Tidem, la thérapie par le rap
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00:00Je chante ce que moi je vis, ce que moi je ressens, j'ai envie de dire ça mais je ne passe pas là.
00:06Et quand un tas de monde me dit que je suis reconnaissant là-dedans,
00:09en fait je me rends compte que c'est pareil en fait.
00:14Je pense que c'est ça qui me rassemble avec mon public.
00:17Dans mon bon son, je parle beaucoup de la drogue.
00:19Je ne fais pas l'apologie de ça, c'est un trait qui est installé ici bien avant nous.
00:24La ville de Chea n'a pas rien fait ici que nous voulions ou que nous ne voulions pas.
00:28Un lit, un caillou.
00:29Forcément à un moment donné, nous les limiter dans nos développements en fait.
00:34Et qu'est-ce qui se passe quand tu es jeune ?
00:36Ton échappatoire bien souvent, c'est ça.
00:39C'est la réalité, ce que m'a trop vu.
00:41Faut manger, t'as vu, on ne va pas faire l'argent ça toute notre vie.
00:45Ça ne paye pas ça les frérots, ça les mentir ça.
00:48Avant c'était ça, c'était quoi ça fait de ton vie.
00:51Le studio te canalise à moins.
00:53Autant que la musique la pue, ça va moins.
00:55Hablement, si je peux me permettre, je pense aussi que peut-être que les gens quand ils écoutent ma bonne chanson,
00:59c'est une thérapie pour eux aussi en fait.
01:01Pour en plaisir aussi, il y a plein d'autres sonorités.
01:03C'est un challenge pour moi, pour sortir de mon zone de confort.
01:06Il y a des sons que je n'ai pas encore faits,
01:08je n'ai pas encore eu l'occasion de faire sur les dates que j'ai déjà faites là.
01:12Et là peut-être au Kabadok, ce sera l'occasion.
01:14Peut-être aussi que je vais faire Bonne Nesquieu aussi,
01:16une chanson qui n'a jamais sorti, que tout le temps les gens demandent.
01:19Il faut venir, dépêche-toi, tu ne restes plus à la place, la famille.
01:22Fais vite, vite, vite.