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Avec Andréa Rawlins-Gaston et Linda Bendali

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-01-21##

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News
Transcription
00:0010h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04Bonjour, bonjour à toutes et à tous, mardi 21 janvier, bienvenue dans le 10h midi.
00:09Bonjour Gilles Gansman, bonjour Valérie, et bonjour à nos deux invités, Andrea Rollins-Gaston, bonjour, et Linda Bendali.
00:16Alors, Andrea, vous êtes réalisatrice et Linda également, vous venez nous parler d'une soirée événement ce soir sur France 2
00:24et d'un doc éprouvant, mais nécessaire, soumission chimique pour que la honte change de camp.
00:32Ce sera accompagné d'un débat présenté par Carole Gessler, que faire après le procès de Mazan,
00:37et puis également la rediffusion du documentaire « Viols, défis de justice » réalisé par Marie Bonomes.
00:42Une grande soirée sur France Télévisions, c'est un document très fort puisqu'il est porté par la fille de Gisèle Pellicot,
00:50qui est la narratrice et qui, en même temps, raconte l'histoire de ce procès, l'histoire de sa vie, de son père, de sa mère,
01:01et puis vous avez aussi des témoins qui parlent de cette soumission chimique, peut-être, alors Linda ou Andrea,
01:07comment s'est fait le contact avec Caroline, qui a dû être extrêmement sollicitée ?
01:14Alors, moi je suis productrice du documentaire, Linda est la réalisatrice de ce film.
01:21Caroline Darrian, je l'ai contactée il y a deux ans, à l'époque où les viols de Mazan nous sidéraient,
01:30c'est-à-dire qu'on se disait « c'est une affaire hors norme ».
01:36Et en fait, moi j'ai assez vite vu que derrière ce qu'elle dénonçait, comme le dit Linda, derrière cet arbre, il y avait une forêt.
01:46Parce que nous, à Capa, ça fait 20 ans qu'on réalise des documentaires contre les violences sexuelles.
01:52En fait, je me suis rendue compte que des dizaines de femmes, d'hommes, d'enfants m'avaient déjà dit avoir été droguées pour être violées.
02:00Et en fait, on a tiré le lien entre toutes ces affaires et on s'est rendu compte que c'était un mode opératoire à part entière,
02:07qui était sous nos yeux depuis toujours, mais que personne finalement n'avait nommé.
02:12Et c'est vrai que Caroline Darrian a été la première à utiliser ce terme « soumission chimique ».
02:17Ça nous a permis de mettre des nouvelles lunettes et on lui a proposé ce documentaire d'utilité publique,
02:23qui ne retrace pas simplement son affaire, mais qui était finalement le symptôme d'un fléau de société beaucoup plus vaste.
02:31– D'un fléau et d'un phénomène qui existe, ce que je disais à Gilles en arrivant.
02:35On a tous dit à nos enfants, pour ceux qui sont en âge d'avoir des enfants,
02:39« Fais attention à ce qu'on met dans ton verre ».
02:41Donc il y avait ça, mais ce n'était pas verbalisé de la manière dont on le voit dans le documentaire avec cette réelle soumission.
02:51Linda, oui ?
02:52– En fait, on a focalisé sur le GHB dans les bars, et ça c'est un peu facile, c'est un peu confortable.
02:57C'est-à-dire qu'on s'est dit, c'est l'inconnu dans la boîte de nuit,
03:00sans se rendre compte qu'en fait, c'était dans la sphère familiale.
03:02Ça peut être son père, ça peut être son mari,
03:04et c'est aussi la sphère amicale, le professionnel, son employeur ou son collègue de travail.
03:09Donc en fait, ce sont des situations les plus banales, et c'est dans 91% des cas, les proches.
03:14– Les proches, c'est ce qu'on voit avec les témoignages, je crois qu'il y a 6 femmes, c'est ça, et un homme.
03:20– 5 femmes et un homme.
03:20– 5 femmes et un homme, et avec des profils très différents,
03:23et qui montrent que les agresseurs sont, et c'est ce que dit aussi Caroline Darvian,
03:29ce sont des gens dans le procès par exemple, qui représentent la société dans son entier.
03:35On va y revenir dans un instant, mais tout de suite, c'est le zapping de Gilles.
03:38– Sud Radio Média, l'instant zapping.
03:42– C'est un Tony Truant Trump, qui a donc été investi 47e président des Etats-Unis,
03:48avec sa verve bien d'alui, un discours, comme l'indiquait, quotidien, qui était très offensif.
03:54C'était hier sur TMC.
03:56– Il a été très précis sur ses projets immédiats lors de son premier discours de président,
04:01juste après avoir prêté serment au Capitole.
04:03Déjà l'Amérique, et rien que l'Amérique.
04:05– L'âge d'or de l'Amérique commence maintenant.
04:10Notre pays rayonnera et sera de nouveau respecté.
04:14– Durant tout mon mandat, je placerai l'Amérique en premier.
04:19– C'est un jour de libération pour l'Amérique, a dit Donald Trump,
04:22qui a tapé très fort sur les élites responsables, selon lui, de son déclin.
04:27– Pendant des années, l'élite corrompue et radicale a volé la richesse de nos citoyens.
04:32Alors que les piliers de notre société ont été détruits,
04:36aujourd'hui, nous avons un gouvernement qui n'arrive même pas à gérer une simple crise à la maison.
04:43– Voilà, Donald Trump.
04:44Bon, moi j'ai ressorti les verres plastiques, donc, voilà.
04:48Hier, c'était… Non, c'est triste pour la planète quand même,
04:52parce que je pense qu'il y a des gens qui vont aussi avoir ce réflexe de se dire,
04:55« Bon, on s'en fout ».
04:57Hier, c'était donc le 20 janvier 2025,
05:02et beaucoup d'élus et de médias ont donc promis de quitter X, c'est le débat actuel.
05:07Hier, les politiques, dont Sandrine Rousseau,
05:09ont réitéré leur appel à quitter le réseau d'Elon Musk.
05:13– Je ne vais pas quitter le réseau social X.
05:16Moi, je partirai officiellement le 20 janvier aussi.
05:18– Je trouve ses réactions totalement ridicules et stupides.
05:22– Il y a une bonne dizaine de députés qui va quitter ce réseau.
05:25C'est vraiment une urgence démocratique.
05:27On le voit, les algorithmes influencent les résultats des élections.
05:30Elon Musk fait une fierté de laisser tout et n'importe quoi se répandre sur ce réseau.
05:35Il est vraiment urgent que nous mettions un terme à ça.
05:37– Moi, j'entends l'appel de Sandrine Rousseau,
05:39et c'est vrai que c'est des questions qu'on se pose aujourd'hui
05:41dans tous les partis politiques.
05:42C'est courageux de quitter X.
05:44C'est une démarche qui devrait se généraliser.
05:46Il faut la faire collectivement.
05:48– Et Kappa est-il sur X ?
05:50Quel est votre regard ?
05:51Vous n'êtes pas la patronne de Kappa,
05:52mais votre regard de journaliste sur le réseau X,
05:55est-ce qu'il faut y rester ou pas ?
05:57– Moi, je suis totalement décalée, c'est-à-dire que je suis au réseau, moi.
06:00– D'accord.
06:01– Moi, je suis à l'ancienne.
06:02– Et vous, Linda ?
06:04– Je suis partagée.
06:06Je comprends la démarche, mais effectivement,
06:09laisser la place aussi est quand même un souci aussi.
06:12Donc, je n'ai pas encore d'avis définitif.
06:15– En pleine libération des otages, en direct sur LCI.
06:20Non, je suis en train de faire quelque chose que j'ai supprimé.
06:25Donc, voilà, je vais essayer de retrouver mes textes.
06:27– C'est ce que vous voulez nous faire et écouter.
06:28– Exactement.
06:29Ce week-end, dans Célepto, les propos chocs de Bernard Kouchner
06:33face à Aurélie Casse, qui l'a interrogée sur l'abbé Pierre.
06:37Bernard Kouchner, qui a été évidemment un compagnon ronde-route de l'abbé Pierre.
06:42– Je me demande ce qu'on ressent quand on découvre ces accusations.
06:45Désormais, 33 témoignages contre lui.
06:47Qu'est-ce qu'on se dit, quand on était son ami ?
06:50– Qu'est-ce qu'on se dit ?
06:52On se dit beaucoup de choses sur le plan des accusations
06:55et des rapports qui sortent.
06:58Certaines zones me paraissent ombrées, enfin, pas claires.
07:03Mais enfin, on dit que c'est dégueulasse, bon, bien sûr.
07:06Mais ça ne suffit pas pour parler d'un homme comme l'abbé Pierre.
07:09Ça ne suffit pas, n'oublions pas tout ce qu'il a fait.
07:12Ça n'excuse rien.
07:14Mais ce qu'on se dit, ce que je me dis de plus en plus,
07:17c'est plutôt, pourquoi faut-il être chaste, lorsqu'on est catholique ?
07:22C'est la seule religion qui impose la…
07:24– Ce n'est pas la question que ça pose.
07:25– Si, c'est la question, c'est celle que je pose.
07:27– La chasteté des prêtres n'excuse en rien les violences sexuelles
07:31dont ils sont accusés.
07:32– Je ne l'excuse pas, je ne l'excuse pas, je trouve ça dégueulasse.
07:38– Bon, il y a encore du chemin à faire, après, bon.
07:42– Ça vous a choqué ?
07:44– Plutôt, oui, oui, on en est encore sur ce genre de paroles, oui, oui, bien sûr.
07:49Il y a quand même certaines personnalités qui ont encore du mal
07:52à remettre en question, et à se poser des bonnes questions
07:56sur les violences sexuelles, parce qu'effectivement,
07:58on parle de violences sexuelles, là.
07:59On ne parle pas de chasteté.
08:01– Il y a encore une grande confusion entre l'acte sexuel et ce crime abject,
08:08qui est juste d'anéantir une personne qui n'a rien à voir avec de la sexualité, en fait.
08:13– On peut mettre ça sur le compte de l'âge, de…
08:16– Générationnel, peut-être.
08:17– Générationnel, en même temps, sa fille est celle qui a écrit La Familia Grande,
08:21et la question lui a été posée, il n'a pas répondu.
08:25Et dans le même temps, parce qu'on dit que les choses mettent du temps à changer,
08:28il y a une grande soirée ce soir sur TF1 pour fêter les 50 ans de la chaîne,
08:32PPDA et Nicolas Hulot en sont absents.
08:34Donc, ça veut bien dire quand même qu'il y a une prise de conscience,
08:38même si ça a été long, en particulier pour Nicolas Hulot et PPDA.
08:43Mais en tout cas, c'est à noter, c'est ce qu'il y a remarqué ce matin
08:46dans les commentaires sur ce document.
08:48– On va donc en parler ensemble de la soumission chimique et des prédateurs sexuels.
08:53Hier, Caroline Darrian était justement la fille de Gisèle Pellicot,
08:57était l'invitée du vatteur de France 2.
09:00Elle a confié à Anne-Sophie Lapix sa difficulté d'être la fille d'un monstre.
09:06– Pour moi, ça a été une onde de choc,
09:08mais je pense que c'est un sentiment qui est aussi partagé par mes deux frères.
09:12On a vécu véritablement un cataclysme.
09:16Ce qui est vrai, ce qui est difficile à porter, c'est d'être l'enfant,
09:20sans doute de l'un des plus grands prédateurs sexuels de ces dernières années.
09:25Et à la fois, c'est contrebalancé par le fait d'être l'enfant de Gisèle,
09:31qui a été admirable en ouvrant les portes de ce procès.
09:37Et je pense qu'elle a vraiment donné la voix aux victimes,
09:41et majoritairement, je pense, en France, aux victimes de violences conjugales,
09:44violences de crimes sexuels.
09:46Et en ça, il faut saluer le courage dont elle a fait preuve.
09:51– Sachant qu'elle-même doute de savoir si elle a été violée ou pas par son père.
09:56– Oui, puisque deux photos d'elle ont été retrouvées dans l'ordinateur de son père,
10:00où elle est manifestement sédatée.
10:03Et donc, la question se pose, effectivement.
10:05Qu'est-ce qu'il a fait d'elle ?
10:07Et elle n'obtiendra, hélas, jamais de réponse,
10:10comme la majorité des victimes de soumissions chimiques.
10:13Puisque c'est vrai que, comme le dit Caroline Darriand dans le film,
10:17la chance, entre énormes guillemets, dans l'affaire Pellicot,
10:20c'est qu'il y a des vidéos qui sont implacables.
10:23Pour combien d'autres victimes qui n'iront certainement pas porter plainte,
10:28d'ailleurs, puisque comment déposer une plainte
10:29quand on ne peut pas faire le récit des faits qu'on a subis ?
10:33Déjà, quand il n'y a pas soumission chimique,
10:35c'est déjà compliqué, parce que c'est parole contre parole.
10:38Alors qu'en plus, on ne se souvient pas des faits.
10:41– Et même, on a vu au procès que certains des accusés
10:44niaient en disant qu'elle était consentante.
10:46– Elle était dans un déni, bien sûr.
10:47– Elle était dans un déni, vous mentez, totalement.
10:50– Hier, TF1 tournait le grand concert des Enfoirés,
10:52qu'on verra prochainement sur TF1.
10:55L'occasion de chanter l'hymne 2025 des Enfoirés.
10:58Il a été composé par Joseph Camel et Dési.
11:01Ce sont les auteurs, entre autres, d'un des plus gros tubes de Pierre Garnier,
11:06où c'est le gagnant de l'Astara, qui, justement, rejoint la troupe.
11:09Alors, je vous propose d'écouter cet hymne.
11:12Ça s'appelle Le Monde Demain.
11:14♪ On construira le monde de demain, on ne sera pas toujours d'accord,
11:21mais du moment qu'on s'aime encore, on construira le monde de demain.
11:29À nous d'échanger des vies... ♪
11:31– Voilà, on se retrouve dans un instant avec Andrea Rollins-Gaston
11:35et Linda Bendali, productrice et réalisatrice d'un document choc ce soir,
11:40d'un document vraiment à ne pas manquer,
11:43soumission chimique pour que la honte change de camp, tout de suite.
11:46♪♪♪
11:48– Le 10h30, Sud Radio-Médias, Valérie Expert, Gilles Gansman.
11:53Sud Radio-Médias, Valérie Expert, Gilles Gansman.
11:57– Alors, deux invités aujourd'hui, Andrea Rollins-Gaston,
12:00vous êtes productrice à l'agence CAPA et Linda Bendali,
12:03vous êtes journaliste, réalisatrice.
12:05Et vous venez nous parler de ce documentaire ce soir,
12:07de ce document, soumission chimique pour que la honte change de camp.
12:11C'est une soirée événement sur France 2, une soirée spéciale.
12:14Il y aura un débat derrière, présenté par Carole Gessler.
12:17Et puis la rediffusion du documentaire Viole, c'est une soirée importante,
12:21c'est une soirée courageuse pour France Télévisions,
12:24que de mettre ce sujet à l'antenne en prime time.
12:28C'est vrai que le procès de Mazan a été une sorte de détonateur,
12:32et vous l'évoquiez, Andrea Rollins,
12:35a été une forme d'état de sidération pour beaucoup d'entre nous.
12:39Et vous avez, dans ce document, voulu évoquer,
12:43évidemment le procès de Mazan, l'affaire Pellicot,
12:46mais aussi d'autres témoignages de victimes de soumission chimique.
12:51Et on voit qu'elles sont très différentes, c'est ce que je disais avant la pub,
12:54très différentes les unes des autres, les victimes et les agresseurs.
12:57Souvent c'est dans l'entourage et souvent avec des médicaments
13:01qui sont dans l'armoire à pharmacie.
13:03Oui, en fait, l'idée, c'était de montrer que l'affaire de Mazan,
13:06ce n'est pas un cas particulier, ce n'est pas une affaire hors norme
13:09et qu'en fait, il y a une multitude de situations de toutes les plus banales.
13:13C'est effectivement l'employeur, le collègue de travail,
13:19c'est l'ami, etc., ce que je disais tout à l'heure.
13:21Donc, tous ces portraits, tous ces témoignages
13:26montrent une photographie d'aujourd'hui de ce qu'est la soumission chimique
13:29et quelles sont les méthodes employées.
13:30Effectivement, deux affaires sur trois avec des médicaments et pas comme...
13:34Oui, le GHB, on a l'image du GHB, soumission chimique,
13:37on pense au GHB, la boîte de nuit.
13:39Sauf que ce que montre le procès de Mazan et ce que vous montrez avec vos victimes,
13:43c'est qu'avec les victimes qui ont accepté de témoigner,
13:46c'est que c'est très, très différent.
13:47Ça n'a rien à voir.
13:50En fait, ce qui est le plus accessible, c'est l'armoire à pharmacie,
13:52c'est le somnifère, c'est l'anxiolithique.
13:54Il suffit d'aller voir son généraliste et de prétexter une anxiété ou une insomnie
13:59pour avoir ces médicaments et de pouvoir l'utiliser.
14:02Parfois, de simples antihistamines qui, on le sait, parfois sont sans ordonnance.
14:07Vous avez le cas d'une jeune fille qui était endormie par son père
14:12avec des médicaments, des espèces d'aide au sommeil sans aucune ordonnance.
14:20Tout à fait, des médicaments accessibles à la pharmacie sans ordonnance
14:23qui, effectivement, soit pour les allergies, soit en tant que somnifère
14:27et qui, à haute dose, peuvent endormir pendant plusieurs heures.
14:30Il n'y a aucun moyen de sentir qu'on a subi quelque chose durant la nuit.
14:39C'est-à-dire aussi bien physiquement...
14:41C'est ce qu'elle raconte dans le doc.
14:44C'est-à-dire qu'elles sont dans un état, parfois, où elles s'en rendent compte.
14:47Alors, il peut y avoir des flashs.
14:48Et puis, pour deux cas sur trois, il y a des traces de violence physique
14:52parce que c'est un corps mort qu'on manipule
14:56et donc des bleus, comme c'est le cas de Céline et Zoé,
15:00qui se rendent compte qu'il s'est passé quelque chose de grave
15:02parce qu'elles ont des bleus au réveil, quoi.
15:03Et donc, effectivement...
15:04Mais sinon, il peut aussi y avoir aucune trace, comme le cas de Katia.
15:07Pas de trace de violence, rien et aucun souvenir.
15:10Donc là, on est vraiment dans le crime parfait.
15:12Mais il y a une des personnes qui témoignent,
15:14qui raconte qu'elle se voit se faire violer.
15:18C'est-à-dire qu'il y a aussi des états où on est drogué,
15:21mais où on est conscient, mais on ne peut rien faire.
15:23Il y a aussi ça.
15:26Oui, c'est ce qu'on a essayé de raconter dans le documentaire.
15:28C'est que ce n'est pas que de l'endormissement, la soumission chimique.
15:31C'est aussi désinhibé, hyper sexualisé.
15:35On a une montée en puissance de la MDMA dans les cas de soumission chimique.
15:39Donc, l'objectif, c'est que la personne ne soit plus en état de consentir,
15:43qu'elle ait un désir sexuel décuplé et qu'on puisse ensuite en abuser.
15:47Ce qui est bouleversant dans le documentaire de ce soir,
15:50c'est l'émotion des victimes des années après.
15:53Caroline Darrian en particulier aussi,
15:55qui a du mal parfois à formuler certaines choses.
15:58Mais toutes sont pratiquement en larmes à chaque fois.
16:02Oui, parce que c'est la première fois qu'elles en parlent.
16:04En fait, moi, quand je les rencontre, il y a plus d'un an.
16:07Il faut savoir que c'est un an avant Gisèle Pellicot.
16:09Donc, c'est-à-dire que ce n'est pas Gisèle Pellicot qui leur a ouvert la voie.
16:11Elles étaient déjà dans la volonté de changer les choses, de parler, de raconter.
16:16Et pour toutes, c'est la première fois qu'elles le racontent.
16:19Elles le racontent à quelqu'un, même pas à leur mère, à leur conjoint, etc.
16:25Donc, en fait, tout ça ressort.
16:27Et chez elles, il y a aussi une fonction de réparation dans cette prise de parole.
16:31Réparation parce qu'elles sont reconnues comme victimes
16:34et réparation aussi parce qu'elles veulent aider les autres victimes à s'y retrouver.
16:38Alors, maintenant, elle est fondatrice de l'association Mandorpa.
16:44Quel va être le rôle ? Il y a Einstein d'ailleurs, Mandorpa.
16:48Quel est le rôle de cette association ?
16:51Caroline Darrian, très vite, elle s'est mise en mouvement
16:54après la révélation des faits d'il y a quatre ans.
16:56Et je pense qu'effectivement, pour tenir debout, pour donner du sens...
17:03Enfin, imaginez, vous pourriez être Caroline Darrian.
17:05Vraiment, c'est une personne comme vous et moi.
17:07C'est un immeuble qui vous tombe sur la tête.
17:09Votre mère est droguée et violée depuis dix ans
17:13par votre père qui recrute des hommes sur Internet.
17:16Donc, vous êtes à la fois la fille de la victime
17:20et la fille du pire prédateur sexuel de ces dernières années.
17:24Donc, effectivement, elle a tout de suite décidé d'œuvrer dans une sensibilisation.
17:33C'est elle vraiment qui a mis le terme soumission chimique sur la place publique,
17:37qui a permis à tout le monde de mettre des nouvelles lunettes.
17:40Parce que quand on a un terme, ça permet aussi d'identifier les choses.
17:44Parce que tant qu'on n'a pas de terme, c'est difficile de dire ce qu'on a subi.
17:48Et cette association, c'est venir en aide aux victimes, les écouter,
17:54sensibiliser, évidemment, l'opinion publique,
17:57former les médecins, former les policiers, former la justice.
18:01Bon, évidemment, pour ça, elle a besoin de financement.
18:07Donc, vous pouvez aller sur le site DemandeHorsPas si vous voulez faire un don.
18:12Voilà, parce que c'est vrai que, pour l'instant, les politiques sont assez sourdes.
18:16Alors, il y a une plateforme, non, qui a été lancée,
18:19une plateforme téléphonique qui a été lancée
18:22pour accompagner les victimes sursollicitées depuis le viol de Mazan.
18:26Ça, c'est encore autre chose.
18:27Alors, ça, c'est le CRIF ? Non, comment ça s'appelle ?
18:29Non, pardon, le CRAF.
18:30C'est le docteur Leila Chawachi, effectivement, qui dirige l'enquête.
18:33Qui sera au débat.
18:34Qui sera au débat, tout à fait, qui pourra en parler, effectivement.
18:38C'est une plateforme qui reçoit de multiples appels depuis le procès Pellicot.
18:43Parce que ce que raconte aussi le cas de Gisèle Pellicot,
18:46c'est une victime qui, pendant dix ans, s'ignore.
18:48Oui, c'est ça.
18:49Et donc, toutes ces victimes qui, un jour, ont eu les mêmes symptômes,
18:53des pertes de mémoire, des moments où elles se sont endormies quelque part,
18:56elles se sont réveillées ailleurs.
18:58D'un coup, elles sont, enfin, il y a comme une angoisse qui naît de tout ça.
19:02Et donc, cette plateforme sert aussi à les orienter, à les conseiller.
19:05Je vous propose d'écouter l'amende d'annonce, Valérie, du documentaire de ce soir.
19:10Droguée pour être violée.
19:12Des victimes témoignent dans ce film à visage découvert, à mes côtés.
19:16Combien ils étaient ? Qui c'était ? Qu'est-ce qu'ils m'ont fait ?
19:19Tout ça, je ne le saurais jamais.
19:21Soumission chimique pour que la honte change de camp.
19:24Un film coup de poing inédit porté par Caroline Darrian, la fille de Gisèle Pellicot.
19:29Mardi soir à 21h10 sur France 2 et sur la plateforme France.tv.
19:33C'est très fort parce qu'il y a évidemment cette parole de Caroline Darrian.
19:37Et on voit qu'au début, parce qu'on retrace un petit peu la genèse de cette histoire,
19:43elle n'est pas favorable, enfin, elle ne sait pas s'il faut que le procès soit public ou pas.
19:48Et Caroline Darrian, quand elle est face aux avocats...
19:51En fait, elle en a peur.
19:52Ce n'est pas qu'elle n'est pas favorable, c'est qu'elle est très fière.
19:55Parce que quelque part, sa mère, Gisèle Pellicot, elle ouvre le procès au public
20:00parce qu'elle sait que Caroline a fait un travail de deux ou trois années avant,
20:04en publiant son livre.
20:05Donc elle est très fière, mais elle a très peur aussi.
20:07Elle a peur pour sa mère, elle a peur des réactions.
20:09Moi, elle me répétait sans cesse.
20:11Mais comment ils vont traiter ma mère ?
20:13Comment, quand les médias vont arriver ?
20:14Elle avait peur qu'on maltraite sa mère,
20:16parce que souvent, les victimes aussi sont maltraitées par la justice,
20:19certes, mais aussi par les médias.
20:20Donc, elle avait une angoisse.
20:23Et puis, comme dit l'avocat, elle n'a jamais assisté à un procès de cette ampleur.
20:26D'ailleurs, personne n'a jamais assisté à un procès de cette ampleur.
20:30Donc, tout était hors norme.
20:31Donc, on sent effectivement, à ce moment-là, un grand désarroi.
20:35Mais l'envie quand même de la publicité de ces débats.
20:39– Qu'est-ce qui vous a marqué, justement, dans ce procès ?
20:44– Ce qui m'a marqué, vraiment, c'est ce qu'on raconte dans le documentaire,
20:48c'est la façon dont les accusés se sentent dans une impunité totale.
20:52On arrive là-bas, ils sont entre eux, ils font des espèces de boys' club,
20:57ils invectivent Caroline, ils invectivent Gisèle,
21:03ils sont vraiment, il y a vraiment une sorte de...
21:06Enfin, entre eux, ils se sont mis entre eux, ils ont fait un groupe de mecs.
21:09Et ça, ça m'a frappée, parce qu'en fait, ils ont...
21:12Et puis, les propos qui ont été tenus, il y en a un qui a dit,
21:15enfin, si j'avais violé une femme, j'aurais violé une belle.
21:19Voilà, on en est là, aujourd'hui, et on ne parle pas de problèmes générationnels,
21:23on ne parle pas de vieux monsieur, on parle de jeune homme.
21:26Et c'est terrifiant, en fait.
21:27Moi, je trouve ça terrifiant que ces garçons et ces hommes
21:31qui ont vu ces vidéos où ils ont violé une femme endormie,
21:33n'aient pas, à un moment, conscience de ce qu'ils ont fait.
21:37Et ils se sont trouvé des excuses en permanence, et ça, c'est glaçant.
21:41– Et ce qu'il faut redire, et que dit Caroline Darrian,
21:43c'est que c'est toute la société qui est représentée dans les accusés,
21:47dans ceux qui sont passés au tribunal.
21:48Il y a des profs, il y a des vigiles, enfin, il y a vraiment...
21:52Et des gens qui sont très proches de chez eux.
21:54– D'une banalité confondante.
21:56– D'une banalité confondante, avec des pères de famille,
21:59des pères de nourrissons, des hommes mariés, enfin, c'est...
22:03– Ce qui est frappant, c'est que la façon dont ils recrutaient les prédateurs,
22:06c'était sur un site qui géolocalisait.
22:09Et en fait, il a tout trouvé dans son petit périmètre du Vaucluse,
22:12où on a quand même une trentaine de messieurs qui étaient tout à fait partants
22:15pour violer une femme endormie, et qui ont effectivement
22:18entre 22 et 70 ans, et tous les profils, voilà.
22:21Et ça, c'est...
22:23– 72 agresseurs, 50 mises en examen, c'est ça à peu près.
22:27– Parce que les autres, ils ne les ont pas retrouvés.
22:28– Absolument.
22:29– Et il y en a sûrement plus dans la nature.
22:33– Oui, c'est ça.
22:35Mais est-ce que vous pensez que ça peut faire prendre conscience, justement...
22:39Déjà, je pense que ça a été le cas, mais encore plus à des victimes,
22:45des gens qui vont se poser des questions en se disant, mais c'est vrai que...
22:48– C'est le but, parce qu'en fait, c'est un mode opératoire
22:52qui a quand même été beaucoup invisibilisé.
22:55Le fait que les policiers, les gendarmes, les professionnels de justice,
22:59les médecins n'ont pas conscience de ça,
23:01ça fait que beaucoup de cas sont passés sous les radars.
23:04Donc aujourd'hui, je pense que ce film, c'était le but de France 2 aussi,
23:08de le mettre, on dit que c'est courageux de le mettre en prime time.
23:11– C'est terrible qu'on doive dire ça, en plus, de dire que c'est courageux.
23:14– Mais oui, mais pour sonner l'alarme, parce qu'aujourd'hui, il est temps que ça sorte.
23:19– Est-ce que vous imaginez que, sans l'affaire Pellicot,
23:23les témoins qui sont à visage découvert
23:25auraient peut-être refusé d'être à visage découvert ?
23:27Ça les a aidés ?
23:27– Non, parce que vous aviez commencé avant.
23:31– Eux, on les a contactés un an avant l'ouverture du procès Pellicot,
23:35donc vraiment, je pense qu'il y a...
23:36– Mais déjà, elles voulaient être à visage découvert.
23:38– En fait, c'était la condition.
23:41C'était une condition parce que, comme dit Andréa, on n'a pas honte,
23:44on n'a pas à se cacher d'avoir été victime,
23:47donc il ne faut pas qu'elles témoignent à visage caché.
23:49– Andréa, ça a été difficile de trouver des gens qui acceptent de témoigner ?
23:55– Je trouve que ça change.
23:57Moi, le premier documentaire que j'ai réalisé en 2010 sur le viol,
24:03où je proposais à des femmes connues et anonymes
24:05de dénoncer à visage découvert le viol qu'elles avaient subi,
24:07justement parce que la honte devait changer de camp,
24:09c'était très difficile, vraiment très difficile.
24:12Et depuis Me Too, il y a une volonté de, effectivement, comme dit Linda,
24:19de relever la tête et de dire qui doit porter la honte,
24:22moi ou le salopard qui m'a violée,
24:24moi ou la société toute entière qui regarde ses pompes
24:27quand on évoque les violences sexuelles.
24:29Et donc oui, bien sûr, c'est toujours difficile de prendre la décision,
24:34de témoigner à visage découvert,
24:35mais je trouve que ça l'est de moins en moins.
24:38– Oui, mais c'est compliqué face à des personnalités,
24:40souvent on pense, l'abbé Pierre c'est aussi un cas très particulier,
24:44mais quand on est dans un rapport face à une personnalité,
24:48ou face à un employeur, ou face à des, puis même de la famille,
24:51aller dénoncer son père, il faut que ces témoignages montrent
24:58que c'est possible et qu'il faut en parler, il faut le dire.
25:01– En fait, c'est deux questions que vous posez,
25:03c'est participer à un documentaire, effectivement,
25:05c'est avoir maturé, avoir besoin d'obtenir réparation aussi,
25:10parce que souvent la justice n'a pas pu réparer.
25:13Après, quand effectivement on est dans le cercle intrafamilial,
25:17qu'on veut dénoncer son employeur,
25:21évidemment la parole reste encore très difficile à sortir et à entendre,
25:27surtout ouvrons les oreilles, c'est bien de demander
25:31à ce que la parole se libère,
25:32mais à quel moment les oreilles se libèrent aussi.
25:35– Ce soir, soirée événement sur France 2 à 21h10,
25:40soumission chimique pour que la honte change de camp
25:42avec des témoignages très forts.
25:44Ce film sera suivi d'un débat et ensuite la rediffusion
25:49du documentaire « Viols, défis de justice ».
25:51On n'a pas parlé de la justice réalisée par Marie Bonhommet,
25:54la justice aussi qui ne suit pas.
25:55– Et produit par Capa également.
25:58– Merci d'avoir été là toutes les deux,
26:00Andrea Rollins-Gaston et Linda Bendali.
26:02Merci et vraiment bravo pour ce doc et ces témoignages.
26:08Merci à vous.
26:09On se retrouve dans un instant avec vous Gilles.
26:11– Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzman.
26:19Sud Radio, le supplément média.
26:22– Le supplément média avec vous Gilles, c'est mon invité aujourd'hui.
26:26– Ah puis voilà !
26:27– Non, non, on va faire un petit point news, les nouveautés télé.
26:32– Qu'on a pu voir sur Pure Média ou d'autres journaux, Télé Loisirs.
26:37C'est un petit résumé pour tenir au coudant.
26:38– Vous piquez les infos, vous n'avez pas voulu, vous n'investiguez pas.
26:41– Ah non, je n'investigue pas moi.
26:44– Non, non, mais le point effectivement sur les nouveautés.
26:47– Des choses que vous avez peut-être vu passer ou pas.
26:50Depuis hier, je ne sais pas si vous avez vu,
26:52« Mot de passe » est de retour en version mini avec Laurence Boccolini.
26:56C'est une quotidienne de 5 minutes qui est diffusée vers 21h.
27:00Parce qu'aujourd'hui, désormais, le journal de 20h fait 1h.
27:05Il arrive à 21h et puis après, il y a le Prime,
27:07comme ce soir, ce dont on vient parler.
27:11Et donc, pour la direction de France Télévisions et de France 2,
27:15il faut une petite pause, un petit appel d'air.
27:18Et donc, ils avaient déjà, avec succès,
27:20mis en place sur le même modèle 100% logique,
27:24les 3-4 questions de 100% logique.
27:26Et bien là, c'est la même chose avec « Mot de passe ».
27:28Bon, ça n'a pas marché.
27:29C'était une grosse cata entre le 20h et le Prime.
27:33Ça n'a pas été un grand succès, mais c'était la première.
27:35Mais ils ont fait deux fois moins d'audience que la TNT.
27:38C'était une petite cata.
27:40Il faut faire attention parce que ça doit être quand même
27:43une locomotive pour le Prime.
27:45Donc, voilà le retour de « Mot de passe ».
27:49Si je vous dis « vert » en une brique ?
27:51– Je ne sais pas, je n'ai jamais compris.
27:54– C'est vrai ? – Oui.
27:57– Je ne suis pas très « jeu », donc je ne suis pas très objective.
27:59– Si je vous dis « première », vous me dites « dernière ».
28:02– Ah oui, d'accord.
28:03– Par exemple.
28:04– Je comprends pourquoi ça n'a pas marché, alors.
28:06– Non, c'est une émission qui cartonne, qui a cartonné « Mot de passe ».
28:09– 170 radios ont annoncé vendredi qu'ils se sont alliés
28:14à Skyrock, Europe 1, Énergie, RTL.
28:16Une alliance pour valoriser l'impact et la pertinence du média radio,
28:21de promouvoir le média radio,
28:23s'unir pour parler d'une seule voix et pour rappeler que la radio
28:27est un média essentiel.
28:28Alors, vous savez que c'est un réflexe quotidien des Français
28:31avec 51 millions d'auditeurs par mois.
28:35Donc, c'est une alliance, une alliance qui fait parler
28:38parce que c'est une alliance sans Radio France.
28:41Et donc, Régis Ravanas, qui est le patron de cette alliance de radio,
28:45a précisé que ce n'était pas une alliance contre les services publics,
28:51mais une alliance générale pour la promotion de la radio.
28:54– Alors, on en profite pour saluer nos auditeurs de Bayonne, de Lyon.
28:59Bayonne qui vient d'arriver également sur le DAB.
29:02On a Lyon, où vous seront nés sur la fréquence 105.8,
29:07Nîmes avec des campagnes d'affichage, Sud Radio, Toulouse,
29:12– Avignon aussi. – Avignon, absolument, Marseille, Pau.
29:16Tout ça est en DAB+.
29:18– Et puis, vous pourrez voir Sud Radio sur les murs de vos villes.
29:22– Eh oui, on va voir sur les affiches.
29:25Et on salue tous nos auditeurs, et puis les nouveaux auditeurs de Lyon aussi.
29:28– Et puis, il y a notre appli sudradio.fr, évidemment,
29:31sur laquelle vous pouvez écouter tous les replays des émissions de Sud Radio.
29:36– Et puis, vous abonnez à YouTube aussi, YouTube de Sud Radio.
29:38Bon, ben voilà, on a fait notre propre promo.
29:41Vendredi, avez-dieu, la conférence de presse de danse avec les stars.
29:46– Et oui, vous pouvez d'ailleurs aller voir notre tournage.
29:51Décidément, c'est de la promo ce matin.
29:53– Ah bon, vous pensez que c'est nous qui étions en train de danser ?
29:57– Ah non, non, non, il y a les équipes du web
30:00qui ont été à la conférence de presse de vendredi.
30:04Et donc, vous pouvez aller voir le tournage sur TikTok.
30:06Alors, ça marche bien, on est à plus de 80 000 vues sur TikTok de ce tournage.
30:11Et sur notre Insta, le premier Prime aura lieu le vendredi 7 février.
30:16Et Rémi Faure, c'est le directeur des programmes de flux,
30:19a indiqué que cette année, ça allait durer pas mal de temps.
30:22Ils ont commandé beaucoup de prime time.
30:25Du bout des lèvres, il a lâché, parce que c'est stratégique aussi
30:28par rapport aux autres chaînes, mais du bout des lèvres,
30:30à la conférence de presse, il a lâché que ça irait jusqu'à fin avril.
30:33– Ah oui ? – Ah oui, de février jusqu'à fin avril.
30:37Donc voilà, je vous rappelle le casting, il est très fort cette année.
30:41– Avec des vrais stars. – Avec des vrais stars.
30:43Florent Menoudou, intéressant de voir.
30:45Adil Rami, le joueur de football qui était très en forme à la conférence de presse.
30:50Bon, si je vous dis Léni, ça vous parle ?
30:52– Non. – C'est la star que Léni.
30:55Ève Gilles, la Miss France. Sophie Davant, ça vous parle.
30:59Mayanne, très connue, parce que c'est l'actrice d'un petit truc en plus
31:04qui est dans le casting.
31:06Claude de Colantin, ça va être quelque chose.
31:10Julie Zenati, qu'on a déjà reçue ici.
31:12Franck Leboeuf, June Jellis, un chanteur.
31:15Et Nelson Monfort, alors pour le coup on ne peut pas dire
31:17que ça ne soit pas un casting de danse avec des stars.
31:21Là, pour le coup, il y a du monde.
31:23Samedi, c'est la grande finale de la STAC entre...
31:27– Entre quoi ? – Vous me décevez.
31:29– Entre Marine et Bonny. – Bonny, je l'ai vu hier.
31:34Mais je ne regarde pas, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
31:36– Oui, c'est bien, on fait une émission média.
31:39Marine est originaire.
31:41– Vous avez regardé le doc sur Arte ?
31:44– Sur quoi ?
31:45– Sur... je ne sais plus.
31:47– Bon, vous avez essayé de me piéger, ça n'a pas marché.
31:50Marine est donc originaire et fière d'être du Nord.
31:53Les supporters se mobilisent.
31:55Alors écoutez bien, il y a même une billetterie qui a été mise en place, gratuite,
32:00pour une fan zone à Arras.
32:021800 places gratuites, elles sont parties en moins d'une heure.
32:06Ça a été une radia, c'est ce qu'a raconté BFM Lille.
32:10Alors les organisateurs tentent de rajouter 500 places qui vont aussi partir très vite.
32:15Ça va faire plus de 2000 personnes en fan zone pour regarder l'émission à Arras.
32:21De son côté, la ville de Lille-Saint-Denis a prévu, bien sûr aussi,
32:25une fan zone pour les supporters d'Ebony.
32:28Donc tout le monde va se mobiliser pour cette finale.
32:31– Vous avez vu que dans la série, dans la télé-réalité Frenchy Shore,
32:35on aurait pu en parler avec nos invitées précédentes.
32:39– Mais ça s'est fait en dehors de l'émission, si j'ai bien entendu.
32:42– Elles ont été droguées et agressées sexuellement.
32:43– Non mais je veux vous parler de Frenchy Shore.
32:45– Oui mais c'est quand même…
32:47J'ai vu quelques images ce matin, j'avais complètement oublié que ça existait.
32:51C'est assez terrifiant.
32:52– C'est pas à moins de Frenchy Shore.
32:54Et puis un clin d'œil aux 50 ans de TF1 qui vont être diffusés ce soir.
32:59Mais c'est aussi hérétique à 50 ans.
33:01Et Radio France Internationale, vous savez ce qu'ils ont fait ?
33:03Ils ont créé un site internet dédié avec tous les archives de la station.
33:08Alors évidemment RFI, c'est l'histoire de la France à l'internationale.
33:12C'est évidemment l'histoire du Moyen-Orient, de l'Afrique.
33:15Moi j'ai été voir ce site, franchement si vous faites des études d'histoire
33:20ou sans le faire, c'est un puits incroyable d'archives.
33:24– Il y a de l'information.
33:25– Oui, on parlera rarement de radio ici dans l'émission Média.
33:28Mais j'ai trouvé que par rapport aux 50 ans de TF1,
33:31c'était bien aussi de faire un clin d'œil aux 50 ans de RFI
33:34et de ce site qu'ils ont fait spécialement pour les 50 ans
33:38avec un tas d'archives incroyables.
33:41– Intéressant.
33:41Et bon, il n'y a pas de musique pour finir le...
33:44– Ah non, c'est pas un zapping, c'est un...
33:46– YMCA, on a déjà eu 500 ans de la tête.
33:49– Ah bon, écoutez...
33:50– Allez, on se re... Ah ben voilà.
33:54Je m'en lasse pas, c'est fou cette chanson qui a 60 ans,
33:57sans rapport avec Trump,
33:58mais cette chanson qui a quand même combien, 40 ans ?
34:02– Ouais, c'est un peu plus de 60, 70.
34:05– Non, 77, normalement.
34:08Allez, on se retrouve dans un instant pour les débats, à tout de suite.

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