La championne paralympique Marie Patouillet a accepté de répondre aux questions de notre interview petits papiers.
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00:00C'est une chute sur piste où mon boyau, il éclate en plein effort et je me dis bon ben je vais finir par terre, on va essayer de limiter la casse quoi.
00:07On le sait, on le voit, il y a des histoires qui sont dramatiques et je pense que pour tout cycliste, la chute ça reste une grande frayeur.
00:16Là j'ai fait un peu de hand. Du coup, on va rester dans l'essentiel.
00:23Alors j'ai pas tout ça, mais par contre j'avais un repère qui comptait énormément et qui a énormément joué dans ma médaille d'or.
00:29C'est les audios de ma femme, qu'elle me laissait le matin et le soir et avant chaque course, avant chaque départ sur la piste.
00:36C'était jamais les mêmes mots, jamais le même discours, jamais le même temps, mais en tous cas, c'est un peu ce que j'avais.
00:41C'est un peu ce que j'avais.
00:44Tu vas bientôt redevenir médecin généraliste. Quel aspect de ta vie sportive va te servir dans ton cabinet ?
00:49Dans ma vie sportive, ce qui m'a le plus accompagnée, ce qui m'a aussi permis de m'épanouir, c'est mon engagement.
00:55On va dire militant pour certaines causes, dont le sexisme et l'LGBT-phobie dans le sport.
00:59Et c'est vrai que j'ai à coeur d'emmener cet engagement.
01:02Je suis un peu comme une femme, je suis un peu comme une femme, je suis un peu comme une femme, je suis un peu comme une femme,
01:06je suis un peu comme une femme, je suis une femme, je suis une femme, je suis une femme.
01:11Et c'est vrai que j'ai à coeur d'emmener cet engagement-là dans la pratique de ma médecine.
01:15Une fois que j'aurai retrouvé mes repères dans la médecine générale, aller plutôt vers la médecine associative.
01:22Donc merci le sport.
01:24Est-ce que ton titre à Paris t'a donné envie de repousser ta retraite ?
01:29Pas du tout. En fait, quand j'ai gagné ce titre, ça m'a juste confortée dans le fait que j'avais choisi le bon moment pour m'arrêter.
01:37C'était quelque chose que j'avais prévu depuis les Jeux de Tokyo.
01:39Peu importe le résultat, c'était le contrat que j'avais passé avec moi-même.
01:42Et je pensais qu'avec une médaille d'or, j'aurais envie d'être par gourmandise, d'aller encore plus loin.
01:46Et en fait, non, j'ai juste eu ce sentiment très serein et très aligné avec moi-même.
01:52Cette conviction de me dire, en fait, c'est le bon moment de m'arrêter et j'ai la chance de pouvoir m'arrêter là-dessus.
01:59Et là, j'ai hâte de savoir ce que c'est qu'une question pas sympa.
02:10Est-ce que le cyclisme, c'est un sport de garçons ?
02:15J'aimerais bien qu'il y ait une autre personne pour répondre avec moi à cette question.
02:18Non, le cyclisme n'est pas un sport de garçons.
02:20Il y a certes encore beaucoup de stéréotypes sexistes qui sont bien ancrés et qui ne demandent qu'à être déconstruits.
02:27Non, le cyclisme, c'est aussi fait pour les femmes et hâte de voir les pelotons s'étoffer d'année en année sur ces belles courses qu'on a maintenant en Europe et dans le monde.