau, ça va me prendre trois semaines.
20:31On est sur globalement 8-9 heures de travail pour un porte-monnaie.
20:36On peut retrouver les porte-cartes avec de la peau d'ananas.
20:40Les porte-monnaies, pareil, en peau d'ananas.
20:42Je fais aussi des bijoux.
20:44J'utilise aussi d'autres pots de fruits,
20:45notamment les pots des cucurbitaceae type melon-pastèque, melon-jaune.
20:49Là, on peut retrouver une bague en pomélote, en rose.
20:51Et on retrouve bien le graphisme naturel de la peau de fruit.
20:54On peut retrouver mes créations sur ma boutique en ligne www.uniquicréation.com
20:58et aussi, on peut retrouver quelques bijoux à la boutique Chat à l'or de Capers.
21:06Allez, remontons le temps dans cette édition avec les métiers d'autrefois.
21:10Dans la Sarthe, des passionnés veillent au patrimoine historique de leur territoire
21:15grâce à un musée d'antan.
21:17Les vieux outils, gardiens des savoir-faire presque perdus, y sont exposés.
21:21Un musée en forme de mémoire matérielle que nous fait découvrir Enzo Maubert pour LMTV Sarthe.
21:27C'est un endroit où la rouille raconte l'histoire.
21:30Celle de nos aïeux jadis briquetiers, tonneliers ou sabotiers.
21:36Là, on a deux énormes machines en fonte qui ont permis au début XXe
21:43encore de fabriquer de façon mécanisée ce que nos anciens faisaient à la main
21:48avec des outils différents.
21:51Voilà 20 ans que Richard et d'autres bénévoles ont fondé ce musée en hommage au métier d'antan.
21:56La première chose, c'est sauver la mémoire.
22:00Et pour sauver la mémoire, l'outil, la machine, l'instrument, c'est fondamental.
22:05On a trop d'outils qui sont partis à la ferraille de bois, qui ont été brûlés.
22:10Donc là, on est dans un lieu de mémoire, un lieu de sauvegarde.
22:14Des milliers d'outils bien souvent donnés, parfois restaurés,
22:17témoignent de savoir-faire implanté en Sarthe comme la fabrique de bardage.
22:23Tout simplement témoins d'une époque et d'un quotidien.
22:28On a des pièges pour prendre les taupes.
22:31On a la scie d'ail pour tailler la haie.
22:34On a aussi les accessoires de la cheminée.
22:38On a des trépieds.
22:40C'est à l'occasion du départ d'un paysan quand il part à la retraite.
22:44Il y a toujours du fourbi.
22:46Alors justement, le fourbi, c'est ce qui nous intéresse.
22:48Ce sont des outils souvent anciens.
22:50Ils sont même parfois cassés.
22:52Il manque un manche, etc.
22:53Ils ne servent plus à personne.
22:55Mais ils vont garder un intérêt pour nous.
22:57Ils vont être la matière de notre musée.
23:00Un musée en recherche de bénévoles et notamment de jeunes.
23:03Car faire vivre ce patrimoine demande du temps.
23:06Les visites se font sur rendez-vous.
23:08À pruyer l'aiguille.
23:11Adieu chocheux.
23:13Après six décennies de scène, une page se tourne.
23:16Pour une légende locale de l'aube.
23:18Jean-Marie Chevrier.
23:20Il tire sa révérence.
23:22Entre les années yéyés.
23:24Les reprises de Johnny.
23:26Et ses soirées piano-voix.
23:28Il performait son tout dernier concert avec son groupe.
23:30Les Frock and Roll.
23:32À la chapelle Saint-Luc d'ailleurs.
23:34Notre partenaire Canal 32 a eu la chance d'y être invité.
23:36Regardez.
23:38Sa voix n'a rien perdu.
23:40Durant trois heures de scène.
23:42Jean-Marie Chevrier.
23:4477 ans.
23:46Reprend les classiques des années 80.
23:48Un concert un peu particulier pour le groupe.
23:50Les Frock and Roll.
23:52Qui s'apprête à dire au revoir à son chanteur.
23:54Je suis monté sur scène la première fois.
23:56Le 10 juillet 1964.
23:58Je n'en suis jamais redescendu.
24:001964-2024.
24:02Ça fait 60 ans.
24:04Il faut arrêter un jour.
24:06Il faut laisser la place aux jeunes.
24:08Le restaurant Le Sarrail affiche complet.
24:10Il faut dire que les adieux de Chocheux ont créé l'émotion.
24:12Dans la salle.
24:14Des amis.
24:16Des compagnons de scène.
24:18Des fans aussi.
24:20Qui l'ont suivi durant toutes ces années.
24:22Comme vous pouvez peut-être le voir.
24:24C'est vraiment complet.
24:26Je suis vraiment très heureuse de l'accueillir.
24:28Avec tous ces musiciens.
24:30C'est vraiment des gens qui viennent de tous les âges.
24:32De mes débuts.
24:34Jusque dans les années 80.
24:36C'est beaucoup de gens qui m'ont suivi.
24:38Tout au long de ma carrière.
24:40Une carrière modeste.
24:42Qui débute dans les années 60.
24:44Et qui poursuivra à travers les époques.
24:46Plus d'un millier de dates.
24:48Au quatre coins du département.
24:50Des souvenirs.
24:52Qu'il a consigné dans un petit livre.
24:54La musique dans la peau.
24:56J'ai passé toutes les étapes.
24:58Le rock des années 60.
25:00La variété des années 70.
25:02Les années 80.
25:04En tant que DJ.
25:06J'ai vu passer.
25:08Et se former des couples.
25:12Son groupe de rock.
25:14Une ultime page qui va donc elle aussi se tourner.
25:16Après 15 ans de camaraderie.
25:18Ça fait tout le temps un petit pincement au coeur.
25:20Après la scène c'est fatiguant.
25:24Donc on va faire un peu un renouveau.
25:26Au niveau du groupe.
25:28Mais il sera toujours présent.
25:30Il va être là aussi un peu.
25:32Peut-être en chanter une ou deux.
25:36Mécanicien de carrière.
25:38Et chanteur de son état.
25:40L'heure de profiter de la retraite.
25:42Auprès de sa famille.
25:44Au revoir à tous.
25:46Merci d'avoir suivi le Grand Vité des Territoires.
25:48On se retrouve très vite.
25:50Pour une nouvelle édition.
25:52Bonne fête de Noël à tous.