Le grand groupe français numéro un du luxe mondial LVMH s’investit dans l’écologie en organisant un concours qui récompense l’excellence environnementale de ses maisons et de ses employés.
Interview d’Antoine Arnault et d’Hélène Valade, directrice Développement et environnement du groupe LVMH à retrouver dans ce JT.
Grenoble : une avancée médicale pour le cœur, à voir dans le Grand J.T. des Territoires
Le CHU de Grenoble marque une étape importante en implantant pour la première fois en France un pacemaker sans sonde. Ce dispositif léger et innovant réduit les complications des anciens modèles. Prochaine révolution : un modèle qui se recharge grâce aux battements du cœur. Plus d'informations avec Telegrenoble.
Interview d’Antoine Arnault et d’Hélène Valade, directrice Développement et environnement du groupe LVMH à retrouver dans ce JT.
Grenoble : une avancée médicale pour le cœur, à voir dans le Grand J.T. des Territoires
Le CHU de Grenoble marque une étape importante en implantant pour la première fois en France un pacemaker sans sonde. Ce dispositif léger et innovant réduit les complications des anciens modèles. Prochaine révolution : un modèle qui se recharge grâce aux battements du cœur. Plus d'informations avec Telegrenoble.
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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette édition un peu spéciale aujourd'hui.
00:19Nous vous proposons de revivre les temps forts de ces derniers mois
00:22à travers une sélection des meilleurs reportages de nos régions.
00:25Un condensé d'actualités et d'émotions à ne pas manquer.
00:29Grenoble, toujours à la pointe de la technologie.
00:32Et ce, même dans le milieu médical.
00:34Pour une première française hors étude,
00:36un patient se fait poser un nouveau type de pacemaker au CHU.
00:39Maintenant, en fait, on a la possibilité d'implanter des stimulateurs sans sonde
00:44qu'on appelle double chambre.
00:46C'est-à-dire qu'en fait, il y a un stimulateur sans sonde dans l'oreillette,
00:51un stimulateur sans sonde vissé dans le ventricule
00:55et les deux vont communiquer entre eux
00:59pour réaliser un synchronisme entre l'oreillette et le ventricule
01:03et reproduire la contraction cardiaque physiologique.
01:06Une petite révolution car depuis 70 ans,
01:08les patients se font majoritairement implanter des stimulateurs complexes avec des sondes.
01:13Des dispositifs bien plus lourds et donc avec plus de risques de complications.
01:17Les maillons faibles de ce système, c'est les sondes
01:20parce qu'elles peuvent se casser, elles peuvent s'infecter
01:22et on peut penser qu'un patient relativement jeune
01:25va avoir un certain nombre de pacemakers dans sa vie
01:27et que les sondes ne vont pas durer éternellement.
01:29Et ces sondes ont un certain nombre de complications, de risques.
01:33Les dispositifs sans sonde ont donc beaucoup d'avantages,
01:36notamment dans l'implantation qui est simplifiée.
01:38On va le ressortir au cathéter pour pouvoir l'amener dans le cœur, dans l'oreillette.
01:42Un cathéter est placé au niveau du pli de laine où se situe la veine fémorale.
01:46Le chirurgien fait remonter la capsule par cette veine jusqu'au cœur.
01:49On teste les constantes pour vérifier qu'il est en bonne position et qu'il fonctionne bien.
01:53Un seul problème persiste avec ce dispositif,
01:56sa longévité qui ne dépasse pas 10 à 15 ans.
01:59Pour des patients jeunes comme celui-ci, il faudra sûrement plusieurs remplacements.
02:02Un modèle 2.0 est déjà en développement,
02:04il s'approcherait d'une mini-centrale se rechargeant avec les battements du cœur,
02:08avec une durée de vie presque infinie.
02:12Le réchauffement climatique force nos forêts à se réinventer.
02:16À Florac, en Gironde, plusieurs organismes expérimentent un dispositif d'exclusion de pluie.
02:23L'objectif ? Analyser leur résistance à la sécheresse
02:26et mieux comprendre l'impact de ce changement climatique sur les arbres.
02:30Une expérience inédite en pleine forêt, proposée par notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
02:38Contrairement aux apparences, cette construction en bois, haute de presque 10 mètres,
02:43n'est ni une serre ni un élément d'architecture, mais bien un système de protection contre la pluie.
02:48L'objectif, c'est de laisser toujours sur la position automatique,
02:51où là on va piloter via la station météo l'ouverture et fermeture lorsqu'il pleut.
02:57À l'arrivée de la pluie, le toit se ferme et abrite les pins maritimes.
03:00Huit variétés au total, dont deux sont particulièrement résistantes à la sécheresse.
03:05Environ 60% des précipitations pourront être exclues, au printemps et à l'été.
03:10L'objectif, analyser la réaction des arbres soumis au stress hydrique et à la sécheresse,
03:15et donc au changement climatique.
03:17Tous ces arbres seront instrumentés avec des capteurs qui mesureront en continu leur croissance,
03:22la dilatation du tronc, leur stress, le stress hydrique,
03:26ce qu'on appelle un psychromètre qu'on applique sur le tronc et qui nous donne la teneur à eau du végétal,
03:30est-ce qu'il est stressé, est-ce qu'il n'est pas stressé.
03:32La quantité d'eau qu'il utilise, ce qu'on appelle le flux de sève, la transpiration de l'arbre,
03:37tout ça sera enregistré toutes les 30 secondes sur tous les individus qui se trouvent sous le dispositif.
03:42Ils seront complètement monitorés, comme à l'hôpital,
03:45ils auront une batterie de capteurs sur eux pour essayer de regarder leurs réponses
03:49et notamment à quel moment ils décrochent vis-à-vis d'un stress extrême
03:53qu'on va simuler avec ce dispositif.
03:55Une expérimentation inédite qui va permettre de poursuivre les études déjà menées en laboratoire
04:00en conditions réelles.
04:02Dix années seront donc nécessaires pour effectuer des analyses.
04:05L'idée de l'histoire, c'est d'adapter la gestion de la forêt au changement climatique
04:10et donc ici même, sous le dispositif, de tester les pins maritimes
04:15et à l'avenir aussi des chaînes sur des conditions de stress hydrique,
04:20c'est-à-dire de sécheresse, plus fortes encore que celles qu'on attend dans le cas du réchauffement climatique
04:26pour anticiper un peu la réaction des pins maritimes dans ces conditions-là.
04:30Une parcelle témoin, soumise, elle, aux précipitations, a été plantée à quelques mètres de là
04:35afin de comparer les résultats.
04:38Et puis regardez cette expérience menée par le grand groupe français n°1 du luxe mondial LVMH.
04:43Tous les deux ans, ce groupe organise un concours pour toutes ses maisons et ses employés.
04:47Une compétition qui récompense l'excellence environnementale des boutiques
04:51et des points de vente partout en France et dans le monde.
04:54Quatre catégories ont nouvellement été créées cette saison.
04:58Le bien-être des salariés, la formation des collaborateurs à la sensibilisation des problèmes environnementaux,
05:03les pop-up et aussi les vitrines.
05:06Écoutons Hélène Vallade, la directrice développement et environnement de LVMH,
05:10Antoine Arnaud et les réactions des lauréats au micro de Christophe Rigaud.
05:14Celui qui a reçu le prix de l'année qui est Dior Hong Kong China
05:23est représentatif de tout ce qu'on peut faire de mieux en matière de management de l'énergie,
05:28en matière aussi de façade qui utilise des matériaux qui peuvent permettre à la fois une isolation parfaite.
05:37Là on a gagné l'award pour des boutiques temporaires qu'on va inséler dans les centres commerciaux.
05:42Et on a réussi à réutiliser ce pop-up environ 9 fois.
05:46Et en vrai c'est assez compliqué.
05:48On a besoin de changer le design d'un pop-up pour créer un peu une atmosphère nouvelle,
05:52pour créer une nouvelle expérience.
05:53Il y a une espèce de cercle vertueux qui se met en place.
05:56On a tous envie d'aller dans la même direction.
05:58On a des partenaires responsables qui ont envie de bien faire
06:02qui parfois n'ont pas exactement ni les moyens ni les compétences.
06:05Et donc on s'entraide pour faire en sorte qu'on soit le plus vertueux possible.
06:11Alors que 200 000 personnes parlent breton en France aujourd'hui,
06:16Nantes s'impose comme un phare de cette langue.
06:20C'est un tournant historique.
06:21Plus de 1000 élèves et étudiants apprennent le breton dans l'académie de Nantes cette année.
06:26Une hausse de 20% depuis 2020.
06:29Que ce soit en cursus bilingue ou à l'école d'Iwan,
06:32l'engouement pour la langue bretonne est au rendez-vous.
06:35Regardez ce reportage de notre partenaire Télé Nantes.
06:41Dans cette classe de CPCE1, la moitié de l'enseignement se fait en breton.
06:45Ce jour-là, c'est cours de mathématiques.
06:48Ce sont des enfants qui sont dans un bain linguistique depuis la maternelle.
06:52Donc ils comprennent le breton, ils produisent à l'oral.
06:57Là, le travail de cette année avec les CP, ça va être aussi de produire à l'écrit.
07:01Au Marceauderie, 169 élèves sont inscrits cette année en classe bilingue,
07:05de la petite section au CM2.
07:07C'est la plus grande école à filière britophone de toute la Bretagne historique.
07:11Les demandes d'inscription sont en hausse de 20% depuis 2020.
07:15Des familles à la recherche d'une diversité linguistique
07:18qui deviendra un atout pour leurs enfants.
07:20Avec 155 élèves, l'école d'Iwan fait aussi le plein de petits britophones.
07:24Ici, l'enseignement du breton se fait en immersion totale.
07:28Donc je peux se mater vraiment ?
07:30Oui.
07:31Le breton, j'aime bien ça, c'est une langue moins connue.
07:35J'aime bien cette idée d'apprendre une langue pas connue par les gens
07:38et de la faire découvrir.
07:40Comme cette langue était un peu disparue,
07:42les écoles bretonnes, ça nous permet de la faire renaître.
07:44Un développement dont se félicite la ville de Nantes,
07:47moteur sur la question depuis 2020.
07:49Avec la nomination d'un adjoint en charge des enjeux bretons,
07:52la hausse des effectifs a une explication historique selon lui.
07:55La cité des Ducs de Bretagne n'appartient pas
07:58à la région administrative intitulée région Bretagne.
08:01Donc ce paradoxe a des conséquences.
08:03C'est notamment une forte envie de Bretagne,
08:06mais notamment une forte envie de langue bretonne.
08:09Tout ça associé à un fort volontarisme de la ville de Nantes,
08:13traduit par une forte augmentation des effectifs.
08:15Pour structurer cet essor, la ville a demandé un conventionnement
08:19avec l'État dès 2022.
08:21Elle attend toujours sa réponse.
08:23Créée par deux habitants du territoire,
08:25une entrepreneuse et un agriculteur,
08:27dans l'objectif de permettre aux maraîchers de l'Isère
08:29d'avoir accès au marché de la restauration collective,
08:32AB épluche, approvisionne les cuisines collectives iséroises
08:36en légumes locaux préalablement épluchés, lavés et coupés.
08:40Depuis octobre, l'entreprise élargit son offre
08:42en proposant des légumineuses cuites et conditionnées sous vide
08:46grâce à sa nouvelle conserverie.
08:48Son objectif ? Créer un lien entre les agriculteurs et les cantines.
08:53Petits marrons, carottes et choux,
08:55les légumes d'hiver sont dans toutes les cantines iséroises.
08:58Mais avant d'être servis, le légume brut est traité par AB épluche.
09:03Créée en 2012, la légumerie du Fontanil-Cornillon
09:06a pour but de tisser un lien entre les producteurs locaux
09:10et les cuisines collectives.
09:12C'est vraiment un travail qui va vraiment de la source,
09:15c'est-à-dire du producteur, qui nous amène ses légumes lui-même ici.
09:17Nous ensuite, on va les stocker, on va les éplucher, les laver, les couper,
09:23les conditionner et les renvoyer dans les cantines.
09:25C'est la plus grosse période pour nous, paradoxalement,
09:27l'hiver de légumes, puisque c'est là où on a le plus de légumes.
09:29Au printemps, on a peu de légumes,
09:30parce que tous les légumes de l'hiver sont épuisés.
09:32Alors pour travailler toute l'année,
09:34l'entreprise a lancé une conserverie et y prépare des légumineuses.
09:38Riches en protéines, elles peuvent remplacer la viande pour les menus végétariens.
09:42La légumerie encourage les agriculteurs isérois à cultiver des légumineuses
09:47et souhaite même développer une filière.
09:49Fois chiche, haricots rouges, haricots blancs, flageolets,
09:51c'est tout des choses qui sont difficiles à préparer en cantine
09:54quand on veut les faire en sec, puisqu'il y a une phase de trempage,
09:57et donc qui est très très longue.
09:58Et nous, avec le process qu'on a mis au point,
10:00on peut passer vraiment du sec à une légumineuse prête à être utilisée dans les cantines.
10:04En 4 heures, la légumerie prépare 96 kg de haricots rouges.
10:08Chaque jour, leurs produits permettent de préparer 25 000 repas.
10:12Des petits producteurs aux structures plus importantes,
10:15Abbe et Pluche s'approvisionnent auprès de 40 producteurs de l'Isère
10:19et des départements limitrophes.
10:21Nous avons au moins 2 ou 3 producteurs par légume
10:23pour éviter les aléas climatiques et avoir les volumes nécessaires lors des gros pics.
10:29Nous avons des producteurs locaux pour des clients locaux.
10:31Le plus gros client de la légumerie est le département qui fournit 5 cuisines collectives.
10:37Abbe et Pluche emploient 12 salariés et transforment 250 tonnes de légumes par an.
10:43Voilà comment changer ses habitudes à l'heure du dérèglement climatique.
10:47Les collectivités doivent proposer des équipements collectifs et individuels.
10:51Alors dans cette commune en Moselle, des composts sont mis à disposition des habitants.
10:56Un reportage de notre partenaire Moselle TV sur place.
11:01Trier, jeter et déposer, la routine à adopter pour composter.
11:06Avec les nouvelles consignes de tri, le compostage rentre dans les usages tout doucement.
11:10Déjà ça évacue pas mal de déchets à la maison donc c'est un côté très pratique.
11:13Je dois vous avouer que déjà faire un simple tri normal, c'est super compliqué.
11:16Alors faire du compost, je ne suis pas certain que ça marche un jour.
11:19Dans ce jardin, l'association Les Coquelicots sensibilise depuis longtemps à ces questions
11:23et met à disposition 3 bacs installés depuis une dizaine d'années.
11:27C'est là qu'on met nous nos déchets organiques, nos déchets de cuisine.
11:31Mais on laisse aussi accès à ces composteurs pour les personnes du quartier.
11:35Auparavant, les composteurs étaient à l'extérieur de notre jardin et vraiment en libre accès total.
11:40Là, je pense qu'il y avait encore plus de personnes qui venaient.
11:43Une décision motivée entre autres par un mauvais usage de certains riverains,
11:47d'où l'importance de communiquer les bons gestes à destination de la future génération,
11:51les mains dans la terre le plus souvent.
11:53On va voir toutes les petites bêtes qui habitent dans le compost.
11:55Pourquoi est-ce que le compost, c'est une matière vivante ?
11:57Et du coup, comment est-ce qu'on fait pour l'entretenir ?
11:59Autre alternative, acheter son propre composteur,
12:02un équipement à retirer auprès des collectivités, comme ici à Penges.
12:05On attend 60 personnes. Ce type d'opération rassemble entre 60 et 70 personnes.
12:09C'est la troisième opération que nous menons jusqu'à présent, depuis maintenant un an et demi.
12:13Et la communauté commune de Penges est engagée depuis 2014.
12:16Et les demandes augmentent chaque année, obligeant les communautés de communes
12:19à recevoir leurs stocks plus rapidement.
12:21Simplement pour recycler mes déchets ménagers.
12:24C'est intéressant quand même de récupérer les déchets,
12:27parce qu'on est toujours en train de tout mettre à la poubelle, moi ça ne m'intéresse pas.
12:31Des conseils sont également donnés pour entretenir son composteur.
12:34Très important d'étaler pour redonner de l'oxygène aux épluchures.
12:37Le bac de compost en bois coûte en moyenne 35 euros en passant par les collectivités.
12:41Certaines proposent même de le récupérer gratuitement,
12:44de quoi faciliter encore plus ses nouvelles habitudes.
12:48Et si le bain de mer était la solution pour bien vieillir ?
12:52Dans cette Ehpad en Martinique, les résidents attendent chaque vendredi
12:56cet incontournable rendez-vous.
12:59Un véritable moment de bien-être pour ces personnes âgées.
13:02C'est un reportage de notre partenaire via ATV en Martinique.
13:09Comme un poisson dans l'eau.
13:11Paulina a 92 ans et un grand sourire aux lèvres.
13:15Pour ces résidents de l'Ehpad du Marin,
13:17ces baignades à lance-figuier sont un réel moment d'évasion.
13:21Le fait de rester toujours dans la chambre
13:26et venir ici à la fin ou début de mois,
13:31ça me fait du bien.
13:35Un bain de mer qui procure de la détente, mais pas seulement.
13:39Les encadrants profitent de ce moment pour travailler
13:42certains muscles et articulations peu mobilisés au quotidien.
13:45Ça va être essentiellement des activités pour débloquer leur mobilité dans l'eau.
13:50C'est un milieu où on va travailler les muscles profonds,
13:55toutes les articulations,
13:57et ça va permettre de travailler des exercices
14:00qui ont plus de mal sur terre à faire,
14:03et donc dans l'eau ils ont plus d'aisance.
14:07Le projet est né il y a un an,
14:09porté par un jeune professionnel de la maison de retraite.
14:11Âgé de 26 ans, il est enseignant en activité physique adaptée
14:15et nageur-sauveteur.
14:17Ici, l'eau est un espace privilégié de stimulation cognitive.
14:21La pratique est mise en avant par plusieurs déplacements dans l'eau.
14:26L'objectif c'est aussi de travailler la confiance en soi,
14:31l'autonomie, le développement de l'autonomie dans l'eau.
14:34Une matinée pour bouger, nager, s'amuser et s'évader de la routine du quotidien.
14:39L'heure est à présent venue pour Jeannot, Pauline et les autres pensionnaires
14:43de retourner à les pattes du marin.
14:45Un attendant vendredi prochain avec impatience.
14:55Face au vieillissement de la population, de nouvelles initiatives voient le jour
14:59afin d'entretenir la mobilité des personnes âgées.
15:02De nouvelles structures qui s'apparentent à des aires de jeu pour enfants
15:05se développent dans le sud de la France.
15:07Olivier Michel pour Via Occitanie a testé celle installée à Alès dans le Gard.
15:13La structure a tout d'une aire de jeu pour enfants,
15:16à laquelle il ne manquerait que le toboggan.
15:19En réalité, il s'agit là d'un parcours santé pour seniors.
15:22C'est bien, ça fait un petit exercice en plus de notre gymnastique.
15:27Au début je croyais que c'était pour les gamins parce que vu la hauteur tout ça,
15:30et en fin de compte quand je l'ai essayé, j'ai vu que c'était dur
15:33et c'était bien pour les adultes.
15:35La structure a un objectif simple, maintenir une activité physique
15:39et lutter contre la perte de mobilité.
15:41Alors il travaille les bras, les jambes, les poignets, les doigts,
15:45le fait de rester stable, tous ces éléments d'équilibre
15:50qui ont un vrai plus pour la motricité et pour rester en bonne santé.
15:56Derrière ce produit conçu par des ergos et kinésithérapeutes,
15:59une société finlandaise, elle a lancé en l'an 2000 une gamme senior
16:03qui s'est démocratisée en France dans les EHPAD en 2010
16:06et gagne aujourd'hui les collectivités.
16:08C'est des équipements qui permettent de reproduire des gestes au quotidien des seniors
16:13type monter un escalier, bouger le bras pour aller chercher une casserole en hauteur par exemple
16:21et donc les kinés se servent de ces modules pour reproduire ces gestes au quotidien.
16:25L'exercice extérieur est très bon certes pour le corps mais également pour tout ce qui est cérébral.
16:33Des bénéfices physiques et d'autres induits,
16:36car qui dit perte de mobilité dit moins de sorties et donc isolement et risque de désociabilisation.
16:42Coût de la structure 22 000 euros, judicieusement implantée devant une école,
16:47elle peut être utilisée par tous, histoire de favoriser également le lien social et intergénérationnel.
16:53Connue pour son célèbre circuit, la ville du Mans est aussi un pôle de formation unique en France et en Europe
16:59dans le domaine du son.
17:01Je vous propose de partir à la découverte du laboratoire d'acoustique de l'université du Mans
17:06où l'on trouve notamment un cabinet de curiosité et une chambre sourde.
17:10LMTV SART, Laure Girard nous fait découvrir cet endroit aussi étrange que déroutant.
17:16Ecoutez et regardez.
17:18Solène est en première année de licence acoustique et vibrations.
17:23Elle cherche à mesurer les conséquences des fréquences sonores sur une structure.
17:28On va avoir un point ici qui va être fixe et donc ça c'est un nœud.
17:31C'est la vibration qui est ici se propage dans l'ensemble de la poutre
17:35et donc si on change la fréquence on va obtenir un autre résultat.
17:38Et donc après ça s'applique pour n'importe quel solide, ça peut être un bâtiment,
17:41toutes les vibrations auxquelles peuvent être amenées à un bâtiment,
17:44même quand le tramway passe, ce genre de choses.
17:48Au LOM, ou laboratoire d'acoustique de l'université du Mans, le son est un objet de curiosité
17:54et quoi de mieux pour le mesurer qu'une batterie de haut-parleurs
17:58dans une salle sourde ou semi-anéchoïque.
18:01Donc ici on va piloter chaque haut-parleur pour faire des champs acoustiques spécifiques
18:05qui nous intéressent, qui peuvent reproduire des excitations qu'on aurait dans l'industrie.
18:09Les murs de cette salle ce sont des lièdres qui sont faits en mousse
18:12et donc ils ont une fonction particulière.
18:14Quand un son arrive sur ce matériau, il va être complètement absorbé.
18:18Le campus du Mans est doté de trois salles de ce type.
18:21On trouve la plus grande au centre de transfert de technologie à deux pas du LOM.
18:26Des concerts y sont même organisés dans le cadre de la biennale du son.
18:33C'est le premier laboratoire européen.
18:35Il fait partie des deux ou trois laboratoires internationaux dans le domaine.
18:39En termes de formation, on est la seule université en France
18:43qui propose l'ensemble des formations au niveau de l'acoustique,
18:47de la première année, licence première année,
18:49jusqu'au doctorat avec un titre d'ingénieur aussi.
18:52500 étudiants venus du monde entier participent à la recherche en acoustique,
18:57un domaine où science et créativité s'entendent très bien.
19:01Vous l'aurez compris.
19:04Nous partons pour la Bretagne où Clément transforme les pots d'ananas en bijoux et en portefeuille.
19:10Ce jeune artisan a réussi à remplacer le cuir animal par un cuir 100% végétal.
19:15Les pots des fruits sont récupérés auprès de l'entreprise Brésil,
19:19spécialisée dans la production de rhum à Plougastel d'Aulas.
19:23Chaque pièce est unique par sa manufacture et ses matières.
19:27Un reportage d'Enora Le Nôtre pour notre partenaire sur place, TBO.
19:32Bonjour à tous, moi c'est Clément Collin, je suis artisan designer écologue
19:35et je vais vous montrer comment je transforme une pot d'ananas en quelque chose utilisable,
19:40en maroquinerie, en bijouterie ou en design.
19:43On va faire un porte-monnaie avec tout ce qu'il y a là.
19:46On va commencer par les petites pochettes.
19:49L'idée de transformer les pots de fruits pour proposer une alternative végétale au cuir animal,
19:55c'est né d'une problématique de développer des nouveaux procédés de fabrication plus écologiques,
20:00de nouvelles matières plus écologiques,
20:02de mettre tout ça en place et de montrer qu'on peut faire très propre.
20:06C'est une matière qui se travaille différemment du cuir animal,
20:09où il a fallu réadapter le savoir-faire et ne pas utiliser exactement les mêmes outils
20:14et ne pas utiliser exactement les mêmes gestes.
20:17Pour me fournir un pot d'ananas, je fonctionne avec Brésil,
20:21qui est une petite entreprise à Plougastel qui fabrique du rhum arrangé.
20:26Je viens chez eux récupérer les pots puisqu'ils utilisent beaucoup d'ananas.
20:30Pour préparer la pot, ça va me prendre trois semaines.
20:32On est sur 8-9 heures de travail pour un porte-monnaie.
20:39On peut retrouver les porte-cartes avec de la peau d'ananas.
20:43Les porte-monnaies, pareil, en peau d'ananas.
20:45Je fais aussi des bijoux.
20:47J'utilise aussi d'autres pots de fruits, notamment les pots des cucurbitacées
20:50type melon-pastèque, melon-jaune.
20:52Là, on peut retrouver une bague en pomélote, en rose.
20:55Et on retrouve bien le graphisme naturel de la peau de fruit.
20:57On peut retrouver mes créations sur ma boutique en ligne, ulkikréation.com.
21:01Et aussi, on peut retrouver quelques bijoux à la boutique Chahalor de Capers.
21:07Allez, remontons le temps dans cette édition avec les métiers d'autrefois.
21:11Dans la Sarthe, des passionnés veillent au patrimoine historique de leur territoire
21:15grâce à un musée d'antan.
21:17Les vieux outils, gardiens des savoir-faire presque perdus, y sont exposés.
21:21Un musée en forme de mémoire matérielle que nous fait découvrir Enzo Maubert pour LMTV Sarthe.
21:27C'est un endroit où la rouille raconte l'histoire.
21:31Celle de nos aïeux jadis briquetiers, tonneliers ou sabotiers.
21:36Là, on a deux énormes machines en fonte qui ont permis au début XXe de fabriquer de façon mécanisée
21:47ce que nos anciens faisaient à la main avec des outils différents.
21:51Voilà 20 ans que Richard et d'autres bénévoles ont fondé ce musée en hommage au métier d'antan.
21:57La première chose, c'est sauver la mémoire.
22:01Et pour sauver la mémoire, l'outil, la machine, l'instrument, c'est fondamental.
22:06On a trop d'outils qui sont partis à la ferraille de bois, qui ont été brûlés.
22:11Donc là, on est dans un lieu de mémoire, un lieu de sauvegarde.
22:15Des milliers d'outils bien souvent donnés, parfois restaurés,
22:19témoins de savoir-faire implantés en Sarthe comme la fabrique de bardage
22:23ou tout simplement témoins d'une époque et d'un quotidien.
22:31On a des pièges pour prendre les taupes.
22:35On a la scie d'ail pour tailler la haie.
22:38On a aussi les accessoires de la cheminée.
22:42On a des trépieds.
22:44C'est à l'occasion du départ d'un paysan quand il part à la retraite.
22:48Il y a toujours du fourbi.
22:50Alors justement, le fourbi, c'est ce qui nous intéresse.
22:52Ce sont des outils souvent anciens.
22:54Ils sont même parfois cassés.
22:56Il manque un manche, etc.
22:57Ils ne servent plus à personne.
22:59Mais ils vont garder un intérêt pour nous.
23:01Ils vont être la matière de notre musée.
23:04Un musée en recherche de bénévoles et notamment de jeunes.
23:07Car faire vivre ce patrimoine demande du temps.
23:10Les visites se font sur rendez-vous, à pruyer l'aiguille.
23:15Adieu chocheux.
23:17Après six décennies de scène, une page se tourne pour une légende locale de l'aube.
23:21Jean-Marie Chevrier.
23:23Il tire sa révérence entre les années Yéyé, les reprises de Johnny et ses soirées piano-voix.
23:28Il performait son tout dernier concert avec son groupe, les Frock & Roll, à la Chapelle Saint-Luc.
23:34Notre partenaire Canal 32 a eu la chance d'y être invité.
23:38Regardez.
23:46Sa voix n'a rien perdu.
23:48Après trois heures de scène, Jean-Marie Chevrier, 77 ans, reprend les classiques des années 80.
23:53Un concert un peu particulier pour le groupe, les Frock & Roll, qui s'apprête à dire au revoir à son chanteur.
23:59Je suis monté sur scène la première fois le 10 juillet 1964.
24:02Je n'en suis jamais redescendu.
24:04Donc 1964-2024, je pense que ça fait 60 ans.
24:07Donc voilà, il faut arrêter un jour.
24:09Il faut laisser la place aux jeunes.
24:11Le restaurant Le Sarrail affiche complet.
24:14Il faut dire que les adieux de Chocheux ont créé l'émotion.
24:17Dans la salle, des amis, des compagnons de scène, des fans aussi, qui l'ont suivi durant toutes ces années.
24:23Comme vous pouvez peut-être le voir, c'est vraiment complet.
24:27Et je suis vraiment très heureuse de l'accueillir avec tous ces musiciens.
24:31C'est vraiment des gens qui viennent de tous les hoches, de mes débuts jusqu'à dans les années 80.
24:39Donc c'est beaucoup de gens qui m'ont suivi tout au long de ma carrière.
24:44Une carrière modeste qui débute dans les années 60 et qu'il poursuivra à travers les époques.
24:49Plus d'un millier de dates aux quatre coins du département.
24:52Des souvenirs qu'il a consignés dans un petit livre, La musique dans la peau.
24:56J'ai passé toutes les étapes.
24:58Donc les yéyés, le rock des années 60, la variété des années 70.
25:03Toutes les années 70-80.
25:05Après, en tant que DJ, j'ai vu passer et se former des couples.
25:11Son groupe de rock, une ultime page qui va donc elle aussi se tourner après 15 ans de camaraderie.
25:17Ça fait tout le temps un petit pincement au coeur.
25:20Après, la scène, c'est fatigant.
25:22Donc on va faire un peu un renouveau au niveau du groupe.
25:26Mais bon, il sera toujours présent.
25:28Les concerts, il sera peut-être là aussi un peu.
25:30Je veux dire, peut-être en chanter une ou deux.
25:34Mécanicien de carrière et chanteur de son état.
25:37L'heure de profiter de la retraite auprès de sa famille.
25:41Au revoir à tous et merci d'avoir suivi le Grand Vité des Territoires.
25:44Spéciale fête de Noël.
25:46On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
25:48Bonne fête de Noël à tous.