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00:00J'ai remercié, il est parti François Olivier, que nous le remerciions et que lui...
00:07On l'a remercié.
00:08Eh bien, on l'a remercié, j'espère qu'on l'a remercié mais qu'on ne l'a pas remercié.
00:12Vous avez bien compris ce que je veux dire.
00:15Alexandre Chauveau est là, il nous donnera peut-être des dernières infos dans une seconde
00:18mais Jean-Marc, c'est vrai qu'en vous écoutant, d'ailleurs il y a Sophie de Menton qui est
00:23là aussi et Sophie de Menton qui est patron.
00:26Jean-Marc a 59 ans, Jean-Marc est dans le bâtiment, Jean-Marc gagne 1600 euros net
00:33avec 200 euros de primes alors qu'il travaille depuis 40 ans, je trouve que ce n'est pas
00:38bien.
00:39Ce n'est pas bien du tout.
00:40Et vous savez pourquoi ? On a tout un système qui dysfonctionne, c'est-à-dire qu'on a
00:47dans le monde la différence entre ce que vous avez dans votre poche et ce que votre
00:51patron verse est la plus importante.
00:53Donc l'Etat a peut-être besoin de ça pour effectivement assurer nos dépensées et il
01:03prélève sur les entreprises.
01:04C'est épouvantable.
01:05Et alors en plus dans les petits salaires, ce qui est le cas effectivement de Jean-Marc,
01:16il y a des aides.
01:17Ce qui fait qu'on ne les augmente pas parce que quand vous avez un salaire moyen correct
01:21de 2500 à 3000 euros corrects, moyens.
01:25Ce n'est pas un salaire moyen 3000, c'est déjà un haut salaire.
01:28Ce n'est pas non plus un salaire correct.
01:32C'est un bon salaire.
01:33C'est un salaire correct, exactement.
01:34Tout le monde aimerait bien gagner 3000 euros par mois.
01:37Absolument.
01:38Et là, les charges sont trois fois plus importantes.
01:41Donc on fait des trappes à bas salaire.
01:43Quand vous avez des salaires très bas, effectivement, on n'a pas intérêt à augmenter le salarié
01:48parce que ça fait payer beaucoup plus cher.
01:50Et puis il y a tout.
01:51Enfin bon.
01:52Jean-Marc, en tout cas, vous, qu'est-ce que vous attendez de ce gouvernement ? Parce que
01:55c'est intéressant.
01:56Je ne sais pas d'ailleurs, je ne vous ai pas demandé de quel côté.
01:58Moi, ce que j'attends de ce gouvernement, je voudrais un petit peu, enfin je crois arriver,
02:03mais je voudrais un petit peu de justice sociale.
02:05Il ne faut quand même pas exagérer.
02:06Quand on voit, justement, on parle de mon cas, mais on pourra en parler d'autres.
02:09Quand on voit qu'on travaille pour 1800 euros dans le pays, on travaille en 39 heures par
02:13semaine, et qu'à côté de ça, on a des députés qui travaillent combien d'heures
02:16par semaine pour toucher 15 ou 20 000 euros par mois ?
02:19Non, ils ne touchent pas 15 ou 20 000 euros.
02:21Non, non, mais Jean-Marc, Jean-Marc, Jean-Marc, Jean-Marc, un député touche 5500 euros par
02:28mois.
02:29Oui, sans compter les enveloppes.
02:30Non, non, il n'y a plus d'enveloppes.
02:31Il n'y a plus d'enveloppes.
02:32Il n'y a plus d'enveloppes de fonctionnement ?
02:33Non, il n'y a plus d'enveloppes de fonctionnement, tout est très réglementé, etc.
02:37Mais je ne pense pas que ce soit, si vous me permettez, le problème, parce que les
02:40hommes politiques, on ne fait pas de la politique pour s'enrichir aujourd'hui.
02:45Je pense même que beaucoup de gens ne viennent plus dans ce domaine-là, parce qu'effectivement
02:50tu peux, dans le privé, gagner mieux ta vie, et c'est aussi un des problèmes, parce que
02:55pour tout vous dire, je pense qu'il faut très bien payer les hommes politiques, parce qu'autrement
02:57vous allez attirer des gens qui ne seront peut-être pas au meilleur niveau.
03:02Ah bon, parce que vous trouvez qu'ils sont au meilleur niveau ?
03:04Non, justement, c'est ce que je vous dis.
03:08Alors qu'est-ce qu'on fait ? On leur double les salaires et vous pensez qu'ils vont être
03:13meilleurs ?
03:14Non, je ne dis pas ça, je dis qu'on attirera des gens de meilleure qualité, c'est comme
03:19dans tous les domaines, si on les paye mieux.
03:20Voilà.
03:21Je ne suis pas convaincu de ce que vous dites là.
03:23Mais qu'est-ce que c'est la justice sociale ? Pardonnez-moi, parce que je suis très interpellée
03:26par ça.
03:27C'est vrai que ce n'est pas juste.
03:28Ce n'est pas juste, vous avez bossé pour moi.
03:29Madame, la justice sociale, c'est que moi quand je fais mal mon boulot, je peux vous
03:35dire qu'en 48 heures je suis dehors, parce qu'effectivement j'ai un résultat, je suis
03:39tenu au résultat.
03:40En revanche, tous nos politiques là, ils sont tenus à quoi ?
03:43C'est vrai.
03:44Mais oui, c'est les gens qui votent, ils n'ont qu'à les mettre dehors, vous êtes marrant.
03:47Mais les gens qui votent, vous savez…
03:49On n'arrive pas à les mettre dehors.
03:51Si, il y a des élections régulièrement, si vous n'êtes pas content d'un président,
03:55d'un député, d'un maire, vous ne votez pas beaucoup.
03:57Mais vous voyez bien que même quand on vote, de toute façon nos votes ne sont pas respectés,
04:01vous le savez bien.
04:02Regardez Sarkozy pour l'affaire de Maastricht, pour le rapport de l'Europe, il nous l'a
04:05fait passer autrement.
04:06Et tous les jours on nous parle de 2005, et tous les jours je souligne qu'on nous parle
04:09de 2005.
04:10C'est formidable d'ailleurs.
04:11Tous les jours on nous parle de 2005, comme si c'était une fracture dans l'opinion publique
04:142005.
04:15Mais ça a été les prémices, ça a été les prémices, ça a été les prémices Pascal.
04:18Bon.
04:19Vous, vous votez de quel côté ?
04:20Bon, écoutez, moi j'ai fait comme les politiques, j'ai essayé de suivre le courant, donc j'ai
04:25fait un peu la girouette.
04:26Mais aujourd'hui, c'est sûr que ce sera à gauche.
04:29Aujourd'hui ce sera à gauche.
04:30Quelle gauche ?
04:31Il ne faut quand même pas exagérer.
04:32Aujourd'hui on n'est même plus foutu de respecter les urnes.
04:35Non mais attendez, c'est fou.
04:36À gauche, vous avez envie de voter pour qui à gauche ? LFI ? Nouveau Front Populaire ?
04:40Je ne sais pas.
04:41S'il faut, je voterai.
04:42S'il faut, je voterai LFI.
04:43Parce qu'aujourd'hui, c'est les seuls qui ont un programme politique, qui sont tenus
04:46par des économistes de renommée, comme notamment le prix Nobel d'économie n'est pas au gouvernement.
04:55Expliquez-moi ça Pascal.
04:56Expliquez-moi ça.
04:57Le prix Nobel d'économie n'est pas au gouvernement.
05:00Comment c'est possible ?
05:01Je n'en sais rien, mais je ne suis pas sûr qu'en matière économique, ce que propose
05:06la France Insoumise, en augmentant les impôts, mais surtout les charges et les dépenses
05:13publiques à hauteur de je ne sais combien de milliards, soit une bonne chose pour la France,
05:17et je ne suis pas sûr...
05:18Peut-être qu'il faut remettre l'ISF, Pascal.
05:19Ça vous fera perdre votre boulot.
05:20En fait, la France Insoumise, en taxant la boîte, fera perdre votre boulot.
05:24Peut-être qu'il faut remettre l'ISF, Pascal.
05:26Peut-être qu'il faut augmenter les salaires.
05:27Mais ça ne change rien l'ISF...
05:28Si on augmente les salaires, si on augmente les salaires, on augmente forcément, on augmente
05:33forcément les versements pour l'État.
05:38Parce qu'effectivement, puisqu'on est imposé sur nos salaires, à un moment donné, en
05:42augmentant nos salaires, ça fera plus de cotisations.
05:45Il y a des solutions, mais on s'est juré en France de payer les gens le moins possible.
05:51On ne veut plus payer le travail en France.
05:53À un moment donné, ça pose réellement un problème.
05:55Mais là où vous avez raison, c'est que les salaires sont trop bas.
06:04Mais si on diminuait les dépenses publiques, à ce moment-là, il y aurait peut-être moins
06:09de charges et moins d'impôts et le salaire serait peut-être plus élevé.
06:13C'est-à-dire qu'il me semble qu'il faut diminuer les dépenses publiques dans ce pays,
06:19Jean-Marc, pour que vous gagniez mieux votre vie.
06:22Oui, mais c'est ça la solution.
06:24Mais si vous augmentez les impôts et si vous chargez la mule avec des dépenses supplémentaires
06:28comme la France Insoumise, je ne suis pas...
06:30Non, non, l'un n'empêche pas l'autre.
06:32Ah si, l'un n'empêche pas l'autre.
06:34Si vous augmentez les dépenses publiques, forcément vous allez augmenter aussi les impôts.
06:39Non, non, je dis, on peut diminuer les dépenses publiques et on peut aussi augmenter les salaires.
06:46Mais vous avez parfaitement raison.
06:49En tout cas, Jean-Marc, vous travaillez là en ce moment, ce mardi ?
06:53C'est fini.
06:55Ah bah écoutez, à 11h39, la journée a été courte, parce qu'il fait très froid.
07:00Oui, mais alors croyez-moi, il y a des jours comme ça, il y a des jours heureux, notamment souvent au mois de janvier d'ailleurs.
07:07Et puis après, quand on arrive au mois de mars, à 17h00, en commençant à 6h30 du matin, à 17h00 jusqu'ici encore.
07:13Et là, vous êtes payé de la même manière ?
07:15Là, vous ne pouvez pas travailler aujourd'hui parce qu'il fait trop froid, c'est ça, dans le bâtiment ?
07:18Non, non, j'ai travaillé, mais j'ai fini, ça y est.
07:21Bah vous avez fini, mais vous avez fait combien d'heures aujourd'hui ?
07:23On a fini de bonheur, voilà.
07:25Ah bah oui, de bonheur !
07:271h40, c'est plus que de bonheur !
07:29Mais tant mieux, il faut bien qu'il y ait des journées !
07:31Mais vous avez raison, attendez, je ne vais pas contrôler votre job, vous avez bien raison.
07:34Non, mais oui, quand il y a du bon, il faut le prendre, parce que je vous garantis...
07:38Je suis d'accord. Qu'est-ce que vous faites exactement d'ailleurs, Jean-Marc ?
07:41Pardon ?
07:42Qu'est-ce que vous faites exactement ? Vous m'avez dit tout à l'heure, je fais un peu de tout, mais précisément, il n'y a pas de...
07:48J'ai un métier volant, je fais la réception, la réception de chantier, enfin voilà quoi.
07:52C'est vrai que c'est un métier qui est très dur.
07:55Bon, Jean-Marc, je vous remercie en tout cas, je vous remercie,
07:58et nous sommes avec Alexandre Chauveau, parce qu'Alexandre est venu peut-être avec des infos,
08:02parce qu'on attend quand même des infos.
08:03J'ai l'impression qu'il y a une dépêche qui est tombée il y a quelques minutes,
08:07et vous allez me la vérifier, qui dit en direct,
08:12c'était une info d'ailleurs qui a été donnée par nos confrères de BFM,
08:15François Bayrou a indiqué qu'il n'y aurait pas de suspension
08:18ni d'abrogation de la réforme des retraites,
08:21c'est-à-dire qu'on ne touche pas à la réforme des retraites.
08:23C'est ça, c'était le dilemme, enfin la réponse que tout le monde attendait ce matin,
08:26il l'a dit devant les présidents de groupes du Socle commun ce matin,
08:30c'est le petit déjeuner hebdomadaire habituel,
08:33avant la séance de questions au gouvernement,
08:35et donc il n'y aura pas de suspension ni d'abrogation de la réforme des retraites,
08:38le parti socialiste attendait un geste de François Bayrou,
08:43il n'y en aura pas, le Premier ministre devrait renvoyer la balle aux partenaires sociaux
08:48pour tenter de trouver des améliorations à la réforme qui avait été votée en 2003,
08:52avec une forme de clause de revoyure au mois de juin,
08:56sachant que la réforme entre en vigueur au mois de septembre,
09:01donc le mois de juin c'est le dernier délai avant de trouver des améliorations.
09:05Il y a un petit sucre qui est donné sur la retraite ou pas ?
09:08En fait il s'offre un délai de 6 mois, si le PS l'accepte,
09:12pour qu'il y ait des améliorations sur la réforme,
09:15mais en attendant la réforme n'est pas suspendue.
09:18Ni abrogée, ni suspendue.
09:20Mais on se donne 6 mois, tout ça me paraît encore...
09:23C'est du François Bayrou.
09:25Il dit pour l'instant qu'il n'y a pas de meilleure proposition,
09:28donc la réforme reste en l'état.
09:30Mais alors il y a censure ou pas de ce fait du PS ?
09:32Le PS se réunit à 13h en réunion de groupe,
09:35et ils décideront de l'opportunité ou pas de voter la censure.
09:37Les écologistes sont actuellement en réunion,
09:42et ils devraient vraisemblablement voter la censure.
09:45Les socialistes n'ont pas encore décidé de l'opportunité de le faire ou pas.
09:49C'est quand même ça fait un peu 4ème République tout ça.
09:52Ça fait un petit peu magouille et compagnie combinazione,
09:56comme disent les italiens sur ces sujets là.
10:00Mais j'imagine qu'en plus il y a ce qui est dit et ce qui n'est pas dit.
10:03C'est-à-dire qu'on ne peut pas le faire aujourd'hui,
10:05mais attend pendant 4 mois, etc.
10:07C'est les paroles.
10:09Quel spectacle !
10:11Il n'y aura pas de censure à droite à priori ?
10:16Il n'y a pas d'impôt supplémentaire ?
10:18Ça on ne sait pas encore,
10:20ce sera dit dans la déclaration de politique générale.
10:22S'il y a un impôt, il y a censure de la droite ?
10:24Ce n'est pas dit parce que la droite,
10:26celle de Laurent Wauquiez par exemple,
10:28dit qu'on est très attaché à la stabilité.
10:30Et donc même si on n'est pas d'accord
10:32avec une partie du programme de François Bayrou,
10:34on ne censura pas.
10:36La pause !
10:38Sophie de Menton est avec nous, qui est patron.
10:40Elle pourra nous donner son sentiment sur ce qu'il faudrait faire
10:42et donner son analyse sur ce qui est fait.
10:44A tout de suite.
10:46Restez bien avec nous, la suite de Pascal Praud et vous,
10:48c'est dans un instant sur Europe 1.
10:500.820.3921, c'est le numéro que vous pouvez composer
10:52pour réagir avec Pascal Praud.
10:54A tout de suite.
10:5611h à 13h sur Europe 1.
10:58Il est 11h48, on est avec Sophie de Menton.
11:00Je voulais vous faire écouter 2-3 choses
11:02sur le travail.
11:04Mais avant cela,
11:06c'est la déclaration cet après-midi.
11:08Et puis il y a eu des déclarations de Premier ministre.
11:10C'est un exercice imposé.
11:12Je vous propose d'écouter ce que disait Michel Rocard
11:14en 1988, qui se prenait peut-être
11:16pour Martin Luther King.
11:18Je rêve d'un pays où l'on se parle à nouveau.
11:20Je rêve
11:22de villes où les tensions soient moindres.
11:24Je rêve tout simplement
11:26d'un pays ambitieux
11:28dont tous les habitants
11:30redécouvrent le sens du dialogue.
11:32Pourquoi pas de la fête et de la liberté.
11:34On pourrait dire
11:36quasiment à 35 ans d'écart
11:38les mêmes mots.
11:40Je rêve d'un pays où les gens se parlent.
11:42On disait déjà cela en 1988.
11:44Pierre Bérégovoy en 1992
11:46qui menace de parler
11:48d'une liste de personnalités politiques
11:50corrompues. Alors ça, j'avais
11:52complètement oublié ça.
11:54Comme je suis
11:56un Premier ministre
11:58nouveau
12:00mais un homme politique
12:02précautionneux.
12:04J'ai ici une liste
12:06de personnalités
12:08dont je pourrais
12:10éventuellement vous parler.
12:14C'est très étonnant ça.
12:16C'est quelque chose qui
12:18était sorti des radars.
12:20Jean-Pierre Raffarin en 2002
12:22Jean-Marc Ayrault en 2012
12:24Gabriel Attal l'an dernier.
12:26C'est assez drôle et puis il y a des formules
12:28celles de Jean-Pierre Raffarin
12:30et passées pour la postérité.
12:32Notre route est droite
12:34mais la pente est forte.
12:36Et cette dette atteint aujourd'hui
12:38près de 1800 milliards d'euros.
12:40Déverrouillé, désmicardisé,
12:42débureaucratisé, oui, mais dans un seul objectif.
12:44Réarmer notre pays.
12:46Les infos
12:48qu'on voulait donner sont importantes
12:50avec Alexandre Chevoy.
12:52D'abord, il n'y a pas de hausse d'impôt.
12:54Manifestement les informations
12:56qu'on me transmet à l'instant, pas de hausse d'impôt.
12:58C'est important de le dire.
13:00Donc la droite sera tranquille si j'ose dire.
13:02M. Bayrou va donc annoncer
13:04vous l'avez dit, la saisie des partenaires sociaux
13:06pour faire des propositions
13:08d'ajustement sur les retraites d'ici l'été.
13:10Pas de suspension,
13:12pas d'abrogation
13:14mais on comprend qu'avec cette annonce
13:16c'est une manière de dire
13:18que la réforme des retraites pourrait bouger.
13:20Forcément, ajustement.
13:22Oui, mais il renvoie la balle
13:24aux partenaires sociaux.
13:26Il maintient pour l'instant la réforme en état
13:28et il dit, comme disait Mélenchon
13:30faites mieux. Si il y a des améliorations
13:32qui sont possibles et qui
13:34ne creusent pas le déficit des retraites
13:36il dit ok banco.
13:38Sinon c'est à charge des partenaires sociaux
13:40le syndicat, des patronats
13:42et des salariés
13:44de trouver un nouvel accord.
13:46Qu'en pensez-vous vous qui représentez les patronats ?
13:48Le plus grand mal.
13:50D'abord les partenaires sociaux sont les mêmes depuis la guerre.
13:52Donc vous avez Patrick Martin
13:54le MEDEF qui est assis avec à sa droite
13:56la CGT, à sa gauche la CFDT
13:58il y a un beau bureau à Métignon
14:00avec un ministre éventuellement
14:02et on bavarde.
14:04Il ne faut pas fâcher les partenaires sociaux
14:06il faut se mettre un peu d'accord avec eux.
14:08Donc on se retrouve dans la même situation de blocage.
14:10Ensuite de ça, les partenaires sociaux
14:12excusez-moi, il y a 2,5 millions de PME
14:14à qui on n'a jamais demandé leur avis.
14:16Moi j'ai vu en revanche
14:18la semaine dernière
14:20Astrid Panocchian qui est ministre de l'emploi
14:22qui est formidable
14:24et qui m'a dit, écoutez moi je laisse tomber, c'est à vous de jouer.
14:26Qu'est-ce que vous voulez ?
14:28Elle a dit, aidez-nous.
14:30Qu'est-ce qu'on fait pour les seniors ?
14:32Proposez-moi des trucs concrets.
14:34Qu'est-ce qu'on fait pour la retraite ?
14:36Est-ce qu'on peut allier le fait d'employer les seniors
14:38et la retraite en même temps ?
14:40Donc c'était quelqu'un de concret.
14:42Employer les seniors et la retraite en même temps ?
14:44Oui, vous savez qu'on est en train de demander
14:47je m'explique bien, on est en train de demander
14:49aux entreprises d'engager les seniors
14:51beaucoup plus longtemps.
14:53Seniors c'est à partir de quel âge ?
14:55Qu'est-ce que vous en pensez ?
14:57Tant que c'est si jeune ?
14:59Oui j'allais dire si vieux
15:01moi déjà à 50-50 t'es un bon senior, non ?
15:03Non, vous plaisantez.
15:05Non je plaisante pas
15:07si c'est pas 60 ans senior.
15:09Ah c'est peut-être
15:11un peu avant 60 ans.
15:13Quand t'as 60 ans t'es à deux pas de la retraite quand même.
15:15A deux pas de quelle retraite ?
15:17Je le précise tout de suite.
15:19Pas quand tu présentes une émission de télévision
15:21ou de radio.
15:23Confucius a dit
15:25fais ce que tu aimes et tu ne travailleras jamais.
15:27Oui mais Confucius il n'avait pas de PME.
15:29Il pensait à vous.
15:31Sérieusement, seniors c'est quel âge ?
15:33Je sais pas,
15:35après 55 ans
15:37peut-être qu'on recrute moins effectivement.
15:39Vous vous en avez pas de seniors par exemple dans votre entreprise ?
15:41Si.
15:43J'ai une 72 ans.
15:45Oui mais ça
15:47ça s'appelle de l'esclavage, c'est autre chose peut-être.
15:49Elle est contente de travailler,
15:51elle supplie de continuer à travailler.
15:53Vous voyez quand vous dites une phrase comme ça ?
15:55Il y a des gens qui vous croient.
15:57Est-ce que la difficulté
15:59si la personne est dans la boîte depuis des années
16:01il n'y a pas de soucis,
16:03mais est-ce que vous engagez
16:05une personne de 60 ans ?
16:07C'est ça la question, ou de 58 ans ?
16:09Oui absolument.
16:11Mais au prix
16:13qu'elle a,
16:15au prix qu'elle mérite avec sa carrière.
16:17Parce que si c'est prendre quelqu'un de 58 ans
16:19et de le payer avec un lance-pierre comme quelqu'un de 25
16:21c'est pas bien non plus.
16:23Ça veut rien dire, pardonnez-moi.
16:25Si, ça veut dire quelque chose.
16:27Non, ça veut dire qu'il y a quelqu'un à 60 ans
16:29qui a envie de bosser, on lui propose un salaire
16:31il le prend ou il le prend pas.
16:33Il n'a pas le choix, c'est l'esclavage.
16:35Ça c'est pas de l'esclavage.
16:37Si, parce que les gens faut les payer, vous comprenez bien
16:39Mais laissez-nous bosser.
16:41Tenez, il y a un bouquin formidable
16:43que je vais vous laisser.
16:45Moi je demande qu'elle est payée, parce que vous ne comprenez pas
16:47c'est qu'un patron qui paie mal ses salariés
16:49les salariés sont pas contents
16:51bossent pas bien,
16:53prennent des congés maladie.
16:55Ça s'appelle des congés maladie maintenant.
16:57Là, il appelle notre ami Jean-Marc tout à l'heure
16:59il prend pas de congés maladie
17:01et il est pas très bien payé
17:03manifestement.
17:05Vous voulez me dire quoi ?
17:07Je veux vous dire que
17:09non, pas du tout, j'essaye de comprendre
17:11je pense que c'est à faute de l'État qui dépense de trop
17:13qu'il y a trop de charges, trop d'impôts
17:15et que ça serait bien si on libérait
17:17davantage le travail. Voilà ce que je pense.
17:19Au fond.
17:21David qui est avec nous
17:23c'est bien ça ?
17:25Je crois qu'on va marquer une pause
17:27une seconde David
17:29et puis on vous reprendra tout de suite après.
17:31Vous êtes restaurateur ?
17:33Oui c'est ça, je suis restaurateur à mon compte depuis 12 ans
17:35je suis un petit peu agacé pour être honnête
17:37avec tout ce qui se passe en ce moment
17:39parce qu'on nous demande toujours plus
17:41avec l'Ukraine notre marge s'est fait effacer
17:43après on a eu
17:45le problème d'énergie
17:47donc tout ce qui est énergie, nous en tant que restaurateur on le paye une douille
17:49donc on a plus rien pour pouvoir
17:51générer de l'argent, pour être clair
17:53ce qui fait que ça nous limite dans l'emploi, ça nous limite dans beaucoup de choses
17:55donc ça c'est le premier point
17:57le deuxième point et c'est ce qui est le plus agaçant
17:59c'est qu'on a Bruno Le Maire qui est responsable économique de la France
18:01pendant 5 ans, il nous dit
18:03les comptes sont nickels, et là le mec il part
18:05et en 5 ans on se retrouve mille endettés
18:07on se retrouve avec des impôts
18:09avec des retraites qui vont être décalées
18:11alors que pendant 5 ans le mec il me dit que ça va bien
18:13donc moi je pense que nous on nous demande d'être à un moment sérieux
18:15il faut aussi que ces gars là soient sérieux
18:17Et il y a autre chose ?
18:19Je suis d'accord avec vous mais on va marquer une pause dans une seconde
18:21David vous, vous avez du mal à recruter
18:23c'est ça votre souci ?
18:25Je pourrais recruter mais en fait
18:27la marge qui nous reste ne nous permet pas de recruter
18:29il nous faut du bénéfice pour payer les salaires avant tout
18:31Vous allez parler de ça après la pause
18:33il est 11h56 pour le moment, on est avec Sophie de Menton
18:35on est tous d'accord
18:37qu'il faut alléger
18:39les charges pour permettre
18:41aux entreprises d'embaucher
18:43et de payer mieux
18:45mais c'est vrai que ça nécessite aussi
18:47que l'Etat fasse des efforts sur son train de vie
18:49et peut-être revenir
18:51sur des acquis sociaux
18:53qui font que
18:55l'argent est dépensé parfois
18:57inutilement par l'Etat
18:59Et vous aussi comme David
19:01vous pouvez réagir au 01 80 20 39 21
19:03avec Pascal Praud sur Europe 1
19:05Europe 1
19:07Europe 1
19:0911h 13h
19:11Pascal Praud et vous
19:13Je veux remercier Alexandre Chauveau
19:15merci pour vos informations
19:17cher Alexandre
19:19et puis s'il y a du nouveau avant 13h
19:21n'hésitez pas à venir dans ce studio
19:23je vous dirais qu'on écoute deux chefs d'entreprise
19:25qui
19:27qui s'enrhument
19:29parce qu'ils ont du mal
19:31à recruter
19:33nous les avons écoutés je crois
19:35dans les émissions d'hier
19:37et c'est bien de les réécouter
19:39personne a embauché, personne veut travailler
19:41tout le monde pense qu'avec un portable
19:43et quelques vidéos sur TikTok on arriverait à devenir millionnaire
19:45moi le dernier qui est venu me voir
19:47qui a eu deux ans d'expérience
19:49chez une marque allemande m'a demandé 5000 euros
19:51et c'est pas possible
19:53aujourd'hui un mécanicien qui viendrait travailler
19:55c'est 2500
19:57à 39h par semaine
19:59c'est la problématique que les gens veuillent aller travailler déjà le matin
20:01qu'on soit un homme ou une femme
20:03faut déjà se lever pour aimer faire ce qu'on va faire
20:05vous avez un bon soleil
20:07mais qui fait moins de deux
20:09et bien il n'y a pas beaucoup de courageux pour aller dehors
20:11nous on était 12, on en est passé à 8
20:13et puis on va sûrement diminuer encore un peu
20:15David et Jean-François
20:17deux chefs d'entreprise
20:19la chose la plus importante que vous avez dit
20:21Sophie de Menton, je pense que vous avez raison
20:23il y a 40 ans et peut-être plus
20:25il y a un climat
20:27en France qui incite
20:29qui infuse
20:31qui imprègne à
20:33travailler moins
20:35alors en 80 il y avait ce ministère du temps libre
20:37qu'avait imaginé
20:39François Mitterrand, il y avait la retraite également
20:41on était passé de 65 à 60 ans
20:43parce que ça pose le problème
20:45Sophie, ça pose le problème
20:47du travail dans une société
20:49nous, effectivement quand je dis nous
20:52vous, moi et Géraldine
20:54et puis les gens qui sont ici, ils aiment leur travail
20:56ils ne sont pas aliénés par leur travail
20:58c'est un travail passion
21:00donc on n'a pas le même rapport
21:02au travail parce qu'il y a beaucoup de plaisir
21:04et puis c'est vrai que c'est valorisant
21:06et que nous gagnons bien notre vie
21:08tout le monde n'est pas comme ça
21:10Sophie de Menton, il y a des gens qui souffrent
21:12au travail parce que leur métier est
21:14difficile, parce que
21:16il y a une femme de ménage que nous avons
21:18régulièrement, je crois qu'elle a 10 employeurs
21:20elle s'appelle Fabienne
21:22sa vie, à chaque fois que je l'ai
21:24évidemment je comprends qu'elle en est
21:26ras-le-bol
21:28et que ces gens-là, il faut les écouter
21:30il faut les entendre
21:32et quand j'entends parfois
21:34certains disent, bah oui, bougez-vous
21:36travaillez de ça, je voudrais bien vous y voir
21:38vous être à quatre pattes
21:40toute la journée, en train de
21:42laver, récurer un appartement
21:44qui n'est pas le vôtre, etc
21:46parce que tout le monde n'a pas non plus la chance
21:48soit d'avoir fait des études, soit même
21:50à le potentiel, tout simplement, pour faire
21:52autre chose, et c'est ça qui est
21:54toujours difficile
21:56Tu travailleras et tu gagneras ta vie
21:58Oui mais convenez que c'est difficile
22:00Jamais le travail, alors d'abord vous avez
22:02raison, il y a des gens qui ont
22:04des boulots pénibles, je voulais quand même vous dire
22:06qu'on n'a jamais fait autant
22:08d'efforts dans le monde pour éviter
22:10qu'il y ait trop de boulots pénibles et pour éviter de
22:12compenser ça, on n'a jamais fait mieux
22:14je veux dire, c'est
22:16sans arrêt, et
22:18je crois que
22:20on ne peut pas considérer le travail, c'est pour ça
22:22d'ailleurs que je réagis, la retraite, ça veut
22:24rien dire la retraite à 60 ans ou à 62 ans
22:26je veux dire quand vous êtes couvreur
22:28que vous êtes aujourd'hui dehors avec un marteau piqueur
22:30ou que vous faites l'accueil
22:32à la mairie, excusez-moi
22:34c'est pas le même boulot, et donc
22:36je ne comprends pas, je l'ai proposé à des
22:38mouvements patronaux, c'est pour ça que ça me fait rigoler
22:40quand même, quand on ne sait pas
22:42quoi faire, on va mettre ensemble les
22:44représentants syndicaux
22:46je ne comprends pas
22:48la pénibilité, il faut revenir
22:50à ça, c'est absolument
22:52la justice sociale la pénibilité
22:54il n'y a pas de raison, il y a des gens
22:56en revanche
22:58j'ai eu une amie qui traquait
23:00un néphrologue à l'hôpital Necker
23:02à 70 ans on l'a interdit
23:04de rester, il n'y a pas de néphrologue
23:06elle a dit mais je reste, heureusement elle avait
23:08un peu de bien, elle a dit bah vous me payez
23:10pas je reste, elle a travaillé 3 ans à Necker
23:12pas payée alors qu'elle pouvait monter
23:14comment c'est possible d'ailleurs de travailler pas payée
23:16ils vous disent vous restez travailler ou vous ne pouvez pas
23:18on n'a pas le droit je crois, si elle accepte
23:20à ça on a le droit de travailler sans être payé
23:22c'est l'employeur
23:24elle a dit je reste, on l'a permis de rester
23:26mais on ne peut pas vous payer, elle a dit je reste
23:28et dans les hôpitaux
23:30à 70 ans vous ne pouvez plus bosser
23:32et on monte son cabinet
23:34qui coûte très cher à la sécu
23:36à tout le monde, les médecins partent de
23:38l'hôpital, montent leur cabinet privé
23:40il y a des erreurs partout
23:42il y a peut-être un rapport au travail
23:44je vais faire hurler les uns et les autres mais c'est vrai
23:46qu'aujourd'hui le rapport au travail
23:48change parce qu'il y a des signaux qui ont été
23:50envoyés, c'est vrai par exemple le congé de
23:52paternité, aujourd'hui il est de combien Géraldine?
23:54un mois maintenant
23:56avant c'était 11 jours, un mois et demi
23:58vous avez un mois de congé de paternité
24:00moi si j'étais patron avec
24:02un père qui veut partir en congé de paternité
24:04je dirais combien touchez-vous
24:06et bien je vous donne une prime pour que vous
24:08gagnez plus, vous voulez le prendre votre congé
24:10il est libre de le prendre ou de ne pas le prendre
24:12et oui c'est très intéressant ce que vous dites
24:14je ne sais pas Laurent Tessier
24:16lorsque vous avez eu, puisque vous êtes le plus jeune
24:18père de nous
24:20à ce moment là le congé était à 11 jours
24:22plus 3 jours pour la licence donc 14 jours
24:24mais moi j'ai l'impression que
24:26comme j'ai eu 4 enfants j'aurais été en vacances
24:28tout le temps
24:30mais à l'époque il n'y avait pas en 94
24:32il n'y avait pas de congé de paternité
24:34et j'ai l'impression que... Non mais la natalité baisse
24:36donc ils sont en train de ramer
24:38maintenant on pourra faire des siestes
24:40pour avoir des enfants
24:42je crois qu'en Espagne, je me demande si c'est pas davantage
24:44d'ailleurs je crois qu'en Espagne
24:46dans les pays nordiques c'est même plus important
24:48même en Allemagne aussi
24:50oui mais c'est pareil
24:52c'est toutes les sociétés occidentales
24:54aujourd'hui on considère
24:56on dit souvent nous
24:58on est d'une génération Sophie où nos enfants
25:00sont même différents de nous
25:02ils ont un rapport au travail différent
25:04ils ont un rapport à l'entreprise différent
25:06vous n'êtes pas d'accord avec ça ? Pas tellement
25:08Ben je sais pas, Géraldine peut en parler
25:10et puis on a des jeunes avec nous, Olivier Guénet
25:12qui est avec nous, mais Olivier c'est peut-être pas le bon exemple non plus
25:14parce qu'il aime bien travailler
25:16Ils ont envie de RTT ça c'est vrai
25:18La part de loisirs est plus importante
25:20ou de demande de loisirs
25:22qu'elle n'était dans votre génération
25:24Vous disiez que c'était partout pareil
25:26en Belgique la semaine de travail est de 38 heures
25:28et la retraite à 66 ans
25:30Oui là effectivement
25:32Oui, 66 ans
25:34c'est pas nous, nous on est à 64 et on travaille 35 heures
25:36C'est pas loin la Belgique
25:38Ah oui c'est pas loin ça je le confirme
25:40On pourrait regarder un petit peu ce qu'il s'y passe
25:42Ben oui vous avez évidemment raison, que vouliez-vous dire Géraldine ?
25:44En Espagne c'est 16 semaines de congé paternité
25:46comme la maman
25:48Mais on sait pas qui est la maman
25:50en fait maintenant, c'est ça le problème
25:52Je ne ferai pas d'humour
25:54Je vous propose de garder cette petite remarque
25:56pour vos dîners privés
25:58parce que j'ai peur
26:00qu'elle puisse choquer
26:02Mais vous avez raison
26:0416 semaines
26:06c'est la société comme ça
26:08c'est une demande
26:10C'est souvent une demande des femmes
26:12que leur mari
26:14que leur époux, que leur compagnon
26:16C'est très important dans les premiers jours du bébé
26:18d'avoir son conjoint à côté
26:20Surtout pour les femmes qui travaillent
26:22parce que ce qui n'était pas juste
26:24La femme qui va récupérer son boulot
26:26au bout de deux mois
26:29En fait
26:31c'est en congé maternité
26:33c'est dix semaines
26:35avant
26:37c'est l'inverse, c'est six semaines avant
26:39et dix semaines après
26:41et quand on laisse son bébé à deux mois et demi
26:43c'est trop jeune pour une maman
26:45C'est bien d'avoir ces témoignages
26:47mais vous trouvez que c'est important que l'homme soit présent
26:49matin, midi et soir au moment où l'enfant est né ?
26:51Tout à fait, parce que la maman peut avoir
26:53un baby blues
26:55Alors figurez-vous que j'ai eu aussi des enfants
26:57J'étais très contente quand ils partaient bosser
26:59parce que j'étais dans mon lit avec des copines
27:01et que je trouvais ça extrêmement
27:03sympathique plutôt qu'ils rôdent autour du lit
27:05Mais c'est tellement vrai, ce que vous dites
27:07ça me fait rire parce que j'entends
27:09quand vous parlez ce que j'entends
27:11parfois, mais c'est générationnel
27:13là encore, c'est générationnel
27:15Bon, en tout cas je vous remercie Sophie de Menton
27:17C'est toujours un plaisir parce que
27:19on aime quand vous venez nous voir
27:21vous avez un franc parlé
27:23et puis vous dites des choses, j'allais dire
27:25Vous savez ce mot qu'on n'emploie plus
27:27Bon sens, merci
27:29Ce mot qu'on n'emploie plus
27:31En 2025 la France compte
27:3368 millions
27:3568,6 millions d'habitants
27:37c'est plus 0,25 nous dit l'INSEE
27:39et il y a un nouveau recul des naissances
27:41en France en 2024 au plus bas depuis
27:431945 toujours selon
27:45l'INSEE, ça c'est peut-être
27:47l'information la plus importante du jour
27:49celle que je vous donne
27:51Recul des naissances en France
27:53c'est le plus bas depuis 1945
27:55mais à force de dire effectivement
27:57que le monde va mal
27:59que c'est un drame d'être sur terre
28:01que ceci, que cela
28:03ça incite pas à faire des enfants
28:05ça donne plus envie
28:07ça donne plus envie comme vous dites
28:09d'ailleurs on n'a qu'on plus envie du tout
28:11il est 12h12
28:13il est 12h12
28:15il est 12h12
28:17il est 12h12
28:19il est 12h12
28:21il est 12h12
28:23il est 12h12