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Avec Tugdual Denis

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-01-29##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, bonjour Valérie, bonjour Tuguel Denis, bonjour Valérie, bonjour à tous.
00:11Merci d'être avec nous ce matin, vous êtes directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles
00:15et aujourd'hui en kiosque une nouvelle formule avec à la une
00:19comment Bruno Retailleau est devenu le patron de la droite avec un sondage exclusif.
00:24Et si c'était lui, on va parler dans un instant avec vous
00:27de cette nouvelle formule qui voit arriver des nouveaux chroniqueurs dont Louis Sarkozy
00:32à qui vous avez confié un billet à la fin du journal.
00:38Je ne peux pas comparer ce qui n'est pas comparable mais c'était plus ou moins l'espace qui était dévolu à Denis Thilinaque
00:43en son temps, le regretté Denis, donc la pression est forte sur les épaules de Louis
00:49mais il a beaucoup de talent et beaucoup de culture.
00:51Pourquoi une nouvelle formule ?
00:52Écoutez, une nouvelle formule pour deux raisons, la première évidemment un peu évidente, esthétique
00:57de remise au goût du jour sur la forme, je pense qu'on avait quand même vraiment besoin
01:03maintenant c'est une formule qui est beaucoup plus élégante, beaucoup plus aérienne aussi
01:09sur la couvre comme à l'intérieur des pages, puis après sur le fond
01:13qui n'est pas le moindre des sujets pour moi, je pense qu'on avait besoin vraiment de réaffirmer qui on était.
01:19C'est-à-dire qu'on fait partie des médias, ça peut arriver à vous, ça peut arriver à ceux du groupe Bolloré
01:25qui sont caricaturés simplement parce qu'on a un discours un tout petit peu alternatif
01:30que celui de la moraline ambiante ou du politiquement correct
01:34et moi j'en avais marre de la distorsion entre la qualité du contenu de Valeurs Actuelles
01:38que m'accordaient tous les lecteurs de bonne foi et les paresseux qui jugeaient Valeurs Actuelles sans l'ouvrir.
01:45Et donc c'est pour ça que j'ai choisi une nouvelle devise au journal, c'est la droite mérite le meilleur.
01:50Avant c'était la droite qui s'assume, je pense qu'aujourd'hui il n'y a plus grand doute dans la société française
01:54de savoir qu'à Valeurs Actuelles on est de droite.
01:57De droite ou d'extrême droite ?
01:59C'est ça qui m'énerve, moi j'ai vraiment l'impression d'être un journal de droite libérale conservatrice.
02:04Extrême droite ça voudrait dire un peu anti-parlementariste,
02:07ça voudrait dire que quelques personnes pourraient revendiquer de l'antisémitisme, du racisme.
02:11Je veux dire on est à des années-lumières de tout ça,
02:13et même on a des positions sur le plan institutionnel, démocratique,
02:17qui sont évidemment tout à fait raisonnables.
02:21En revanche, on est un journal effectivement très engagé.
02:24Mais est-ce que de dire qu'il y a trop d'immigration en France,
02:27de dire que dans l'insécurité il y a une part d'ensauvagement,
02:29et de dire que la société française se pose des questions existentielles pour son identité,
02:33c'est d'être d'extrême droite, je ne crois pas du tout.
02:35Je ne crois pas du tout, parce que si vous voulez le discours d'Edouard Philippe,
02:38c'est le discours du Rassemblement National ça.
02:42Non, c'est le discours de Bruno Retailleau, tout ce que je viens de dire Bruno Retailleau peut le dire,
02:46tout ce que je viens de dire Jordan Bardella peut le dire,
02:48et tout ce que je viens de dire je pense qu'Edouard Philippe le partage aussi.
02:50Cette nouvelle formule, ça veut dire qu'on oublie tout ce qu'a fait Geoffroy Lejeune ?
02:53Alors écoutez, pas du tout, puisque j'ai été directeur adjoint de Geoffroy Lejeune pendant 6 ans,
02:59et journaliste à ses côtés pendant 8 ans.
03:01Donc si vous voulez, si je commençais à effacer la moitié de ma vie professionnelle, je ne serais pas arrivé.
03:07Et par ailleurs, j'ai vécu avec Geoffroy des années absolument exceptionnelles.
03:11Quand il a été renvoyé, pas du tout de mon fait, par la direction ou l'actionnaire de Valeurs Actuelles,
03:19j'ai écrit un éditorial dans le journal immédiatement après pour dire que c'était un bouleversement absolument majeur,
03:24étant donné que Geoffroy était plus qu'une tête de gondole,
03:27c'était vraiment une incarnation incroyable pour ce journal.
03:30Il a métamorphosé ce journal, il lui a donné un impact qui était inégalé comparé à avant.
03:36Par ailleurs, je me permets de dire qu'il est un copain, un ami, un pote.
03:41Et que donc, évidemment, au contraire, moi ce que j'essaye c'est de sublimer ou de continuer d'optimiser l'héritage de Geoffroy.
03:47C'est-à-dire que Geoffroy a quand même fait sortir Valeurs Actuelles de la cave.
03:52Il a organisé des événements au Palais des Sports, il a réussi à rajeunir à la fois l'image, le contenu,
03:59les collaborateurs de Valeurs Actuelles, et c'est dans cette ligne-là que je m'inscris aussi.
04:03Une auditrice dit, Gilles Legault-Chaud, quand on ne pense pas comme eux, on est d'extrême droite.
04:07Ah non, pas du tout, c'est une question, non ?
04:09On pose la question, mais c'est une question qui revient.
04:13Cette question que vous posez, c'est une question qui est effectivement au fondement de ma réflexion sur cette nouvelle formule.
04:20C'est ça, c'est que Valeurs Actuelles, c'est...
04:23Bon alors, il y a le réalisateur qui nous fait des grands signes parce qu'il y a le zapping, on va en reparler dans un instant.
04:27Le zapping.
04:29Sud Radio Média, l'instant zapping.
04:32Vous m'oublierez, moi non.
04:34C'est avec ces mots que Catherine Laborde faisait ses adieux aux téléspectateurs le 1er janvier 2017.
04:40Je pense qu'elle se trompait, qu'on ne va pas l'oublier.
04:43On a appris hier donc la mort de la présentatrice du bulletin, mais était autant aimée des Français.
04:48Hier, sa soeur Françoise Laborde lui rendait hommage dans le 13h de TF1 en décrivant une belle personne qui était Catherine Laborde.
04:55C'était à la fois une femme élégante et douce, mais en même temps c'était un caractère fort, c'était quelqu'un qui savait ce qu'elle voulait.
05:02C'était une femme extrêmement cultivée qui passait son temps à bouquiner, à aller dans les bibliothèques, aller dans les musées, aller au théâtre, aller au spectacle.
05:10Donc je crois que le souvenir qu'il faut garder d'elle, c'est à la fois sa douceur et sa gentillesse, mais aussi une sorte de force d'âme et de caractère.
05:20Parce que c'est quelqu'un qui savait ce qu'elle voulait aussi.
05:22C'était pas juste un petit être fragile, c'était aussi quelqu'un d'extrêmement déterminé et elle l'a montré dans sa maladie jusqu'au bout.
05:29À l'heure où l'on parle d'immigration et expulsion en France, évidemment l'exemple de Donald Trump fait réfléchir.
05:35Mais il faut dire que la méthode est plutôt expéditive comme le constataient les équipes de quotidien.
05:45Dans tout le pays, les arrestations se sont multipliées, pareil pour les expulsions par avion.
05:49Et pour preuve, la Maison Blanche a donc publié ses photos hallucinantes ce week-end, diffusées en boucle sur tous les networks américains,
05:55où l'on voit des personnes menottées et enchaînées entrer dans des avions militaires.
05:59La nouvelle porte-parole de Donald Trump avait donc un message à faire passer aux futurs migrants tentés d'entrer illégalement aux Etats-Unis.
06:11Et il va falloir s'habituer à ce genre d'image car l'administration Trump a décidé de tout documenter pour faire la promotion de son action.
06:19Si vous étiez illégal, vous serez arrêté, c'est ce qu'elle dit, vous serez renvoyé chez vous, merci de ne pas revenir.
06:24Trump, vous avez un correspondant aux Etats-Unis, je pensais qu'il aurait fait la une de Valeurs Actuelles.
06:29Il a fait la une de Valeurs Actuelles il y a deux semaines, la révolution Trump, donc c'était quand même pas si vieux.
06:35Et on avait une une sur Trump quelques semaines auparavant.
06:39Valeurs Actuelles a été le premier journal français à publier une interview de Donald Trump.
06:44Elle a été faite par quelqu'un que vous connaissez bien, je pense qu'il s'appelle André Berkoff.
06:48Et au sinon, vous avez un correspondant qui va suivre un peu ce qui se passe aux Etats-Unis.
06:52Oui, on a un correspondant sur place effectivement, qui travaille pour d'autres médias, pour être tout à fait honnête.
06:58Et puis on a un excellent rédacteur en chef des Pages Monde qui s'appelle Maria Decrafray et qui suit ça de très près.
07:05Evidemment, moi si vous voulez, je reprends un peu ce qu'a dit François Fillon l'autre jour sur les réseaux sociaux, je ne sais pas si vous aviez vu ce texte.
07:11Ce qui est intéressant dans l'élection de Donald Trump, pour moi ce n'est ni le Messie, ni Hitler.
07:15En revanche, ce qui est passionnant, c'est les ressorts qui ont amené cet homme décrié par le système qu'il y avait contre lui.
07:22Et les médias, et la bien-pensance, et l'establishment, énormément devant le contraire.
07:28Et pourquoi finalement il gagne malgré cela ?
07:31Et c'est parce qu'effectivement il y a un ras-le-bol général mondial.
07:34Qui est absolument, moi je trouve, d'une certaine manière sublime à observer, des populations contre les vieilles recettes.
07:43Contre les gens qui ont toujours pris les décisions, et toujours pris les mauvaises décisions.
07:48Contre l'absence de bon sens, et c'est ça un peu les ressorts de l'élection de Donald Trump.
07:53Alors le prochain son, je l'ai choisi pour vous, Tugdu Alduni, parce que je voudrais avoir votre regard.
07:57C'est de la musique bretonne ?
07:59Non, non, non, c'est la polémique média du moment.
08:03Hier, Philippe Cardi, le président du groupe presse Ebra, critiqué pour avoir laqué sur le réseau social LinkedIn,
08:09des publications des personnalités d'extrême droite, a démissionné.
08:13Une annonce faite mardi par le Crédit Mutuel, c'est l'unique actionnaire du groupe.
08:17Alors le groupe Ebra, pour nos éditeurs, c'est 9 quotidiens régionaux, dont le Progrès,
08:21où travaillent plus de 1400 journalistes.
08:24Débat, n'en touche pas à mon poste.
08:26Guillaume Genton, pour lui, il n'aurait pas eu à démissionner s'il avait laqué Jean-Luc Mélenchon.
08:32On l'écoute.
08:33C'est un scandale, et ce qui me choque le plus là-dedans,
08:36déjà à titre personnel, il a le droit de liker ce qu'il veut,
08:38mais ce qui me choque le plus, et tout le monde le sait,
08:40c'est que s'il avait liké des posts de gauche, personne n'aurait rien dit,
08:43parce que c'est normal, parce que ça passe crème.
08:45C'est ça qui est devenu insupportable.
08:47Aujourd'hui, les partis que représentent,
08:49bon, ils n'y sont plus, mais en l'occurrence le Rassemblement National,
08:51il y a 11 millions de Français qui votent pour ces partis,
08:53donc déjà, il n'y a rien de non-démocratique à liker ces publications-là,
08:58et cette hypocrisie avec le Rassemblement National
09:01et cette politique qui consiste à blacklister quelqu'un
09:04parce qu'il aurait été vu avec quelqu'un,
09:06parce qu'il a liké les posts de quelqu'un du Rassemblement National,
09:08ou de Reconquête, ou peu importe, je trouve ça scandaleux.
09:11Il faut arrêter, au bout d'un moment, les gens ont le droit d'avoir des opinions,
09:13et c'est ça la démocratie.
09:15En tant que directeur de la rédaction de l'heure actuelle,
09:17si vous likiez Jean-Luc Mélenchon, votre actionnaire vous vire ?
09:20Je fais extrêmement attention à ce que je like.
09:22Non mais il y a deux choses,
09:24c'est-à-dire, est-ce qu'un directeur de la rédaction,
09:26moi j'ai discuté avec des gens,
09:28est-ce qu'un directeur de la rédaction ou un patron de presse
09:30doit liker et afficher ainsi ses opinions politiques ?
09:34Vous savez, on sait pas.
09:36Vraiment plusieurs choses, mais je trouve cette histoire pathétique.
09:39Est-ce qu'il like pour, quelque part, pouvoir garder ça comme un espèce de signe ?
09:44Il a dit « j'ai été maladroit dans ma gestion des réseaux ».
09:46C'est-à-dire pour pouvoir retrouver les publications qu'il a likées plus facilement.
09:51Et puis surtout, effectivement, Guillaume Janton a tout à fait raison,
09:54il aurait liké un post de Raphaël Glucksmann,
09:56personne ne l'aurait en kikiné.
09:58Mais moi ce que je déteste, en fait, si vous voulez, dans cette société,
10:00c'est cette police de la vie privée des gens.
10:04C'est-à-dire qu'un des journalistes qui like un post,
10:07il peut y avoir mille raisons,
10:09quelqu'un qui va à un enterrement,
10:11le monde s'est fait la spécialité, le journal Le Monde,
10:13s'est fait la spécialité de faire la police funéraire
10:15et de voir qui va à l'enterrement de qui,
10:17pour en tirer des conclusions politiques,
10:19alors que la vie est ainsi faite que,
10:21parfois, un homme de gauche peut avoir croisé
10:23quelqu'un de droite et aller à son enterrement.
10:25Parce qu'il n'y a rien de plus respectable que les disparitions.
10:29Et je suis désolé, pour moi,
10:31on est un peu dans cette espèce de logique-là,
10:34où on vient absolument contrôler telle Big Brother,
10:38ce que font les gens, alors que ce qui compte,
10:40au fond, c'est les unes des journaux du groupe Hébra.
10:43C'est la manière dont les hommes de politique
10:45ou les femmes politiques de gauche ou de droite
10:47sont reçues dans ces publications-là.
10:49Et comment lui dirigent ces hommes ?
10:51Les directeurs généraux ?
10:53Est-ce qu'il est sympa avec les stagiaires ?
10:56Est-ce qu'il a une politique salariale humaniste ?
10:59Et puis, on rappelle qu'il y avait un journaliste
11:01d'un de ses quotidiens,
11:03qui était allé à République danser
11:05et célébrer, une bouteille de champagne à la main,
11:07la mort de Jean-Marie Le Pen.
11:09Je crois que c'était quelqu'un de Mediapart, effectivement.
11:11Mais je crois que c'était aussi, j'ai entendu ce matin,
11:13quelqu'un des bras aussi.
11:15Et puis, il y a eu Mathieu Pigasse,
11:17qui a assumé son combat contre l'extrême-droite.
11:19Il est propriétaire du Monde.
11:20Ça, c'est incroyable.
11:21L'interview de Mathieu Pigasse, dans Libération,
11:23disant que son objectif, désormais,
11:25c'était de lutter contre l'extrême-droite.
11:26Mais vous imaginez la même interview
11:28de Vincent Bolloré, dans Le Figaro
11:30ou dans Valeurs Actuelles, disant
11:32« Mon but, c'est de lutter contre l'extrême-gauche en France. »
11:34Des gens hurleraient, évidemment.
11:36On va en reparler, nous, dans les débats tout à l'heure.
11:38Pour votre plus grand désespoir,
11:40je finis toujours en musique.
11:41Alors, ce n'est pas de la musique bretonne.
11:42Si j'avais su, je vous aurais mis un petit peu de bignot.
11:44Mais Valérie, je vous ai indiqué que,
11:46de temps en temps, je vous ferais découvrir
11:48les candidats de l'Eurovision.
11:50Et oui.
11:52Dont les pays commencent un peu à dévoiler
11:54leurs participants.
11:55Après le Luxembourg, qui chantait en français.
11:57Direction la Belgique, avec le Manouf.
12:00Le Manouf qui chante « Fille à papa ».
12:03Et c'est en français.
12:09Ah, il a remis ça.
12:12Au fan-back, tu vas laisser habiller, là.
12:15On a l'impression que c'est toujours la même chanson,
12:17le même rythme.
12:18J'ouvrirai un papier, si vous voulez.
12:20Le même rythme, la même...
12:21Bon, si on peut abréger mes souffrances
12:23et s'arrêter à la Belgique, ce sera très bien.
12:25On se retrouve dans un instant avec Yuel Denis
12:28pour parler de la nouvelle formule de Valence Actuelle.
12:31A tout de suite.

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