Mettez vous d'accord avec Christine Bouillot, Sophie De Menthon, Frédéric Fougerat et Gilbert Azoulay
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NewsTranscription
00:00SUDRADIO, le 10h midi. Mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:05Les débats avec vous dans ce 10h midi avec Christine Bouillaud. Bonjour Christine, journaliste à SUDRADIO, correspondante à Toulouse.
00:12Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique. Frédéric Fougera, président de TANCAN Paris.
00:18Bonjour, c'est une agence de communication. Vous avez publié Anthologie de la com. Il y en a qui en auraient besoin de leçons com.
00:25Aux éditions Bréal Studi Rama, commencé par le président de la République.
00:29Quoique, ils font que ça de la com. Oui, ils font que ça, mais ils la font mal.
00:33Oui, c'est vrai. En plus, quoi, il va faire bien.
00:35Voilà, Gilbert Azoulay, directeur général de NewTanc. News, news, comme les infos.
00:40NewsTanc éducation. Vous êtes un spécialiste des questions d'éducation. Vous avez dirigé L'Étudiant, L'Étudiant, Le Parisien Étudiant, Le Chou-Garot Étudiant.
00:50Et on est ravis de vous accueillir dans cette émission. Et Sophie, je n'ai pas dit que vous aviez publié La Culture.
00:56Une collection du monde racontée aux enfants chez Gallimard. Je viens de sortir La Culture, le luxe et la chasse.
01:04Tous les sujets tabous, on en parle aux enfants.
01:06Très bien. On va parler de la sexualité à l'école, éducation.
01:14Où est le vrai du faux ? On va essayer de comprendre un petit peu ce qui est prévu dans ce programme d'éducation à la sexualité pour les enfants.
01:23Et puis, on va parler censure, évidemment. Censure du gouvernement.
01:27Est-ce que le gouvernement, en tout cas Antoine Armand, décidément, se dit prêt à faire des concessions pour éviter le chaos ?
01:36Alors, on va commencer avec vos coups de cœur, vos coups de gueule. On va commencer avec vous, Sophie.
01:40J'ai décidé que quoi qu'il arrive, c'était un coup de cœur.
01:42Très bien.
01:43Et c'est un coup de cœur, vraiment.
01:45Là, je reçois effectivement une information en disant qu'inauguration d'un projet inédit en France, EPANIMAL.
01:53EPANIMAL, c'est une structure unique permettant aux résidents des Ehpad de conserver leurs animaux de compagnie.
01:59Et je trouve ça formidable. Parce que c'est tellement triste. On est en train de parler de la fin de vie.
02:06On préfère presque aider les gens à disparaître que de leur laisser leur animal de compagnie.
02:11C'est à quoi ils tiennent par-dessus tout.
02:13Donc, c'est un vrai coup de cœur. Je pense qu'il faut un peu d'humanité.
02:16C'est le premier dispositif comme ça.
02:18Et ça va être... C'est dans le cadre de la loi Bien Vieillir.
02:23Et donc, voilà. Donc, rassurez-vous, vous pouvez emmener votre chien à votre chien.
02:28Peut-être pas tellement d'animaux.
02:29Et pas partout non plus.
02:32Mais bon, c'est une super initiative. Il faut qu'elle soit suivie des faits et que les choses se mettent en place.
02:39C'est vrai que c'est compliqué. Parce que sortir son chien trois fois par jour, etc.
02:43Mais il peut y avoir des bénévoles. Il peut y avoir des jeunes qui vont aider pour ça.
02:47Oui, rien n'est très facile.
02:50Bonne initiative. J'imagine que vous l'apprenez tous.
02:53Super initiative. C'est plein d'humanité.
02:55Alors, c'est étonnant que ça ne soit pas via les animaux qu'on devienne plus humain.
02:59Mais c'est plein d'humanité.
03:01Pourquoi, dans un EHPAD, il y a quand même assez peu de choses à faire.
03:04Les gens sont assez tristes. Ils attendent, ils attendent.
03:07On sait ce qu'ils attendent. Du coup, avoir leur animal, c'est quand même une des plus belles choses qu'ils puissent faire
03:12pour avoir une vie plus correcte, plus douce, plus agréable.
03:15Mais il faudra que ce soit mis en place et que ce ne soit pas que de la com'.
03:18Comme pour les fauteuils roulants, pour les handicapés.
03:22Valérie, vous pouvez aller à l'inauguration.
03:25Ce qui est important, c'est que beaucoup, quand on est dans les EHPAD,
03:28on peut se replier sur soi et rester dans sa chambre.
03:30L'animal a cette vertu, c'est qu'il vous impose de sortir.
03:33Et pour connaître le sujet, j'avoue que d'avoir ce rythme et cette routine
03:37dans une journée d'une personne âgée, c'est très bien.
03:39Christine aussi, vous imaginez, vous trouvez ça bien.
03:42Oui, oui. Tout ce qui porte du lien. Allons-y.
03:45Vous me permettrez, il reste peu de temps avant le journal,
03:49Uber a annoncé mettre en place des Uber pour femmes.
03:54Il se trouve qu'hier soir, j'étais au spectacle.
03:57Je suis allée voir Laurent Gérin. Je vous conseille le spectacle.
04:00Alors là, si vous détestez les écolos, si vous détestez tout ce qui est walkies,
04:05je vous conseille le spectacle. C'est vraiment un très bon moment.
04:07Et en sortant, j'ai voulu prendre un Uber. On m'a proposé un Uber pour femmes.
04:12Et le problème, c'est qu'il y avait 25 minutes d'attente.
04:16Alors ça va se mettre en place. Mais il y a deux choses.
04:20Il y a deux choses. C'est une bonne initiative.
04:22Ça veut dire que ce sont des femmes chauffeurs qui viennent vous chercher.
04:25Le truc, c'est de se dire qu'on en est là aujourd'hui.
04:27Mais vous avez voulu avoir un chauffeur femme.
04:30Non, on me l'a proposé parce qu'ils ont déterminé que par mon prénom, j'étais une femme.
04:36Ils ont décidé que j'étais genrée.
04:39Valérie Fusquignal, Valérie Fusquardesta.
04:41Oui, c'est vrai. Non, mais on m'a proposé ça.
04:45Donc on m'a, ô honte, suggéré. On m'a dit que j'étais genrée.
04:49Je ne sais pas qui vous dit que je suis une femme.
04:51Mais en tout cas, 20 minutes d'attente, j'ai pris un autre chauffeur.
04:55Et ça s'est bien passé ?
04:56Et ça s'est très bien passé. Il était absolument charmant.
04:59Je suis tombé sur deux Congolais à l'aller et au retour qui étaient absolument charmants.
05:05Je les salue s'ils nous écoutent parce qu'ils m'ont dit qu'ils aimaient Sud Radio.
05:08On va marquer une pause et on se retrouve dans un instant avec vous pour commenter l'actualité.
05:20Nous allons nous mettre d'accord, c'est certain, autour de Christine Bouyeux,
05:23journaliste à Sud Radio, correspondante à Toulouse,
05:25filmanton chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique.
05:29Et je rappelle votre collection chez Gallimard Jeunesse,
05:32le luxe, la chasse, la culture, expliquer aux enfants des sujets.
05:37Un livre pour chaque sujet est à vous.
05:39Frédéric Fougera, président de TANCAN Paris.
05:42Vous êtes spécialisé en communication et vous avez publié Anthologie de la com'
05:47aux éditions de Bréal Studi Rama.
05:49Et Gilbert Azoulay, vous êtes directeur de News TANC,
05:52éducation spécialiste des questions d'éducation.
05:55On s'est connus il y a très longtemps quand vous dirigeiez l'étudiant.
05:58Vous êtes spécialiste de toutes ces questions.
06:02Et ça tombe bien puisqu'on va parler de l'éducation et de la sexualité à l'école
06:06avec des avis extrêmement divergents sur ce qu'il faut dire ou ne pas dire aux enfants.
06:1253% des Français veulent une censure de ce gouvernement.
06:1763% une démission d'Emmanuel Macron.
06:19C'est notre sondage IFOP fiducial pour Sud Radio.
06:22L'EPS votera la censure et pourtant Antoine Arnault se dit prêt à des concessions
06:26pour éviter la tempête à la France.
06:28Bref, beaucoup de sujets avec vous.
06:30On va continuer avec vos coups de coeur, vos coups de gueule.
06:32On est beaucoup dans les transports.
06:34Une remarque sur mon coup de coeur, coup de gueule sur Uberwoman d'une auditrice
06:38qui me dit « Mais pourquoi woman, pourquoi pas en français ? »
06:41Mais c'est vrai qu'il y a Uber Eats, Uber Green.
06:46Mais il y a beaucoup de touristes aussi.
06:48Oui, oui, certes, mais voilà.
06:50Alors on va passer à vous Frédéric Fougera.
06:53C'est un coup de gueule.
06:54C'est un coup de gueule mais qui va vers une proposition.
06:56Donc on va essayer de rester positif.
06:58Depuis 2020, les entreprises peuvent mettre à disposition de leurs salariés
07:02des recharges pour leurs voitures électriques
07:04sans que cela soit considéré comme un avantage en nature,
07:07donc sans impact fiscal pour les salariés.
07:10Et vous l'avez peut-être lu comme moi dans la presse,
07:13eh bien l'Ursa semble vouloir revenir sur cette mesure incitative
07:16au 31 décembre prochain, donc demain.
07:18Qu'est-ce que cela m'inspire ?
07:20Ce qui était simple va devenir compliqué.
07:23À l'ère de la transition écologique, au lieu d'inciter,
07:26on va taxer, encore taxer, toujours taxer.
07:29Combien va rapporter à l'État cette fiscalité ?
07:32Certainement moins que le coût de sa mise en place, de sa gestion et de son contrôle.
07:36On va même peut-être devoir recruter des fonctionnaires supplémentaires
07:39pour une taxe sans valeur, si ce n'est négative.
07:42Cela va également créer une charge de travail supplémentaire
07:45pour les entreprises, inutile, complètement absurde,
07:48pour occuper des gens dans les entreprises.
07:51Cela découragera aussi certainement certains salariés
07:53de s'équiper d'une voiture électrique,
07:55perdant ainsi, bon certes, un petit avantage,
07:58qui au passage, d'ailleurs, n'était pas gratuit,
08:00mais assumé par les entreprises.
08:02Alors ma proposition, après ce coup de gueule,
08:05elle est très simple.
08:07Arrêtons d'inventer, supprimons tous ces mécanismes lourds, coûteux,
08:11nécessitant des ressources humaines qui coûtent plus qu'ils ne rapportent,
08:14tout en ne servant à strictement rien de positif et d'utile.
08:18Au lieu, par ailleurs, de faire des chèques énergie
08:21ou d'inventer je ne sais quel mécanisme d'aide,
08:24libérons les énergies, facilitons la vie des entreprises et des citoyens,
08:27faisons des économies qui, en plus, ne pénalisent personne.
08:30C'est bon autant, on peut relire, tout refaire.
08:34Libérons les énergies.
08:36Non mais c'est incroyable parce qu'il y a une addiction en façon des drogués à la taxe.
08:41Il y avait d'ailleurs, c'était très drôle, dans un magazine,
08:45un dessin humoristique et il y avait le ministre des Finances
08:50qui disait à Macron, et si on faisait un calendrier de Noël
08:53et on ouvrirait chaque jour où il y a une nouvelle taxe ?
08:56C'est à peu près ça.
08:57Un nouveau texte aussi, parce que les réglementations se superposent,
09:00c'est un millefeuille, ce n'est pas vain de le dire,
09:02et de le rappeler qu'on est abreuvés.
09:04Gabriel Attal avait dans sa déclaration de politique générale,
09:07quand il est arrivé, on va réduire le nombre de mots pour la réglementation.
09:10Il parlait de millions de mots et de millions de réglementations qui se superposent.
09:13Et quand on regarde un peu dans l'histoire, il y en a plein qui ont été faites
09:17et à chaque fois la simplification, on l'attend encore.
09:19On voit que ça se complexifie.
09:21La moindre consigne, en plus, il faut 30 pages minimum.
09:23Christine ?
09:24Oui, la surcharge administrative, c'est un sport national.
09:28Et je pense que là-dessus, on est en haut du podium.
09:31La difficulté, quand j'entends ce que dit Frédéric sur ces sujets de transition,
09:37c'est que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
09:41On veut faire toujours bien, on veut toujours aller plus loin,
09:44mais on rajoute finalement de la complexité à un sujet
09:48qui de toute façon va s'imposer à tout le monde.
09:50Ces changements de levier, ces changements de braquet permanents
09:56font que ça crée du flou, de l'incompréhension, de la complexité.
10:01Et moi, je suis désolée, mais les chefs d'entreprise,
10:04qu'elles soient grosses ou petites, mais je pense surtout aux petites,
10:07elles n'ont pas besoin de se rajouter cette difficulté-là-dessus.
10:10Mais moi, je conseillerais aux politiques d'aller faire des stages en entreprise.
10:15C'est prévu.
10:16Non, mais d'aller faire...
10:18Je vais vous raconter une histoire, Valérie.
10:19Oui, allez-y, Christine.
10:20Je vais vous raconter une histoire.
10:22Je connais une chef d'entreprise sur la région de Toulousaine
10:24qui, lors d'une campagne électorale, a eu l'agréable surprise
10:27de rencontrer un des candidats qui se présentait à la députation
10:31et qui lui a proposé de venir remplir et de faire avec sa comptable
10:36la fiche de paye d'un de ses salariés.
10:39Ça a duré la journée.
10:41Il est ressorti absolument estomaqué par la complexité du process.
10:46Donc, quand vous êtes dans une très grande entreprise,
10:49effectivement, vous avez des services dédiés,
10:51vous êtes entourés, encadrés.
10:53C'est parfait.
10:54Mais mettez-vous à la place de toutes ces petites entreprises,
10:57ces TPE, ces PME, où il y a un, deux, trois salariés.
11:00Je vous mets au défi de comprendre les tenants et les aboutissants de tout ça.
11:04C'est-à-dire que quand vous vous lancez dans ce process,
11:06c'est quand même extrêmement compliqué.
11:08Mais vous avez raison.
11:09Vous savez ce que j'ai appris ?
11:10J'ai appris quelque chose de fou.
11:12J'étais à une audition à l'Assemblée nationale.
11:15Eh bien, Bercy met gratuitement à disposition du CAC 40,
11:20de l'AFEP, des très grosses entreprises,
11:22un conseiller pour les déclarations d'impôts.
11:25J'étais outrée parce qu'il faudrait plutôt donner des conseillers aux PME qui ont des difficultés.
11:30Mais je crois que la complexité pour une très grande entreprise est telle
11:33qu'on leur met à disposition des conseils.
11:37Laisse tomber en jeu la peine.
11:39Ce qui veut dire que quand même, il y a un délire total.
11:44Vous savez, quand vous parlez avec des gens...
11:46Normaux.
11:48Normaux, je trouve que j'ai discuté avec une restauratrice,
11:50j'ai discuté avec des chauffeurs de taxi
11:52et qu'ils vous racontent les emmerdements qu'ils ont à bosser.
11:56Les deux Uber que j'ai pris hier étaient passionnants
11:58parce qu'ils m'ont raconté, nous on bosse.
12:00Il y en a un, il avait deux boulots.
12:01Il avait besoin de ce deuxième boulot de Uber pour survivre.
12:07Et il me disait, moi je bosse, je ne fais pas du trafic de drogue.
12:11Je bosse et en fait on m'emmerde, on m'empêche de bosser.
12:15Il me raconte qu'il arrête de prendre les gens à mobilité réduite,
12:18les gens handicapés, pour dire les choses,
12:20ou les personnes âgées, parce que ça lui prend du temps,
12:22parce qu'il doit sortir de son véhicule, le charger,
12:24et qu'il s'est fait verbaliser deux fois
12:26parce qu'il n'était pas dans la bonne zone
12:28ou qu'il s'est arrêté sur un couloir pour prendre une dame qui avait des béquilles.
12:32Il a eu 135 euros d'amende.
12:34Il me dit, mais moi je ne vais pas pouvoir continuer comme ça.
12:36Alors Valérie, c'est vrai, il y a d'autres exemples.
12:38Moi je me souviens pendant les grèves,
12:40je prends un Uber
12:42et je dis, ça doit être terrible pour vous ces grèves, etc.
12:46Il dit, c'est génial.
12:48Alors je dis, mais pourquoi c'est génial ?
12:49Il dit, parce que moi je travaille à la SNCF,
12:51et donc quand il y a grève à la SNCF,
12:53je travaille toute la journée.
12:55Donc les deux boulots, il faut voir,
12:57qu'est-ce que c'est que ces deux boulots ?
12:59Non mais on a un pays aussi où, je veux dire,
13:02c'est compliqué.
13:04C'est compliqué.
13:06Oui, j'aimerais juste quand même, par rapport à ça,
13:08parce qu'en ce moment on parle de cette surcharge administrative,
13:10notamment pour le monde agricole,
13:12qui dénonce tout ça,
13:14et qui vise et qui cible
13:16les agents de l'agence française de la biodiversité.
13:20C'est la mauvaise cible.
13:22Eux ne font qu'appliquer
13:24cet empilement réglementaire
13:26qui est décidé souvent à l'Assemblée.
13:29Ça ne vient pas de leur propre chef.
13:32Et donc,
13:34et souvent dans les administrations,
13:36en tous les cas, moi je vois l'URSSAF,
13:38quand on rencontre
13:40ceux qui sont au contact, par exemple, des entreprises,
13:42ils sont justement là pour dire
13:44on va essayer de trouver des solutions pour aider le terrain,
13:46parce qu'effectivement,
13:48on se rend bien compte, nous,
13:50mais on n'est pas décisionnaires,
13:52de la difficulté de la situation et de cet empilement.
13:54Donc ça part toujours du haut,
13:56de toute façon. Donc je pense que là-dessus,
13:58il y a un vrai travail de fond à faire.
14:00C'est une loi, ok,
14:02mais on enlève celle qui était en dessous à ce moment-là.
14:04Ça a déjà été proposé plusieurs fois.
14:06Continuons dans les transports avec vous, Christine.
14:08Coup de projecteur ?
14:10Oui, coup de projecteur.
14:12Je voulais juste faire un petit coup de projecteur,
14:14parce que le week-end arrive et les vacances de Noël aussi.
14:16On parle souvent des naufragés du TGV
14:18sur les grandes lignes, etc.
14:20Mais une pensée pour les naufragés
14:22des trains du quotidien
14:24dans la grande zone sud-ouest.
14:26C'est un article
14:28qui est sorti cette semaine chez nos confrères
14:30de l'Université des Pyrénées.
14:32Ça inclut des millions de passagers tous les week-ends.
14:34Et c'est un véritable enfer dans les gares du Béarn,
14:36des Hautes-Pyrénées, des Landes,
14:38pour rejoindre et rallier Bordeaux.
14:40On rappelle quand même que, par exemple, pour rallier Bordeaux
14:42ou Toulouse, les deux grandes capitales régionales,
14:44on parle beaucoup du TGV, etc.
14:46Mais là, c'est un véritable enfer.
14:48C'est quatre heures d'attente en pleine nuit.
14:50Ce sont des gares sans éclairage.
14:52Ce sont des trains qui sont archi bondés le dimanche soir
14:54pour des centaines de milliers d'étudiants
14:56qui viennent sur les grandes villes
14:58parce qu'il n'y a pas de place.
15:00La conséquence, c'est qu'il faut rajouter des trains.
15:02La région Nouvelle-Aquitaine a commandé
15:04pas moins de 18 nouveaux trains
15:06qui vont être livrés en 2026.
15:08Il faut laisser le temps de les construire.
15:10Il en faudrait deux fois plus,
15:12c'est-à-dire deux fois plus de créneaux,
15:14mais il n'y a pas la place sur les rails.
15:16Donc ça veut dire qu'il y a un vrai souci d'infrastructure.
15:18Et surtout, il n'y a plus d'argent dans les caisses
15:20pour financer ces investissements qui sont colossaux.
15:22On parle de transition écologique.
15:24La seule bonne nouvelle dans tout ça,
15:26c'est que les gens prennent le train.
15:28Ils ont compris.
15:30C'est une vraie solution alternative aujourd'hui.
15:32Quand ça roule,
15:34quand il n'y a pas de grève,
15:36quand le chauffeur n'oublie pas de se réveiller,
15:38ce qui est arrivé à ma mère
15:40il n'y a pas si longtemps que ça.
15:42On aurait dit
15:44que le conducteur du train
15:46ne s'est pas réveillé.
15:48Ils l'ont texto.
15:50On en appelle un autre.
15:52Nevers-Paris qui est un cauchemar aussi.
15:54Vous avez vu, il y a un camp Paris
15:56où ils ont mis un camp Paris.
15:58C'est ma ville à Caen,
16:00alors pas de placement de produits.
16:02Paris à Caen, ce n'est pas du placement de produits.
16:04Une info que m'envoie un auditeur,
16:06Stéphane, c'est que la valeur des voitures électriques
16:08s'effondre sur le marché de l'occasion.
16:10Les voitures,
16:12les batteries vieillissent,
16:14l'autonomie diminue,
16:16les nouveaux modèles sont toujours plus performants.
16:18L'arrivée massive des modèles chinois,
16:20l'électrique...
16:22C'est une bêtise totale.
16:24Ils ont tout faux.
16:26L'industrie automobile française souffre énormément.
16:28Si elle fait de l'électrique, ce sera infiniment plus cher que les chinois.
16:30Tout est faux là-dedans.
16:32On marque une pause.
16:34On se retrouve dans un instant.
16:36Ce sera votre coup de gueule, Gilbert.
16:38Je ne sais pas, à tout de suite.
16:40Sud Radio, parlons vrai.
16:42Le 10h midi,
16:44mettez-vous d'accord.
16:46Valérie Expert.
16:48On continue.
16:50Gilbert Azoulay, votre coup de gueule ?
16:52J'aurais aimé avoir un coup de coeur.
16:54J'ai plein de choses que j'aime.
16:56Il ne vous a pas échappé que je suis spécialiste d'éducation
16:58et d'enseignement supérieur.
17:00Quand vous allez sur le site de France Université,
17:02c'est la conférence des présidents d'université.
17:04Vous voyez, budget 2025, les universités en danger.
17:06En 2024, les universités
17:08ont assumé un coût de l'énergie
17:10spectaculaire.
17:12C'est pas anodin.
17:14Une université, ce n'est pas quelques centaines de mètres carrés.
17:16Il a fallu assumer des dépenses supplémentaires,
17:18sachant que leur budget avait été un peu rabioté déjà.
17:20Aujourd'hui, on constate
17:22que ces universités sont parfois en cessation
17:24de paiement. Si on ne règle pas le problème,
17:26on fait face à une situation
17:28qui, me semble-t-il, est très grave, puisqu'au moment
17:30où on parle de souveraineté,
17:32d'indépendance technologique,
17:34on fait suite au rapport Draghi.
17:36Je vous rappelle que l'Europe a dit qu'on est en décrochage
17:38technologique. Si on n'investit pas
17:40dans l'économie de la connaissance,
17:42on peut réduire
17:44l'investissement dans l'économie de la défense,
17:46parce qu'on espère qu'il y aura moins de guerres.
17:48L'économie de la connaissance, c'est l'avenir.
17:50Ce n'est pas une dépense, c'est un investissement.
17:52Donc si on ne fait pas attention
17:54aux universités pour les accompagner
17:56dans l'accueil, dans la recherche,
17:58parce que la recherche, c'est ce qui prépare demain,
18:00on ne sait pas ce qu'on va trouver, mais en tout cas, il faut le préparer.
18:02Mais les universités, ça veut dire
18:04quelque chose, mais ça veut rien dire non plus.
18:06Il y a des universités en sciences sociales,
18:08est-ce que ça sert à quelque chose ?
18:10On jette tout avec l'eau du bain.
18:12C'était une boutade, mais c'est vrai que...
18:14On parle de recherche.
18:16C'est primordial.
18:18On peut travailler,
18:20on peut pointer du doigt
18:22les sciences sociales, il y a beaucoup d'études en psy,
18:24beaucoup d'études en psycho,
18:26en socio, pardon.
18:28On manque de mathématiciens, de géographes.
18:30Ce n'est pas le même sujet.
18:32C'est-à-dire que l'université, c'est la recherche,
18:34c'est l'innovation.
18:36Je vous signale qu'on est ruiné.
18:38On aura pratiquement plus d'hôpitaux.
18:40On ne peut pas...
18:42Tout est justifiable.
18:44L'hôpital, si on a supprimé.
18:46L'éducation nationale, on a supprimé des profs.
18:48Ce qui est normal, parce qu'il y a moins d'enfants.
18:50Là, il y a un moment
18:52où je me pose la question tous les jours.
18:54Vous pouvez toucher à rien. On est ruiné.
18:56Il faut bien supprimer.
18:58On ne peut pas augmenter des budgets.
19:00Aujourd'hui, on ne peut pas augmenter des budgets.
19:02Là, ils sont réduits, en l'occurrence.
19:04En l'occurrence, j'ai eu le point de vue...
19:06La transcessament de paiement, c'est autre chose.
19:08C'est ça. Il y a quelques universités.
19:10C'est peut-être un affichage.
19:12Les universités ont un fonds de roulement.
19:14Un fonds de roulement, c'est ce qui permet
19:16de financer une machine qui déconne
19:18dans un laboratoire de recherche.
19:20Mais qu'elle gâchit quand il gère.
19:22On peut prendre toujours le problème
19:24par ce biais-là.
19:26Je pense qu'il faut investir dans la recherche.
19:28Mais ce n'est pas forcément par ça.
19:30C'est comment ?
19:32Je vais cibler la recherche.
19:34Quelles sont les universités
19:36qui s'occupent de la recherche ?
19:38C'est un autre sujet.
19:40Ce que je dis, c'est qu'on ne peut pas...
19:42Le sous-financement d'enseignements supérieurs
19:44à la recherche...
19:46Ce n'est pas les laisser tomber.
19:48Moi, je veux bien rajouter de l'argent partout.
19:50Est-ce que vous avez lu la déclaration
19:52l'année dernière des présidents des grandes écoles ?
19:54Je parle des très grandes écoles.
19:56On manque d'ingénieurs.
19:58Les classes préparatoires ne forment plus.
20:00C'est financé par l'école publique.
20:02C'est financé par les universités.
20:04La Sophie ne pouvait pas dire ça.
20:08C'est un signal d'alarme
20:10qui a été lancé l'année dernière par les présidents
20:12des conférences des grandes écoles.
20:14Je ne parle pas des universités, des sciences sociales
20:16que vous connaissez et que vous ciblez.
20:18Je parle des grandes écoles, celles qui forment les ingénieurs de demain.
20:20Le besoin en ingénieurs
20:22est colossal pour faire face
20:24à l'IA, à la cybersécurité,
20:26à la science.
20:28J'ai un tout petit mot à dire.
20:30Ce qu'on est en train de dire, c'est que les besoins
20:32de financement...
20:34Oui, vous avez raison. LVMH, Bernard Arnault,
20:36est allé sur le campus,
20:38tout le monde peut le vérifier,
20:40est allé à Polytechnique. Il a dit
20:42« J'ouvre des crédits illimités pour la formation des scientifiques. »
20:44Non, ce n'est pas comme ça que ça s'est passé.
20:46Ils ont dit non à une boîte privée.
20:48Non, pas du tout.
20:50J'étais dessus.
20:52Moi aussi, ça ne vous a pas échappé.
20:54C'était un sujet.
20:56C'est les anciens et les élèves qui ont prétendu
20:58qu'elle n'était pas compatible sur la transition.
21:00LVMH ne changerait pas avec la façon de Polytechnique.
21:02Ils ne vont travailler qu'avec Polytechnique.
21:04D'abord, je suis assez d'accord avec vous.
21:06Ce n'est pas normal qu'ils exfiltrent une entreprise
21:08qui était prête.
21:10On ne parle pas de Polytechnique,
21:12on parle des universités.
21:14Polytechnique, ce n'est pas les pires.
21:16Ils ont ouvert un centre d'intelligence artificielle.
21:18On ne parle pas de Polytechnique,
21:20on parle des universités.
21:22On va avancer
21:24sur nos sujets différents.
21:26Christine, un mot
21:28sur un procès que vous avez suivi.
21:30Jean-Philippe Desbordes,
21:32condamné à 20 ans de prison pour viol.
21:34C'est un auditeur qui me dit que vous l'avez
21:36bien relaté sur Sud Radio.
21:38C'est un procès qui a eu lieu
21:40du côté de l'Ariège.
21:42Encore une histoire
21:44absolument tragique.
21:46Mais dont personne ne parle.
21:48C'est un journaliste qui a été à France Info,
21:50dans plusieurs
21:52libés et autres,
21:54et qui a commis des actes
21:56absolument ignobles.
21:58Il a été condamné pour viol, acte de torture
22:00de barbarie sur les 3 filles
22:02de sa compagne.
22:04Le fait que ce soit un journaliste
22:06fait que personne n'en parle réellement.
22:08Dans la presse locale, oui.
22:10Mais nationale, pas grand-chose.
22:12Nos confrères de France Info TV
22:14en ont parlé.
22:16Il y a eu un reportage dans la presse quotidienne régionale.
22:18On ne peut pas dire qu'il y a eu une omerta.
22:20Parce que c'était un journaliste aussi.
22:22C'est un peu court.
22:24C'est une histoire
22:26assez sordide.
22:28Malheureusement,
22:30puisqu'on va parler d'éducation à la sexualité,
22:32on en a un peu trop souvent
22:34de ces sujets.
22:36Il a été lourdement
22:38condamné
22:40pour ses agissements.
22:42Les victimes ont été entendues.
22:44En termes de réparation,
22:46ne serait-ce que morale, c'était important
22:48qu'elle puisse s'exprimer devant une cour d'assises
22:50sur des faits aussi graves.
22:52Je suis d'accord avec Christine
22:54sur le fait que ce soit un peu court
22:56de dire qu'on n'aborde pas ce sujet
22:58parce qu'il est journaliste.
23:00Mais c'est quand même très surprenant
23:02de voir la France entière
23:04se passionner pour le procès de Mazan
23:06et un silence très lourd
23:08sur cette affaire.
23:10J'ai du mal à imaginer que des rédactions
23:12ne parlent pas de ce sujet parce qu'ils seraient passés par ces rédactions.
23:14Peu importe son métier.
23:16Peu importe là où il a travaillé.
23:18Ce sont les actes qu'il a commis qui comptent.
23:20Et elles devraient être relatées et partagées
23:22au même titre que Mazan.
23:24Est-ce que vous croyez
23:26qu'il faut autant partager ?
23:28Je comprends, je ne nie pas une seconde
23:30l'horreur absolue dont
23:32ce mari qui faisait violer
23:34sa femme. On n'a jamais vu ça.
23:36C'est inimaginable.
23:38Mais j'ai l'impression d'être d'abord traumatisé
23:40et sous l'emprise
23:42de faits divers. Je suis venu aussi en taxi
23:44et il a dit « Madame, je n'allume plus la radio ».
23:46C'est sauf si vous voulez vraiment.
23:48J'ai dit mais non.
23:50Je me pose la question fondamentalement.
23:52Ça peut faire évoluer la parole,
23:54avancer la parole d'enfants
23:56qui ont été torturés.
23:58Est-ce qu'on n'est pas à saturation totale ?
24:00On n'a jamais autant relaté ça.
24:02Justement, ça fait avancer les choses.
24:04Il y a des gens qui parlent
24:06qui se rendent compte qu'il y a des femmes
24:08qui vont prendre conscience qu'elles ont peut-être été droguées.
24:10Il y a des enfants qui vont
24:12peut-être se dire qu'il y a des gens qui ont parlé.
24:14Donc parlons-en. C'est important
24:16d'en parler.
24:18Déjà Sophie,
24:20de savoir que cette histoire a pu exister.
24:22On en aurait fait un film.
24:24C'est quand même absolument incroyable.
24:26De laquelle vous parlez ?
24:28De l'affaire Mazan.
24:30C'est inimaginable.
24:32Ça oui.
24:34Je vous mettrai ça dans un scénario.
24:36Je me demande quelles chaînes de télévision.
24:38On va y aller.
24:40De fait que ça existe,
24:42c'est quand même quelque chose
24:44qu'on va mettre sur la table.
24:46J'ai dit qu'on parlerait tous les jours
24:48de Boilem Samsal.
24:50Il est toujours incarcéré.
24:52Hier, notre ami, confrère Arnaud Benedetti
24:54a donné de ses nouvelles.
24:56Il a dit qu'il était incarcéré
24:58dans une prison dans laquelle
25:00les choses ne sont pas simples.
25:02Ça veut dire quoi ça ?
25:04C'est une façon de dire
25:06que ce sont des conditions très dures.
25:08C'est une prison très dure dans laquelle
25:10il est incarcéré.
25:12Dans un mois, si le mandat de dépôt
25:14est confirmé,
25:16toujours Boilem Samsal.
25:18Vous me disiez que
25:20l'Académie française doit cet après-midi
25:22statuer sur le fait
25:24qu'on le nomme, ce qui n'arrive jamais,
25:26académicien.
25:28Il faut que ce soit à vote.
25:30C'est une façon
25:32effectivement de...
25:34Ça révèle le gouvernement algérien.
25:36Ça fait longtemps qu'on dit
25:38qu'il est corrompu,
25:40complètement délirant.
25:42Ces affaires-là nous rappellent sans cesse
25:44qu'il faudrait être plus ferme avec eux.
25:46Pardonnez-moi, j'ai l'impression
25:48que ce n'est pas la personne qui est visée.
25:50Après ce qui est arrivé récemment
25:52et la visite du Président au Maroc
25:54et le choix du Président
25:56de soutenir le Maroc
25:58au Sahara,
26:00c'était un casus belli absolu
26:02pour l'Algérie. On a été
26:04trop longtemps très faibles avec l'Algérie.
26:06Mais là, ça dépasse malheureusement
26:08Il va y avoir vraisemblablement des négociations.
26:10Il va falloir négocier.
26:12J'ai très peur pour la Tunisie où il y a deux flics
26:14qui ont été mis en garde à vue
26:16qui accompagnaient un OQTF
26:18qui ont été mis en garde à vue
26:20quelques heures. On marche sur la tête
26:22avec des gouvernements qui perdent un peu les pédales.
26:24En Tunisie.
26:26En Tunisie, qu'est-ce qui s'est passé ?
26:28Je vous raconterai.
26:30On se retrouve dans un instant.
26:32Sud Radio.
26:34Parlons vrai.
26:36Parlons vrai.
26:38Sud Radio. Le 10h midi.
26:40Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
26:42Je ne sais pas si on aura le temps
26:44de faire tout le programme. Je voulais quand même vous faire
26:46écouter ce son d'Emmanuel Macron
26:48hier lors de la remise du prix
26:50Talent des cités à une jeune femme.
26:52Ce que vous démontrez là,
26:54c'est exactement la promesse républicaine.
26:56Et il y a une chose qui m'insupporte.
26:58S'il y a quelque chose qui a fait que je me suis engagé en politique
27:00et que j'ai voulu mener
27:02les combats que j'ai menés, c'est que
27:04si vous venez quelque part où qu'on a tel ou tel nom,
27:06on puisse se dire
27:08c'est pas possible pour moi.
27:10Et dans chacune de vos histoires, celles que vous venez de raconter,
27:12normalement, c'était pas possible pour vous.
27:14Franchement, qu'une jeune femme
27:16aille dans le bâtiment,
27:18et alors en plus, vous venez voiler,
27:20on aurait des tas de problèmes sur plein de chaînes, on n'aurait parlé que de ça.
27:22Et ben voilà.
27:24Et ben voilà. Donc alors voilà.
27:26Comme il dit, alors voilà. On a un ministre,
27:28Gabriel Attal, qui a demandé
27:30à ce que les élèves
27:32ne viennent pas voiler dans les écoles,
27:34retirent le voile.
27:36Et là, on a un président de la République qui félicite
27:38une élève. Alors, tout ce qu'il dit
27:40est juste, c'est-à-dire qu'on n'est pas
27:42prédéterminé par son origine.
27:44Mais de signaler que,
27:46formidable, parce qu'elle a le voile,
27:48ou malgré le fait qu'elle ait le voile,
27:50elle ait pu bosser,
27:52moi, ça m'a interpellée.
27:54Mais vous avez remarqué que nous sommes dans un délire,
27:56il faudrait quand même parler un peu de ce qui se passe.
27:58Parce que les problèmes de la France ne sont que des problèmes politiques.
28:00Si nous avons des problèmes économiques,
28:02c'est excessivement pour ça.
28:04Les chefs d'entreprises, aujourd'hui,
28:06sont vents debout. Ils envisagent,
28:08il y avait eu le mouvement des pigeons, ils envisagent de lancer
28:10le mouvement des dindons.
28:12A Haïti, ils sont venus en disant, on lance
28:14un mouvement, c'est plus possible. Le matin,
28:16on a une nouvelle taxe, le soir, on l'enlève, mais on en met une autre.
28:18Non, mais là, ça n'a pas de rapport avec ça.
28:20Si, le rapport, c'est que la contradiction
28:22du discours politique, c'est ça ce que je voulais dire,
28:24la contradiction absolue
28:26sur la laïcité, la non-laïcité,
28:28la liberté des femmes.
28:30C'est à concrétiser.
28:32Ça ne vous choque pas ?
28:34C'est plus sublime.
28:36Sur la baïa et tout ça, c'était pour les lycées
28:38et les collèges. Dans le supérieur,
28:40on a une certaine liberté, une certaine tolérance.
28:42Enfin, une tolérance totale.
28:44Oui, on peut aller dans l'université.
28:46Je ne sais pas s'il était diplômé du supérieur
28:48ou ingénieur ou je ne sais pas quoi.
28:50Ce que je veux dire là, c'est qu'il faut nuancer.
28:52Gabriel Attah, il n'a pas parlé des gens qui vont bosser
28:54dans les entreprises.
28:56On parle des élèves, on parle des étudiants, on parle de l'école,
28:58on parle de la laïcité.
29:00C'est aux Etats-Unis.
29:02En Angleterre, pardon.
29:04En Angleterre, ils portent des paquets.
29:06Mais dans mon entreprise de télémarketing,
29:08j'avais des femmes voilées que je ne pouvais pas virer.
29:10Il y en avait qui travaillaient très bien.
29:12Mais elles ne voulaient pas prendre l'ascenseur avec un client,
29:14elles ne voulaient pas leur serrer la main
29:16et elles ne voulaient pas traiter des sujets
29:18qui les gênaient.
29:20Mais c'était insoluble.
29:22Christine, ça vous choque ou pas ?
29:24Moi, ce qui me choque,
29:26c'est que,
29:28premièrement, je pense à cette jeune femme
29:30qui vient récupérer son diplôme,
29:32visiblement.
29:34Je ne l'avais pas vue la séquence,
29:36je la découvre en même temps que vous la diffusez, Valérie.
29:38Visiblement, elle a fait un parcours
29:40avec un pas de côté.
29:42Déjà, d'une, elle vient des cités ou des quartiers difficiles.
29:44Et en plus, elle s'engage dans le secteur du bâtiment
29:46travaux publics, où le taux de femmes est relativement réduit.
29:48Et c'est vrai que c'est difficile
29:50d'y aller et de s'engager là-dedans.
29:52Je me mets juste à sa place.
29:54Qu'elle soit voilée ou pas,
29:56pour moi, ce n'est pas la question de fond.
29:58C'est pourquoi il a besoin
30:00de lui envoyer une cible
30:02sur le dos.
30:04Là, maintenant,
30:06je ne voudrais pas être à la place
30:08de cette jeune femme. Sa religion lui appartient.
30:10On est dans un pays laïc.
30:12Cette histoire de voile n'a rien à voir dans une remise
30:14de prix que le sujet à l'école.
30:16On n'est pas sur ce sujet-là.
30:18Mais pourquoi, encore une fois, c'est le corps de la femme
30:20qui est à ce point
30:22mis en exergue pour
30:24sa trajectoire ?
30:26Je crois que c'est surtout le sujet. C'est le président de la République
30:28qui se mêle de questions de société.
30:30Il n'a pas à se mêler de ça, en plus.
30:32Je vous fais partager une anecdote. Un ancien ministre me disait
30:34que c'est vraiment le style Macron.
30:36Quand il fait quelque chose de bien, après, il fait une connerie
30:38juste derrière.
30:40C'est tout à fait l'illustration.
30:42C'est comme hier. On a eu des échanges de messages
30:44à l'intérieur de la rédaction.
30:46Cette sortie qu'il fait, également,
30:48sur la langue régionale, où il explique
30:50que ça fracture la société française.
30:52Aller dire aux Catalans, aux Basques,
30:54aux Bretons, aux Occitans,
30:56à tous ces gens qui utilisent
30:58la langue régionale, aux Corses,
31:00dont on sait aussi que l'apprentissage
31:02des langues régionales, ça participe
31:04à l'enrichissement des enfants.
31:06Un enfant qui sort d'une classe
31:08bilingue, français, catalan ou français basque,
31:10il est plus à l'aise,
31:12après, sur d'autres. C'est un enrichissement.
31:14Et de balancer comme ça,
31:16dire que ça fracture la société,
31:18c'est pas ça qui fracture la société.
31:20Aujourd'hui, il faut arrêter
31:22de simplifier les choses à l'extrême.
31:24Et cette femme qui vient chercher son diplôme...
31:26C'est une cheffe d'entreprise, il faut préciser.
31:28C'est une cheffe d'entreprise.
31:30Mais peu importe.
31:32C'est l'évocation du voile qui,
31:34dans la bouche d'Emmanuel Macron,
31:36n'a pas sa place.
31:38Pardonnez-moi aussi pour les langues.
31:40Le problème, c'est qu'on voulait
31:42imposer...
31:44Je suis contre le fait
31:46qu'on étudie les langues régionales à l'école.
31:48Il faudrait déjà parler...
31:50On a déjà beaucoup de sujets à traiter.
31:52Je rejoins
31:54plusieurs choses qui ont pu être dites ici.
31:56Effectivement, une forme d'incohérence, d'abord,
31:58dans le discours politique, entre ce qu'a pu avancer
32:00Gabriel Attal quand il était Premier ministre
32:02et là, une parole, finalement, assez incohérente,
32:04même si elle n'est pas directement liée,
32:06mais ça crée du trouble.
32:08Tout son discours était formidable
32:10sur les quartiers, sur la non-détermination.
32:12Qu'est-ce qu'il a besoin d'ajouter ?
32:14Je reviens
32:16exactement aussi sur ce que disait Christine,
32:18sur le fait qu'il vient stigmatiser
32:20une des personnes dans le public qui n'a rien demandé
32:22et qui se retrouve finalement mal.
32:24C'est aussi une forme de cible
32:26qu'on met dans le dos à cette femme.
32:28Je voudrais juste rappeler,
32:30en tant que professionnel de la communication,
32:32que la stratégie du silence, c'est aussi une option.
32:34Parfois, il est préférable de se taire.
32:36Une évidence.
32:38Une breaking news.
32:40Ça va vous faire plaisir, Sophie.
32:42Après neuf jours de recherches,
32:44la chienne Amalka, qui s'était échappée
32:46de la soude d'un avion d'Air France à Roissy,
32:48a été retrouvée saine et sauve.
32:50Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui m'en ont parlé.
32:52Mais c'est un plaisir.
32:54C'est une bonne nouvelle.
32:56On va casser l'antenne.
32:58Je ne sais pas, je n'ai pas le détail.
33:00C'est aussi un fait divers.
33:02On se dit de ne pas vouloir trop s'abreuver.
33:04Bon alors,
33:06censure, pas censure,
33:08qu'est-ce qui va se passer ?
33:10Ce matin, il y a
33:12François Hollande qui était chez nos confrères
33:14qui explique que si le gouvernement
33:16est censuré, ce sera de la faute
33:18du rassemblement national.
33:20Il dit que la censure dépend du RN.
33:22Quand on lui rétorque
33:24que c'est faux et que ça dépend aussi des voix
33:26du PS, il répond que c'est vrai
33:28mathématiquement, mais faux politiquement.
33:30L'ex-président va voter la censure,
33:32François Hollande.
33:34Peut-être
33:36par ambition, par détestation
33:38d'Emmanuel Macron, mais je trouve que
33:40de dire que ce n'est pas moi, c'est le RN,
33:42c'est dingo.
33:44Il est vrai qu'il y a aujourd'hui,
33:46et c'est ce qui se dit à l'Assemblée,
33:48le fait que, par exemple,
33:50Marine Le Pen aurait intérêt absolument
33:52à la démission de Macron
33:54avant que son jugement
33:56ne tombe en mars.
33:58Elle peut imaginer que s'il y avait
34:00une élection présidentielle avant,
34:02ce serait important.
34:04La démission de Macron, c'est un sujet
34:06complètement...
34:08Je dis un peu ce qu'ils ont dans la tête,
34:10qui est absurde.
34:12Si vous savez ce qu'ils ont dans la tête,
34:14alors là, c'est merveilleux.
34:16Le PS, d'ailleurs, ils ont dit qu'ils voteraient
34:18la censure. Je suis convaincu que Cazeneuve,
34:20jusqu'à hier, il s'agitait en coulisses
34:22pour essayer de placer ses billes.
34:24Ce serait très mauvais pour la France
34:26qu'il y ait cette censure.
34:28Surtout pas la censure, ça c'est pas grave,
34:30mais qu'il y ait une motion de censure.
34:32En même temps,
34:34on ne sait plus...
34:36Cette séquence politique nous laisse tellement
34:38sidérée.
34:40Je vous invite, quand on se balade
34:42ou qu'on va sur un marché,
34:44de savoir si les gens comprennent quelque chose
34:46à ce qui est en train de se passer, surtout le spectacle
34:48qui est offert, c'est vraiment triste.
34:50Les enjeux sont tellement énormes.
34:52On vit une époque extrêmement
34:54troublée. Moi, j'ai trouvé,
34:56finalement, Michel Barnier
34:58plutôt...
35:00plutôt solide.
35:02Il n'a pas beaucoup de marge de manœuvre, peut-être,
35:04mais de rappeler la tempête, c'est juste ça.
35:06J'aimerais juste que nos politiques
35:08se ressaisissent.
35:10Et aillent dans une vision
35:12à long terme pour
35:14le pays, pour l'Europe,
35:16pour nos enfants.
35:18Parce que c'est pas...
35:20Mais visiblement, il y a des choses qui vont bouger.
35:22Ce matin, Antoine Armand disait
35:24qu'il vaut mieux un budget qui n'est pas exactement celui
35:26que nous voulons que pas de budget du tout.
35:28Donc ça veut dire qu'il y aura peut-être
35:30des choses qui vont être aménagées.
35:32Avec le PS, de toute façon, ils étaient à deux doigts.
35:34C'est ce que disait Gage. Ils étaient à 98%
35:36d'être tombés d'accord.
35:38C'est sur la Sécu que ça a chopé.
35:40Mais ce qui est fabuleux, c'est que quand vous intéressez
35:42le dossier, vous voyez toutes les possibilités.
35:44C'est entre le 6 et le 20 décembre. Il y a des scénarii.
35:46On ne comprend rien
35:48entre les allers-retours, la navette,
35:50on ne sait pas très bien. Et c'est ça
35:52qui crée le trouble. C'est qu'au fond, il n'y a pas
35:54de scénario fixe. Oui ou non.
35:56On sait où on va. Là, pas du tout.
35:58C'est-à-dire que jusqu'au 20 décembre, on est dans
36:00l'incertitude totale. Et c'est pour ça
36:02que les entreprises sont gelées.
36:04Elles ne recrutent plus.
36:06Les anticipations sont négatives.
36:08On n'achète plus immobilier. C'est vraiment terrible.
36:10Frédéric Fougeron. Moi, je voudrais dire un mot sur la censure
36:12parce que pour moi, la censure, l'idée même
36:14de censurer le gouvernement, c'est ne pas
36:16respecter le vote des Français.
36:18Les Français, ils n'ont pas envoyé de majorité
36:20à l'Assemblée nationale. Donc qu'est-ce qu'ils ont dit aux politiques ?
36:22Ils ont dit « Entendez-vous. Vous devez
36:24vous entendre ». C'est ça, le choix. C'est ça, le vote,
36:26le résultat de ces élections législatives.
36:28Et il y a des gens qui travaillent
36:30et il y a des gens qui essayent de détruire
36:32le travail qui est fait.
36:34Le RN, qui est le premier groupe à l'Assemblée nationale,
36:36rappelons-le, le NPF, ce n'est pas un groupe.
36:38C'est un conglomérat de gens qui ne s'entendent
36:40qu'un jour sur deux.
36:42Le RN n'a pas voulu aller
36:44au gouvernement parce qu'il, pour y aller,
36:46il voulait une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
36:48Le NPF n'a pas voulu aller au gouvernement
36:50parce que c'était notre programme et rien d'autre.
36:52Donc ceux qui sont au gouvernement
36:54essayent,
36:56donc qui n'ont pas plus de majorité que
36:58le RN ou le NPF,
37:00essayent de construire un budget,
37:02essayent de construire pour l'avenir
37:04de la France. Est-ce que c'est bien ? Est-ce que c'est pas bien ?
37:06En tout cas, ils le font. Et de l'autre côté,
37:08il y a des gens qui n'ont qu'une envie, c'est de détruire.
37:10Pour moi, c'est déjà ne pas respecter
37:12le vote des Français, ce que devraient faire les politiques
37:14tout en imaginant travailler
37:16et construire à l'avenir de notre pays.
37:18– Déjà lors de l'élection, ils n'ont pas respecté le vote des Français.
37:20– Je n'ai pas dit le contraire.
37:22– Oui, non.
37:24– Mais c'est aussi important de le dire.
37:26– Mais la plupart des Français sont opposés
37:28au budget tel qu'il est.
37:3033%, c'est notre sondage IFOP,
37:32non c'est 67%,
37:34qui sont totalement opposés.
37:36Alors moi je serais curieuse
37:38au projet de budget tel qu'il est proposé.
37:40C'est exactement ce que j'allais dire.
37:42Moi j'aurais aimé faire un micro-trottoir.
37:44– Oui, qu'est-ce qu'il y a dedans ?
37:46– Qu'est-ce qu'on coupe ?
37:48– Comme on leur dit à longueur de journée,
37:50d'un côté comme de l'autre,
37:52que ce budget ne va pas.
37:54Personne ne veut grâce à ce budget.
37:56Donc forcément, vous finissez par faire comprendre
37:58aux Français que ce budget ne va pas.
38:00La réalité c'est qu'un effort doit être fait.
38:02Écoutons les économistes,
38:04écoutons les gens qui sont parfois
38:06de bords différents, qui ont un peu de hauteur de vue
38:08mais qui disent tous la même chose,
38:10c'est que de toute façon on ne peut pas échapper
38:12compte tenu des finances publiques
38:14à un effort collectif de toutes les composantes
38:16de la société pour essayer
38:18de redresser la barre et ne pas s'effondrer
38:20et perdre la place qui est la nôtre
38:24et les investissements qui sont nécessaires.
38:26Et voilà, c'est plusieurs années
38:28pour revenir à l'équilibre.
38:30On ne peut pas supporter
38:3250 milliards d'intérêts de dette
38:34à rembourser tous les ans.
38:36C'est le budget de l'éducation nationale
38:38rien qu'en intérêts d'emprunt.
38:40– Mais ce que comprennent les Français,
38:42c'est qu'on va leur demander des efforts supplémentaires,
38:44d'avoir des impôts supplémentaires
38:46et que les économies, on ne voit pas bien
38:48où elles sont.
38:50– C'est dans les collectivités pour l'instant,
38:52c'est peut-être les universités.
38:54– Non mais les économies, je parle des économies
38:56de face que les Français voient,
38:58les économies de fonctionnement.
39:00– On ne les voit pas quand on nous sort
39:02la liste des coûts, des frais des anciens
39:04premiers ministres, plus d'un million quatre par an.
39:06– Mais ça à chaque fois on sort ça.
39:08– Non, non, on ne sort pas à chaque fois.
39:10– La région…
39:12– On ne sort pas à chaque fois et reste qu'aujourd'hui
39:14à date, ce sont des chiffres qui choquent.
39:16Oui c'est une goutte d'eau dans le système
39:18mais si on ne touche à aucune des gouttes d'eau
39:20alors on va rester dans le…
39:22– La région Pays-Noir c'est 100 personnes
39:24qui sont fonctionnaires ou contractuels.
39:26Ce que je voulais dire c'est juste
39:28rappeler à ceux qui nous écoutent
39:30c'est qu'on parle de shutdown à partir du 1er janvier
39:32il n'y en aura pas parce que la loi
39:34elle permet de reconduire le budget
39:36et je dirais même que ça pourrait améliorer les finances publiques
39:38puisque comme on ne touche pas aux barèmes fiscales
39:40ça va faire basculer 300 000 foyers
39:42ça va imposer un peu plus des foyers.
39:44Donc j'ai envie de dire qu'on se rassure
39:46la discussion elle porte sur
39:48on vote ou pas
39:50mais en tout cas
39:52le budget sera reconduit d'une manière ou d'une autre
39:54pour l'année 2025.
39:56– Mais ce n'est pas rassurant pour ces 300 000 foyers.
39:58– Je pense qu'on sera les premiers ciblés.
40:00– Christine ?
40:02– Oui, je rejoins ce qu'il a dit
40:04de toute façon c'est que
40:06la séquence politique
40:08peut-être que tout le monde joue à se faire peur
40:10pour justement y avoir une espèce d'atterrissage
40:12où finalement
40:14l'URN comme le PS vont se dire
40:16finalement on ne vote pas parce qu'on est responsable
40:18on est des partis de gouvernement
40:20on aspire à devenir parti de gouvernement pour le RN
40:22donc on ne va pas laisser la France
40:24s'enfoncer dans tel ou tel scénario
40:26parce que c'est trop dangereux aussi.
40:28C'est peut-être aussi une option
40:30une espèce de dramaturgie
40:32pour au bout du bout finalement
40:34voter un texte ou voter un budget
40:36ou voter un 49.3 donc une motion de censure
40:38et donc que tout le monde perd de la face
40:40parce que les hypothèses qui sont derrière
40:42politiques on les connaît
40:44mais les hypothèses économiques
40:46de ce que j'ai compris
40:48je m'en réfère aux économistes en tous les cas
40:50à Sophie ou Frédéric
40:52qui sont dans le monde de l'entrepreneuriat
40:54les hypothèses économiques
40:56qui se profilent en cas de crise
40:58nouvelle politique, de nouvelle crise politique
41:00elles sont colossales
41:02et infinies
41:04attendons de voir
41:06mais c'est un suspens de Noël insoutenable
41:08C'est quoi vos prévisions ?
41:10Bah on sait rien
41:12Juste une petite info complémentaire
41:14Vous la donnerez juste après la pub
41:16tout de suite
41:24Frédéric, vous vouliez rajouter un mot
41:26sur la censure du gouvernement ?
41:28Je ne m'aventurerai pas à faire des pronostics
41:30je ne suis pas Jean-Paul Delperrier
41:32mais je voulais juste dire
41:34qu'entre voter le budget
41:36et voter la censure
41:38pour le RN
41:40il y a aussi une autre option
41:42c'est celle de l'abstention
41:44et donc de laisser passer ce budget
41:46sans en être le responsable et sans s'engager
41:48Qu'est-ce qui se passera s'il s'abstient ?
41:50C'est le plus grand parti en nombre
41:52Peut-être que ce budget passera
41:54parce que ce budget peut passer
41:56avec une grosse abstention
41:58Et demain Eric Rebelle me dit
42:00qu'une bourse va donner sa note
42:02pour la France
42:04Est-ce qu'il y a un risque
42:06que la note de la France
42:08soit dégradée ?
42:10Ce que disent les financiers
42:12c'est que le risque majeur n'est pas tant
42:14sur le budget ou pas budget
42:16c'est sur la réforme des retraites ou pas
42:18Est-ce qu'on touchera cette réforme des retraites
42:20qui va impacter considérablement
42:22Tout le monde entier regarde la réforme des retraites
42:24Tant qu'on n'en parle pas
42:26tant qu'on n'a pas voulu amender
42:28Le NFP s'est touché à cette réforme
42:30Donc là pour l'instant
42:32c'est pas dans les tuyaux
42:34Je voudrais qu'on parle
42:36de ce programme
42:38d'éducation à la sexualité
42:40C'est un sujet
42:42qui divise
42:44On entend un certain nombre de choses
42:46Je ne sais pas ce qui est vrai
42:48ce qui n'est pas vrai
42:50Le ministre
42:52Le jeune ministre
42:54à la France
42:56à la réussite scolaire
42:58lui a décrété
43:00qu'il ne voulait pas
43:02que ses enfants
43:04soient éduqués à la sexualité
43:06Il a été
43:08repris hier par
43:10Aurore Berger
43:12On a l'impression qu'on mélange un peu tout
43:14et qu'à la maternelle
43:16on va nous parler sodomie, fellation
43:18ce qui n'est pas le cas
43:20Vous Christine vous y êtes intéressée
43:22Premier temps, entre 3 et 6 ans
43:24les enfants vont apprendre à nommer
43:26les différentes parties de leur corps
43:28et à identifier leurs émotions
43:30et celles des autres
43:32A partir du CP jusqu'à 6ème
43:34l'accent est mis sur la construction des relations humaines
43:36entre les différents modèles de famille
43:38le respect et l'estime de soi
43:40Et enfin, au collège seulement
43:42on va commencer à aborder
43:44la question de la sexualité
43:46Je voudrais juste, parce que là on est en train de partir
43:48dans un délire total
43:50C'est comme l'ABCD de l'égalité
43:52Le Figaro, 27 mars 2024
43:54Raphaël Nizan
43:56qui est quand même la personne
43:58sur ces questions-là, si on n'indique pas les jeunes à la sexualité
44:00c'est le porno qui va s'en charger
44:02Il y a un effondrement des protections des jeunes
44:04avec une augmentation, on est à la veille
44:06du site d'action, du nombre de modèles
44:08dit sexuellement transmissibles
44:10qui se propagent
44:12Deux tiers des ados
44:14sont dépendants au porno
44:16et un enfant toutes les 3 minutes
44:18est victime
44:20d'agression sexuelle et d'inceste
44:22à l'intérieur de sa famille
44:24Donc continuons
44:26Sophie, continuons à mettre sous le chapeau
44:28ces questions-là
44:30en racontant absolument n'importe quoi
44:32si on va prendre à des enfants de 3 ans
44:34à se masturber
44:36Je veux dire, à quel moment
44:38quelqu'un est entré dans une classe et a vu ça ?
44:40A quel moment ?
44:42Ça me met hors de moi
44:44ça me met hors de moi
44:46ça me met hors de moi parce qu'on raconte
44:48absolument n'importe quoi
44:50à des fins politiques
44:52à des fins idéologiques
44:54On a un ministre qui sort cette phrase-là
44:56hier, comme par hasard
44:58parce qu'on sait très bien que derrière
45:00il y a aussi des échéances électorales
45:02qui l'intéressent, lui est en courant de penser
45:04très bien, grand bien lui faire
45:06Dans ce que vous avez lu au début
45:08pour les maternels, pour faire comprendre leurs émotions
45:10je trouve déjà que c'est dangereux
45:12quand on pense à l'émotion d'un enfant maternel
45:14c'est quelque chose de dangereux
45:16C'est le compte Instagram que j'ai envoyé à Valérie
45:18je vous invite à regarder
45:20d'une enseignante qui apprend justement
45:22Mais une enseignante ? Alors si vous permettez que j'aille jusqu'au bout
45:24d'abord ça dépend de l'enseignant
45:26majoritairement de l'enseignant
45:28c'est donc assez embêtant parce que c'est
45:30assez libre. Moi j'ai eu
45:32la fille de mes amis qui est revenue en disant
45:34j'ai terminé les yeux, faut qu'il arrête de porter
45:36que les enseignants vont apprendre à des enfants de 3 ans
45:38à se masturber en classe
45:40Est-ce qu'on peut laisser la parole
45:42à Gilbert ?
45:44Ça illustre tout ce qu'on a dit depuis le début de cette émission
45:46Papendial quand il demande
45:48au conseil national de l'éducation
45:50au conseil supérieur de l'éducation de réfléchir
45:52pour que plus d'étudiants aient accès
45:54à cet éveil, à cette éducation
45:56sexuelle ou affective
45:58c'est parce que 15% des étudiants
46:00des élèves avaient accès à
46:02une formation, un apprentissage ou un éveil
46:04donc il s'est dit pourquoi pas
46:06donc quand on sait en plus que
46:08on estime qu'un enfant sur 10
46:10subit des violences sexuelles
46:12c'est pas mal de réfléchir à quelque chose
46:14comme cela. Maintenant, qu'est-ce qui se passe ?
46:16On fait réfléchir des intellectuels
46:18des gens qui pensent le sujet
46:20et on bascule entre wokisme et intégrisme
46:22puisque là vous voyez
46:24les pétitions elles circulent sur internet
46:26et c'est la fête du slip, pardonnez-moi l'expression
46:28c'est n'importe quoi
46:30c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas évidemment de
46:32présenter des pratiques sexuelles
46:34et il y a des mots malheureux, je lisais quelque chose
46:36qui parlait de...
46:38Pas tous, arrête !
46:40Il y a des mots malheureux, on parlait de tiers de confiance
46:42au lieu de parler de parents, il faut que le parent
46:44reste à sa place, il faut des mots clés
46:46mais c'est une bonne idée
46:48on ne peut pas dire en plein mitou
46:50Trois séances par an
46:52Oui mais il n'y avait que 15% des élèves qui y avaient accès
46:54Oui, Frédéric ?
46:56Moi je pense qu'encore une fois
46:58comme Christine, on est très allumés
47:00Non seulement de la nuance
47:02mais il y a un sujet
47:04donc on peut faire comme s'il n'y avait pas de sujet mais il y a un sujet
47:06L'absence d'éducation sexuelle
47:08ça donne quoi ? Ca donne que c'est la pornographie
47:10qui devient la référence pour les adolescents
47:12C'est pas l'absence qui fait que ça
47:14C'est pas l'absence qui est la cause
47:16Sophie, si je peux faire une phrase en entier
47:18ça sera super sympa
47:20La pornographie est
47:22la référence, ou une des références
47:24pour les adolescents
47:26et une des références très bloquantes, traumatisantes
47:28parce que la pornographie ce sont des performances
47:30la pornographie c'est du cinéma
47:32ce n'est pas la réalité
47:34mais c'est la référence
47:36c'est une référence pour les jeunes et qui est très traumatisante
47:38et après quand on voit le nombre
47:40de personnes dans notre pays
47:42et pas seulement qui sont agressées
47:44sexuellement, qui subissent des violences sexuelles
47:46essentiellement des femmes
47:48mais il y a aussi des hommes, essentiellement des femmes
47:50on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de sujet
47:52alors soit on se dit que tout va bien et qu'il n'y a rien à faire
47:54soit il faut réfléchir au sujet
47:56après il y a comment on le fait, qui le fait, d'accord
47:58c'est un sujet de débat mais on ne peut pas évacuer
48:00juste par idéologie comme le disait Christine
48:02le fait que l'éducation sexuelle
48:04devrait se faire ailleurs, comme elle ne se fait nulle part
48:06et elle ne se fait pas dans les foyers
48:08peut-être que ça peut être le rôle de l'école
48:10Est-ce que ce n'est pas une bonne idée de suggérer
48:12que vous le ferez une autre fois
48:14et on est terminé pour aujourd'hui
48:16Merci à vous