Quelques heures avant la déclaration de politique générale du Premier ministre, François Bayrou, à l'Assemblée nationale, BFMTV s'est rendu dans les coulisses du Palais Bourbon pour prendre la température.
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00:00Rébecca, vous avez passé la journée à l'Assemblée, c'était jour de discours, mais vous, vous étiez en coulisses de l'Assemblée.
00:05Vous avez passé la journée avec un député proche de François Bayrou.
00:08Richard Ramos, 56 ans, député du Modem. C'est un très proche de François Bayrou.
00:14Et alors lui, il a voulu nous montrer l'arrière-boutique. Il nous a emmenés dans les bureaux, là où travaillent les députés.
00:20Donc on connaît les salles très connues, la salle du Pas Perdu, la salle des Quatre Colonnes.
00:24Là, il nous a emmenés dans les couloirs, dans les bureaux. On a vu qu'il connaissait tout le monde.
00:29Et il y avait un petit jeu cet après-midi. C'était que dès qu'il se croisait entre députés, il se faisait des pronostics.
00:36— On va descendre vers le bureau et vous verrez que... — Salut, Richard. Bonne année.
00:40— Comment tu vas ? Alors voilà. On est avec BFM. On est dans les couloirs. Alors je dis que, des fois, les couloirs, c'est exactement ça.
00:48Ça permet des rencontres. Et on se dit alors t'en penses quoi, toi ? Il va se passer quoi ? — Et toi, alors ?
00:52— Moi, j'ai dit que ça allait passer, moi, tranquillement. — On verra. — T'as-tu le point ou pas ? — Moi, je suis optimiste par nature.
00:57— Voilà. C'est ça, les couloirs de l'Assemblée. C'est ça, les coulisses de l'Assemblée.
01:01Bon, Anaïg, le maire député. Donc je suis avec BFM. Il regarde un peu les coulisses. Il se dit que c'est des fois là où on rencontre des gens.
01:08Et puis on se dit alors il se passe quoi. On parle un peu des fois. — On fait nos sujets. On parle de tout, de la vie de la famille, la circonscription.
01:14— Bon bah on continue. Salut, Anaïg. — Alors l'autre point qui nous a étonnés, c'est que quel que soit leur couleur politique,
01:21tous les bureaux sont mélangés. Il peut y avoir un bureau LFI, un bureau Horizon. Ils sont tous à côté. Et alors on a voulu aller les visiter.
01:28On s'attendait à des bureaux remplis en ce jour de déclaration de politique générale. Mais pas de chance. À une heure du discours, on n'était pas au bon endroit.
01:36— Je sais pas s'il y a un député qui est là. Non, bonjour. Est-ce qu'il est là, le député ? Non, il est pas là. Bah c'est pas grave. Merci.
01:44— Est-ce qu'il est là, Paul Christophe ? Il est là ? — Bonjour. Non, il est pas là. — Il est pas là. Bah c'est pas grave. — Personne n'est là, aujourd'hui.
01:50— Il y a Manuel Bompard, vous voyez, qui est là. Donc c'est... — Il est là, Manuel Bompard ? — Oh, je sais pas s'il est là.
01:54— Bonjour. Non, il est pas là. — Bonjour. Non, il est pas là. — Bon, voilà.
01:59— En fait, ces espaces qui sont quelque part, finalement, des espaces de circulation, c'est aussi de temps en temps ce qui permet de dialoguer 5 minutes avec quelqu'un.
02:07— Oui. Alors finalement, c'est au Bistro Bourbon que tout le monde était là. C'est le QG des députés en face de l'Assemblée nationale.
02:18Petit moment de détente avant le discours. On y croise des députés de gauche, de droite. C'est plutôt amical, finalement, mais pas au point de déjeuner ensemble non plus.
02:27— Alors ça, c'est des députés de gauche, à mon avis. De la gauche réunie. Alors viens. On va aller les voir, tiens. Venez, venez, venez.
02:36Je vous avais dit que là, il y avait un peu la gauche qui était au Bourbon. Donc là, les députés de la gauche, moi.
02:42— Ça va, les gars ? — Voyez, on peut censurer Bayrou et quand même saluer son nom de porte-parole.
02:50— Ça va ? — Salut, mon frère. — Ça va, mon pote ? — C'est prêt ?
02:57— Le moment essentiel, c'est... On trace le chemin pour le pays. J'espère que chacun va larguer un peu les amarres pour se retrouver sur l'essentiel.
03:04C'est ce qu'on nous demande partout, dans tous nos petits villages. Moi, je les sillonne comme Richard Ramos. Et nous, entendez-vous trouver un chemin.
03:11— Donc il y a ceux qui veulent larguer les amarres, d'autres qui veulent la censure coûte que coûte. Là encore, quelle que soit l'étiquette politique,
03:20l'entente est finalement plus que cordiale entre les députés, contrairement à ce qu'on a l'habitude de voir tous les jours dans l'hémicycle.
03:27On a senti beaucoup d'auto-dérision en ce jour de déclaration politique générale à l'Assemblée.