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00:00Je veux bien parler de cette décision de justice, qui est absolument folle,
00:04qui a cassé l'expulsion de l'influenceur d'OLM.
00:07Incroyable, parce que j'aimerais que les auditeurs d'Europe 1 réagissent à 0180...
00:10Ça t'a mis en colère.
00:11Oui, ça m'a mis en colère.
00:120180 39 21, 0180 39 21, ça pour moi c'est une fois de plus inadmissible.
00:19Ça s'appelle un contre-son-camp, une nouvelle fois.
00:21C'est horrible ce qui se passe actuellement en France.
00:23Tout va mal, tout part à volo.
00:26On marche sur la tête.
00:27Vous avez un homme qui essaye de faire respecter un peu la loi dans ce pays,
00:30qui essaye d'expulser, évidemment Bruno Rotaillot,
00:33qui essaye d'expulser quelqu'un qui est dangereux pour l'ordre public.
00:35Ça a été reconnu par le tribunal administratif hier.
00:38Le tribunal administratif dit que ce d'OLM est une menace pour l'ordre public
00:43et qu'il faut l'expulser.
00:45Donc le tribunal dit qu'il faut l'expulser,
00:47mais casse dans le même temps la procédure d'urgence utilisée par Bruno Rotaillot pour l'expulser.
00:52Donc on est dans un monde de dingue.
00:53Faut expulser cet homme, mais c'est pas l'urgence.
00:56Faut lui laisser le temps de faire 12 recours avant de pouvoir l'expulser.
00:59Comment voulez-vous que ça fonctionne ?
01:01Déjà on a Bruno Rotaillot qui se prend l'Algérie en pleine face
01:06parce que quand il le renvoie, l'Algérie ne respecte aucune convention internationale.
01:10Ce monsieur a un passeport algérien, n'est pas français,
01:13et il nous le renvoie alors qu'il a un passeport et qu'ils doivent l'accueillir.
01:16Là, on a la France insoumise qui reprend tout le champ lexical de l'Algérie,
01:21tout le narratif algérien et qui préfère Alger à Paris
01:24et qui ferait mieux de se rebaptiser l'Algérie insoumise.
01:26Là-dessus, on a un président qui est muet comme une carpe qui ne dit rien,
01:31rien sur l'Algérie, pas une mesure de rétorsion.
01:33Rien, rien.
01:34Face à un Donald Trump qui fait plier le président colombien en une heure,
01:38nous, pas une mesure de rétorsion.
01:39Dès qu'on parle d'une mesure de rétorsion, tout le monde fait de la taquicardie.
01:42On se laisse piétiner, marcher dessus, cracher au visage.
01:46Et alors après, vous avez les juges.
01:47Ça, c'est cherry on the cake, la cerise sur le gâteau
01:51qui cassent la décision de justice pour être bien sûr
01:53que cet homme soit libre puisque là, il est où cet homme ?
01:56Il est en crâ.
01:57Et au bout de 90 jours, qu'est-ce qui va se passer ?
01:59Il va retrouver la liberté et il va disparaître dans la nature.
02:02C'est vraiment très bien.
02:03Vraiment, bravo.
02:05C'est insupportable.
02:05Et puis voir la presse en Algérie contre Rotaï aussi.
02:07La haine.
02:09Toutes les unes sont totalement à charge.
02:12Campagne de presse contre lui.
02:14Une grosse démolition.
02:16Contre l'ancien ambassadeur aussi, Xavier Drey, en cours,
02:19qui prend des menaces de mort régulièrement.
02:20C'est insupportable.
02:22Et que la France est raciste et n'aime pas les Algériens.
02:24Ils entretiennent évidemment toute cette haine contre la France.
02:28Oui, mais avec toujours des relations bilatérales.
02:29Le directeur de la DGSE, le 13 janvier dernier, était à Alger.
02:32On a dû lire le même.
02:34Donc, les relations bilatérales sont toujours là.
02:38On va peut-être...
02:39Est-ce que l'exécutif français ne veut pas une désescalade aujourd'hui ?
02:42Ça se posait la question.
02:44Puisqu'on n'active aucune mesure de rétorsion.
02:45Ça ne marche pas.
02:46Ça ne marche pas, c'est la question.
02:49Quelle est la stratégie du gouvernement français ?
02:52On a quelqu'un aux Etats-Unis qui nous montre ce qui marche.
02:56Ça s'appelle le rapport de force.
02:58Mais tu sais que nous, on ne peut pas...
02:59Lui, il peut dire aux Colombiens...
03:01Bon, allez, 25% de plus en droit de douane.
03:04Et si vous ne faites pas...
03:05Dans une semaine, je passe à 50%.
03:06On ne peut pas le faire en France.
03:08Mais il y a autre chose.
03:10On ne parle pas du droit de douane.
03:11Il y a autre chose.
03:12Alors, donnez-moi...
03:14On l'a déjà dit 100 fois.
03:16La mesure, véritablement...
03:17Mais déjà pas.
03:18La mesure qui tuerait le match.
03:19Une, une juste.
03:21Pas une.
03:22Moi, j'en prends cinq tout de suite.
03:23Déjà, pas un visa.
03:26Ensuite, plus un euro qui passe par Western Union.
03:30Et que la diaspora algérienne peut envoyer,
03:32qui vit en France, peut envoyer en Algérie.
03:35Ensuite, les biens de l'élite algérienne en France, on saisit.
03:40Les comptes en banque qui sont en France, tu saisis.
03:43Et tu vas voir, parce que là, tu touches le haut du spectre.
03:46Alors, pourquoi cela n'est-il pas fait ?
03:47La lâcheté.
03:48La lâcheté ou la peur ?
03:51La lâcheté.
03:51Ou la peur ?
03:52La peur aussi.
03:53La peur d'une certaine réaction
03:55dans cette guerre au couteau dans laquelle on est aujourd'hui.
03:58Quoi ? Qu'est-ce qu'il dit nu ?
03:59Non, je ne sais pas.
04:00Ah oui, c'est 120 attaques au couteau par jour.
04:02Mais quels rapports ?
04:04Mais quels rapports ? Qu'est-ce qu'il raconte ?
04:05Non, ça n'a pas de rapport.
04:07Mais non, mais quels rapports ?
04:08Concentrez-vous sur l'éthicalité de Brigitte Macron.
04:11Donc, toi, tu dis, Gauthier, que par peur et par lâcheté,
04:14effectivement, tu dois...
04:17Il a fait le micro-siège, je crois.
04:19Il croyait qu'il était dans une autre émission.
04:21Mais c'est un fou, ce mec.
04:22Ça arrive, ça.
04:24Tu te réveilles, tu dis attaques au couteau.
04:27Alors, c'est comme ça que je me l'explique.
04:29Puis, tu sais, la volonté...
04:32Il y a une phrase du général de Jacques Chirac
04:35qui disait une chose,
04:36il n'y a qu'une chose qu'on ne greffe pas.
04:38Si vous voyez ce que je veux dire,
04:39il n'y a qu'une chose qu'on ne greffe pas.
04:40Alors, il a même dit,
04:42on peut crever un truc.
04:43On peut faire la greffe de verre, un truc.
04:45Et il n'y a pas de greffe...
04:48On peut dire un peu de greffe de couille
04:49parce que ça manque de donneur.
04:50Exactement.
04:51Et puis, il y a aussi le fait
04:52que Macron se soit rapproché du Maroc
04:53et qu'effectivement,
04:54il y a une sorte de rivalité.
04:56Allons-y Franco, dans ces cas-là.
04:57Allons-y Franco, quitte à choisir le Maroc,
04:58ce que je trouve très bien.
05:00Pourquoi on n'y va pas Franco avec l'Algérie ?
05:02Puisque les relations sont dégueulasses,
05:04puisqu'ils ont boilem sans salle dans une jôle
05:05et qu'ils ne veulent pas nous le rendre.
05:07Par contre, ils nous rendent très bien les influenceurs
05:09qui appellent à s'en prendre violemment
05:11à des opposants du régime de Théboune.
05:13En plus, pourquoi est-ce qu'on n'y va pas Franco ?
05:15On a tenté une chose,
05:17c'est de baisser de 50% les visas.
05:20Ça a duré deux mois.
05:21C'est à qui cède le premier ?
05:23Vous avez bien vu avec Trump,
05:24c'est le président colombien
05:25qui s'est couché tout de suite.
05:26Je suis sûr que si on avait tenu,
05:28si on avait même augmenté,
05:29pourquoi pas ?
05:30On baisse de 50% ?
05:31Ça ne vous va toujours pas ?
05:32On baisse de 70 ?
05:33On baisse de 80 ?
05:34On baisse de 100% ?
05:35Il n'y en a plus un.
05:36Si on avait tenu,
05:37je suis sûr qu'à la fin,
05:38l'Algérie aurait changé de ton.
05:39On ne le fait pas.
05:40Là, pas une mesure de rétorsion.
05:42Rien.
05:43Rien, nada que dalle.
05:44Est-ce que tu penses qu'on sait tout ?
05:45Comment ça qu'on sait tout ?
05:46Des enjeux économiques,
05:47des tractations.
05:48Je vous ai interrogé,
05:49pourquoi le directeur de la DGSE
05:51fait un aller-retour à Alger
05:52pour discuter de quoi ?
05:53Sur quel dossier ?
05:54C'est pour ça.
05:55Est-ce qu'on sait tout ?
05:56Non, il y a bien sûr,
05:57évidemment qu'il y a des choses
05:58qui se jouent en coulisses.
05:59Et d'ailleurs,
06:00moi on me confiait
06:01dans les hautes sphères
06:02que les relations
06:05n'étaient pas du tout les mêmes
06:06en coulisses
06:07et devant les caméras.
06:08Elle était beaucoup plus cordiale.
06:09Voilà.
06:10Et que la dictature algérienne
06:11joue un double jeu.
06:12Très insultante envers la France
06:14devant les caméras
06:15et beaucoup plus rondes en coulisses.
06:16Et c'est boundiesse en coulisses.
06:17Il faut toujours continuer à discuter.
06:19On ne coupe pas les raisons.
06:20Voilà.
06:21Et qu'il y a des renseignements
06:22sur le terrorisme.
06:23Moi, je vais vous dire...
06:24Est-ce que vous saurez-t-il
06:25que le signal est catastrophique ?
06:26Je vais vous dire, moi,
06:27ce qui ressort de tout ce qu'on se dit
06:28depuis le début de l'émission,
06:29les auditeurs peuvent réagir
06:30sur Europe 1-01-80-20-39-21.
06:32Je vais vous dire,
06:33la seule chose qui ressort,
06:34c'est le manque de courage.
06:35Je vous dis la vérité,
06:36c'est tout.
06:37C'est que,
06:38je vous dis...
06:39Et j'ai rien contre Emmanuel Macron,
06:41personnellement.
06:42Mais, je vous dis la vérité,
06:44ça manque de poignes.
06:46Excusez-moi.
06:47Ça manque de poignes.
06:48Et c'est tout.
06:49Et ça ne tient qu'à ça.
06:50Et Marine Le Pen quand ?
06:51Vous savez,
06:52c'est un rapport de force.
06:53C'est un rapport de force.
06:54C'est comme dans une négociation.
06:55Exactement.
06:56C'est comme dans une négociation.
06:57C'est comme dans une négociation.
06:58Exactement.
06:59Et les mecs,
07:00quand t'as un mec,
07:01qui,
07:02quand tu le vois arriver,
07:03et déjà tu te dis,
07:04bah lui je vais le plier,
07:05bah les mecs,
07:06comment tu veux qu'il négocie avec toi ?
07:07Mais,
07:08je vous le dis,
07:09c'est 90%
07:10de ce qui se passe
07:12des échanges internationaux,
07:13c'est de la négociation.
07:14Quand vous avez
07:15un Emmanuel Macron,
07:16excusez-moi,
07:17qui manque de fermeté
07:18sur tous les sujets,
07:19forcément qu'on va se faire plier.
07:21Et on se fait plier de plus en plus.
07:22Aujourd'hui,
07:23qu'est-ce qui se passe
07:24autour de Donald Trump ?
07:25Non mais sans rigoler,
07:26on a l'impression que Donald Trump,
07:27les mecs,
07:28j'ai jamais vu ça de ma vie.
07:29Alors on dit,
07:30il y a les 100 jours de grâce
07:31après une élection,
07:32mais là,
07:33c'est pas des 100 jours de grâce,
07:34c'est un truc de fou.
07:35C'est-à-dire qu'on a l'impression
07:36que c'est le maître du monde.
07:37Il fait ce qu'il veut,
07:38tout le monde le suit.
07:39Alors avant,
07:40tout le monde le critiquait,
07:41maintenant même ceux qui le critiquaient
07:42trouvent qu'il est formidable.
07:43En tout cas,
07:44c'est efficace.
07:45Il est pris en exemple partout,
07:46partout.
07:47Tout le monde dit,
07:48Donald Trump,
07:49c'est incroyable,
07:50il nous faudra un président comme ça.
07:51Mais Donald Trump,
07:52je vais vous dire,
07:53c'est un bluff aussi.
07:54Ne le croyez pas.
07:55C'est de la relation humaine,
07:57c'est du bluff.
07:58Donald Trump,
07:59c'est un bluffeur,
08:00c'est un joueur.
08:01C'est comme au poker en fait.
08:02Exactement.
08:03Tu montres que tu es faible,
08:04tu ne vas pas gagner.
08:05On montre à tout le monde
08:06qu'on est faible.
08:07Forcément,
08:08vous savez,
08:09vous allez vous faire marcher dessus.
08:10Vous savez,
08:11moi je dis toujours à mon fils,
08:12je dis,
08:13même si on t'embête,
08:14quoi qu'il arrive,
08:15réponds.
08:16Mais c'est vrai,
08:17oui,
08:18quand même,
08:19qu'on ne l'embête pas.
08:20Oui,
08:21exactement.
08:22Tu verras que derrière,
08:23on ne t'embêtera plus.
08:24Mais c'est vrai que,
08:25à un moment,
08:26si tu te laisses,
08:27à un moment,
08:28à France,
08:29excusez-moi,
08:30on se fait marcher dessus
08:31par tout le monde,
08:32comment vous voulez
08:33qu'on soit respecté ?
08:34Comment vous voulez
08:35qu'on soit respecté ?
08:36Excusez-moi,
08:37ce n'est pas possible.
08:38C'est insupportable.
08:39Et aujourd'hui,
08:40Donald Trump,
08:41il y a énormément de bluffs,
08:42énormément de…
08:43Vous savez,
08:44c'est toute la mise en scène,
08:45tout est mise en scène
08:46avec Donald Trump.
08:47Il y a beaucoup de com'.
08:48Exactement,
08:49beaucoup de com' de mise en scène
08:50et ce qui fait que derrière,
08:51vous voyez que tout le monde suit.
08:52Vous voyez que ça suit,
08:53ça suit
08:54et il arrive à tout faire passer.
08:55Nous les mecs,
08:56arrêtez.
08:57En fait,
08:58il enrôle le peuple.
08:59Bien sûr,
09:00et je vais vous dire,
09:01à un moment,
09:02il faut…
09:03Emmanuel Macron,
09:04et maintenant,
09:05le pauvre là,
09:06il est en retrait,
09:07on le voit bien.
09:08Il fait les péages
09:09et le Louvre.
09:10Exactement.
09:11Il fait les musées
09:12et les péages.
09:13C'est vrai,
09:14c'est dramatique.
09:15Oui,
09:16parce que pour moi,
09:17excusez-moi,
09:18Emmanuel Macron,
09:19il est d'un autre niveau
09:20que les mecs qu'on a actuellement.
09:21Excusez-moi,
09:22je le dis,
09:23franchement.
09:24Vous l'avez toujours dit.
09:25Je le dis.
09:26Franchement,
09:27excusez-moi.
09:28Là,
09:29il choisit la pièce
09:30où on va mettre la Joconde.
09:31Oui,
09:32je sais.
09:33Là,
09:34bientôt,
09:35il va s'occuper du musée Grédin.
09:36Il va le mettre à côté de l'ORI.
09:37Non,
09:38mais c'est vrai.
09:39Clara Houchani.
09:40Clara Houchani,
09:41il va mettre le décor.
09:42C'est vrai.
09:43Non,
09:44mais les mecs,
09:45sans rigoler,
09:46aujourd'hui,
09:47et c'est ça qui me rend fou,
09:48mais même,
09:50eux,
09:51ils ne jouent que contre le pays.
09:52Ça me fascine,
09:53d'ailleurs.
09:54Ils ne jouent que contre le pays.
09:55Mais si tu avais un mec
09:56comme Donald Trump
09:57qui ne les calcule pas,
09:58je peux te dire
09:59que ce ne serait pas
10:00ses crèmes.
10:01Ils auraient continué
10:02à gueuler,
10:03mais le pays leur a avancé.
10:04Les Français,
10:05aujourd'hui,
10:06ils veulent avancer.
10:07Vous avez vu
10:08ce qu'il a fait,
10:09Donald Trump ?
10:10Maintenant,
10:11il va envoyer les migrants
10:12les plus dangereux
10:13à Guantanamo.
10:14Oui,
10:15je sais.
10:16Il doit y avoir
10:17un juste milieu
10:18et envoyer les migrants
10:19les plus dangereux
10:20à Guantanamo.
10:21Moi,
10:22je suis pour le juste milieu.
10:23Non, Gautier,
10:24il faut parler librement.
10:25On a dit que c'était...
10:26Le juste milieu.
10:27Le président cubain
10:28qui n'est pas hyper content.
10:29Non,
10:30mais c'est vrai
10:31qu'il y a un juste milieu.
10:32Il y a un juste milieu.
10:33Mais là,
10:34nous,
10:35quand je parle
10:36de Guimauve,
10:37on y est,
10:38les mecs.
10:39Arrêtez.
10:40Et aujourd'hui,
10:41le problème que j'ai,
10:42c'est qui ?
10:43Qui ?
10:44Alors, qui ?
10:45Il n'y a pas de solution
10:46avant une présidentielle.
10:47Mais qui ?
10:48On va perdre deux ans.
10:49Et c'est parti.
10:50Il va y avoir des législatives
10:51qui vont s'estimer,
10:52de toute façon.
10:53Deux ans, c'est énorme.
10:54Est-ce que vous avez vu
10:55la vitesse à laquelle
10:56le pays se dégrade ?
10:57Parce qu'il y a
10:58la dégradation du pays,
10:59comme on le disait
11:00avec Gautier Levray tout à l'heure.
11:01Mais il y a aussi,
11:02je trouve,
11:03une accélération.
11:04C'est-à-dire qu'en un mois,
11:05on se dégrade.
11:06C'est un truc de fou.
11:07Ça s'accélère
11:08à une vitesse incroyable.
11:09Depuis l'arrivée
11:10de François Bayrou,
11:11un mois.
11:12Non, mais non.
11:13François Bayrou, un mois.
11:14Non, mais non.
11:15Ça n'a rien à voir là-dedans.
11:16Je plaisante.
11:17Non, mais les mecs,
11:18deux ans comme ça,
11:19deux ans comme ça,
11:20je t'explique,
11:21le pays en 2027,
11:22je ne sais pas qui va le récupérer.
11:23Mais je peux vous dire
11:24qu'il y aura plein d'industriels,
11:25plein d'entreprises.
11:26Il va y avoir
11:27des élections anticipées ?
11:28Non.
11:29Peut-être.
11:30Bardella a dit
11:31qu'il le saurait absolument.
11:32Il me semble que Jordan Bardella
11:33et Marine Le Pen
11:34souhaitent une nouvelle dissolution.
11:35Mais je vais vous dire,
11:36on risque d'avoir
11:37le même résultat.
11:38Moi, je ne pense pas.
11:39Tu penses qu'il va y avoir quoi ?
11:40Il peut y avoir
11:41un nouveau blocage.
11:42Tu penses qu'il va y avoir
11:43encore une union LFP
11:44et encore autant de gens
11:45avec la LFI ?
11:46Bien sûr qu'il va y avoir
11:47le PS.
11:48Un autre truc
11:49qui m'a énervé là-dessus.
11:50Il ne fallait pas le relancer.
11:51Un autre truc qui m'a bien énervé.
11:52Cyril, ça va vous énerver aussi.
11:53Je suis sûr.
11:54Est-ce que vous avez vu
11:55l'affiche de Gabriel Attal ?
11:56Il a sorti hier une affiche,
11:57un visuel,
11:58ni RN ni LFI.
11:59Alors ça, j'ai rigolé.
12:00Le même homme
12:01qui nous a dit
12:02qu'il fallait voter LFI
12:03passe au RN.
12:05Non.
12:06Pour se racheter après.
12:07Je vous jure.
12:08Ce serait un caillou
12:09de la chaussure.
12:10Personne n'y croit.
12:11Personne n'y croit.
12:12Oh le culot.
12:13Oh le culot.
12:14Oh le culot, oui.
12:15C'est énorme.
12:16Le même mec
12:17qui a dit
12:18au soir du premier tour
12:19sur France Inter,
12:20évidemment.
12:21Bien entendu,
12:22ses amis.
12:23C'est nous
12:24qui avons produit un doc.
12:25J'ai fait un doc.
12:26On a composé un doc
12:27sur lui,
12:28sur C8.
12:29Il nous a annulé
12:30le dernier jour
12:31parce qu'il devait venir
12:32en promo dans l'émission.
12:34Et il n'est pas venu finalement.
12:35Il n'est pas venu.
12:36Il n'est pas venu ?
12:37Non, il a dit qu'il avait un déplacement.
12:38Il venait à une époque chez nous.
12:39Regardez cette affiche.
12:40J'étais le seul à le prendre.
12:41Regardez cette affiche.
12:42C'est énorme.
12:43Ni LFI, ni RN.
12:44Où il se met entre
12:45Mélenchon et Le Pen
12:46comme ça.
12:47Il a un petit visuel
12:48de chef de parti Renaissance.
12:49Mais c'est un vrai truc ou c'est un vrai truc ?
12:50Ah oui, c'est un vrai truc.
12:51C'est un vrai truc.
12:52C'est pour quoi faire ?
12:53C'est un vrai truc
12:54pour montrer qu'il est présidentiable.
12:55Ni RN, ni LFI.
12:56L'homme qui a appelé à voter LFI
12:57au second tour des législatives.
12:59C'est incroyable.
13:00C'est se foutre du monde quand même.
13:02Edouard Philippe ne ferait pas ça.
13:04Edouard Philippe ne ferait pas.
13:06Edouard Philippe, je n'ai rien contre lui.
13:08Non, mais il ne ferait rien.
13:09Il ne ferait rien.
13:10Il vote communiste.
13:11Bien sûr, il vote communiste.
13:12Et il va la faire de lui-même.
13:13Il va ouvrir un stand l'an prochain.
13:14Oui.
13:15Il est très haut dans le sondage
13:17que vous avez donné.
13:18Les chéris, ce sondage,
13:19déjà, il a daté d'un mois.
13:20Non, c'est le dernier.
13:21Mais quand tu es haut dans le sondage,
13:23tu ne gagnes jamais.
13:24Toutes les élections l'ont montré.
13:25Non, mais je te le dis.
13:27Les mecs, je le dis aux Français.
13:29J'ai peur.
13:31J'ai peur.
13:32Parce que 2027, c'est important.
13:352027, c'est important.
13:37Là, vous me parlez de gars.
13:39J'ai rien contre eux.
13:41Mais vous me parlez de gars.
13:42Ils ne sont pas à la hauteur.
13:43Les mecs, vous me parlez,
13:44je l'ai déjà dit, de guimauves.
13:46Là, si tu mets une guimauve en 2027,
13:49je peux te dire que là, déjà,
13:50qu'il va prendre le pays,
13:51ça va être une catastrophe.
13:53Le pays, je t'explique.
13:55Je t'explique.
13:56Comme tu reconnais,
13:57l'émission, c'est du propre sur M6.
13:58Quand les meufs, elles arrivent.
14:00Quand les meufs, elles arrivent,
14:01il y a plein de traces.
14:03Je te le dis.
14:04Le pays, c'est ça.
14:05C'est les deux vieilles qui arrivent
14:06dans l'appartement.
14:07La France est insalubre.
14:09Oh, qu'est-ce qu'il a fait.
14:11Les salauds.
14:12Je t'explique.
14:13Là, tu prends ton appart
14:15après huit mois de squat.
14:16Je te le dis.
14:19Si t'arrives,
14:20t'as un mec qui est un petit peu...
14:22Tendre.
14:23Qui est tendre.
14:24Je suis d'accord.
14:25Là, je vous le dis,
14:27ça va être catastrophique.
14:29Catastrophique.
14:30Et vous me faites peur.
14:32Alors moi, pour ne pas vous faire peur,
14:33je pense qu'il faut absolument
14:34que Monsieur Retailleau
14:35ne reste pas trop longtemps
14:36dans ce gouvernement.
14:37Je suis d'accord.
14:38Pas trop, trop, trop.
14:39Je suis d'accord.
14:40Tu n'aimes pas ma répétition de trop ?
14:42Non, j'aime bien.
14:43Parce qu'en fait,
14:44je sais qu'il veut être efficace,
14:45mais comme il ne peut pas être efficace,
14:47je pense que pour lui,
14:48c'est quand même assez accidentogène
14:49de rester longtemps dans ce gouvernement
14:50s'il veut avoir des prétentions
14:51ou des vues sur la suite.
14:52Il va sortir.
14:53Il finira par sortir.
14:54Il va sortir.
14:55Il finira par sortir.
14:56Je pense aussi.
14:57Il va sortir.
14:58Il va sortir.
14:59Sauf s'il y a une censure,
15:00évidemment, la semaine prochaine.
15:01Avec un congrès UMP,
15:02dont la date va être...
15:03UMP ?
15:04Pardon, LR.
15:05La date va être très stratégique.
15:09Laurent Broquet a plutôt intérêt
15:11à renvoyer ça.
15:12Bien sûr.
15:13Il intéresse que Bruno Retailleau
15:14ait moins le vent dans le dos.
15:15Parce que là, évidemment...
15:16Bien sûr.
15:17Donc en gros,
15:18tout le monde s'en fout de la France
15:19dans tout ça.
15:20Il y a des stratégies de date,
15:21de bidule, de machin...
15:22T'as trouvé Bruno Retailleau sincère ?
15:23Moi, je l'ai trouvé sincère.
15:24Très sincère.
15:25Mais je pense que s'il est vraiment sincère,
15:26il se démène,
15:27il fait tout ce qu'il peut,
15:28il voit qu'il ne peut rien faire,
15:29il part.
15:30Honnêtement,
15:31je ne pense pas que Marine Le Pen
15:32et Jordan Marnella
15:33s'en foutent de la France non plus.
15:34Je vais même te dire,
15:35je ne pense pas qu'Emmanuel Macron,
15:36le matin quand il se réveille,
15:37il s'en foute de la France.
15:38François Bayrou,
15:39je ne pense pas qu'il s'en foute de la France,
15:40au contraire.
15:41Je pense par contre
15:42qu'il y a des ennemis de l'intérieur,
15:43et c'est la France insoumise.
15:44Eux, je pense qu'ils s'en foutent de la France.
15:46Complètement eux.
15:47Non, ils veulent le chaos.
15:48Plus que ça, oui.
15:49Pourquoi ils veulent le chaos ?
15:50Parce qu'ils savent que c'est
15:51la seule manière
15:52qu'ils ont de passer.
15:53Quand je vois qu'ils vont soutenir
15:55des islamistes en garde à vue,
15:56et qu'ils veulent que Boilem Sansal
15:58termine dans sa jaule
15:59comme Rima Hassan,
16:00et parfois qu'on va soutenir Elias Ibn Zalem
16:01en garde à vue,
16:02ça donne des hauts le cœur.
16:04Il me donne des hauts le cœur.
16:06Oui, mais moi je suis étonné quand même
16:08qu'il n'y ait pas assez de soulèvements.
16:10Il n'y a pas assez de soulèvements.
16:11Je suis désolé.
16:12Les gens ne disent rien.
16:14Je suis désolé.
16:15Les médias sont très tendres avec El-Efi.
16:17Ils sont très tendres avec El-Efi.
16:18Ils sont plus durs avec nous
16:19qu'avec El-Efi.
16:20Excusez-moi, les médias.
16:21Mais je vous dis,
16:22tous les corps intermédiaires
16:23sont de gauche
16:24et d'extrême gauche en France.
16:25On se retrouve dans un instant
16:26sur Europe 1, tout de suite.