Avec Johan et Marc
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NewsTranscription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 7h55. Johan est à Marseille. Bonjour, Johan.
00:08— Bonjour, Jean-Jacques. — Ça va, mon cher Johan, ce matin ? — Très bien. Et merci. Et vous ?
00:12— Bon, ben oui, très très bien, évidemment. Très bien. Avec vous, ça me fait plaisir. On est bien, le matin.
00:17J'aime être là sur Sud Radio. Et savoir que vous êtes là, c'est pas compliqué. L'appli Sud Radio, vous chargez l'appli,
00:24vous appuyez sur l'appui et vous écoutez Sud Radio. Vous vous êtes intéressé à la crypto-monnaie il y a combien de temps, Johan ?
00:31— À partir de ses débuts, à peu près. — Vous avez investi beaucoup ? — Pas beaucoup. À l'époque, je faisais un peu du minage
00:42avec mon vieux coucou de PC. Et puis ensuite, les puissances des algorithmes augmentant, j'ai pas suivi.
00:51Donc j'ai laissé un petit peu de capital dessus. Mais voilà, c'est pas là où j'ai placé l'argent.
00:56— Vous avez encore plusieurs placements en crypto ? — Oui. — Bon. Est-ce que vous avez perdu de l'argent ou gagné de l'argent ?
01:03— Non. Globalement, j'ai gagné de l'argent. — Vous avez gagné de l'argent ? — Oui, oui, oui.
01:07— Donnez-nous un ordre d'idées, un ordre d'idées, Johan. — Un ordre d'idées... À l'époque, j'avais dû mettre l'équivalent peut-être...
01:16J'ai dû laisser peut-être l'équivalent de 3 ou 400 €, qui aujourd'hui en font 5 000, 6 000.
01:25— Ah oui ? En combien de temps ? — Ça doit dater de 2015. Donc ça doit faire une dizaine d'années, maintenant.
01:32— Une dizaine d'années. Bah c'est pas mal. C'est mieux que l'inflation. — C'est clair. — C'est clair, Johan. Bravo, bravo.
01:41Mais dites-moi, vous êtes très attentif. Vous regardez tous les jours. — Alors je suis pas derrière mon écran constamment.
01:50À l'époque, je m'étais intéressé parce que je travaille dans l'informatique. Donc je me suis intéressé un petit peu
01:56à ce qui venait de sortir. Après, je suis pas derrière... J'ai pas le temps tous les jours d'être derrière les écrans de la Bourse
02:01pour savoir la valeur que ça prend. Après, c'est des placements... Pour ceux qui m'écoutent, c'est des placements aujourd'hui
02:08qui se sont un petit peu stabilisés. Mais à l'époque, ils étaient extrêmement volatils, même si aujourd'hui, ça reste encore quand même assez...
02:15Il y a des variations qui sont quand même très très fortes. Faut pas se voler la face. Mais à l'époque, c'était vraiment très très volatil.
02:21C'est-à-dire que je parle d'une époque où quand le bitcoin est sorti, quand on commençait à miner, il valait quelques centimes d'euros.
02:28Puis ensuite, il était passé à une centaine d'euros. Puis ensuite, il était redescendu à 1 €. Donc ça faisait du yo-yo constamment très très fort.
02:35C'est pour ça qu'à la base, à part ceux qui avaient peut-être le défunt, la plupart n'y mettaient pas forcément beaucoup d'argent,
02:42parce que justement, on pouvait gagner beaucoup, mais on pouvait aussi perdre beaucoup d'argent.
02:46— Évidemment, évidemment. Merci, Johan, pour votre expérience. Merci de l'avoir partagée avec nous. — Merci à vous. Bonne journée.
02:54— On va demander à Marc qui, lui... On change de sujet. J'ai abordé le sujet tout à l'heure à 7 h 10. Le vol d'arbres, les coupes sauvages dans les forêts.
03:03Vous êtes exploitant forestier, Marc. Bonjour. — Oui, bonjour. Oui, je suis exploitant forestier. Et c'est vrai que ça a toujours existé,
03:12mais c'était modéré. Maintenant, avec les machines qu'il y a, ça va très très vite, quoi. — Ça va très vite. Vous exploitez quoi comme essence ?
03:21— En partie, c'était du chêne du hêtre. Et l'été, c'était du résineux. C'est du peine, du sapin, voilà. — Du peine, du sapin.
03:29— Et vous constatez une augmentation du vol d'arbres ? — Non. Dans notre secteur, non. — Ah. Vous êtes un gelé sur mer. Tant mieux, tant mieux.
03:38Dans les Pyrénées-Orientales, tant mieux, parce que dans l'est de la France, c'est devenu... C'est insupportable pour les propriétaires.
03:46— Oui, voilà. C'est ça. Disons que nous, on est très montagné. Montagne, c'est... Et puis le bois n'est pas très joli.
03:54Donc c'est vrai que du côté de l'est, on disait beaucoup de vols, parce que j'avais entendu dire aussi, c'est des entendus,
04:02que l'Allemagne venait prendre beaucoup de bois en France. Et donc ils étaient bien placés pour dire
04:08« Nous, on est très écolo. On garde nos forêts ». Oui, si tu piques à côté, c'est sûr que...
04:14— Et puis dans beaucoup de départements... Pas besoin de venir d'Allemagne. Vous avez des escrocs qui achètent ou qui vont voir
04:24le propriétaire d'une parcelle, qui disent au propriétaire « On va exploiter votre parcelle. Ne vous inquiétez pas, ça va vous rapporter
04:30de l'argent », et qui vont autour de la parcelle couper le bois chez le voisin. — C'est vrai. Ça arrive. Les malhonnêtes,
04:38il y en a toujours eu. Donc c'est vrai que c'est pas d'aujourd'hui. Mais c'est vrai qu'il y en a qui exagèrent. Nous, si vous voulez,
04:45quand on exploitait... Moi, sur mon massif, j'avais tous les jours le garde-forestier. Nous, quand on abattait, ça arrivait
04:52qu'on emportait d'autres arbres dans la chuteur. Et on les enlevait, bien sûr. On les mettait à part. Et le garde-forestier recubait
05:01ces arbres qu'on avait accidentellement fait tomber. Et on payait la différence. Et il n'y avait pas de souci. Mais on était surveillés.
05:10Et si on faisait trop de bêtises, la coupe était arrêtée, quoi. — Normal. Normal. Merci beaucoup, Marc. Merci.
05:17Il est quelle heure ? Il est 8 h. Vous êtes sur Sud Radio. Merci d'être avec nous le matin. C'est un plaisir.