L'accord de cessez-le-feu est entré en vigueur ce dimanche à Gaza après deux heures de retard. La première phase de cette trêve prévoit que le Hamas doit libérer 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération de 95 prisonniers palestiniens en Israël.
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00:00J'ai de l'espoir et j'espère évidemment que cet accord, cette rêve est pas seulement la première phase qui doit durer 42 jours
00:12et assurer le retour de 33 otages sur 98, mais que cela continue, mais dire que je suis confiant,
00:21surtout avec un début un peu vacillant, avec un retard de 12 heures ou plus dans la communication des noms des 3 jeunes otages
00:35qui doivent retrouver le sol israélien aujourd'hui, alors que je peux vous dire que nous connaissions les noms depuis quelques jours déjà,
00:45donc il n'y a pas eu de mystère ou de surprise, nous attendions simplement la confirmation du Hamas et celle-ci s'est faite tarder,
00:56mais j'espère qu'à partir de là, les choses vont se dérouler de manière un peu plus ordonnée.
01:02On voit à quel point tout cela est fragile, est-ce que c'est un supplice supplémentaire pour les familles d'otages ?
01:09Vous imaginez bien. Et les familles, vous savez, il y a donc 33 familles qui attendent leurs proches pendant les 42 jours à venir,
01:20y compris d'ailleurs, et il faut le dire, les deux ressortissants français Ofer Calderon et Oadia Alomi,
01:28mais personne ne sait avec certitude, et votre correspondante avait raison, avec certitude dans quel état ils sont,
01:38et certains retrouveront leurs proches dans un cercueil. Malheureusement, on ne sait pas le chiffre exact.
01:51L'estimation de 25 sur 33 qui sont vivants, c'est une estimation, ce n'est pas basé, que je sache, sur des informations solides.
02:02Donc imaginez-vous des familles épuisées de ce combat, de ce stress, de ces montagnes russes émotionnelles pendant 15 mois, plus de 15 mois,
02:15et maintenant, l'attente des 42 jours, le retour au compte-gouttes, trois aujourd'hui, quatre dans quelques jours, trois après, etc.
02:27Tout ça, c'est évidemment extrêmement difficile. J'étais hier, comme tous les samedis soirs, au grand rassemblement Place des otages à Tel Aviv,
02:38et il y avait évidemment un grand public, mais il y avait aussi beaucoup de familles d'otages, et c'était une atmosphère qui a changé,
02:47évidemment, parce qu'il y a une lueur d'espoir, il y a quelque chose qui se passe, mais il y a aussi une grande inquiétude chez beaucoup d'entre elles.