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Transcription
00:00La directrice de la BSEM, Christine Esch, nous fait la liberté de vous présenter l'exposition «Enfantillage».
00:06J'ai travaillé avec Salde, avec leur collection privée, avec l'Hôtel de Musée Public.
00:14Comment est-ce qu'il s'est déroulé ce projet au début ?
00:19«Enfantillage» c'est un projet qu'on a déjà fait il y a quelques années avec Florian Sieffer,
00:25c'est le directeur de la cabine de Kupferstift, qui n'est pas travaillée par Strasbourg.
00:31On s'est rencontrés, et Salamolsch a montré ce livre qu'il avait dans sa collection.
00:38On a pensé qu'on ne pouvait pas faire quelque chose sur l'enfantillage,
00:43mais grâce à Capital Mondial du Livre, et à l'un des thématiques de Capital Mondial du Livre,
00:49on s'est rendu compte qu'on pouvait travailler sur l'enfantillage.
00:54Depuis plus de 20 ans, j'ai acheté un livre sur l'enfantillage.
01:00Il s'agit aujourd'hui d'un livre sur l'héritage culturel, mais ce n'est pas trop tôt.
01:05Il a commencé à s'intéresser à l'enfantillage à la fin du XIXe siècle, environ en 1990.
01:12Dans notre collection, il y a beaucoup de livres qui sont rares.
01:18Ils sont arrivés par la petite main, et sont naturellement pas toujours en bon état.
01:23Il y a des livres qui sont très rares sur ce thème.
01:28Ça fait déjà 10 ans que je travaille sur ce thème.
01:32Avec Florian Sieffel, on a pensé qu'on devait tout faire.
01:36Pour nous, dans la Bibliothèque, c'est une histoire très importante.
01:41C'est une bonne histoire de travailler ensemble.
01:44On veut que tous les gens puissent connaître l'héritage culturel.
01:49C'est une petite bibliothèque privée.
01:52Dans un musée, on peut faire plus, on peut faire plus.
01:57C'est ce qu'on a voulu faire avec Florian.
02:01On a voulu que l'on présente non seulement son collection,
02:04la collection de la Bibliothèque, en tant qu'article,
02:07mais aussi les collections d'autres bibliothèques.
02:10Par exemple, dans cette exposition, il y a des choses qui viennent de Weissenberg,
02:14du Musée Vestacor, des choses qui viennent de Milhausen,
02:17des choses qui viennent de Colmar, d'Epinal.
02:20Ça vient de différents grands musées et bibliothèques.
02:40Est-ce qu'il y a un différence entre les 18e et 19e,
02:43comme on le remarque, qu'on parle différemment aux enfants ?
03:10En 1944, un docteur, Heinrich Hofmann,
03:15a voulu acheter un beau livre pour son fils pour Noël.
03:20Mais il n'a pas trouvé ce qu'il avait aimé.
03:23Il a pensé qu'il devait faire son propre livre,
03:26et il a fait ce livre.
03:28Dans ce livre, il présente tout ce qui n'est pas bon,
03:31ce que les enfants ne peuvent pas faire,
03:33et si ce n'est pas faux, qu'est-ce qui se passe ?
03:35Si on l'écrit, on n'a plus de doigts, on se brûle.
03:38C'est vraiment terrible.
03:40Cela a inspiré beaucoup d'auteurs et de peintres.
03:44Par exemple, Weissenberg a lancé son propre «Struwelpeter»,
03:49un «Struwelpeter» de Boris,
03:52et même Lapointe, au 20e siècle,
03:54a lancé son premier livre «Struwelpeter».
03:57C'est là qu'on a eu l'inspiration,
03:59et beaucoup de grands noms,
04:01beaucoup d'auteurs,
04:02sur lesquels on s'est rencontrés,
04:04grâce à Christine Esch,
04:05qui nous a fait une très personnelle réflexion,
04:08à la fin de Rouen, et dans d'autres endroits.

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