Julien Plantier, premier adjoint au maire de Nîmes.
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00:00Une belle reprise avec ICI EN LOSER et DANS LE GAR, et avec nous donc en studio à 7h47,
00:11Quentin le premier adjoint au maire de Nîmes.
00:13Oui bonjour Julien Plantier.
00:14Bonjour.
00:15Désormais candidat donc au municipal de 2026, mais revenons d'abord sur cette agression
00:20que vous avez qualifiée sur les réseaux sociaux d'intolérable ce week-end à Châteauroux.
00:25Quatre supporters du Nîmes olympique ont été lynchés à la fin du match de foot
00:29contre l'Abbé Richaude, avez-vous cherché à prendre de leurs nouvelles ?
00:32Écoutez j'ai transmis au travers des réseaux sociaux tout notre soutien par rapport à
00:39ces actes qui sont inqualifiables.
00:41Aujourd'hui malheureusement le football est malade et on voit bien qu'il y a aujourd'hui
00:46des agissements de la part de certains supporters qui n'ont pas lieu d'être, d'ailleurs
00:50ce ne sont même pas des supporters, ce sont des personnes qui n'ont pas leur place dans
00:53leur stade.
00:54Et je trouve ça très très dommageable dans le contexte dans lequel on est, dont bien
00:58évidemment j'apporte tout mon soutien aux blessés par rapport à cette agression innommable.
01:03Alors la fédération française de foot et le club de Châteauroux vont porter plainte,
01:07mais pas le Nîmes olympique en tout cas, il ne s'est pas manifesté, en tout cas pas
01:11à ma connaissance.
01:12Comment vous l'interprétez-vous ce silence ?
01:14Écoutez je ne vais pas faire d'ingérence par rapport à la situation du Nîmes olympique,
01:19en tout cas ces actes sont inqualifiables et il faut fortement les condamner.
01:25Bon Julien Plantier, vous êtes donc candidat, on le disait depuis la semaine dernière pour
01:29être maire de Nîmes en 2026, vous voulez succéder à Jean-Paul Fournier, dont vous
01:33êtes le premier adjoint, pour autant écoutez ce que disent les Nîmois à votre sujet.
01:38Si je vous dis Julien Plantier, ça vous dit quoi ?
01:41Pas grand chose, vous m'auriez dit Julien Doré peut-être, mais Julien Plantier non ?
01:45Je connais le petit village de Plantier dans les Cévennes, mais après, monsieur Plantier
01:50je ne le connais pas.
01:51Bon voilà, c'est Grégory Jullian qui les a interrogés, c'est Nîmois, ça vous inspire quoi ?
01:55Écoutez c'est bien pour cette raison qu'il faut qu'on puisse présenter cette candidature
02:01en amont de ces élections municipales, vous avez deux auditeurs qui, au maintenant, ils
02:08sauront qui je suis au travers de ce petit micro-trottoir.
02:12C'est pour compenser ce déficit de notoriété ?
02:13Non non, ce n'est pas un déficit de notoriété, c'est qu'aujourd'hui on est dans le cadre
02:16d'un futur scrutin qui est un des scrutins les plus importants d'un point de vue de la
02:22démocratie, notamment la démocratie locale.
02:23On est à environ un an de cette élection municipale qui est un scrutin capital au travers
02:28de notre territoire.
02:29Jean-Paul Fournier a annoncé il y a un peu plus d'un an maintenant qu'il ne se représenterait
02:33pas un cinquième mandat.
02:34J'ai eu l'occasion d'être à ses côtés durant trois mandats, depuis 2001, il a transformé
02:40cette ville, il a fait de très belles choses et aujourd'hui on se doit collectivement de
02:45réfléchir à sa succession, notamment parce que la politique c'est avant tout la transmission
02:51et il faut qu'on puisse réfléchir aux générations futures en ce sens.
02:54C'est la transmission et c'est l'action aussi, vous êtes candidat pour faire quoi ?
02:56Je suis candidat pour essayer qu'on ne porte pas atteinte à un héritage, un héritage
03:01qui est laissé par Jean-Paul Fournier qui est aujourd'hui encore maire de Nîmes et
03:04qui a l'occasion de réaliser encore un certain nombre de grandes réalisations auxquelles
03:09on adhère pleinement.
03:10Et alors quoi concrètement pour améliorer le quotidien des Nîmois ?
03:13Vous savez, la ville de Nîmes est une ville à taille humaine dans laquelle il fait bon vivre.
03:16Il faut absolument qu'on puisse garder ce caractère de ville à taille humaine, c'est-à-dire
03:21un calibrage entre 150 000 et 170 000 habitants et surtout réfléchir au quotidien de nos
03:25administrés.
03:26Aujourd'hui, il y a un temps de la candidature qui est venu et c'est pour cette raison que
03:31j'ai annoncé cette candidature et puis pendant cette année 2025, nous allons travailler
03:35à aller à la rencontre des habitants de cette ville pour leur demander leur opinion,
03:39leur avis et voir comment on peut améliorer ce quotidien-là.
03:42Je comprends bien, pour l'instant vous n'avez pas encore de projet ? Vous êtes candidat
03:45mais sans projet ?
03:46La politique a évolué, vous le savez, vous êtes aussi quelqu'un d'une nouvelle génération.
03:50La politique elle a évolué, je crois que le temps de présenter une candidature, un
03:54projet ficelé à quelques semaines de scrutin, je crois que ce temps est révolu.
03:58Il faut qu'on puisse travailler différemment, il faut qu'on puisse incarner une nouvelle
04:01manière de faire de la politique et c'est pour cette raison que nous avons un an par
04:04rapport à cela.
04:05Vous avez des réalisations que vous souhaitez porter ? Est-ce que vous en auriez une peut-être
04:08à nous donner ?
04:09Absolument, aujourd'hui il y a un certain nombre d'axes dans lesquels il faut travailler,
04:13notamment par rapport à la proximité, par rapport au cadre de vie, par rapport à l'attractivité
04:17du territoire, par rapport aussi à la transition écologique, sur lesquels il faut absolument
04:21que l'on puisse proposer un certain nombre de projets, d'actions.
04:24Je crois qu'il y a eu un certain nombre de projets structurants très importants pour
04:28notre ville, notamment le musée de la Romanité, le palais des congrès de demain et aujourd'hui
04:31peut-être qu'il faut qu'on travaille plus sur la notion de proximité pour redonner
04:35une certaine confiance en la politique.
04:367h52, ici Garlozin, notre invité Julien Plantier, premier adjoint au maire de Nîmes
04:40qui a annoncé sa candidature pour 2026.
04:43Dites-moi Julien Plantier, ce projet que vous êtes en train de définir, pourquoi vous
04:48ne voulez pas le porter à deux avec Franck Proust notamment, le président de la métropole
04:52LR comme vous et qui sera probablement lui aussi candidat ?
04:55Écoutez, depuis le début de ma démarche, c'est-à-dire depuis à peu près un an, j'ai
05:00eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises, il faut absolument que nous soyons dans une
05:03démarche d'union par rapport à cette élection, mais par contre, aujourd'hui, il faut qu'on
05:07puisse incarner un collectif, qu'on puisse incarner un petit peu une nouvelle manière
05:13de faire de la politique et c'est pour cette raison que dès le départ…
05:15Il faut Proust, c'est le passé alors ?
05:16Non pas du tout, mais vous savez, les faits sont importants et les mots ont un sens.
05:20Jean-Paul Fournier a évoqué il y a un an qu'il ne se représenterait pas et qu'il
05:23souhaitait qu'il y ait une recherche d'union entre Franck et moi par rapport à cela, vous
05:27savez, mais aujourd'hui, ce n'est pas une démarche contre qui que ce soit, je ne suis
05:30pas dans une démarche de division, au contraire, l'objectif durant cette année c'est qu'on
05:33puisse incarner un collectif, parce qu'il n'y a que comme ça, il n'y a que dans le
05:36rassemblement que l'on arrivera à espérer avoir une victoire au bout de ce scrutin.
05:41Mais vous en avez parlé avec Franck Proust ?
05:42Bien évidemment, j'ai eu l'occasion…
05:43Parce que lui dit que votre candidature est un peu hors-sujet, pour autant, c'est bon.
05:46Je l'entends, j'ai eu l'occasion de lui dire le jour de mon annonce de candidature
05:50en amont, je lui ai dit, je lui avais dit d'ailleurs l'été dernier que je comptais
05:54me présenter à cette élection et aujourd'hui, ce que je propose, ce n'est pas une démarche
05:59personnelle, c'est une démarche collective.
06:01D'ailleurs, lorsque je dis qu'aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour que
06:05le maire soit aussi président de l'agglomération, c'est que je considère aujourd'hui que pour
06:09qu'on soit ensemble, il faut qu'il y ait une certaine répartition des compétences.
06:12Parce que là, le risque pour la droite, les républicains, c'est de perdre la mairie,
06:15comme en 1995, où on avait le maire sortant qui se représentait face à son premier adjoint.
06:20Vous n'avez pas l'impression de refaire vivre à la droite ce scénario-là ?
06:25Je ne pense pas que Jean-Paul Fournier se représente, donc les conditions…
06:29Les conditions sont différentes, je ne suis pas là pour commenter des candidatures putatives,
06:34je suis là pour évoquer ma candidature et surtout la manière dont on va travailler
06:37durant cette année pour préparer au mieux ce futur scrutin, cette future campagne.
06:41De toute façon, chez LR, c'est le parti, le national, qui décide qui est candidat
06:45ou pas dans les villes de plus de 100 000 habitants.
06:47Si vous n'avez pas d'investiture, qu'est-ce que vous faites ?
06:49On verra en temps voulu.
06:50Aujourd'hui, je trouve dommageable qu'on réfléchisse à la succession de Jean-Paul
06:55Fournier au travers d'une seule démarche politicienne vis-à-vis des systèmes partis politiques,
06:59notamment un parti politique qui a réalisé un score assez bas aux dernières élections.
07:04Je suis le premier à être impliqué dans ce parti, je l'ai été depuis 2005,
07:08j'ai pris un certain nombre de reculs et c'est d'ailleurs pour cette raison aujourd'hui
07:10que je m'inscris dans une émarche autre.
07:12Julien Plantier, merci beaucoup d'avoir été avec nous sur France 2.
07:15M. Rissi-Garlauzer ce matin, premier adjoint au maire de Nîmes
07:18et donc candidat à la succession de Jean-Paul Fournier.
07:21Merci à vous.