Députée EPR du Nord, Violette Spillebout s'est exprimée à propos de l'hypothèse d'une démission d'Emmanuel Macron face à une nouvelle censure : «On est à un moment où il faut une stabilité des institutions».
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00:00Je crois qu'il faut être très très vigilant aujourd'hui au regard de ce que la France vit dans le monde.
00:04On est quand même à un moment de gravité et d'ailleurs, je trouve que les débats hier à l'Assemblée nationale
00:09ont montré cet esprit de gravité, c'est-à-dire qu'on sait quand même que toute déstabilisation supplémentaire de la France,
00:16alors qu'on est très fragile budgétairement, alors qu'on a la Chine, les Etats-Unis qui sont dans l'innovation,
00:22qui sont très agressifs commercialement envers l'Europe et en particulier la France,
00:27on voit la situation de nos entrepreneurs, de nos agriculteurs, on est à un moment où, au contraire, il faut une stabilité des institutions.
00:34On peut ne pas être d'accord avec le président de la République, avec le socle commun,
00:38mais en tout cas, moi, quand je suis à Lille, à Marc-en-Barol, dans ma circonscription, on a tous les voeux en ce moment dans nos communes.
00:43Ce que nous demandent les entrepreneurs, les agriculteurs, les élus locaux, les maires, c'est de la stabilité et du pluriannuel.
00:50Et nous, on a rencontré hier avec notre groupe, avec Gabriel Attal, Améline Monchalin, la nouvelle ministre du budget.
00:56Elle a beaucoup insisté sur ça, le pluriannuel et les économies de l'État.
01:01Et ce que les Français y veulent voir, c'est de la simplification, de la débureaucratisation et des économies de l'État.
01:08Et donc, il va falloir leur montrer que tout ce qui est dans les étagères des rapports parlementaires ou de la Cour des comptes
01:14ou des chambres régionales des comptes, eh bien, on les met vraiment en œuvre.
01:17C'est ce qu'a dit le Premier ministre. Moi, j'attends de voir, mais je serai très active sur ce sujet.