Le spécialiste des trafics de drogue et des réseaux criminels, Jean-Michel Verne, estime que la traque des têtes de réseaux criminels doit se faire en coopération avec les pays étrangers au sein desquels transitent les marchandises ou bien ceux qui abritent les criminels. Selon lui, l’une des techniques serait le gel des avoirs de ces personnes. «La lutte contre le trafic de drogue ne peut se résoudre qu’au niveau international».
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00:00Il est évident qu'aujourd'hui la lutte contre le trafic de drogue ne peut se résoudre entre guillemets qu'au niveau international.
00:07Déjà au niveau national je dirais entre guillemets que c'est cuit quelque part parce qu'on a un million de consommateurs de cocaïne notamment en France
00:18et qui vont continuer à en consommer et la drogue va continuer à arriver en grande quantité sur le sol français.
00:25Donc la seule solution c'est de remonter les filières et d'essayer de taper justement dans ces pays comme la Colombie.
00:32On a récemment un magistrat liaison qui a été installé en Colombie.
00:36On a cette action qui a été faite à Dubaï par Gérald Darmanin.
00:41Là aussi récemment on a créé un poste de magistrat liaison à Dubaï.
00:46Donc on voit très bien que c'est là que se situe le noeud gordien.
00:50Le problème c'est qu'on n'empêchera pas les quantités de cocaïne de se déverser.
00:56Ça tous les spécialistes le disent puisque aujourd'hui une équipe va envoyer je dirais dix containers,
01:04elle peut en perdre deux et puis elle en enverra encore dix derrière.
01:07Donc là il faut essayer d'obtenir en amont une collaboration des États pour essayer effectivement,
01:14là c'est une arme aussi très sensible, de confisquer les avoirs criminels.