Au programme de cette édition, François Bayrou saute dans le grand bain. Après des débuts bien difficiles à Matignon, le premier ministre doit marcher sur des œufs dans son discours de politique générale pour éviter la censure.
Nous reviendrons ensuite sur les contours des tensions entre la France et l’Algérie… De la reconnaissance de la marocanité du Sahara Occidental aux renvois ratés d’influenceurs algériens dans leur pays.
Et nous évoquerons le phénomène des vols de pièces de voiture. Un problème qui se développe alors que les accessoires automobiles sont de plus en plus chers.
Nous reviendrons ensuite sur les contours des tensions entre la France et l’Algérie… De la reconnaissance de la marocanité du Sahara Occidental aux renvois ratés d’influenceurs algériens dans leur pays.
Et nous évoquerons le phénomène des vols de pièces de voiture. Un problème qui se développe alors que les accessoires automobiles sont de plus en plus chers.
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00:00["Musique d'introduction"]
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de commencer cette nouvelle semaine d'informations en votre compagnie.
00:21Au programme de cette édition, François Bayrou saute dans le grand bain après des débuts bien difficiles à Matignon.
00:28Le Premier ministre doit marcher sur des œufs dans son discours de politique générale pour éviter la censure.
00:34Nous reviendrons ensuite sur les contours des tensions entre la France et l'Algérie,
00:38de la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental
00:42au renvoi raté d'influenceurs algériens dans leur pays.
00:45Et puis nous évoquerons le phénomène des vols de pièces de voiture,
00:49un problème qui se développe alors que les accessoires automobiles sont de plus en plus chers.
00:54["Musique d'introduction"]
00:58François Bayrou sur le fil de l'hémicycle.
01:00Demain, mardi, le Premier ministre Béarnay va devoir convaincre les députés pour éviter une nouvelle censure,
01:06un mois jour pour jour après la chute de Michel Barnier.
01:10Un exercice toujours aussi difficile face à une assemblée fracturée.
01:14Après des premiers pas sinueux entre Paris-Pau et Mayotte, l'épreuve du feu.
01:19Mardi, François Bayrou fera son entrée dans l'arène avec son discours de politique générale.
01:24L'objectif, éviter l'estocade qui s'est abattue sur son prédécesseur Michel Barnier.
01:30Un exercice à haut risque dans la mesure où les députés sont les mêmes que ceux qui avaient voté la censure
01:35avec 331 voix favorables sur les 574 sièges au total.
01:40En effet, sans majorité, l'Assemblée nationale contraint le gouvernement
01:45à un équilibre précaire qui reste encore à déterminer.
01:49Dans ce cadre, chacun y va logiquement de ses exigences.
01:52La gauche, qui a resservi le feuilleton Lucie Castex en grand succès,
01:56entend à présent peser dans les négociations des contours de la politique de François Bayrou.
02:02De quoi encore réanimer l'éternel débat de la réforme des retraites.
02:06Un texte porté et passé en force grâce à Elisabeth Borne,
02:10désormais ministre de l'Éducation nationale,
02:13qui aura marqué une rupture encore plus profonde dans le mandat d'Emmanuel Macron.
02:17Une rupture que le président n'aura évidemment pas mesurée.
02:21Il n'en reste pas moins que l'entourage du chef de l'État commence à présent à lâcher du lest sur la question,
02:26estimant finalement que le texte définitif ne donnait de toute façon pas satisfaction
02:31et qu'il n'était pas celui que voulaient les macronistes.
02:34En réalité, tout porte à croire que la réforme des retraites,
02:37véritable serpent de mer de la politique française,
02:40va s'ériger en faiseur de roi mardi.
02:43Car si les écologistes et les communistes ont fait savoir qu'ils envisageaient la censure du Premier ministre,
02:48ce sont avant tout les socialistes dont François Bayrou voudrait s'attirer la sympathie.
02:53Pour les Insoumis, l'affaire semble déjà entendue.
02:56Ils réclament simplement l'abrogation.
02:58Je veux l'abrogation comme 80% des Français.
03:03Je veux l'abrogation comme l'ensemble des syndicats.
03:05Je veux l'abrogation comme la majorité des députés à l'Assemblée nationale.
03:09C'est pas rien quand même tout ce que je viens de vous dire.
03:11Lâcher du lest sur les retraites semble donc l'équation la plus simple
03:15pour la survie de François Bayrou à Matignon.
03:17Sophie Binet, la patronne de la CGT, a fait connaître son point de vue ce lundi.
03:21Un point de vue qui reprend globalement celui de la gauche en général.
03:24À ce stade, ce que je veux dire, c'est que la question des retraites
03:29est la question qui détermine la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.
03:32S'il veut sortir le pays de l'impasse dans lequel il l'a enfermé,
03:36il faut qu'il comprenne, qu'il faut abroger cette réforme des retraites,
03:40qu'il faut écouter ce que disent les syndicats, les parlementaires, les Françaises et les Français.
03:45Pour François Bayrou, revenir sur le texte aura le mérite donc de glaner des soutiens.
03:49À sa gauche, le tout sans crisper le premier groupe de l'Assemblée nationale,
03:54celui de Marine Le Pen.
03:56Problème, il reste la droite de l'échiquier dont une partie du gouvernement est issue,
04:01à l'image de Bruno Retailleau.
04:03La ligne des Républicains est avant tout concentrée sur la question des impôts à limiter,
04:08ainsi que le train de vie de l'État.
04:09J'attends qu'ils disent les choses et que la classe politique arrête d'être sur une autre planète
04:13où elle invente tous les jours des nouveaux impôts et tous les jours de nouvelles dépenses.
04:18Ainsi, la droite n'entend pas voir rétro-pédaler le gouvernement sur la question des retraites.
04:23Surtout ce qui m'attriste, c'est que ce serait finalement le triomphe de la démagogie et de l'irresponsabilité.
04:30Parce que, et c'est pas agréable à entendre, mais c'est démagogique.
04:34Moi je pense que dans ces conditions, surtout, la droite ne peut plus participer à ce gouvernement.
04:39De quoi dessiner les contours d'une ligne rouge autour d'un retrait de la réforme.
04:44Néanmoins, après les semaines de critiques de la droite à l'encontre de ceux qui avaient voté la censure contre Michel Barnier,
04:50François Berrou pourrait simplement estimer que les Républicains n'iront pas jusqu'à le renverser.
04:56Une hypothèse qui pourrait alors le laisser libre de se concentrer sur une opération séduction
05:02uniquement à destination de la gauche, pour qui il avait d'ailleurs appelé à voter.
05:07En 2012, dans le cadre du duel Sarkozy-Hollande.
05:14Le torchon brûle entre Paris et Alger.
05:17Depuis la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par la France,
05:20les tensions ne cessent pas d'alimenter les relations entre les deux capitales.
05:24Les explications d'Olivier Frèrejac.
05:27Depuis quelques temps, les autorités algériennes ont adopté vis-à-vis de la France une attitude d'hostilité.
05:34Alors, nous sommes ouverts à un dialogue franc, à un dialogue ferme, mais pour un dialogue, il faut être deux.
05:41Et si les Algériens poursuivent cette escalade, cette posture d'hostilité que j'évoquais tout à l'heure,
05:48alors effectivement, nous n'aurons d'autres possibilités que de répliquer.
05:52Répliquer face aux attaques algériennes, c'est la menace qui ne doit pas vraiment inquiéter l'Algérie
05:57et qui a été brandie par le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barraud le 11 janvier.
06:03Toujours complexe, car parasité par des règlements de comptes d'ordre mémoriel,
06:07les relations franco-algériennes semblent avoir connu un tournant
06:11avec la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara occidental.
06:16A la fin du mois de juillet, Emmanuel Macron avait affirmé reconnaître ce territoire comme faisant partie du Maroc,
06:22prenant ainsi parti ouvertement pour Rabat contre Alger.
06:25Un choix géostratégique réitéré fin octobre lors d'une visite d'Emmanuel Macron à Rabat.
06:31Faiblard, le président avait alors tenté d'amadouer l'Algérie en reconnaissant dès le lendemain
06:35le, je cite, « assassinat de l'abri Ben Mehdi par l'armée française ».
06:39En réalité, cet individu était un terroriste du FLN, alors en guerre contre la France.
06:43Évidemment, le neunos mémoriel n'a pas suffi à l'Algérie.
06:47Le 16 novembre, le pays faisait arrêter l'écrivain binational Boalem Sansale
06:52à l'aéroport d'Alger après son arrivée de France,
06:54l'accusant d'atteinte à la sûreté de l'État et de blesser le sentiment national algérien
06:59pour des propos tenus sur justement la marocanité historique de certaines villes de l'ouest algérien,
07:04ce qui a été interprété comme une atteinte à l'intégrité du territoire national.
07:08Boalem Sansale a ensuite été placé sous mandat de dépôt et a opéré plusieurs allers-retours
07:13entre l'hôpital et la prison, sa santé fragile étant une source d'inquiétude pour ses soutiens.
07:17Des soutiens, justement, qui se trouvent aujourd'hui plutôt à droite,
07:21alors qu'une partie de la gauche française convertie à l'indigénisme et développement antropisme
07:25en faveur du FLN a renoncé à défendre l'un des leurs.
07:29L'écrivain, lui, se trouve, un peu malgré lui, être la victime d'une brouille diplomatique qui le dépasse un peu.
07:35En France, les autorités ont riposté en poursuivant des influenceurs algériens binationaux
07:39qui appellent régulièrement à la violence contre les Français ou font l'apologie du terrorisme.
07:45Ainsi, un individu de 59 ans, Boalem, a été arrêté à Montpellier
07:49après avoir publié une vidéo appelante à la violence.
07:52Il a été expulsé vers l'Algérie le 9 janvier,
07:55mais les autorités algériennes l'ont renvoyé en France le même jour,
07:58déclarant qu'il était interdit de territoire.
08:01Une humiliation pour Paris, face à laquelle le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
08:05a évoqué la possibilité de revenir sur les accords franco-algériens de 1968
08:10qui contribuent à l'arrivée massive de ressortissants de ce territoire en France.
08:15L'accord de décembre 68 est un accord déséquilibré, très avantageux pour l'Algérie,
08:21très désavantageux pour la France.
08:23Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté proposé de supprimer
08:27la dispense de visas pour la France dont bénéficie la nomenclatura,
08:31c'est-à-dire un accord de 2013 qui permet à ceux qui ont un passeport diplomatique algérien
08:36de venir en France sans visa pour pouvoir circuler librement.
08:40Dans un entretien au Figaro, l'ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Triancourt,
08:44affirme que les diplomates français ne sont pas libres de leur mouvement en Algérie
08:48et suggère au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
08:51d'appliquer la réciprocité aux diplomates de ce pays.
08:54Ainsi, les diplomates français doivent aujourd'hui demander une autorisation
08:57aux autorités algériennes avant chaque déplacement,
09:00ce qui n'est pas du tout le cas en France où les diplomates algériens peuvent librement circuler,
09:04notamment pour visiter leurs ressortissants en prison.
09:11Encore plus rentable que la voiture volée, les pièces détachées.
09:15Les exemples d'automobilistes ayant vu leur véhicule délesté d'accessoires essentiels
09:20sont de plus en plus nombreux, un phénomène aggravé par le coût des pièces neuves
09:24et la facilité de vendre des objets volés sur le marché de l'occasion.
09:28Renaud de Bourleuf.
09:29Des voitures braquées et revendues en pièces détachées,
09:32c'est un trafic très lucratif qui prend de l'essor depuis quelques années.
09:36Déjà en 2022, l'assureur sécurité réparation automobile notait
09:40que les vols d'équipements dans les véhicules avaient augmenté de plus de 30% en un an.
09:44Les pneumatiques, les phares, les caméras de recul,
09:48tous ces accessoires peuvent être facilement démontés et revendus sur internet.
09:52Un marché de l'occasion sur le web gâtit de plus en plus d'acheteurs
09:55alors que le prix des pièces automobiles neuves est de plus en plus cher.
09:59En règle générale, l'augmentation était de 9% sur un an.
10:01Citre d'exemple, le prix d'un rétroviseur de voiture électrique a grimpé de 28% sur un an.
10:06Avec des sites comme Le Bon Coin, on peut donc acheter des enjoliveurs et des rétroviseurs
10:10en ignorant, de bonne foi, qu'ils ont été volés.
10:13En effet, la plupart des pièces automobiles ne comportent pas de numéros de série.
10:17Il est donc impossible d'en déterminer la provenance.
10:20Au podium des éléments les plus volés, on trouve logiquement les plus faciles à retirer de la voiture.
10:24Les rétroviseurs ne demandent aucun outil.
10:26Le vol est donc rapide, parfois moins d'une minute.
10:29Sur les véhicules haut de gamme, un rétroviseur peut dépasser les 1000 euros.
10:32Un marché intéressant pour les voleurs.
10:34En effet, sur le marché des pièces d'occasion, les rétroviseurs sont très demandés
10:37étant souvent endommagés lors de petits accrochages.
10:40Pour autre part de marché, les feux avant et arrière, très prisés aussi sur le marché de l'occasion.
10:44Cette fois, le démontage est plus complexe.
10:46Les voleurs utilisent des cisailles métalliques spéciales,
10:48ce qui peut endommager sérieusement le capot et les ailes du véhicule.
10:52Autre cible de choix, les pneumatiques.
10:54Le processus pour retirer les roues est plus long.
10:57Les voleurs visent donc généralement un véhicule à l'abri des regards,
10:59sur une voie sans éclairage public la nuit.
11:02Certains automobilistes ont donc parfois la malchance de trouver leur voiture délestée de ses quatre roues.
11:06Les cambrioleurs les plus redoutables volent même à l'intérieur de la voiture.
11:10En général, deux méthodes sont privilégiées.
11:11En déverrouillant le véhicule ou en brisant la vitre du conducteur.
11:14Souvent, c'est le volant qui est ciblé.
11:16Le profil des braqueurs peut aller du voyou isolé à la bande organisée.
11:20Sur de nombreux véhicules attaqués, on trouve de la neige carbonique utilisée pour effacer les empreintes.
11:25De quoi penser à une organisation bien préparée.
11:27Les cibles ne sont d'ailleurs pas choisies au hasard.
11:29Les Renault Clio et les Peugeot 208, voitures les plus vendues en France,
11:33sont de loin les plus visitées, plus faciles pour écouler les pièces.
11:36Le phénomène affecte les conducteurs qui peuvent se voir privés de moyens de transport pour aller travailler.
11:39Parfois, ils doivent mettre la main au portefeuille pour remplacer la pièce volée.
11:42En effet, dans le cadre des assurances, la garantie vol ne fonctionne pas,
11:45car ce n'est pas l'ensemble du véhicule qui a été dérobé.
11:47Il n'y a que les contrats tout risque qui offrent une telle garantie.
11:50Un cauchemar dans les régions les plus touchées, à savoir l'Île-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.
11:54À Marseille, on a recensé 2800 pièces détachées volées sur la seule année 2023.
12:02Et à présent, c'est le moment de faire le Tour de France.
12:04En bref, aux côtés de Mathilde Davénia.
12:09Les regrets de Marine Le Pen.
12:11Dans un entretien au journal du dimanche,
12:13la chef de file des députés du Rassemblement National à l'Assemblée Nationale
12:17a déclaré qu'elle ne se pardonnerait jamais d'avoir exclu du parti son père en 2015.
12:21A l'époque, Jean-Marie Le Pen était présidente d'honneur du Front National,
12:25et sa fille en était la présidente.
12:27Les médias avaient monté en épingle une sortie du tribun au sujet de ses détracteurs,
12:31dont Patrick Bruel, au fil d'un entretien de son journal de bord.
12:34En effet, Jean-Marie Le Pen avait promis de s'atteler à leur répondre dans une prochaine émission
12:39en disant qu'il ferait une fournée.
12:41La presse a donc sauté sur l'occasion pour juger, non pas le propos,
12:45mais celui qui l'avait prononcé, contraignant Marine Le Pen à éteindre l'incendie
12:49en excluant le président d'honneur pour épargner le mouvement patriote.
12:52Toujours dans le JDD, l'ancienne candidate à la présidence de la République
12:56s'est également déclarée agréablement surprise
12:59de l'hommage rendu à son père par une majorité de ses adversaires politiques.
13:03Elle a néanmoins fustigé un communiqué de l'Elysée
13:06selon lequel Jean-Marie Le Pen serait jugée par l'Histoire.
13:10Selon elle, le jugement de l'Histoire sera bien plus sévère pour Emmanuel Macron
13:14que pour Jean-Marie Le Pen.
13:15L'Histoire retiendra qu'il n'a rien vu et surtout rien fait.
13:19Jean-Marie Le Pen repose quant à lui sur sa terre natale de la Trinité-sur-Mer
13:22dans le Morbihan depuis samedi et ses obsèques organisés dans l'intimité familiale.
13:27Un second hommage aura lieu jeudi à l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce
13:31dans le 5e arrondissement de Paris
13:33et tous ceux qui souhaiteront saluer la mémoire du Ménire seront accueillis.
13:37Matignon, nouveau champ de mine.
13:40Ce lundi, les principaux syndicats agricoles étaient reçus
13:43par le Premier ministre François Bayrou et le ministre de l'Agriculture Annie Gennevard
13:47afin de faire valoir leurs revendications.
13:49Les syndicats souhaitent des engagements fermes sur la question du revenu des agriculteurs
13:54ainsi qu'un calendrier législatif précis.
13:57Les effets de ces rencontres devraient s'entendre dès mardi,
14:00jour du discours de politique générale du Premier ministre.
14:03A noter que la rencontre entre le gouvernement et les syndicats
14:06peut s'avérer décisive pour ces derniers
14:08puisqu'elle intervient en pleine campagne pour les élections dans les chambres d'agriculture
14:12qui se dérouleront du 15 au 31 janvier de cette année.
14:16Gérard Larcher est dans la tourmente.
14:18Le 7 janvier dernier, le Canard Enchaîné révélait que de nouveaux fauteuils
14:22avaient été commandés par le président du Sénat.
14:24Une facture de 34 000 euros pour deux fauteuils et un prototype.
14:28Une somme exorbitante qui ne manque pas d'agacer
14:31alors que la gestion des finances publiques suscite aujourd'hui de nombreuses interrogations.
14:35Gérard Larcher s'est défendu auprès du Parisien
14:37déclarant entre autres que le mobilier du Sénat avait une histoire et donc un coût.
14:42Il a également nié toute responsabilité
14:44affirmant ne pas avoir été au courant de la commande.
14:47Il aurait depuis demandé une enquête interne
14:49admettant que le prix de 34 000 euros était une erreur.
14:54Un ministre de François Bayrou soupçonnait d'emplois fictifs.
14:57Depuis 2021, le ministre des Transports Philippe Tabarro
15:00fait l'objet d'une enquête pour détournement de fonds publics
15:03et prise illégale d'intérêt.
15:05À ce moment, Philippe Tabarro, alors sénateur LR,
15:07était également chargé de mission au sein du groupement d'intérêts publics
15:11pour le développement touristique et culturel de la ville du Canais
15:15dans les Alpes-Maritimes.
15:16Une activité qu'il n'exerçait qu'à temps partiel pour 4 500 euros par mois.
15:20Il ajoutait à cela un autre emploi de chargé de communication à la mairie du Canais
15:24pour plus de 1000 euros par mois.
15:25Des rémunérations qui s'ajoutaient à celles perçues pour son mandat
15:29au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur à plus de 40 000 euros par an.
15:33La question encore soulevée aujourd'hui par le parquet national financier
15:37est celle de savoir si Philippe Tabarro a profité de sa situation au Canais
15:41pour obtenir des avantages induits
15:43et si les emplois en question correspondaient à des activités réelles.
15:51Et l'on poursuit avec l'actualité internationale.
15:56L'AFD ne mollit pas.
15:58Avec des intentions de vote situées autour de 20%,
16:01les nationalistes allemands n'entendent pas changer leur partition
16:03avant de jouer leur symphonie.
16:05La présidente de la formation germanique Alice Weidel a été élue samedi
16:09dans une élection interne pour être candidate à la chancellerie.
16:12Personnage décalé, la patronne du parti est homosexuelle
16:15et en couple avec une femme d'origine Sri-Lankaise
16:18avec qui elle s'occupe de deux enfants.
16:19Pas de quoi empêcher les critiques contre son parti.
16:22Un parti qui maintient ses fondamentaux pour cette élection
16:25avec notamment le thème de la remigration
16:27mais aussi de la sortie de l'euro
16:29qui ne sont plus défendus par les formations électorales nationalistes du vieux continent.
16:33Plus étonnant, lors du congrès de samedi,
16:35une résolution d'une élue de Thuringe
16:37définissant la notion de famille comme composée du père, de la mère et des enfants
16:41a été adoptée afin d'être intégrée dans le programme du parti.
16:44Soutenue par Elon Musk
16:45et comptant capitalisé sur les crises tant économiques que politiques qui traversent le pays,
16:49l'AFD entend consolider sa place dans le paysage politique le 23 février prochain.
16:56La paix retient son souffle.
16:57Une semaine tout juste avant l'investiture de Donald Trump,
16:59la question ukrainienne est suspendue dans le temps.
17:02Lors de la campagne présidentielle,
17:03le républicain a estimé qu'il pourrait rétablir la paix en 24 heures.
17:07Des déclarations qui constitueront donc pour le nouveau locataire de la Maison Blanche
17:11un important défi à relever.
17:12En effet, si Donald Trump ne parvenait pas à établir des négociations
17:16pour trouver une solution durable,
17:17il commencerait son mandat par un revers.
17:19Tout porte donc à croire que le nouveau et ancien président
17:22va tout faire pour y parvenir
17:24et ce au mépris des dernières initiatives démocrates
17:26visant essentiellement à débloquer des crédits pour Kiev
17:29lesquels se retrouvent largement dans les circuits de corruption.
17:34La cité des anges ravagée par les flammes.
17:36Depuis mardi, les incendies à Los Angeles aux Etats-Unis
17:39ont provoqué au moins 24 morts selon le dernier bilan.
17:42Les feux ne sont toujours pas totalement maîtrisés
17:44et continuent de terrasser plusieurs zones au nord de la deuxième ville des Etats-Unis.
17:47Et la situation pourrait s'aggraver.
17:49Des vents violents allant jusqu'à 110 km heure
17:51pourraient de nouveau attiser les flammes à partir de mardi.
17:54Les pompiers ont averti que ces vents
17:56empêcheraient tout retour des 150 000 personnes évacuées avant jeudi.
17:59Environ 10 000 maisons ont été détruites.
18:01Celles de ressortissants français ont fait partie de la fournée.
18:04Un lastar de l'acteur Patrick Bruel ou de Laetitia Hallyday,
18:07veuve du chanteur Johnny Hallyday.
18:08L'origine de l'incendie reste inconnue.
18:10Les enquêteurs s'intéressent à la piste d'un pylône à haute tension
18:14qui aurait pris feu.
18:15Le président élu Donald Trump fustige la politique des autorités locales.
18:18Il estime que c'est à cause des mesures prétendument écologistes de l'Etat démocrate
18:23que les pompiers sont aujourd'hui en pénurie d'eau
18:25et que les terrains ont été propices à la contamination des flammes.
18:29Un mandat présidentiel qui souffre sous le feu des frappes israéliennes.
18:32Dimanche, soit trois jours après l'entrée
18:34en fonction du nouveau président libanais Joseph Aoun,
18:37Tzahal a mené des frappes dans l'Est et le Sud du pays.
18:39Une violation du cessez-le-feu que Tel Aviv justifie
18:42en expliquant avoir frappé des cibles
18:44menaçant le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu.
18:47Vendredi, le ministère libanais de la Santé
18:49avait déjà déploré le décès de cinq personnes dans une attaque israélienne.
18:53Depuis le début de la trêve entrée en vigueur le 27 novembre,
18:56Israël a violé le cessez-le-feu à de nombreuses reprises
18:59alors que sa guerre menée au Liban aurait fait près de 4000 morts dans le pays.
19:03La force onusienne de maintien de la paix présente sur place
19:06l'a finue à accuser Israël de violation flagrante
19:09de la résolution du conseil de sécurité sur le cessez-le-feu.
19:12Et voilà, c'est déjà la fin de cette édition.
19:18Vous pouvez dès à présent retrouver Politique et Éco.
19:20Olivier Pichon et Pierre Bergeron reçoivent Héloïse Benhamou
19:23pour évoquer SWIFT, le programme qui espionne les données bancaires
19:27du monde entier au service des États-Unis.
19:31Vous avez cette phrase qui synthétise bien votre pensée.
19:34La banque est de moins en moins de la monnaie,
19:36de plus en plus de l'information.
19:38Voilà, c'est justement ça qui va changer le cours de l'histoire.
19:41C'est que la monnaie devient de l'information,
19:43de l'information, des données numériques
19:46qui transitent au sein d'un réseau.
19:48Et c'est des informations qui ont beaucoup de valeur
19:51d'un point de vue politique et économique.
19:53Également au programme de votre soirée, le Zoom du jour,
19:56Gauthier Brioude et Laurent Ménier présentent le NIE,
20:00un moyen d'investissement dans les entreprises
20:02qui défendent le patrimoine et le terroir français et européen.
20:06C'est à présent la fin de cette édition.
20:07Merci à tous pour votre fidélité.
20:10On se retrouve demain.
20:11En attendant, portez-vous bien.
20:12Bonsoir.