François Bayrou revient à la tribune pour répondre aux oppositions après son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.
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00:00M. Ciotti a évoqué de notre part et de la mienne une dérive à gauche et je n'avais pas eu le sentiment au cours de cette discussion que le diagnostic ou l'analyse d'une dérive à gauche avait été partagée.
00:19Je veux simplement reprendre et donner droit au message de sécurité et défense de l'ordre que vous avez, M. Ciotti, émis à cette tribune.
00:34Je pense qu'il n'y a aucune possibilité de conduire un pays dans la crise où nous sommes s'il n'y a pas la certitude de tous les citoyens que l'ordre est défendu sans faiblesse et en garantissant à tous ceux, spécialement aux plus faibles, qui se sentent fragiles en face de tous les désordres, la présence de l'Etat et la défense de ses principes.
01:03Nous pensons, le gouvernement pense, qu'il n'y a aucune contradiction avec la garantie des droits fondamentaux et la défense de l'ordre dans le pays. Aucune contradiction.
01:16On a l'habitude d'opposer les deux. A notre sens, on se trompe. Et je pense que la défense ou l'imposition ou la garantie de l'ordre dans un pays, c'est la politique sociale la plus indispensable.
01:32Parce que quand, dans une société, on a l'impression que le désordre, que les atteintes à la propriété, aux biens, aux personnes se multiplient, alors ce sont les plus fragiles qui trinquent et qui, à partir de cet instant-là, dérivent.
01:52Et donc, ce sera peut-être le seul point sur lequel je serai en accord avec M. Ciotti. Mais en tout cas, je voulais le dire. Sur le reste, je n'imaginais d'ailleurs pas à l'avance que nous aurions beaucoup de points de rencontre.
02:08Comme il l'a souligné, il y a eu une période dans l'engagement politique de M. Ciotti où nous pouvions avoir des points de rencontre. Mais, si je ne me trompe pas, il a changé d'engagement politique.
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