François Bayrou : «Nous devrions nous saisir de cette question du port des armes blanches»
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00:00Madame la Présidente, mesdames et messieurs les députés, madame la Présidente Le Pen,
00:09Elias avait 14 ans et il sortait du stade de foot où il venait de vivre un entraînement
00:18et des jeunes racketteurs connus des services de police, en possession, comme vous le dites,
00:27d'une arme blanche, ont essayé de lui voler son téléphone portable, lui ont porté un
00:33coup de couteau à l'épaule et de cette blessure, cet enfant qui aurait pu être celui de chacun
00:44d'entre nous, cet enfant a trouvé la mort.
00:47Il n'est pas le seul, Zacharias, à Romans-sur-Isère et puis Thomas ont été identiquement des
01:05victimes de ce genre de crimes.
01:10Quel est le substrat dont se nourrissent ces crimes ? Le sentiment d'impunité, le
01:19sentiment répandu parmi ces jeunes dans les situations de dérive que nous connaissons,
01:26le sentiment qu'ils ne risquent rien.
01:28Alors vous avez posé des questions, notre réponse est simple, dès la semaine du 10
01:35février, sur proposition de Gabriel Attal, nous allons examiner une proposition de loi
01:41pour que précisément ces dérives puissent être sanctionnées immédiatement entre 16
01:49et 18 ans et qu'il n'y ait pas les retards que l'on connaît et qui donnent en effet
01:55le sentiment qu'on est protégé de tout.
01:58Et vous posez une deuxième question à laquelle je veux apporter une réponse claire, je pense
02:03que nous devrions nous saisir de cette question du port des armes blanches, que l'idée que
02:10des couteaux portés par des jeunes ne fassent l'objet d'aucune sanction, ça nourrit aussi
02:18le sentiment d'impunité.
02:20Je trouve que c'est de notre responsabilité collective et j'invite tous les députés
02:25de tous les groupes à travailler sur ce sujet comme nous examinerons la proposition
02:30de loi de Gabriel Attal.