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00:00Bonjour à tous et bienvenue en ce lundi 20 janvier sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30 l'heure des pros.
00:09Donald Trump est le mariage de la réaction et de l'accélération.
00:15La formule est d'un professeur d'histoire à l'université de Rome, Lorenzo Castellani.
00:20Richesse et accélération technologique d'une part, préservation et protection identitaire de l'autre.
00:28En route vers le futur avec les américains de New York, l'élite technologique et capitaliste.
00:35Vivement hier avec la promesse populiste de Trump, l'Amérique d'en bas qui ne veut pas disparaître ni mourir.
00:42Trump réunit les anciens et les modernes, il est un conservateur libéral.
00:47Et forcément l'aspiration des américains renvoie à celle des français qui est sur beaucoup de points identiques.
00:54Qui ici peut incarner cet alliage entre identité et modernité ?
00:59En France, personne.
01:01Et en ce jour d'investiture, trois courants de la droite sont présents à Washington.
01:05Le Rassemblement National avec Louis Alliot, Reconquête avec Eric Zemmour et Sarah Knafo et Marion Maréchal qui a aussi fait le voyage.
01:13Ces trois courants ne se parlent pas ou ne se parlent plus.
01:18Chacun est dans son avion.
01:20Le camp du bien vit aujourd'hui son blue monday.
01:23Trump a la maison blanche et son cauchemar.
01:25Le camp du bien a perdu le monopole des idées, il ne contrôle plus le récit.
01:30La victoire de Trump porte un coup terrible au wokisme, au progressisme, à la pensée unique.
01:36Sa réussite, si réussite il y a, enterrera ces idées les plus folles qui ont gangréné ces dernières années.
01:43Le débat public.
01:45Il est 9h01, Chanel Husto.
01:489h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Euroma.
01:59Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:00C'est le grand jour pour Donald Trump.
02:02Il s'apprête à prêter serment pour la deuxième fois sous la rotonde du Capitole.
02:06Dans quelques heures, il deviendra le 47e président des Etats-Unis.
02:11Hier soir, à l'occasion de son meeting de la victoire, Donald Trump a donné le ton.
02:15Il veut agir avec une vitesse et une force sans précédent.
02:18Son investiture est à suivre en direct sur CNews et Europe.
02:22L'état de santé des trois otages israéliennes libérées est stable.
02:26On l'a appris cette nuit.
02:28Elles sont actuellement hospitalisées en Israël.
02:30Émilie, Doron et Romy ont pu retrouver leur famille hier soir, mais enfin à 471 jours de calvaire.
02:37Elles vont subir une batterie d'examens aujourd'hui,
02:40notamment pour déterminer si elles ont été victimes de sévices sexuels
02:43durant leur captivité.
02:44De nouveaux otages israéliens devraient être libérés samedi prochain.
02:48Quatre hommes sont jugés, à partir d'aujourd'hui,
02:51pour avoir tenté de tuer un policier à bord d'un train en banlieue parisienne.
02:55Ça s'est passé en novembre 2021.
02:57L'accusé principal, le plus violent, était alors âgé de 16 ans seulement.
03:02Ils comparaissent donc devant la cour d'assises des mineurs de Pontoise.
03:05Le policier était hors service au moment des faits,
03:07mais avait décliné sa fonction à ses agresseurs.
03:09En plus des 18 coups qu'il a reçus,
03:11il a été étranglé pendant plus d'une minute, frôlant l'évanouissement.
03:15Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
03:17Merci Shana, Elisabeth Lévy est avec nous,
03:19Elodie Huchard est là également,
03:21Vincent Hervouet, Nathan Devers,
03:23Gérard Carreyrou, évidemment on parlera de l'Amérique dans une seconde.
03:26On va d'abord parler des otages, juste un mot sur l'Amérique.
03:28Hier, il y a eu deux chansons pour Donald Trump,
03:32qui ont accompagné la soirée de Donald Trump.
03:34Deux chansons, YMCA et My Way.
03:38Le point commun en ces deux chansons,
03:40elles sont françaises.
03:42Et ça on dit beaucoup, notre dernière influence dans le monde,
03:44c'est la chanson.
03:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a une influence moyenne,
03:48sauf dans la chanson.
03:50Et YMCA.
03:52Et vous avez compris,
03:54My Way qui avait été fait par...
03:58Claude François.
04:00Oui, Claude François notamment.
04:02Je voulais qu'on voit ces deux séquences pour commencer.
04:06La séquence des otages,
04:08avec cette extraordinaire image
04:10du transfert de Gaza jusqu'au camion de la Croix-Rouge.
04:14Je pense évidemment à nos amis d'Europe 1
04:16qui nous écoutent.
04:18Je vais essayer de...
04:20Il y a beaucoup d'émotion dans ces images.
04:22Évidemment, il faudrait que nous nous taisions.
04:24Mais, puisque nous sommes également sur l'antenne d'Europe 1,
04:28on va voir ces images,
04:30et je pourrais vous les commenter.
04:32Vous les avez vues hier, elles sont extrêmement impressionnantes.
04:34M. Hervé va pouvoir nous les décoder.
04:36Sans doute, la présence
04:38des militaires,
04:40pas des militaires d'ailleurs,
04:42de Gaza, comment on peut dire ?
04:44Des terroristes de Gaza ?
04:46Des combattants.
04:48Des militians.
04:50Qui accompagnent ce transfert.
04:52Regardez ces images.
05:04Ils sont cagoulés.
05:06Ils ont un bandeau vert.
05:08Avec une carotte de Coran,
05:10normalement, autour de la tête.
05:12On montre que ce ne sont pas simplement des militias,
05:14ce sont des islamistes,
05:16ce sont des djihadistes,
05:18cagoulés,
05:20aux visages dissimulés,
05:22parce qu'ils vont devoir courir vite,
05:24parce que la guerre n'est pas terminée.
05:26C'est une démonstration de force qui a été mise en scène par le Hamas,
05:28qui, évidemment,
05:30révèle à quel point la trêve
05:33telle qu'elle a été conclue est amère
05:35pour les israéliens.
05:37Ils ont peut-être liquidé la moitié des 30 000 combattants
05:39que le Hamas prétendait
05:41avoir dans ses rangs,
05:43mais il en reste beaucoup.
05:45Et ces gens-là, vous voyez, font le vet de la victoire.
05:47Les camions de ravitaillement
05:49entrent, les otages sont relâchés
05:51en échange d'un maximum
05:53de détenus palestiniens.
05:55Et la trêve,
05:57et là, il y en a eu
05:59trois de libérés.
06:01Tout le monde s'est réjoui hier soir.
06:03Les prochains, c'est samedi.
06:05Le samedi qui vient.
06:07Ça veut dire que pendant toute la semaine,
06:09vous avez une centaine de familles
06:11qui vont prier pour que la trêve,
06:13tellement fragile, tienne au moins
06:15jusqu'à la fin de la semaine.
06:17Et ça va être comme ça pendant des mois.
06:19C'est une libération contre-goût,
06:21c'est un calvaire,
06:23c'est véritablement une épreuve,
06:25journée d'épreuve après épreuve.
06:27Et pendant ce temps-là,
06:29parce que c'est la journée des dupes,
06:31cette victoire en factice,
06:33c'est la journée des dupes, évidemment.
06:35Parce que dans la réalité,
06:37les palestiniens déplacés regagnent
06:39les camps qui ont été rasés.
06:41C'est Stalingrad en même temps,
06:43il y a des coins de Gaza,
06:45ça ressemble vraiment à un paysage lunaire
06:47comme il y avait à Stalingrad après la bataille.
06:49Et donc, le défi,
06:51la vie des habitants reste
06:53extrêmement éprouvante,
06:55pour une partie d'entre eux,
06:57rien.
06:59La deuxième séquence,
07:01d'ailleurs, sur les otages libérés,
07:03le bébé,
07:05Kfir, n'est pas libéré.
07:07Il est encore en vie ?
07:09A priori, non.
07:11A priori, non.
07:13On n'en sait rien.
07:15La deuxième image, qui est évidemment très forte,
07:17là aussi je pense à nos amis d'Europe 1
07:19qui nous écoutent,
07:21il faudrait ne rien dire,
07:23tellement elle est émouvante,
07:25c'est-à-dire que vous avez vu ces images,
07:27ce sont des familles
07:29qui se retrouvent,
07:31qui ne se sont pas vues
07:33et qui sont collées
07:35les uns aux autres
07:37et qui ne peuvent pas se séparer.
07:39Tellement l'émotion est puissante.
07:41Regardez ces images,
07:43c'est la séquence des retrouvailles dans l'hôpital.
07:55On a vécu
07:59ces familles
08:05et ces retrouvailles entre soeurs,
08:07entre parents,
08:11entre des gens qui vont pleurer
08:13pendant de longues minutes.
08:17Je vous propose de voir le sujet de Kinson.
08:21Après des heures de trajet éprouvant,
08:23libres et en bonne santé,
08:25les trois otages sont arrivés
08:27à l'hôpital Sheba
08:29pour enfin retrouver leur famille.
08:31Entre rire et larmes,
08:33leur cauchemar est terminé.
08:35A Tel Aviv,
08:37des milliers de personnes ont suivi
08:39sur écran leur libération
08:41qui marque la première étape
08:43d'une trêve qui doit durer six semaines.
08:47J'étais tellement angoissée dans cette attente
08:49avec l'espoir qu'elle revienne saine et sauve
08:51dans les bras de leur mère.
08:53Au terme de l'accord,
08:55les hostilités doivent cesser
08:57et 33 otages israéliens
08:59doivent être libérés.
09:01Les autorités israéliennes doivent en échange
09:03libérer quelques 1900 palestiniens.
09:05Une trêve fragile
09:07prévient le ministre israélien
09:09des Affaires étrangères.
09:11Il n'y a pas d'avenir de paix,
09:13de stabilité et de sécurité
09:15pour les deux partis
09:17si le Hamas reste au pouvoir dans la bande de Gaza.
09:21Durant la première phase,
09:23seront négociés les modalités de la deuxième
09:25qui doit permettre
09:27la libération des derniers otages
09:29avant la troisième et dernière étape
09:31consacrée à la reconstruction de Gaza
09:33et à la restitution des corps des otages
09:35morts en captivité.
09:37La trêve, pour le moment,
09:39elle est respectée, Vincent ?
09:41Oui, paraît-il. 42 jours.
09:43Deuxième phase, 42 jours.
09:45Tout paraît simple, raconté comme ça.
09:47Mais la vérité, elle n'est pas là.
09:49Des immeubles ont été endommagés.
09:51Même les champs sont incultivables, il paraît.
09:53Emmanuel Macron,
09:55je rappelle le tweet qu'il avait fait sur les otages français
09:57puisque nos concitoyens
09:59au fer Calderon et au HAD
10:01figurent dans la liste des 33 otages
10:03qui doivent être libérés dans la première phase
10:05de l'accord des Gaza. Pour le moment, il n'a pas
10:07fait de tweet hier, par exemple, sur la libération des otages.
10:09Est-ce normal ? Est-ce pas normal ?
10:11Je ne sais pas comment vous l'interprétez.
10:13Gérard Carreiro,
10:15Elisabeth, il n'y a pas eu de...
10:17Il aurait pu se féliciter
10:19de la libération de ses premiers otages.
10:21Mais disons qu'il a fait...
10:23Je dirais qu'il a fait pire. Je veux juste dire que
10:25ces images doivent rappeler à tous ceux
10:27qui soutiennent la cause palestinienne,
10:29mais qui la soutiennent en soutenant le Hamas,
10:31que faire cela, ce n'est pas la guerre,
10:33ce n'est pas la résistance, ce n'est pas lutter
10:35pour la liberté, c'est juste
10:37de la barbarie. Et j'ajoute
10:39juste à ce qu'a dit Vincent, non seulement les familles
10:41vont espérer que la trêve tienne, mais que
10:43dans le Congo, leurs otages
10:45arrivent et leurs otages arrivent vivants.
10:47Pardon.
10:49Je voulais justement qu'on écoute
10:51la famille Calderon et je pense qu'Audrey Bertheau
10:53qui est avec nous ce matin, régulièrement
10:55ces dernières heures,
10:57la famille
10:59d'Aufer, c'est son cousin
11:01que vous avez pu entendre sur l'antenne de CNews.
11:03Ce mot liste,
11:05pour nous juifs,
11:07c'est un mot de sinistre mémoire.
11:09Et de le prononcer,
11:11ça nous fait se vrotter la voix.
11:13Il est sur la liste,
11:15comme l'a dit monsieur Macron, mais comme l'a dit
11:17le ministre des Affaires
11:19étrangères lui-même, nous ne
11:21savons pas dans quel état
11:23nous allons le récupérer.
11:25S'il est vif ou mort,
11:27ces mots sont terribles,
11:29mais je préfère les dire, car ils
11:31correspondent à la réalité.
11:33Quand on est un chef d'Etat, il y a un dilemme
11:35tout à fait
11:37important.
11:39C'est cette décision qu'on doit prendre.
11:41Est-ce qu'on doit libérer des palestiniens
11:43pour récupérer des otages ?
11:45Et il n'y a qu'un homme qui peut prendre la décision,
11:47c'est le chef de l'Etat.
11:49Evidemment, intuitivement,
11:51pas qu'intuitivement, d'ailleurs moi j'ai envie de dire
11:53on libère les otages, parce que j'ai envie
11:55que ces otages retrouvent leur famille,
11:57bien sûr. Mais je me souviens
11:59de la phrase célèbre de François Mitterrand,
12:01la première qualité d'un homme d'Etat, c'est l'indifférence.
12:03Est-ce que pour un Etat,
12:05et c'est une question que chacun peut se poser,
12:07c'est un dilemme terrible d'ailleurs,
12:09je ne souhaiterais vraiment pas être à cette place-là,
12:11mais est-ce que
12:13on doit libérer mille
12:15palestiniens, et les remettre
12:17en liberté,
12:19et qu'ils seront peut-être à l'origine
12:21de nouveaux crimes, sans doute ?
12:23Que doit faire un chef d'Etat ?
12:25Quelle politique doit-elle mener ?
12:27C'est un dilemme déchirant, et je crois que la société
12:29israélienne vit depuis plus d'un an avec ce
12:31dilemme entre le cœur, l'humanité,
12:33et la raison d'Etat, et que, en fait,
12:35bien arrogant serait celui qui viendrait donner
12:37des réponses comme ça, fixes.
12:39La libération de Gilead Chalitz, il y avait eu
12:411070 palestiniens libérés,
12:43parmi lesquels Sinoir,
12:45l'organisateur et le cerveau du 7 octobre.
12:47Je voulais juste dire une chose sur les images qu'on a vues tout à l'heure.
12:49En effet, il y a une mise en scène,
12:51qui est très claire, de dire...
12:53Le Hamas sort gagnant,
12:55en fait. Est-ce qu'on ressort avec nos
12:57soldats, nos combattants, nos voitures,
12:59et puis on fait tout un mouvement de foule, extrêmement
13:01barbare, avec trois otages, une qui a perdu des doigts,
13:03une autre qui peine à marcher, qui clôdit...
13:05À l'époque, le Hamas sort gagnant, je ne pense pas que ça soit
13:07la perception...
13:09Si vous voyez les mêmes images prises depuis le ciel,
13:11puisqu'il y a eu aussi un drone qui a filmé,
13:13vous remarquez que ce mouvement de foule, en fait, était minuscule.
13:15Et qu'il y avait très peu de palestiniens qui étaient là,
13:17autrement dit que le soutien au Hamas,
13:19aujourd'hui, a quasiment...
13:21Enfin, ça n'a pas disparu, mais a quand même
13:23baissé, et qu'il est très possible
13:25que la rue de Gaza estime que
13:27le Hamas les ont précipités
13:29dans une sorte d'apocalypse, et qu'ils n'aient plus envie
13:31de participer à ce genre de mise en scène barbare.
13:35Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
13:37Vincent Hervouët, la liste des otages,
13:39on peut la retrouver d'ailleurs, la liste des otages
13:41libérés, je parlais du petit bébé cuir,
13:43effectivement, auquel
13:45on peut penser.
13:47Je ne suis pas du tout d'accord
13:49avec ce que vient de dire Nathan. Moi, je ne partage pas
13:51son espoir, comme quoi la société palestinienne
13:53se sera... Je pense qu'il y a beaucoup d'orphelins
13:55à Gaza, qui seront
13:57d'excellents candidats aux martyrs de vain.
13:59Je pense qu'il y a des gangs
14:01qui pluent à Gaza,
14:03et que face aux gangsters, on préfèrera encore
14:05la tyrannie des islamistes.
14:07Je pense que
14:09la messe est absolument palide, qu'il n'y a aucune issue politique
14:11en vue, et donc que le Hamas
14:13a tout pour prosperer.
14:15Quand vous dites qu'il n'y a aucune issue politique
14:17en vue... Il n'y a aucune négociation,
14:19il n'y a pas de lumière
14:21au fond du tunnel, de ce côté-là.
14:23On ne voit pas... Qui est-ce qui va gouverner Gaza demain ?
14:25Même si vous avez
14:27éradiqué le Hamas, qui est-ce qui va gouverner ?
14:29Il va y avoir une coalition internationale
14:31avec des Palestiniens ?
14:33Quelque chose comme ça ?
14:35Le Maroc, l'Arabie saoudite ?
14:37Avec une conférence en juin, en théorie, pour organiser...
14:39Elodie Huchard ?
14:41Oui, parce qu'on disait qu'Emmanuel Macron, effectivement,
14:43n'avait pas tweeté après la libération
14:45des otages, mais au même moment,
14:47on avait un communiqué disant qu'il s'était entretenu
14:49avec Mahmoud Abbas, qui présentait ses condoléances
14:51aux victimes civiles à Gaza,
14:53et qu'il expliquait justement qu'elle était, selon lui, la sortie de crise,
14:55avec une conférence en juin,
14:57co-présidée par l'Arabie saoudite, pour tenter
14:59de trouver une solution politique.
15:01Je vous l'accorde, on en est loin, mais en tout cas, c'est la seule piste qu'on est dans.
15:03Le simple fait de parler
15:05de Mahmoud Abbas en envisageant
15:07une sorte d'alternative suffit à démontrer
15:09à quel point il n'y a pas d'interlocuteur.
15:11Donc il y a une espèce de...
15:13On est vraiment dans le mur.
15:15Par ailleurs, sur les otages, il y a quand même deux choses différentes.
15:17Il y a ceux qui sont pris en otage
15:19par les coupeurs de route,
15:21par des terroristes, par des mouvements clandestins,
15:23on a connu ça, même s'ils sont instrumentalisés
15:25par des États, ce n'est pas forcément
15:27ce qu'il a prouvé, et puis il y a les otages d'États.
15:29Et alors là, c'est très différent.
15:31Et les otages d'États,
15:33c'est Bolem Sansal en Algérie,
15:35c'est celui qui est en Azerbaïdjan, celui qui est en Russie,
15:37ceux qui sont en Iran,
15:39et ça, c'est très différent, parce que ça,
15:41c'est la faiblesse de l'État
15:43qui n'arrive pas
15:45à faire relâcher ces ressortissants
15:47qui ont été pris, jetés aux oubliettes
15:49parce qu'ils étaient Français,
15:51qui est en cause.
15:53Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
15:55Sur ce sujet de l'actualité, je disais que le Candibien
15:57vit aujourd'hui son Blue Monday, c'est absolument
15:59terrible pour lui, puisque d'abord, Trump a été élu,
16:01ce qui était déjà une mauvaise chose.
16:03On avait annoncé que l'Amérique serait à feu et à sang,
16:05qu'il y aurait des manifestations partout.
16:07À l'arrivée, il a pris quasiment 20 points
16:09dans les sondages,
16:11et que l'Amérique paraît plutôt
16:13apaisée. Alors, avant d'être avec Gérard Carreau,
16:15un mot quand même sur la présence française.
16:17Comment ça se passe, cette cérémonie d'investiture ?
16:19C'est sur invitation,
16:21et par exemple, Emmanuel Macron n'est pas invité.
16:23Mais est-ce que les autres chefs d'État
16:25français, sous la Ve République,
16:27étaient invités par le président
16:29des États-Unis ? Alors, normalement, ce qui vaut
16:31dans ce genre de cérémonie, c'est d'inviter
16:33non pas les chefs d'État, mais les ambassadeurs.
16:35Sauf que donc, Emmanuel Macron,
16:37certes, n'a pas de carton d'invitation, mais quand on regarde
16:39la liste des invités, on trouve Victor Orban,
16:41Georgia Meloni ou encore Javier Milaïs,
16:43qui prouvent que c'est véritablement...
16:45Plutôt des gens qui partagent
16:47les idées de Trump.
16:49Mais est-ce qu'il y a eu une présence française
16:51à une investiture ?
16:53Non, normalement, ce sont les ambassadeurs
16:55qui représentent l'État.
16:57Mais d'habitude, ce ne sont que des ambassadeurs
16:59d'un tout pays confondu.
17:01Donc, la présence française,
17:03je disais, il y a les trois droites qui ne se parlent pas.
17:05Il n'y a pas d'autres présences françaises
17:07mis à part Sarah Knafo
17:09et Éric Zemmour, Louis Alliot du Rassemblement
17:11National et Marion Maréchal.
17:13Il y a Louis Sarkozy également, mais Louis Sarkozy
17:15n'est pas un...
17:17Il n'est pas un homme politique classique.
17:19Il est un homme politique tout court pour le moment.
17:21Et du côté du Rassemblement National,
17:23il y a eu questionnement, effectivement,
17:25parce qu'ils auraient pu être présents,
17:27Marine Le Pen ou Jordan Bardella,
17:29ils ont préféré envoyer une délégation,
17:31vous le disiez, Louis Alliot et deux autres élus,
17:33parce qu'ils estiment que certes, il y a de l'amitié,
17:35du respect et une amitié partisane, nous dit-on,
17:37au Rassemblement National pour Donald Trump,
17:39mais que si on admire son patriotisme,
17:41on peut aussi se dire qu'il est fort probable
17:43qu'il soit assez brutal avec la France et l'Europe,
17:45nous dit le Rassemblement National,
17:47mais d'être présenté et de ne pas envoyer
17:49Marine Le Pen ou Jordan Bardella.
17:51On va voir deux séquences pour commencer.
17:53La première séquence, c'est YMCA,
17:55qui, je le répète, est une chanson française
17:57et qui a été, hier,
17:59dansée par le groupe original,
18:01et puis il y avait Donald Trump
18:03qui était là, et c'est une séquence tout à fait étonnante.
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