Mettez vous d'accord avec Sophie De Menthon, Samuel Lafont, Christine Bouillot et Frédéric Fougerat
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NewsTranscription
00:00SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et nous sommes ensemble pour commenter l'actualité.
00:09L'actualité, eh bien ce sont les propos de François Bayrou qui évoquent le sentiment de submersion.
00:16Yabelle Braune-Pivet se dit gênée par ces propos, on va y revenir.
00:20La mort d'Elias, selon Bruno Rotaillot, la justice des mineurs actuels installe les jeunes français dans la délinquance.
00:27Gérald Darmanin lui annonce 100 magistrats de plus pour les mineurs.
00:31La lutte contre le narcotrafic des sujets qui vont faire réagir.
00:35Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique, bonjour.
00:38Samuel Lafon, porte-parole de Reconquête, bonjour.
00:41Christine Bouillot, journaliste à SUDRADIO, correspondante à Toulouse, bonjour Christine.
00:46Et Frédéric Fougera, président de TENCAN Paris, bonjour.
00:50Spécialistes en communication, vous avez publié Anthologie de la com' aux éditions Bréal, Studirama.
00:55On va commencer avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
00:58Sophie, c'est un coup de cœur personnel ?
01:02J'ai un coup de cœur personnel, alors j'hésitais à le faire.
01:05Mais figurez-vous que je me suis fait faire hier une mammographie.
01:08Et je suis contente de le dire parce que j'encourage absolument toutes les femmes.
01:13Tous les ans ou tous les deux ans, c'est très important.
01:15Au passage, j'ai dit au radiologue, mais il y a beaucoup plus de cancers du sein.
01:20Il m'a dit Madame non, je voudrais vous rassurer.
01:22C'est parce qu'on en diagnostique.
01:24On fait tellement plus de prévention et de diagnostic, tout le monde fait ça, mammographie.
01:28Donc c'est pour ça que le nombre augmente forcément.
01:31Mais ce qui m'intéressait, c'est que je bavardais avec lui.
01:35Et il m'a dit, tenez, si vous voulez regarder, pendant qu'il analysait ce qu'il avait fait, regardez l'IA.
01:41Et il avait mis en place l'IA pour analyser cette mammographie.
01:45Et alors j'ai vu, donc une petite flèche, il y a eu un petit point qui est arrivé à un point certain.
01:50Il m'a dit, vous voyez, il me montre ça, je l'avais vu.
01:52Il me diagnostique le degré de dangerosité qu'il pourrait y avoir sur ce petit point.
01:57Il m'a dit, et en plus je corrige, parce qu'il a mis 49% dangerosité, alors qu'il n'y en avait pas.
02:04Parce que bref, ben voilà.
02:06Et donc j'ai trouvé ça extraordinaire.
02:08Et je dis à cet homme, mais donc on n'est pas si mauvais, parce qu'on nous dit sans arrêt que l'IA...
02:13Mais elle n'est pas française l'IA.
02:15Elle n'est pas française l'IA.
02:16Non, mais il me dit, ce qu'on ne dit pas justement, c'est le nombre de start-up qui sont lancés dans le médical.
02:22Je viens de mettre de l'argent, il y a deux ans, dans une start-up qui marche du feu de Dieu,
02:26justement sur la détection et sur les radios.
02:29Ça c'est votre médecin qui parle, pas vous.
02:31Non, non, il me dit, j'ai mis de l'argent.
02:35Donc j'étais quand même assez stupéfaite, pendant qu'on m'examinait, il me racontait tout ça.
02:40Donc je lui dis, mais vous êtes presque chef d'entreprise.
02:43Il dit, oui et non, c'est extraordinaire ce qui se passe.
02:45Et donc, il faut un peu aujourd'hui mettre de baume au cœur à tous ceux qui nous écoutent.
02:51D'autant plus qu'on vient de découvrir qu'aux Etats-Unis, les Chinois ont débarqué avec un modèle d'intelligence artificielle
02:58qui change tout avec un nouveau langage.
03:02Et que les Américains même sont très très embêtés.
03:06Donc ce que je voulais dire, c'est qu'on a des start-up françaises.
03:08L'IA, on s'en sert.
03:10On s'en sert pour les diagnostics, on s'en sert.
03:13Et il y a des boîtes françaises formidables là-dessus.
03:15Oui, mais hier, on recevait dans l'émission Média, François Sorel qui est un journaliste tech.
03:21D'ailleurs, on s'interrogeait sur le fait qu'il n'y ait pas plus d'émission tech, technologie à proprement parler dans les médias.
03:27Alors nous, on a Vanessa Perez qui est là et qui fait le job.
03:31Mais c'est vrai que sur les produits en tant que tech, il nous racontait qu'à Las Vegas,
03:35l'un des secteurs où il y a le plus d'innovation, c'est la santé.
03:40Et il dit que les lunettes vont devenir les prochains smartphones.
03:43Et aujourd'hui, il y a une entreprise, une start-up, une licorne française
03:48qui a mis au point un système auditif dans les lunettes et qui vient d'être acheté par Essilor, si je ne dis pas de bêtise.
03:56Mais la tech, effectivement, et on peut citer aussi Wezing qui est la première marque à avoir en France
04:03développé cette intelligence médicale avec des montres connectées, des balances.
04:09Mais c'est formidable et ça, c'est insupportable d'avoir le négatif total toute la journée.
04:14Et là, il faut encourager ces boîtes à en parler tout le temps.
04:16Après, il faut de l'humain derrière. Il faut que tu aies un bon médecin.
04:19Non mais je n'ai pas dit qu'il fallait de l'intelligence artificielle.
04:21J'ai dit qu'il fallait encourager les boîtes.
04:23On a eu une remarque sans grand intérêt, mais j'avais envie de reprendre un vieux slogan qui dit
04:28on n'a pas de pétrole, mais on a des idées. Donc on n'a toujours pas de pétrole, mais on a toujours des idées.
04:32Et donc, on peut encore être compétitif grâce à nos ingénieurs, grâce à l'innovation que nous pouvons développer.
04:37Et puis, bravo sur le coup de cœur perso de Sophie, se faire dépister.
04:42La question du cancer, ce n'est pas en fermant les yeux ou en se mettant la tête dans le sable qu'on la règle.
04:46Donc, il faut se faire dépister de tous les cancers, de ceux dont on parle et de ceux dont on ne parle pas.
04:50Christine ?
04:51Oui, on a cette chance en France d'avoir la possibilité d'avoir des tests, des dépistages gratuits dès l'âge nécessaire.
04:59Donc, il ne faut vraiment pas hésiter. Le nombre de cancers évitables et traitables qui peuvent être soignés et guéris
05:05parce que vous êtes dépistés assez tôt. Mais je rejoins effectivement ce que dit Sophie concernant l'IA.
05:11La France, plus que l'Europe, ma main, est véritablement en pointe concernant l'intelligence artificielle.
05:17Ça veut dire aussi qu'il faut des informaticiens, il faut des chercheurs.
05:20Et donc, il faut continuer de soutenir ce secteur-là pour ne pas perdre le match.
05:24Parce qu'effectivement, DeepSeek, la licorne chinoise qui est venue bousculer le modèle américain, c'est absolument incroyable
05:30puisqu'en fait, c'est une IA générative qui est low-cost.
05:34Et donc, c'est vrai que ça a coûté dix fois moins cher que ce que les Américains voulaient faire.
05:39Donc, on voit bien que dans cette guerre-là, il va falloir que l'on muscle notre jeu, comme on dit.
05:45Je rappelle qu'une femme sur huit développe un cancer du sein au cours de sa vie.
05:49C'est entre 50 et 74 ans que le risque est le plus élevé, mais il y a aujourd'hui...
05:54Une sur huit, c'est énorme !
05:55Oui, il y avait eu un livre comme ça, écrit par Catherine Roy, qui, à l'époque, c'était une sur dix, et là, on est à une sur huit.
06:02Mais c'est parce qu'on dépiste plus.
06:03C'est parce qu'on dépiste plus, oui. Enfin, c'est toujours la difficulté.
06:07On en parlait tout à l'heure avec Parkinson de savoir, est-ce qu'il y en a plus parce qu'on les dépiste mieux,
06:11ou est-ce qu'il y a vraiment plus d'eux ?
06:13Car un mot, Samuel, sur ce... Effectivement, là, on parle d'IA, d'intelligence artificielle...
06:18Alors, simplement, on a beaucoup d'entrepreneurs en France qui tentent d'innover.
06:22On a le politique qui essaie de mettre ça en avant de temps en temps,
06:25en disant que c'est bien qu'on ait tous ces entrepreneurs,
06:28mais le sujet, ce n'est pas, finalement, que le politique s'en mêle.
06:31C'est de permettre aux entrepreneurs de vivre du fruit de leur travail,
06:34comme à tous les niveaux, en fait, dans cette société,
06:36et donc d'avoir, du côté du politique, une réforme massive pour baisser les taxes, les impôts,
06:42et pour faire, j'ai envie de dire, de la France un paradis pour les entrepreneurs,
06:45et je souhaite, à terme, un paradis pour l'ensemble des Français.
06:49On vient d'apprendre le décès de Catherine Laborde, la célèbre présentatrice météo.
06:55Elle est décédée à l'âge de 73 ans, elle était très malade...
06:58Et que vous l'avez reçue il n'y a pas longtemps, non ?
07:00Non, non, c'est sa sœur.
07:02Françoise Laborde, ça n'a pas rien à voir, c'est sa sœur.
07:05Mais elle était atteinte d'une maladie neurodégénérative,
07:09elle était très très très malade,
07:12et elle avait dit adieu à ses téléspectateurs écoutés.
07:17Voilà, je vous ai raconté aujourd'hui le temps qu'il fera demain,
07:21mais il y a aussi le temps qui passe,
07:23et ce temps-là, c'est le temps où je vais vous quitter.
07:26Oui, voilà, après 28 ans de bons et loyaux services,
07:32je m'en vais, je pars avec le froid, avec le temps,
07:37mais aussi avec tous ces souvenirs que vous m'avez donnés au fil des années,
07:42cette confiance en moi qui me manque tellement,
07:45cet amour, cette bienveillance qui ne vous a jamais quitté,
07:50et qui m'a portée pendant ces 28 années.
07:54C'était des moments formidables, des moments joyeux,
07:58des moments de camaraderie.
08:00Je vous en porte avec moi.
08:03Vous m'oublierez ? Moi non.
08:05Je vous aime.
08:08Voilà, c'était une personne charmante
08:10que j'avais eu l'occasion de croiser dans les couloirs de TF1.
08:13Toujours élégante, toujours élégante et gentille.
08:17La journée mondiale de la maladie à corps de Lévy,
08:20dont elle était atteinte, c'est aujourd'hui.
08:23Elle est morte aujourd'hui, le 28 juillet,
08:25alors que c'est la journée mondiale de cette maladie
08:28qui touche 200 000 personnes, 28 janvier.
08:30Oui, 28 janvier.
08:32Maladie à corps de Lévy, qui est une maladie neurodégénérative.
08:37200 000 personnes souffrent de cette force de démence
08:40qui est souvent associée soit à Parkinson,
08:42soit à Alzheimer,
08:44et qui est une maladie absolument terrible.
08:47Donc, là aussi, on en parlait tout à l'heure
08:50avec notre invité à propos de Parkinson.
08:52Ne négligez pas les petits signes, parfois,
08:55qui peuvent vous alerter.
08:57On pense à Catherine Laborde, évidemment, et à sa famille.
09:00Les petits signes qui peuvent...
09:01Il faut quand même préciser que ça ne se soigne pas.
09:03Donc, on ne peut absolument rien faire.
09:06Vous êtes gentil.
09:07Oui.
09:08Non, mais on vient de faire une émission sur Parkinson
09:10avec justement un doc à regarder sur France 5 ce soir.
09:13Ça ne se soigne pas, mais il y a des médicaments,
09:16il y a des interventions, des stimulations cérébrales
09:20qui font que la vie peut quand même être améliorée,
09:23qu'on vit avec ces maladies de mieux en mieux malgré tout.
09:27Allez, on se retrouve dans un instant avec vous sur France 5.
09:30Sur Sud Radio.
09:32Parlons vrai.
09:33Sud Radio.
09:34Parlons vrai.
09:35On se retrouve sur Sud Radio pour commenter l'actualité
09:37avec Sophie de Monton, chef d'entreprise,
09:39présidente du Mouvement Ethique.
09:40Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête.
09:42Christine Bouillaud, journaliste à Sud Radio,
09:44correspondante à Toulouse.
09:46Et Frédéric Fougera, président de Tenkan Paris,
09:49c'est une agence de communication, et vous avez publié
09:51Anthologie de la com aux éditions Bréal Studi Rama.
09:55On va revenir sur les propos de François Bayrou
09:57qui parle de submersion.
09:59Il parle d'un sentiment de submersion.
10:01Il dit qu'à un moment, quand il y a trop d'immigration,
10:04on ne peut pas cohabiter.
10:06Il y a évidemment beaucoup de réactions.
10:08On va revenir sur la mort d'Elias avec des éléments nouveaux
10:11qui nous ont été apportés, à savoir qu'il y avait eu
10:14une demande du parquet d'incarcérer un des deux jeunes
10:16et que ça n'avait pas été suivi d'effet par le juge.
10:19La justice des mineurs installe les jeunes français
10:22dans la délinquance, c'est ce que dit Bruno Rotaillot.
10:24Et beaucoup d'autres sujets avec vous.
10:27On continue avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
10:29Samuel, c'est un coup de gueule.
10:31Oui, un coup de gueule contre le squat par des immigrés clandestins,
10:33de la gaieté lyrique, qui est une salle de spectacle
10:36en plein cœur de Paris.
10:38Ça a commencé le 10 décembre, puis on en entendait moins parler.
10:41Et là, avec Reconquête, on a lancé une campagne contre ça,
10:44avec une pétition en ligne, avec des tractages.
10:46Je sais qu'il y a de nombreux médias qui s'intéressent,
10:48puisqu'il y avait une parenthèse qui a été annoncée
10:50par la salle de spectacle en disant que les spectacles
10:52allaient être, durant ce squat, déplacés ou annulés
10:56entre le 10 décembre et le 24 janvier.
10:58Le 24 janvier est passé, la situation est toujours la même.
11:00Non seulement, évidemment, la salle n'est plus accessible,
11:02mais surtout, ça pourrit le quotidien de tous les riverains.
11:05Nous, on a vu des commerçants qui nous ont dit
11:07« Aidez-nous ! ». J'étais dans le quartier,
11:09mercredi dernier, pour une soirée Reconquête,
11:11et il y a un commerçant qui m'a dit « Aidez-nous !
11:13parce que sinon, on va mettre la clé sur la porte. »
11:15Plus personne ne va dans ce quartier-là.
11:17Et là, ça peut, comment dire, ça va intéresser
11:20beaucoup de gens qui, d'habitude, se disent
11:22« Ça ne nous concerne pas, c'est en dehors de Paris,
11:24c'est à la périphérie de Paris. »
11:26Là, on est en plein cœur de Paris.
11:27Donc, vous avez très concrètement, moi j'ai envoyé des vidéos
11:29qui ont été filmées sur Twitter.
11:31Vous avez dans ce square,
11:33Emile Chotan, qui est juste en face de la salle
11:35du spectacle, des clandestins qui, l'autre jour,
11:38se battaient le matin.
11:40Une quinzaine de personnes qui se battent.
11:41Vous voyez des enfants, au fond, qui s'en vont
11:43avec leurs parents, parce qu'en fait,
11:44le quartier devient invivable.
11:46Donc, ce qu'il faut, c'est qu'il y ait enfin,
11:48nous, on a appelé Bruno Rotaio pour qu'il agisse,
11:50qu'il y ait une action de l'État là-dessus,
11:52que ce soit le préfet qui s'implique, peu importe.
11:54Mais pour l'instant, on a Anne Hidalgo
11:56qui soutient les clandestins,
11:58qui dit « Oui, je les comprends », etc.
12:00La salle en question qui disait
12:02qu'elle comprenait les immigrés clandestins
12:04et que de toute manière, il n'y a pas d'autre solution.
12:06La solution est très simple.
12:07Ils n'ont rien à faire chez nous,
12:08ils n'ont rien à faire en France.
12:09Et là, il faut les faire partir.
12:11Il faut les faire partir.
12:13On a vu ce qu'a fait Donald Trump.
12:15Ça a été assez rapide.
12:16Le problème, c'est que ça fait des années
12:17qu'on nous dit « On ne peut rien faire,
12:18on ne peut rien faire, on ne peut rien faire ».
12:20Et la réalité, elle est devant nous.
12:21On a un quartier qui est complètement pourri.
12:22Vous n'avez plus de passants.
12:23J'invite, c'est à Réaumur-Sébastopol,
12:25pour ceux qui sont à Paris ou qui passent à Paris,
12:27vous allez voir, le quartier est totalement changé.
12:29Et donc, il faut agir très rapidement.
12:30– Mais ce sont, pour être précis,
12:32ce sont des mineurs isolés pour la plupart.
12:35Ils sont près de 300 aujourd'hui.
12:37Et il n'y a aucune solution de logement.
12:39Ils sont des mineurs pour la plupart.
12:41On le voit sur vos vidéos, j'ai vu votre vidéo.
12:44– Selon la préfecture, apparemment,
12:45ils ne sont pas mineurs.
12:46Et de toute manière, vous savez ce qui s'est passé.
12:48Ces dernières années, les mots ont été choisis
12:52volontairement par les immigrationnistes.
12:55Les immigrés clandestins ont été appelés simplement clandestins.
12:58Ensuite, on a commencé à nous parler de migrants.
13:02Puis de mineurs isolés.
13:04Puis de mineurs non accompagnés.
13:06Et maintenant, de MNA.
13:07On a juste le sigle MNA.
13:08– MNA, c'est mineurs non accompagnés.
13:10– Oui, pour cacher ça, derrière un sigle,
13:12et cacher la réalité.
13:13La réalité, c'est que ce sont des immigrés clandestins
13:15qui sont déclarés mineurs,
13:16mais qui peuvent être aussi mineurs que vous et moi.
13:18Et qui n'ont simplement rien à faire en France.
13:20Et quand on demande aux Français ce qu'ils en pensent,
13:21ils sont très clairs.
13:22Ils ne veulent pas de ces gens chez nous.
13:24Donc on attend très clairement maintenant
13:26une action du gouvernement, de Bruno Retailleau et de François Bayron.
13:29– D'abord, effectivement, je partage la crainte de cette dangerosité,
13:34surtout pour certains quartiers.
13:36Mais il faut quand même être lucide.
13:38Prendre le sujet de haut comme ça, ça ne sert pas à grand chose.
13:42On ne va pas claquer des doigts et arrêter ça.
13:44Qu'est-ce qu'on en fait ?
13:45Vous l'avez dit, il n'y a pas de solution.
13:47Déjà, comme solution, ce que je ne comprends pas,
13:49c'est qu'il y a un quartier comme ça.
13:50Pourquoi est-ce qu'on ne décide pas qu'il y a…
13:52Vraiment, on envoie des forces de police, on nettoie le quartier.
13:56– Mais qu'est-ce qu'on en fait ?
13:57Qu'est-ce qu'on fait de ces gens-là ?
13:58Il faut bien les héberger.
13:59– Alors, s'ils sont des mineurs, je suis désolée,
14:01il y a ce qu'on appelle…
14:02Je ne sais pas comment on peut appeler ça,
14:04la difficulté de déterminer.
14:06On les met dans la campagne.
14:09Les mineurs, on les met dans une espèce de pension
14:15en attendant de voir ce qu'on peut en faire.
14:17On ne peut pas les laisser dans la nature, les mineurs.
14:19– On peut les renvoyer chez eux.
14:20– Non, mais les renvoyer chez eux, ils ne les prennent pas.
14:22Comment voulez-vous ?
14:23– La plupart du temps, ils ne sont pas mineurs.
14:24– Non, c'est trop facile de dire ça.
14:25– Justement, l'État est faible.
14:27– Renvoyer un mineur chez soi, on ne peut pas le mettre dans l'avion.
14:29Il n'a pas de papier, on ne les trouve pas ses papiers.
14:31– Et on va faire quoi ?
14:32– Mais non, mais il faut quand même être…
14:34– Pragmatique.
14:35– Je comprends cette réaction, mais quand on ne peut pas, on ne peut pas.
14:39Donc il faut trouver d'autres solutions.
14:40– Juste ce que je veux dire, c'est qu'il faut une position dès le départ.
14:43Il faut savoir ce qu'on veut.
14:49Si on est faible comme on l'est aujourd'hui, on en aura toujours plus.
14:51Et vous parlez de la campagne.
14:52Malheureusement, nous on souhaite…
14:53– T'as vu la campagne ici à Paris, il n'y a pas la place.
14:56– On a fait une grande campagne avec Reconcat de Latus.
14:58Justement, pendant un moment, ils étaient visibles à Paris.
15:01Et puis, ils ont été envoyés dans les campagnes.
15:03On a le sujet.
15:04Dans le 95, on a gagné, on a fait reculer le département
15:07qui voulait installer à Bayer en France des immigrés clandestins,
15:09grâce au maire de Chaumontel, Sylvain Saragossa, et toute son équipe.
15:13Vous avez dans le 78 acheté au centre Annette Faye.
15:15Vous avez dans la Marne également.
15:16Vous avez plein d'endroits comme ça,
15:17où on envoie des immigrés clandestins
15:18pour qu'ils ne soient pas sous les yeux des médias ou des parisiens.
15:20Mais le problème, c'est un problème.
15:21– Sophie, on va avancer entre guillemets.
15:23Enfermé à quel titre ?
15:26– Parce qu'il est mineur, il n'a pas eu sur la voie publique, c'est un mineur.
15:29– Frédéric Fougera, effectivement, cette situation de la gaieté lyrique,
15:32elle dure depuis plus d'un mois.
15:35– Elle est catastrophique.
15:36Mais là, j'interviens en tant qu'ancien dirigeant
15:38de cabinet d'élus locaux dans les collectivités territoriales.
15:41Une ville, une collectivité,
15:42elle peut créer des logements d'extrême urgence.
15:46Elle peut faire partie de sa politique.
15:47Elle peut aussi ne rien faire et s'émouvoir à chaque fois qu'il y a des problèmes.
15:50La question n'est pas tellement de savoir si ce sont des mineurs ou pas des mineurs.
15:54Peu importe, ce sont des gens qui sont à la rue
15:56et qu'il faut pouvoir assister, accompagner sur une courte durée.
15:59Parce qu'il n'est pas possible de les prendre en charge à vie non plus
16:02ou de les installer.
16:03Mais les bâtiments publics, les équipements publics
16:06ont plein de possibilités d'accueillir des personnes dans ces situations.
16:09Mais c'est aussi une question de politique locale.
16:11Manifestement, ce n'est pas un choix qui est fait.
16:13C'est un choix qu'on préfère passer par le squat
16:15et le squat d'un équipement public ou semi-public.
16:18Je ne connais pas le statut exact de la gaieté lyrique.
16:20Et ça renvoie aussi au problème des squats.
16:23On a un ministre du Logement qui n'est pas resté très longtemps dans son poste,
16:26Guillaume Casbarian,
16:27qui avait quelques volontés de faire évoluer la réglementation
16:30dans notre pays sur ce sujet.
16:32Il n'a pas pu faire grand-chose pour le peu de temps
16:34qu'il est resté dans ce ministère.
16:35Mais voilà, il y a plusieurs sujets en un.
16:37Et celui du squat, il est loin de concerner que Paris.
16:40Il concerne toute la France.
16:41Dès qu'un logement est vide 2-3 semaines,
16:43il y a un risque de squat augmenté qui est terrible
16:46et qui fait peur à tous les propriétaires.
16:48Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
16:50Christine Bouillaud ?
16:51Je viens de le dire, Sophie.
16:52C'est compliqué parce que je ne connais pas la gaieté lyrique.
16:58Visiblement, en plus, il y a effectivement une volonté de protéger
17:04de la part du théâtre aussi ces réglements,
17:06de ne pas les mettre dehors en plein hiver,
17:09même s'ils sont mineurs ou majeurs.
17:11Je pense que dernièrement, les températures à moins 10 degrés un peu partout
17:15rappellent quand même que là-dessus,
17:18on a un devoir aussi de protection.
17:20Donc la difficulté, c'est de trouver des solutions pérennes,
17:23d'étudier le cas par cas de chaque personne.
17:28Tout ça, ça prend du temps et des moyens.
17:30Et tout ça ne peut pas se faire d'un claquement de doigts à la Donald Trump
17:34qui est devenu l'alpha et l'oméga aujourd'hui
17:37avec toutes les politiques migratoires du monde entier
17:39parce qu'on pense que d'un claquement de doigts,
17:40on peut remettre des gens derrière une frontière.
17:42Sauf que ce n'est pas si simple que ça.
17:44Et qu'aujourd'hui, même si vous prenez une décision de fermeté
17:48en expulsant les gens de la gaieté lyrique,
17:50parfois vous ne faites que déplacer le problème.
17:52Donc la solution, c'est d'étudier le cas par cas
17:54et de trouver des logements ou en tous les cas des situations.
17:58Mais Sophie, vous ne pouvez pas faire un package
18:01de ces 300 personnes, les mettre dans un avion
18:04et vous dire qu'on s'en débarrasse parce que ça ne marche pas tout à fait comme ça.
18:07Et je vous rappelle quand même qu'on est dans un état de droit.
18:10Mais justement, c'est le sujet.
18:12Pardon, mais vous nous imposez un faux choix.
18:15Vous expliquez qu'il est nécessaire de faire du cas par cas.
18:18Le problème, c'est que ce que vous disiez Sophie,
18:20je ne sais pas si ça a été entendu par tous les auditeurs,
18:22mais c'est vraiment avoir une petite cuillère.
18:25Parce qu'on a une masse énorme qui arrive en France,
18:28ça coûte un pognon de dingue pour prendre l'expression connue
18:31et cet argent, on ne le met pas dans les hôpitaux,
18:33parce qu'il y a plein de Français qui ont des problèmes,
18:34parce qu'il y a plein de Français qui ont des soucis.
18:36Et donc, il faut vraiment regarder la réalité en face.
18:39La réalité en face, c'est qu'on y viendra,
18:41parce qu'on va parler de François Birou,
18:43mais une submersion migratoire.
18:44Alors, on va continuer dans un instant notre tour de table,
18:47puis évidemment, on va reparler immigration avec vous.
18:50A tout de suite.
18:58Quand nous refusons de travailler quelques mois de plus
19:01ou de percevoir un peu moins,
19:02eh bien nous condamnons des jeunes, nos enfants,
19:05les petits-enfants à payer plus.
19:06On est ensemble avec vous sur Sud Radio
19:08pour commenter l'actualité
19:10et voir un petit peu ce qu'a retenu
19:12votre attention aux uns et aux autres dans l'actualité.
19:15Frédéric, vous, c'est un coup de gueule
19:17sur un silence médiatique
19:18et ces coups de coeur et coups de gueule sont faits pour ça,
19:20pour mettre un coup de projecteur sur des sujets peu évoqués.
19:24Et puis un silence médiatique qui est rompu,
19:26grâce à vous Valérie, aujourd'hui sur Sud Radio.
19:28Mais oui, je voulais vous parler d'un conflit
19:30qui dure depuis plus de 30 ans,
19:31qui a fait plus de 6 millions de morts,
19:32qui a fait bien plus de populations déplacées.
19:35Et quand je vous dis ça,
19:36il y a je pense très peu de gens
19:37qui vont spontanément savoir de quoi je parle.
19:40Et c'est ça qui est bien regrettable.
19:41Donc mon coup de gueule,
19:42il va au silence médiatique comme vous le disiez Valérie,
19:44puis au silence surtout de la communauté internationale
19:47face aux horreurs que subissent les populations
19:49du Nord Kivu en République démocratique du Congo
19:52et plus spécialement des horreurs qui s'aggravent
19:55ces jours-ci autour de la ville de Goma.
19:59Alors horreur, le mot est bien faible,
20:01parce que quand on tue, quand on déchique,
20:03quand on brûle des humains,
20:04le mot horreur est bien faible.
20:06Quand on massacre des enfants avec la même barbarie,
20:09le mot horreur est bien faible.
20:11Et j'ai envie de dire à ceux qui voudraient tout de suite réagir
20:15que la barbarie, elle n'a pas d'hierarchie,
20:16elle n'a pas d'hierarchie chez moi.
20:17Donc elle n'est pas plus horrible dans cette partie du monde
20:20que sur le reste de la planète.
20:22Mais elle n'est pas moins non plus répugnante,
20:24intolérable et criminelle.
20:25Et ce n'est pas parce que c'est loin des yeux,
20:27loin du cœur, que finalement ça n'existe pas.
20:29Donc je voulais juste faire ce petit coup de gueule
20:32et aussi un coup de cœur pour le Congo,
20:35le premier pays francophone au monde.
20:38N'oublions pas le sort réservé aux Congolais
20:40par les milices et les criminels rwandais.
20:42Il faut dénoncer ce silence et cette inaction
20:45de la communauté internationale.
20:46À un moment, quand on n'agit pas,
20:48quelque part on est complice.
20:49Donc chaque pays doit s'interroger,
20:51chaque pays doit interroger ses politiques, sa diplomatie.
20:54Il faut parler de tous les conflits,
20:55et pas seulement de ceux qui peuvent créer
20:57une animation politicienne dans notre pays.
20:59Des horreurs, des injustices, il y en a partout.
21:01Et là, vraiment, depuis 30 ans, c'est vraiment catastrophique.
21:05Ce matin, Jean-Noël Barrault,
21:06qui était l'invité de Jean-Jacques Bourdin,
21:08a annoncé que la ville de Goma
21:09allait tomber dans les prochaines heures.
21:11C'est une très grande ville,
21:13c'est une belle ville.
21:15C'est insupportable qu'on ferme les yeux
21:17sur la situation du Congo aujourd'hui.
21:19Et un éditeur me dit que des milices islamistes
21:21tuent les chrétiens là-bas.
21:23Effectivement, les chrétiens sont en danger
21:25dans certaines de ces zones.
21:28Alors, il y a des multicritères d'attaque.
21:33Ils peuvent être religieux ou ne pas l'être.
21:35Mais oui, c'est le viol organisé,
21:37c'est le massacre d'enfants organisé.
21:39Si vous avez des connaissances sur place
21:41qui vous envoient des photos de leur quotidien,
21:42regardez une photo, c'est insoutenable.
21:44Vous ne pouvez pas soutenir du regard
21:47de voir des gens démembrés, déchiquetés.
21:50Et tout ça, sans qu'on en parle vraiment,
21:53sauf ce matin, et sans que nos politiques agissent.
21:56En tout cas, sérieusement, je ne dis pas que la diplomatie
21:58n'agit pas en sous-main,
22:00et c'est aussi en partie son rôle.
22:02Mais il y a un moment où il faut aussi agir plus concrètement
22:04et prendre des décisions.
22:06Tout ça pour récupérer des minerais,
22:09pour faire fonctionner nos téléphones portables.
22:11Derrière tout ça, c'est une guerre économique,
22:13derrière des matières premières
22:15que chacun essaye de se disputer.
22:17Je partage évidemment à 100% ce que vous dites,
22:19et toutefois, il y a un moment où
22:22on n'en peut plus d'indignation.
22:24Non, ce n'est pas toutefois.
22:26C'est qu'on n'en peut plus d'indignation.
22:28Et que d'indignation dans tous les pays du monde,
22:30il se passe des choses...
22:32Enfin, pas tous les pays du monde,
22:33mais la situation des femmes dans certains pays,
22:35les massacres que vous citez, etc.
22:37Et il y a...
22:39On n'arrive plus...
22:40Et quand t'as demandé au gouvernement
22:42de faire quelque chose,
22:43quand on voit qu'ils ne sont pas capables
22:45de faire la moindre chose dans une rue de Paris,
22:47je dois dire que je suis un peu désespérée
22:49devant cette situation internationale.
22:52Mais il faut le dire, il faut le rappeler.
22:54Ce matin, il y a un très bel article dans le Figaro
22:56de l'envoyé spécial qui est à Kaboul.
22:59Les cercles des poètes ont disparu.
23:01L'Afghanistan était un pays réputé pour sa poésie.
23:05Et aujourd'hui, évidemment,
23:06les femmes réduites au silence
23:08réalisent cet article très intéressant.
23:11Christine Bouillot,
23:13qu'est-ce qui se passe autour des chiffres du chômage pour vous ?
23:16Oui, coucou, le revoilà, le chômage.
23:18Et ce n'est pas bon du tout.
23:20Non, et on n'en parle pas.
23:22Ah non, je ne sais pas,
23:23j'ai écouté François Bayrou hier soir,
23:25mais je n'ai pas entendu quelque chose
23:26sur ce qu'il va devenir, à mon avis,
23:28la préoccupation première des Français.
23:31Le chômage, parce que le plan d'emploi,
23:34c'est terminé.
23:352025, ça démarre plutôt mal,
23:37avec tous ces plans sociaux déclarés ou en préparation
23:39qui vont se matérialiser.
23:41Les projections de l'INSEE,
23:43les chiffres qui sont donnés par les autorités,
23:45ne sont pas bons.
23:46Les projets d'embauche sont en recul.
23:48Les entreprises, faute de visibilité,
23:49notamment politiques et fiscales,
23:51ont les deux pieds sur le même frein.
23:55En fait, c'est un retour sur terre un peu brutal,
23:57puisque je rappelle quand même
23:58qu'on avait réussi à créer 2 millions d'emplois
24:01ces dernières années.
24:02Ça fait partie, effectivement,
24:03à mettre à l'actif du président
24:05et du bilan d'Emmanuel Macron.
24:06Mais là, aujourd'hui,
24:07on est dans l'impossibilité
24:08de proposer des perspectives
24:10à de nombreuses personnes.
24:12Petit message, peut-être,
24:15à l'heure du bouclage de ce douloureux budget,
24:18il serait bien de penser à des mesures
24:20qui ne viennent pas lourdir
24:21ou, en tous les cas,
24:22qui ne viennent pas entraver,
24:23finalement, le fonctionnement
24:25de nos entreprises,
24:27des investissements.
24:28Il y a plusieurs appels.
24:29Je prends celui, puisque je suis à Toulouse,
24:31de Guillaume Fori,
24:32qui est quand même le grand patron d'Airbus,
24:34mais aussi le représentant
24:35de toute la filière aéronautique et spatiale,
24:37qui est un des fleurons
24:38de notre industrie européenne et française
24:40et qui dit, surtout,
24:41ne commencez pas à rabioter n'importe où
24:43et n'importe comment,
24:44parce qu'on va perdre le match
24:46contre deux blocs américains et chinois.
24:49Et puis, surtout, aussi,
24:51je rappelle également
24:52que si on parle beaucoup d'immigration,
24:54de sécurité, d'insécurité,
24:56la santé, mais aussi l'emploi,
24:59vont certainement redevenir
25:00la priorité numéro un des Français.
25:02Bien sûr.
25:03Surtout que les deux bouts de l'échelle,
25:05c'est-à-dire les moins de 25 ans
25:06et les plus de 55 ans,
25:07sont les plus touchés.
25:08L'explosion du nombre de chômeurs
25:10chez les moins de 25 ans,
25:11c'est considérable.
25:12On a touché à l'apprentissage
25:14dans le budget
25:15et ce n'est pas terminé.
25:16Et rappelons qu'une jeunesse
25:18qui ne trouve pas d'emploi,
25:19on parle des problèmes de natalité,
25:21des problèmes de fiscalité.
25:23Tout ça, c'est important.
25:24Alors, Sophie, elle opine de la tête.
25:26Elle n'a pas l'air d'accord avec moi.
25:27Mais que le chômage reparte à la hausse,
25:29Sophie, vous qui êtes une pro-entreprise,
25:31ce n'est pas un bon signal.
25:32Non, mais il y a une question.
25:34Pardon, je vais vous donner la parole,
25:35mais il y a la question,
25:37alors peut-être que c'est ce que Sophie va dire,
25:39mais il y a aussi la question
25:41de l'attractivité de l'emploi.
25:43C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
25:44il y a des chefs d'entreprise
25:45qui recrutent et qui ne trouvent pas.
25:47C'est-à-dire que les gens ne veulent plus bosser
25:49dans certains secteurs.
25:50Il y a des secteurs dans lesquels...
25:51Attendez, parce que quand vous avez
25:53effectivement une perte
25:55de 140 000 emplois en un an,
25:57ce n'est pas 140 000 personnes
25:58qui ont refusé un emploi.
25:59Là, je parle de CDI qui ont pris fin, Valérie.
26:02Ce ne sont pas des gens
26:03qui n'ont pas voulu prendre un emploi,
26:04je parle de gens qui ont perdu...
26:06Si vous permettez...
26:07Mais je pense que la situation est très complexe.
26:10Je peux citer Nicolas Dose
26:12qui est retweeté par François-Montboise.
26:14Nicolas Dose qui est spécialiste
26:16économie à la BFM qui dit
26:17« On n'a jamais vu une dégradation
26:18du marché de l'emploi aussi violente
26:20hors récession.
26:21La politique crée du chômage.
26:22Tant qu'on continue à charger la barque fiscale
26:24et agiter la menace de censure
26:26comme un haucher,
26:27on appuie sur le frein. »
26:28Pas un mot à ajouter à cette réflexion.
26:30Mais Christine, bien sûr que je m'inquiète comme vous.
26:32Ce n'est pas le sujet.
26:33C'est que, tel que vous le dites,
26:36on a presque l'impression que...
26:38C'est un peu la faute des entreprises.
26:41La réponse est oui,
26:42puisque c'est elles qui fournissent le boulot.
26:43Mais ce que je veux dire,
26:44c'est que la politique...
26:46Je parle de l'incertitude politique.
26:49Il y a eu un inversement, Sophie,
26:52sur le dernier trimestre.
26:54C'est le dernier trimestre qui prône l'année.
26:56Donc le dernier trimestre,
26:57ça commence à peu près au moment de la dissolution
27:00et depuis on est dans un escalier
27:01de délire politique qui fait que...
27:03Oui, mais ça n'arrive pas comme ça.
27:05Généralement, quand on prévoit une embauche,
27:07d'abord ça prend six mois.
27:09On regarde un petit peu le carnet de commandes, etc.
27:11Donc ça fait longtemps que c'est en préparation, ce chômage.
27:13Alors maintenant, je vais être très claire.
27:15C'est le gouvernement actuel, politique,
27:18depuis six mois, un an, deux ans,
27:20qui crée ce chômage.
27:22Il est responsable à 100% de ce chômage.
27:24Les boîtes qui peuvent partent à l'étranger.
27:27On a détruit l'industrie
27:29en faisant des contrôles permanents
27:31sur la grenouille qu'on dérangeait à côté.
27:36Les industries arrêtent de s'implanter en France.
27:39On a...
27:41Je m'étouffe parce qu'il y a tellement de raisons
27:44et de poids qu'on a mis sur les entrepôts.
27:46Les fiscalités croissantes, les exigences croissantes.
27:49Je veux dire, on peut partir...
27:50Non, non, mais je n'ai pas fini quand même.
27:52C'est une phrase importante
27:53parce que ça concerne tout le monde.
27:54Alors, d'une part, il y a ce gouvernement qui crée ça.
27:57D'autre part, il y a quand même une politique sociale
28:01qui fait que nous maintenons les gens au chômage.
28:04Nous payons nos salariés comme on peut.
28:08Ils touchent pratiquement autant en étant sur certains salaires.
28:11Ils ont des subventions permanentes, etc.
28:13Autre facilité aussi, je vois.
28:15J'étais très émue l'autre jour
28:17parce qu'il y a un jeune qui revient.
28:19Il avait fait un stage de longue durée.
28:21Il avait fait un stage de longue durée
28:23et il avait droit au chômage pendant un an.
28:25Et il m'a dit, non, je vais chercher du boulot.
28:27Je ne prends pas le chômage.
28:28C'est trop dur aujourd'hui en France.
28:30J'étais sidérée qu'il ait cette réflexion.
28:32Tous les jeunes, je peux comprendre,
28:34ils sortent de faire leurs études,
28:35ils sont automatiquement au chômage.
28:37Donc il y a aussi une facilité
28:39qui fait qu'il va falloir que tout le monde s'y mette.
28:41Nous sommes tous responsables de ce qui se passe en France.
28:44Là, il y a un moment où ça suffit.
28:46Frédéric Fougeron.
28:48Pour aller dans le sens de Christine,
28:49je voulais juste te rappeler, j'ai lu ça hier ou avant-hier,
28:52que l'année 2024 a été une année record
28:55pour la fermeture volontaire d'entreprises.
28:57C'est-à-dire pas de faillite,
28:59mais le ras-le-bol d'entrepreneurs
29:02coincés entre les taxes et la bureaucratie
29:04et les promesses de nouvelles taxes et de nouveaux impôts.
29:06Et ça, c'est forcément pas bon pour l'économie
29:08et pas bon pour l'emploi.
29:10C'est une question complexe, le chômage.
29:14C'est-à-dire qu'il y a effectivement ces gens
29:16qui sont au chômage, des entreprises qui ferment.
29:19On voit dans le domaine des médias
29:21le groupe Canal qui va licencier
29:23près de 300 ou 400 personnes.
29:25Il y a des licenciements.
29:28Il y a des licenciements.
29:31Et je vois un auditeur qui me dit
29:33qu'il n'y a jamais eu autant de demandes
29:34pour recruter des aides à domicile.
29:35Ils sont tous juste en dessous du SMIC
29:37sans avantages et motivation.
29:39On ne peut pas être en dessous du SMIC.
29:40Pourquoi vous dites ça ? C'est la loi.
29:42Non, mais il se trompe.
29:43On n'a jamais recruté dans une entreprise
29:45quelqu'un en dessous du SMIC.
29:48Trop de taxes, trop de bureaucratie,
29:50trop de normes.
29:51Ça fait des années qu'on le dit,
29:53mais on a des gouvernements qui font des mesurettes
29:55et qui ne voient pas le grand tableau.
29:58On parlait tout à l'heure d'industrialisation.
30:00On parlait même des entreprises tech
30:02qui ne se développent pas ou qui partent à l'étranger.
30:04C'est un sujet qui est tout simplement lié
30:06au niveau de taxation et de normes
30:08qui est trop important dans notre pays.
30:10Quand on parle des politiques,
30:12il y en a très peu qui au fond,
30:14y compris dans les assemblées,
30:15s'intéressent à ça.
30:16Je rappelle un sénateur, je n'ai plus son nom,
30:18au Sénat, tous les ans,
30:20cherchait à voir les normes qui étaient en trop
30:21et en supprimer.
30:22Mais en fait, c'est extrêmement mineur
30:23dans la pensée politique en France.
30:25On est plutôt dans l'idée de rajouter des techs
30:27sans arrêt, sans arrêt.
30:28Et pour aller dans votre sens Valérie,
30:29ce que vous disiez sur la complexité du sujet,
30:31c'est que les gens cotisent pour un droit au chômage.
30:34Mais ils se rendent bien compte
30:35que quand ils doivent faire un choix,
30:37parfois le travail n'est pas attractif
30:39puisque le travail ne paie pas assez.
30:40Mais le travail ne paie pas assez
30:41parce que le travail est tellement chargé
30:44parce que le travail est tellement chargé
30:45pour les entreprises, pour les patrons,
30:47que finalement, le salaire net que vous avez
30:49est extrêmement bas par rapport au brut
30:51et même par rapport au super brut.
30:52Donc les Français devraient être payés
30:54beaucoup plus que ce qu'ils ont finalement
30:56dans leur poche.
30:57Et tous ceux qui nous écoutent sur Soudradio
30:59le savent très bien quand ils regardent
31:00leurs fiches de paie.
31:01En fait, le net, c'est très bas
31:03par rapport à ce qu'ils devraient avoir
31:04véritablement si on compare
31:05d'autres pays européens.
31:06Donc effectivement, il y a un choix
31:07qui est fait par certains
31:08qui ne poussent pas à l'emploi
31:09puisqu'on n'est pas suffisamment gagnant,
31:11et c'est aussi ce que disaient
31:12les gilets jaunes à l'époque,
31:13suffisamment gagnant à travailler.
31:14Ce n'est que le début.
31:15Un mot, Rafik Smati,
31:16le ministre de l'économie Eric Lombard
31:18vient d'affirmer que le problème
31:19de notre économie n'est pas
31:20la fiscalité délirante
31:22mais le manque d'entrepreneurs.
31:23Ben voyons !
31:24Mais vivons-nous dans le même pays !
31:26Et il y a, si vous regardez son tweet,
31:28il y a le tableau sur LCI
31:30qui montre pour 100 euros
31:32de salaire brut versé,
31:34vous avez en Allemagne,
31:36vous touchez 80%
31:38de votre salaire brut
31:40alors qu'en France,
31:41vous n'en touchez que 77,5%.
31:44Et ça fait quand même la différence.
31:47On se retrouve dans un instant avec vous
31:49et on va revenir sur les propos
31:51de François Bayrou.
31:52A tout de suite à propos de l'immigration.
32:03Et on est ensemble avec vous sur Sud Radio.
32:05Sophie voudrait continuer sur le chômage
32:07mais on va quand même avancer
32:09parce qu'il y a aussi...
32:11Une petite phrase.
32:12Dans le discours du Premier ministre hier,
32:14il n'y a pas une économie de l'État.
32:17Une économie de l'État.
32:18Il n'y a que de nouvelles taxations déguisées
32:21qui peuvent faire croire que
32:22pour soutenir la santé,
32:23on va taxer les mutuelles,
32:24pour récolter les amendes,
32:26ça fera beaucoup plus d'argent pour l'État.
32:27Mais ça, c'est une très bonne initiative.
32:29On va arrêter de le confier
32:31à ceux qui le font
32:32et on va le confier au commissaire de justice.
32:34Ce qui est très bien.
32:36Ce sont des gens formidables.
32:37Mais pourquoi on va faire ça ?
32:39Pour que l'État récupère plus d'amendes.
32:41C'est assensé.
32:42Juste une précision sur notre auditeur qui disait
32:44qu'elles sont tout juste en dessous du SMIC,
32:46c'est qu'elles ne sont pas à plein temps.
32:47Et les frais de kilométrique sont ridicules.
32:49Donc elles en sont de leur poche.
32:51Tout à fait.
32:52Et c'est la problématique.
32:56Donc vous avez lancé un sujet, Christine,
32:58qui fait réagir.
32:59Mais en tout cas,
33:00dire que le chômage,
33:02effectivement, on n'en parle pas
33:03alors qu'il explose,
33:05c'est important de le dire.
33:07Mais lâchez-nous.
33:08Fichez la paix aux entreprises.
33:09Oui.
33:10Allez le dire au ministre.
33:12Ils sont en commission mixte paritaire en ce moment.
33:14C'est formidable.
33:15On va voir ce qui va sortir d'une commission mixte paritaire.
33:18Alors, les propos de François Bayrou.
33:21La France approche d'un sentiment de submersion
33:23en matière d'immigration.
33:25On va écouter le son,
33:27ces propos qu'il a eus hier sur LCI.
33:30Je pense que les apports étrangers
33:35sont positifs pour un peuple
33:38à condition qu'ils ne dépassent pas une proportion.
33:41La rencontre des cultures est positive.
33:44Mais dès l'instant que vous avez le sentiment
33:47d'une submersion,
33:49de ne plus reconnaître votre pays,
33:51de ne plus reconnaître les modes de vie ou la culture,
33:55dès cet instant-là, vous avez rejet.
33:57Est-ce qu'on y est en France, oui ou non ?
33:59On approche.
34:01En tout cas, c'est dans cette zone qu'on se trouve.
34:04Voilà, ça vous fait soin, Samuel Laffont.
34:06Là, ils sont en train d'aller très clairement
34:09sur les plates-bandes de la droite la plus radicale.
34:13Je vois bien qu'une partie des immigrationnistes
34:16ou des gens qui nient le problème depuis tant d'années
34:18nous expliquent que ce qu'a dit François Bayrou est un scandale.
34:22Ce qui est scandaleux, c'est que François Bayrou parle d'un sentiment.
34:25Ce n'est pas un sentiment.
34:26Tout le monde sait qu'il y a une submersion migratoire.
34:28Et quand on demande aux Français ce qu'ils en pensent,
34:30ils disent depuis des années qu'ils sont contre,
34:32à entre 70 et 80 %, qu'ils en ont assez,
34:34qu'il faut mettre fin à cette immigration massive.
34:36Et, spoiler, c'est possible.
34:38D'autres pays européens ont choisi de faire autrement que nous.
34:42Regardez ce qui se passe en ce moment en Finlande, en Suède,
34:45ce qui va se passer en Autriche, ce qui va se passer en Italie,
34:47ce qui va se passer probablement en Allemagne.
34:49Oui, on peut mettre fin à l'immigration massive.
34:51Et j'ai entendu, pour terminer,
34:53Yael Brown-Pivet sur BFM dire...
34:56Je n'aurais jamais tenu ses propos.
34:58Oui, et elle dit qu'on parle d'hommes et de femmes.
35:00Oui, alors plutôt d'hommes quand même, l'immigration massive,
35:02c'est quand même beaucoup d'hommes.
35:03De notre pays, la France, où effectivement on parle de la France,
35:05elle dit qu'elle est toujours accueillie.
35:06Non, c'est faux.
35:07Non, c'est faux, il faut arrêter avec ce mensonge.
35:09Pendant des siècles, la France n'a pas subi d'immigration massive.
35:11Ce qu'on vit aujourd'hui est extrêmement nouveau
35:13et on peut décider d'y mettre fin.
35:15Frédéric ?
35:17Je vais faire un peu de sémantique,
35:19sans chercher à fuir le débat.
35:21Je trouve que le mot « submersion » est un mot fort.
35:24Je ne sais pas s'il a été utilisé à dessein ou pas.
35:27Ce qui est étonnant, comme le dit Samuel,
35:29c'est d'y rajouter le mot « sentiment ».
35:31On utilise un mot fort, mais on utilise un autre mot pour l'atténuer.
35:35C'est assez étonnant en termes de communication.
35:38Ce qui est certain, c'est que ce que le Premier ministre évoque,
35:41je pense que personne ne pourra le contester,
35:44c'est une forme de dépassement des politiques
35:46sur cette question de l'immigration,
35:48qui fait qu'on se retrouve dans une situation aujourd'hui
35:50très compliquée à gérer.
35:52Après, quelle est la bonne façon de la gérer ?
35:54Quelle est la passion qu'on peut mettre dedans ?
35:56C'est aussi la difficulté de ce sujet,
35:58c'est qu'il n'est fait que de passion.
36:00Soit on se présente contre l'immigration
36:02et on passe pour un raciste,
36:04soit on veut que de l'immigration
36:06et on passe juste pour un humaniste.
36:08En fait, les solutions et la réflexion
36:10sont entre tous là.
36:12Ce n'est pas parce qu'on est dépassé par une situation
36:14que tout d'un coup on devient xénophobe ou raciste.
36:16Ce n'est pas parce qu'on a de l'humanité en soi
36:18que ça autorise à accueillir tout le monde
36:20dans n'importe quelle condition.
36:22Parce que d'ailleurs, accueillir tout le monde dans de mauvaises conditions,
36:24ce n'est certainement pas faire oeuvre d'humanité.
36:26C'est toujours pour reciter,
36:28revenir dans la communication politique,
36:30quand Michel Rocard disait
36:32qu'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde,
36:34ce qu'il disait n'était pas totalement absurde.
36:36Christine Bouillaud,
36:38il y a plusieurs choses.
36:40Il y a la déclaration politique,
36:42l'aspect politique de ce que vient de dire
36:44de ce qu'a dit hier François Bayrou.
36:46On voit aussi le ministre
36:48Gérald Darmanin
36:50qui est partout en ce moment dans les médias.
36:52Ça m'a frappé de voir,
36:54hier il était chez Cyril Hanouna
36:56sur une radio concurrente,
36:58il était ce matin chez Pascal Praud,
37:00il était aux 20h de TF1.
37:02Il y a visiblement tout de même une offensive
37:04de la part du ministre de l'Intérieur
37:06et du ministre de la Justice
37:08pour montrer un discours un petit peu plus
37:10musclé face à l'immigration
37:12et à la délinquance.
37:14Alors Christine,
37:16peut-être déjà sur le sentiment
37:18de submersion.
37:20Le sentiment de submersion
37:22effectivement sur la sémantique
37:24chaque
37:26terme
37:28est bien pesé, et François Bayrou
37:30sait très bien quels mots il emploie
37:32et a essayé. Mais est-ce que hier soir
37:34il n'a pas non plus donné des gages
37:36à peu près tous les chiquiers politiques ?
37:38Parce que dans le même temps, il dit
37:40je ne vais pas,
37:42l'histoire des 4000 postes dans l'éducation nationale,
37:44ça c'est pour le Parti Socialiste,
37:46on ne taxera pas plus les ménages,
37:48ça c'est pour les LR.
37:50En fait j'ai eu l'impression, moi,
37:52qu'il faisait du Bayrou, c'est-à-dire
37:54je donne des gages à tout le monde pour que mon budget
37:56puisse passer et qu'on sorte
37:58de cette situation
38:00et qu'il n'y ait pas de motion de censure à l'arrivée
38:02et que tout le monde soit content pour pouvoir
38:04voter ce budget et moi rester à Matignon.
38:06Donc en fait, il fallait parler
38:08de tous les sujets qui étaient sensibles
38:10pour chacun, de manière
38:12à ce que chacun s'y reconnaisse.
38:14Après, sur le sentiment de
38:16submersion,
38:18ces mots ont un sens,
38:20je laisse à François
38:22Bayrou le soin de les porter
38:24sur la scène publique, on voit bien que
38:26du côté de
38:28son bloc central, tout le monde,
38:30puisque la présidente de l'Assemblée Nationale,
38:32le troisième personnage de l'État, lui fait comprendre
38:34qu'elle n'a pas ce sentiment-là et que c'est une erreur
38:36de l'avoir donné, ça c'est un débat
38:38politique qui se pose
38:40aujourd'hui et compte tenu de la situation,
38:42c'est un sujet,
38:44une fois que vous l'avez posé,
38:46il faut des actes. Alors effectivement
38:48derrière, il y a Gérald Darmanin qui
38:50s'agite parce qu'il y a aussi un Bruno Retailleau
38:52qui fait le travail
38:54et qui fait plutôt le travail
38:56qui va dans le sens,
38:58quand on l'observe, et qui plaît à l'électorat
39:00y compris du RN et
39:02de votre camp
39:04également, Samuel, parce que c'est des
39:06choses qui marquent et il a une bonne image
39:08donc sans doute aussi que c'est un
39:10nouvel élément à prendre en compte du côté
39:12de la droite de l'échiquier politique,
39:14cette préparation en fait de l'échéance
39:16d'après pour pouvoir
39:18poser des jalons sur des sujets de sécurité,
39:20d'immigration,
39:22de sens moral,
39:24etc. Mais j'ai eu le sentiment,
39:26moi, parce que quand il dit
39:28submersion, il va moins loin
39:30que Michel Barnier qui lui avait promis
39:32une grande loi sur l'immigration,
39:34ce qui n'a pas été le cas hier de François Bayrou
39:36et qu'il n'en a pas avancé un mot là-dessus.
39:38– J'ai dit Darmanin
39:40chez Hanouna,
39:42mais c'était Bruno Retailleau hier qui était chez Cyril Hanouna.
39:44– Une micro-réaction sur ce que vient de dire Christine
39:46quand elle dit
39:48le ministre de l'Intérieur fait le travail,
39:50pour moi faire le travail c'est avoir des résultats.
39:52Donc pour le moment on s'est engagé à avoir un discours,
39:54c'est pas encore faire le travail, c'est manifester
39:56des intentions, c'est un premier pas,
39:58mais le travail il est fait quand on a des résultats
40:00en toute matière.
40:02– La fille qui prend des notes.
40:04– Je prends des notes,
40:06je trouve qu'on a
40:08un langage qui se rapproche de celui de Bayrou,
40:10c'est-à-dire que oui c'est bien,
40:12oui il n'aurait pas dû, mais il n'a pas voulu dire ça,
40:14voilà,
40:16il ne se passe rien, on continue
40:18à aligner des discours, que ce soit du premier
40:20ministre ou des autres, la France se stagne,
40:22les entreprises disparaissent, le chômage
40:24augmente et il ne se passe rien, et il ne se passera
40:26rien car aucune décision
40:28ne sera prise parce que nos parlementaires
40:30ne se mettent pas d'accord
40:32entre eux, ils ont complètement
40:34oublié l'intérêt général, ils ne pensent
40:36qu'à leur intérêt propre,
40:38est-ce qu'ils ont intérêt ou pas, est-ce qu'il y a une dissolution
40:40parce qu'ils seront réélus ou pas,
40:42c'est un véritable drame
40:44et je dois dire
40:46qu'on ne peut même plus commenter,
40:48il ne se passera rien.
40:50– Je vais faire le lien entre ce que vous dites Sophie
40:52et ce que disait Frédéric à l'instant,
40:54oui il y a des sujets qui deviennent
40:56passionnés parce qu'en fait
40:58ça fait des années, des décennies que les Français
41:00attendent des résultats, on parlait
41:02notamment de l'immigration, et donc au bout d'un moment
41:04on se dit qu'on devrait traiter absolument
41:06rationnellement, rapidement,
41:08et bien il prend des proportions énormes parce qu'on n'obtient
41:10pas de résultats rapidement.
41:12Je continue le lien,
41:14effectivement on a l'impression qu'il ne se passe rien
41:16et c'est ce que reprochent les Français à la plupart
41:18des politiques, on peut avoir le sentiment
41:20qu'ils attendent juste la prochaine élection,
41:22qu'ils veulent garder leur poste, moi je reviens sur le sujet
41:24j'en ai déjà parlé plusieurs fois ici, le système
41:26actuel, le mode de scrutin actuel n'est pas
41:28concurrentiel, le système actuel n'est pas concurrentiel
41:30si bien qu'on peut facilement
41:32garder son ordre, ça veut dire que le mode de scrutin
41:34uninominal majoritaire de tour
41:36empêche la concurrence, empêche la création
41:38de nouveaux partis, empêche
41:40le remplacement de députés qui ne
41:42feraient pas le job, c'est ça le
41:44souci, on parle de résultats à l'instant, si
41:46quelqu'un n'obtient pas les résultats
41:48pour lesquels il a été élu,
41:50désigné, embauché, et bien on doit
41:52pouvoir le remplacer, hors politique, il est extrêmement
41:54difficile de le faire, et donc on se retrouve dans la
41:56situation actuelle, des gens qui ne se mettent pas d'accord, alors
41:58que quand on demande aux français, ça a été demandé cet été
42:00en sondage, est-ce que vous voulez que les
42:02partis politiques pour lesquels vous votez se mettent
42:04d'accord et trouvent des compromis à l'Assemblée nationale ?
42:06Tous les électorats, tout sauf un
42:08LFI était d'accord, donc
42:10Ecolo, LREM
42:12RN, Reconquête, tout le monde était
42:14d'accord pour qu'il y ait des accords sur les sujets
42:16majeurs pour les français, on parlait d'immigration
42:18mais évidemment la sécurité, la santé,
42:20le pouvoir d'achat, et en fait on a l'impression
42:22que pour l'instant ça n'arrive pas, et qu'il n'y a
42:24effectivement que des discours. Vous n'avez pas le sentiment
42:26quand même que le Premier Ministre
42:28va chasser sur vos terres, sur
42:30celle du RN, il a eu des mots
42:32comme il peut, il a eu des
42:34mots quand même qui sont plus
42:36proches encore une fois de la droite
42:38extrême en parlant d'immigration. Non mais de bon sens,
42:40ne valérisez plus une question niveau gauche. En fait
42:42c'est ça la question, c'est que quand vous voyez que les français
42:44sont d'accord sur les mesures, et qui sont parfois bien
42:46plus dures celles qui sont sollicitées par les français
42:48que ce qui est annoncé par les différents
42:50gouvernements qui se succèdent, on en est
42:52à du bon sens, c'est même plus... Evidemment c'est la droite
42:54et chez En Conquête on porte ces combats là
42:56parce qu'on pense qu'ils sont prioritaires, on voit que c'est prioritaire
42:58pour la France et pour les français, et le problème
43:00aujourd'hui c'est d'avoir des résultats
43:02qu'on attend de ce gouvernement. On parlait d'ailleurs
43:04de l'équilibre entre
43:06Darmanin et Retailleau, et bien justement
43:08moi je suis aussi président d'un média
43:10qui s'appelle Damoclès, un média de mobilisation
43:12et dès qu'on a eu ce nouveau gouvernement
43:14on a dit la chose suivante, il faut
43:16profiter de l'intérêt de chacun
43:18Darmanin qui veut faire parler de lui pour la suite
43:20Retailleau qui veut faire parler de lui pour la suite
43:22et lui pour exiger
43:24de Gérald Darmanin et pour exiger de Bruno Retailleau
43:26de se bouger pour avoir les résultats
43:28qu'on n'a pas eu depuis tant d'années.
43:30Mais enfin il dit des choses
43:32vous dites, il parle pour
43:34faire parler de lui, ça va au-delà de ça.
43:36On va y revenir dans un instant, je vois Christine qui veut
43:38parler, à tout de suite.
43:40Sud Radio, votre avis fait la différence.
43:42Oui bonjour Sud Radio
43:44merci de votre émission, de donner la parole
43:46au territoire sur les campagnes.
43:48Et mettez-vous d'accord
43:50Valérie Expert.
43:52Avec vous sur Sud Radio jusqu'à midi
43:54il vous reste peu de temps
43:56mais Christine vouliez encore dire quelque chose
43:58par rapport aux déclarations
44:00de François Bayrou sur la submersion
44:02le sentiment de submersion
44:04en matière d'immigration.
44:06Oui, n'oublions pas qu'il a besoin
44:08de l'accord du RN pour ne pas être censuré.
44:10Donc qu'il fasse
44:12effectivement un appel
44:14aux députés du RN
44:16et de Marine Le Pen ça me parait logique
44:18mais de qui parlait-il quand il dit
44:20je n'aime pas qu'on les méprise.
44:22Hier soir il a aussi parlé
44:24de ces gens-là, c'était Marine Le Pen
44:26et Jean-Luc Mélenchon, en expliquant
44:28qu'ils avaient fait X millions de voix chacun.
44:30François Bayrou
44:32prépare son budget
44:34donc il est effectivement dans une position
44:36d'un homme politique du centre
44:38et qui a besoin d'être le plus large possible
44:40pour pouvoir faire adopter un budget qui doit
44:42avoir une commission paritaire, je le rappelle
44:44c'est quand même un exercice qui ne va pas être simple
44:46et ça va donner quelques lieux de discussion
44:48et de tension, que tout le monde
44:50va se retrouver pour voter ce budget
44:52et éviter une
44:54stabilité.
44:56C'est un exercice politique
44:58assez classique
45:00qui a tous les codes aujourd'hui
45:02des instituts
45:04de cette volonté de vouloir rassurer
45:06un électorat.
45:08Il a conforté aussi le duo Retailleau
45:10et Darmanin
45:12qui dans leurs stratégies respectives
45:14rassurent l'opinion et un certain électorat
45:16donc tout ça fait effectivement
45:18office d'un exercice
45:20de style très préparé
45:22où chaque mot a été pesé
45:24et quand il parle de submersion, le mot est choisi
45:26volontairement
45:30il ne dit pas ça n'importe comment
45:32et pour n'importe quelle raison.
45:34Qu'après derrière Yael Bonneprivé disent
45:36moi je trouve que ces mots vont pas
45:38dans le bon sens, je ne suis pas d'accord
45:40c'est aussi parce qu'il faut ménager
45:42à peu près toutes les sensibilités
45:44à partir du moment où vous avez
45:46c'est un peu
45:48épuisant
45:50je pense que les gens épuisent.
45:52On aimerait bien avoir une sorte d'unité
45:54malgré tout, vous avez aussi le ministre
45:56c'est le ministre de l'économie qui n'était pas d'accord
45:58enfin c'est
46:00comment voulez-vous que les entreprises
46:02embauchent et se développent ?
46:04À l'époque de Hollande on parlait de couacs
46:06tous les jours
46:08vous vouliez ajouter quelque chose ?
46:10Derrière le discours
46:12de François Birou
46:14on comprend qu'à défaut d'avoir un gouvernement
46:16d'union nationale
46:18et n'ayant pas de majorité
46:20à l'Assemblée nationale, personne n'a de majorité
46:22il faut qu'il essaye
46:24d'obtenir un vote d'union nationale
46:26puisqu'il n'a pas ce gouvernement d'union nationale
46:28il faut au moins qu'il y ait un vote d'union nationale
46:30pour permettre à la France d'avoir un budget
46:32c'est quand même notre année à venir
46:34qui est concernée
46:36Juste, ce qui est intéressant
46:38c'est qu'on voit
46:40dans l'interview de François Birou
46:42on voit justement qu'il y a un système
46:44d'équilibriste où il essaie de parler à tout le monde
46:46ça a été dit, mais on pourrait voir le chose autrement
46:48on pourrait se dire que comme il y a des priorités pour les Français
46:50et qu'effectivement il n'y a pas de majorité
46:52aujourd'hui à l'Assemblée nationale
46:54l'objectif ce serait de répondre aux priorités
46:56on met de côté les divergences, ça a déjà été fait
46:58sous d'autres régimes avant, on met de côté
47:00quelques divergences et on agit sur
47:02on parlait sécurité, immigration, pouvoir d'achat
47:04santé, on trouve des solutions et finalement
47:06c'est pas ce qui est choisi, ce qui est choisi c'est de dire
47:08bon ben je parle un peu à tout le monde et s'il vous plaît
47:10votez mon budget et puis après on verra
47:12Je crois qu'on parle de la justice des mineurs
47:14Bruno Retailleux
47:16ministre de l'Intérieur
47:18évoque une justice
47:20qui ne va pas
47:22dans le bon sens, il dit que cette justice
47:24installe les jeunes Français
47:26dans la délinquance et c'est vrai qu'on peut
47:28s'interroger dans le cas
47:30de l'assassinat d'Elias
47:32sur le fait que ces deux jeunes
47:34délinquants étaient connus
47:36des services de police, qu'ils
47:38avaient interdiction d'entrer en contact
47:40l'un avec l'autre, qu'un juge avait demandé
47:42que le parquet avait demandé que l'un d'entre eux
47:44soit incarcéré, ce qui avait été refusé
47:46par le juge, alors c'est toujours facile effectivement
47:48de refaire le match après, néanmoins
47:50on voit que la justice des mineurs aujourd'hui
47:52et je le disais hier
47:54c'est un peu une tarte à la crème
47:56ça fait des dizaines d'années qu'on dit
47:58qu'il faut revoir la justice des mineurs
48:00et qu'il ne se passe rien et qu'on parle
48:02de cette insécurité grandissante, des couteaux
48:04qui se multiplient, je ne sais pas si vous avez vu
48:06le papier du parisien, de plus en plus de couteaux
48:08chez les jeunes
48:10mais bon le problème
48:12est-ce que ce sont les couteaux, il y aura les marteaux, il y aura les feuilles de boucher
48:14les tournevis, ça peut être à l'infini
48:16Et puis il y a les parcours de l'éducation, il faut aussi
48:18on ne peut pas tout rejeter sur l'Etat, la justice
48:20le ministère de...
48:22bon très bien, oui
48:24on a une décadence terrible avec
48:26la drogue aussi qui rentre en ligne de compte fortement
48:28mais moi
48:30la responsabilité individuelle
48:32des français, il faut absolument
48:34y faire appel dans tous les domaines
48:36on ne peut pas, et alors d'ailleurs
48:38on avait parlé comme solution de taxer
48:40les parents, ce qui n'est pas forcément évident
48:42il paraît que ça peut aggraver les choses, je n'en sais rien
48:44enfin il y a un moment
48:46où il faut que l'éducation
48:48intervienne, que
48:50dès le plus jeune âge
48:52Oui mais vous parlez de...
48:54Allez-y Christine
48:56J'ai écouté Gérald Darmanin
48:58sur le plateau de TF1 hier soir
49:00il a donné un chiffre absolument
49:02qu'il faut bien avoir en tête
49:04il y a 140 000 jeunes aujourd'hui
49:06suivis par la justice
49:08des mineurs
49:10il y a 650 places en centres éducatifs
49:12fermés
49:14et un juge gère 300 jeunes
49:16ils sont 650
49:18alors qu'il y en a 100 qui vont sortir
49:20de l'école de la magistrature
49:22très bientôt
49:24il n'y en a que 50 qui vont aller sur la justice des mineurs
49:26donc à partir de là
49:28je veux bien qu'on revoie tout du sol au plafond
49:30et qu'on dise
49:32qu'il faut effectivement durcir et encore durcir
49:34mais à partir du moment où vous vous condamnez
49:36où vous avez des enfants qui rentrent dans le système
49:38de la police des mineurs
49:40et que derrière vous n'avez rien
49:42pour les suivre
49:44pour essayer de faire en sorte
49:46que ça ne se reproduise plus
49:48comme dans l'affaire du jeune Elias
49:50il y a 750 places en centres éducatifs fermés
49:52quand vous en avez 140 000
49:54qui potentiellement sont des enfants
49:56qui posent problème
49:58là je pense effectivement que la société a failli
50:00véritablement à mettre les moyens
50:02face à la situation aujourd'hui
50:04alors des moyens, vous avez tout à fait raison
50:06parce que c'est épouvantable les moyens
50:08on va taxer les entreprises
50:10il n'y a que ça comme source de revenus
50:12Valérie, il n'y a que ça
50:14l'état est ruiné, il n'a plus de moyens
50:16vous avez tout à fait raison Christine
50:18vous dites, où trouver l'argent ?
50:20Ecoutez, ce jeune Elias
50:22est malheureusement décédé
50:24et on ne va pas le ressusciter
50:26et j'en ai assez moi d'avoir
50:28des jeunes qui se font tuer comme ça
50:30on a eu Thomas, on a eu Axel Dorier
50:32et Philippine, bref
50:34je ne peux pas citer ici tous les noms
50:36sinon il nous faudrait des heures et des heures
50:38malheureusement tous ces jeunes français qui meurent agressés
50:40des jeunes femmes qui se font violer
50:42pour une raison qui est relativement simple
50:44mine de rien, il y a une question de moyens
50:46pour la justice, on sait que pendant des années
50:48on a sous-investi dans la justice par rapport au pays européen
50:50mais une fois qu'on a dit ça, on dit aussi
50:52trop souvent, on entend trop souvent que la justice
50:54ne serait là que pour réinsérer
50:56les délinquants et criminels dans la société
50:58c'est faux, la justice dans son ensemble
51:00a un rôle de dissuasion
51:02pour dissuader les personnes
51:04de commettre des délits et des crimes
51:06or on voit bien que la situation actuelle
51:08n'est pas dissuasive envers les délinquants et criminels
51:10parce que si elle l'était, et bien
51:12elle ne commettrait pas autant de délits
51:14cette attaque au couteau, qui sera peut-être qualifiée
51:16moi j'espère qu'ils seront jugés au moins pour meurtre
51:18aussi bien ils vont être jugés
51:20pour simplement violences aggravées et entraîner la mort
51:22sans volonté de la donner, ce qui ne donne pas du tout la même peine
51:24ils ne seront pas jugés pour, voilà, je passe
51:26sur la minorité mais il y en a un qui a 30 ans
51:28l'autre qui a 10 ans, c'est pas exactement la même chose
51:30et le problème c'est toujours ça, c'est que non seulement on requalifie les peines
51:32c'est pareil pour les viols qui sont requalifiés en agression sexuelle
51:34parfois pour des raisons de procédure
51:36mais dans tous les cas, la personne
51:38le délinquant, enfin le criminel du coup
51:40est considéré comme un simple délinquant
51:42il a un problème de moyens, il a un problème de
51:44dissuasion de rôle de la justice, que ce soit bien compris
51:46de dissuasion, et effectivement les peines
51:48qui sont appliquées sont
51:50souvent trop faibles par rapport à ce qu'il est possible
51:52de donner, les juges sont libres
51:54de juger selon l'individu
51:56en face, mais le problème c'est que souvent les peines
51:58ne sont pas...
52:00c'est pas en fonction de l'individu, il applique le code de procédure pénale
52:02il peut l'apprécier, il peut l'interpréter
52:04avec une appréciation
52:06il apprécie les peines
52:08les peines minimales
52:10parce qu'il prend en compte la personnalité
52:12de la personne en face, sauf que souvent
52:14les peines qui sont prononcées, elles sont très très loin du maximum
52:16comme pour tout justiciable
52:18que ce soit le délit
52:20dans les chiffres annoncés
52:22également hier par Gérald Darmanin
52:24on peut lui le remercier
52:26100 magistrats de plus d'ici 2027
52:28pour les mineurs et 50 juges pour enfants
52:30désignés dans les prochaines semaines
52:32vous savez à qui on le doit ça ?
52:34pardon ?
52:36vous savez à qui on le doit ça ?
52:38c'était Dupond-Moretti
52:44micro commentaire
52:46on oublie toujours quand même
52:48ou on parle trop peu quand même
52:50de la responsabilité de la justice
52:52le juge n'est jamais responsable de ses décisions
52:54c'est toujours l'état qui est responsable à sa place
52:56et là quand on entend que deux mineurs
52:58la décision de justice c'était d'interdire à ces deux mineurs d'entrer en contact
53:00c'est assez ridicule
53:02et ça serait même risible s'il n'y avait pas un jeune
53:04qui est décédé face à ça
53:06et la justice elle n'est pas faite que pour réinsérer
53:08ou pour prévenir elle est aussi faite pour punir
53:10quand il y a une faute il faut être puni
53:12absolument merci à vous
53:14très bonne journée sur Sud Radio