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Le journaliste André Bercoff à propos de l'insécurité : «Il y a un côté on ne bouge plus, on ne peut plus bouger.»

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Transcription
00:00comme on dit maintenant, parce qu'Éric Tegner, je comprends,
00:03il disait, maintenant, je sais, et moi aussi,
00:06on va pas réagir parce qu'on sait que l'autre peut sortir un couteau, etc.
00:10C'était 5 à 6 ans, dans le métro, effectivement, à Paris,
00:15il y a quelqu'un qui est en train d'engueuler une fille,
00:17je sais pas s'il est avec elle ou pas, ça s'engueule très fort.
00:21Un autre était à côté, son ami, et à un moment donné,
00:24il donne une gifle à la fille,
00:27et à ce moment-là, deux mecs se lèvent et se bagarrent avec.
00:30Je regarde ça, et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:33Je me rappelle toujours, je vais tirer la sonnette d'alarme,
00:37je vais arrêter, parce qu'on peut pas laisser ça comme ça.
00:39Je suis pas allé me bagarrer, et je vous assure,
00:42et c'est très intéressant, 3 ou 4 personnes m'ont dit,
00:45vous allez pas arrêter le train, quand même !
00:47Ce qui les emmerdait, c'était que tu arrêtes le train,
00:50ils se bagarrent entre eux, on s'en fout, on a des rendez-vous, etc.
00:53Je dis, on peut pas laisser continuer comme ça,
00:55et j'ai tiré la sonnette d'alarme.
00:57Les types, j'ai senti, ils m'ont voulu,
00:59c'est juste qu'ils allaient pas me casser la gueule,
01:01parce que comment, ça veut dire, tu arrêtes le train,
01:03vous savez ce qui se passe, on peut pas laisser faire ça comme ça.
01:06Donc c'est ça aussi, il y a le côté, on bouge plus, on peut plus bouger.

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