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00:00Pierre-Gérald Darmanin, à l'instant, la France ne peut accepter qu'une certaine proportion d'étrangers sur son sol.
00:06Alors, on y va sur Marine Le Pen. Qu'est-ce que vous en pensez de ce qu'a dit Marine Le Pen ?
00:10Qui donc doit prendre la parole ?
00:12Le meilleur d'entre nous, toi ?
00:14Attention, ça s'est mal terminé pour le meilleur d'entre nous.
00:17Ah oui, il y a un jupé, ça s'est mal terminé, c'est sûr.
00:19Enfin, belle carrière malgré tout.
00:21Oui, très belle carrière.
00:23Terminée au Conseil constitutionnel, c'est confortable.
00:25Mais bien sûr !
00:28Je pense qu'elle a évidemment raison, c'est ce qu'il faut faire.
00:30Il faut s'inspirer de la manière dont Trump a fait plier les Colombiens.
00:35Alors, la mesure de rétorsion ne doit pas être forcément la même sur les taux de douane,
00:40mais évidemment que l'impulsion qu'a donnée Trump et ce qu'il a réussi à faire en une heure avec la Colombie,
00:45c'est ce qu'Emmanuel Macron n'a pas réussi à faire en sept ans avec l'Algérie.
00:48Donc, elle a évidemment raison sur le modus operandi.
00:50Elle avait plutôt pris pas cette distance, mais elle était assez prudente sur le trumpisme,
00:55sur la manière dont tout cela se passe.
00:57Là, sur l'affaire colombienne, elle dit oui, c'est ce qu'il faut faire.
00:59Il faut s'en inspirer, mais on a eu le débat tout à l'heure.
01:06Déprimé !
01:07Après, pardonnez-moi, excusez-moi de casser l'ambiance,
01:10mais je trouve qu'il n'y a pas plus facile que cette phrase.
01:12Elle utilise à hype Trump, Marine Le Pen.
01:15Il n'y a pas plus facile, elle dit ça, ça coûte rien, elle risque rien de dire ça.
01:19Oui, moi voilà, il faudrait faire comme Trump par rapport à la Colombie, avec l'Algérie.
01:23Enfin voilà, je trouve que c'est facile.
01:26Elle a eu besoin de revenir dans la vie politique.
01:28Elle a eu la période de deuil, bien sûr.
01:30Mais là, il se passe des choses pour elle.
01:32Il y a un moment rotaillot.
01:33Rappelez-vous comment Nicolas Sarkozy avait siphonné les voix du RN sur une présidentielle.
01:40Il y a cette situation parlementaire où le RN n'est pas à lui seul faiseur de gouvernement
01:45en baissant ou en le relevant le pouce.
01:47Il y a la complexité venant de l'attitude du PS sur une censure ou pas.
01:52Donc, ça s'est complexifié.
01:54Et là, le jugement qui arrive le 31 mars, où elle attend que l'exécution provisoire soit levée.
01:59On ne sait pas si ça va aller dans cette direction.
02:01Elle s'adresse aussi peut-être un peu au magistrat en disant
02:05je suis de retour et votre décision va être attendue.
02:08Et attention, ça peut prendre une configuration particulière.
02:11Après, la justice française n'est pas comme la justice américaine.
02:13Je ne sais pas si tu entends ça dessus sur son calendrier politique avec le jugement.
02:16Non, mais ça peut être tout à fait terrible pour elle le 31 mars prochain.
02:19Cette exécution provisoire qui peut s'appliquer tout de suite.
02:24Je n'y crois pas, les gars.
02:26Est-ce que la justice est politique ?
02:28Je voulais juste ajouter une chose, c'est que l'arrivée de Trump
02:32dans l'élection de Donald Trump a donné un coup de vue à la classe politique française.
02:36C'est vrai, c'est vrai.
02:38Non, non, même internationale.
02:40Oui, bien sûr, internationale.
02:42Je trouve qu'il arrive comme un nouveau personnage dans la politique.
02:46Attendons, attendons, ça fait même pas...
02:48Il n'y a même pas eu les 100 jours, attendons.
02:50On voit déjà depuis 15 jours...
02:52Tu vois que même Bernard Arnault te dit « j'ai parlé avec Donald Trump ».
02:54Donc, les mecs, arrêtez.
02:56Il est omniprésent dans le débat français depuis une semaine.
02:58Il est omniprésent.
03:00Une semaine ?
03:02La première semaine de Joe Biden, je n'ai pas eu le souvenir qu'il était...
03:04Même la dernière semaine.
03:06Et il donne envie à beaucoup de Français
03:08d'avoir justement cette représentation
03:10de quelqu'un qui ose dire les choses.
03:12Quelqu'un qui ose.
03:14Il y a plein d'auditeurs qui disent « on n'est pas d'accord ».
03:16Il y a plein d'auditeurs même qui nous disent.
03:18« On n'est pas fan de Donald Trump ».
03:21Mais on aime l'énergie.
03:23Il se passe quelque chose.
03:25On aime en fait...
03:27On a envie de le suivre.
03:29Un peu comme Sarkozy quand il est arrivé.
03:31On aimerait avoir un chef d'état français
03:33qui amène la même énergie
03:35et qui insuffle quelque chose.
03:37C'est ce qu'ils disent, les Français.
03:39Il faut oser.
03:41Vous avez très bien dit ça en début d'émission, Géraldine, d'ailleurs.
03:43Avec tous ces barrages, c'est très compliqué.
03:45Mais lui, on dirait qu'il fait sauter les verrous.
03:47Et le peuple, quel que soit le peuple,
03:49est un peu satisfait, on dit.
03:51Pourvu qu'on en ait un comme ça à nos deux mains.
03:53Lui, il fait sauter les verrous, vous faites sauter les mérons.
03:55Non mais c'est ça.
03:57C'est un petit peu pareil.
03:59D'ailleurs, Marine Le Pen, sur les magistrats, vous avez vu,
04:01elle a soutenu les magistrats aujourd'hui.
04:03Parce qu'il y a des magistrats
04:05qui ont été menacés de mort après son procès
04:07par des militants d'extrême droite.
04:09Et aujourd'hui, elle a soutenu les magistrats sur Twitter.
04:11Oui, c'est normal.
04:13Elle a eu raison.
04:16Elle a bien fait.
04:18Elle a bien fait, bien sûr qu'elle a bien fait.
04:20Très bien, merci.
04:22C'était pour lui donner une petite info comme ça, au passage.
04:24Vous savez, toutes les infos que vous donnez sont toujours...
04:26Non, c'était pas opportuniste, c'était sincère, je suis sûre.
04:28Je pense, oui.
04:30D'ailleurs, son tweet, je peux vous le lire,
04:32il est très, à mon avis, intelligent.
04:34Parce qu'elle dit, ça suffit maintenant,
04:36ce pays où tu menaces de mort,
04:38qui t'est pas d'accord, d'un côté comme de l'autre.
04:40C'est vrai qu'on voit...
04:42Pour tout, tout le temps.
04:44Maintenant, tu peux te recevoir des centaines de menaces de mort.
04:46Donc, elle dit, cette dérive grave
04:48qui consiste à menacer de mort tout ce policier,
04:50juge, élu, artiste avec lesquels
04:52certains se sentent en désaccord,
04:54est une évolution inquiétante qui doit faire l'objet,
04:56compte tenu de son emploi,
04:58d'une réflexion de la justice.
05:00La banalisation de ce type de comportement violent n'est pas envisageable.
05:02Les poursuites doivent être systématiquement engagées
05:04et les auteurs condamnés.
05:06Procès d'assistant parlementaire du RN, des magistrats menacés de mort
05:08et une enquête ouverte.
05:10Merci. Tiens, il y a Anna qui était avec nous,
05:12qui nous attendait depuis tout à l'heure, il y a Cathy qui est là,
05:14il y a Benoît, vous nous appelez 01 80 20 39 21,
05:16on va prendre plein d'auditeurs sur tous les sujets jusqu'à la fin.
05:18Anna, vous êtes toujours là, ma chérie ?
05:20Oui, oui, je suis là,
05:22j'ai attendu patiemment.
05:24On parlait de Donald Trump il y a un instant,
05:26et je sais que vous voulez réagir là-dessus.
05:28J'ai attendu de retirer le haut-parleur, vous n'allez pas m'entendre.
05:30Allez-y, avec grand plaisir.
05:32Retirez le haut-parleur.
05:34Oui, je suis tenace, je suis têtue.
05:36Vous avez bien raison. Anna, sur Donald Trump,
05:38c'est vrai qu'on dit...
05:40C'est Donald Trump, c'est un leader.
05:42C'est ça, qu'on soit d'accord avec lui ou pas,
05:44c'est ce que je disais, il y a une énergie.
05:46Mais oui, mais vous avez été...
05:48Alors, je suis désolée,
05:50je n'ai pas l'habitude de faire des compliments,
05:52mais vous avez été tous parfaits.
05:54Merci, merci Anna.
05:56Mais vraiment, le débat,
05:58je l'ai écouté sur mon téléphone,
06:00parce que j'attendais,
06:02mais tout était pertinent.
06:04Mais Anna, je vais vous dire ce qu'on a aujourd'hui,
06:06je ne sais pas si vous...
06:08Et ça me fait de la peine de le voir.
06:10Je trouve qu'Emmanuel Macron,
06:12ça me fait de la peine de le voir comme ça,
06:14je le trouve éteint.
06:16C'est Casper, Emmanuel Macron,
06:18c'est Casper le fantôme. On ne le voit plus.
06:20Il est là ou il n'est pas là ?
06:22Oui, mais parce que forcément,
06:24aujourd'hui, il n'a plus aucun...
06:26On dirait qu'il n'a plus de pouvoir.
06:28Il n'a plus rien.
06:30Il a des tweets, on ne comprend pas pourquoi.
06:32Il est contre l'augmentation d'impôts,
06:34notamment sur les entreprises...
06:36Il n'y peut rien.
06:38Franchement...
06:40Pourquoi ? Parce que ça n'arrive pas souvent ?
06:42Non, mais Gauthier a été
06:44excellent aujourd'hui.
06:46Olivier Dardicolle, bon.
06:48Oui, oui.
06:50C'est mon problème, il me faut les douanes de le faire.
06:52Non, il faut juste qu'il change de lunettes,
06:54ça ne lui va pas du tout.
06:56Pourquoi vous dites que vous êtes d'accord avec moi ?
06:58Le rond, ça ne vous voit pas.
07:00Il lui faut du carré.
07:02Du carré transparent, on verra mieux
07:04Son magnifique visage.
07:06Oh, magnifique visage.
07:08Dardicolle, il n'est pas mort.
07:10Il n'est pas mort, il est encore vivant.
07:12Il bouge encore.
07:14Non, mais sincèrement,
07:16parfois, les émissions sont
07:18beaufs.
07:20Mais là, vous avez été tous,
07:22tous, sans exception, personnels.
07:24Ça fait plaisir.
07:26Géraldine, c'est la comtesse, donc voilà.
07:28Dardicolle ?
07:30Non, Dardicolle, mais il est gentil.
07:32Oui, très sympa.
07:34Mais arrêtez de tousser, prenez de l'AG Royal,
07:36Cyril, vous m'inquiétez.
07:38D'ailleurs, comment va Valérie ?
07:40Valérie, ça va, ça va. Elle va mieux,
07:42on va la retrouver bientôt.
07:44Elle nous écoute et elle nous embrasse.
07:46Oui.
07:48Gros bisous, Valérie.
07:50Merci, Anna.
07:52Anna, je vous fais un énorme bisou.
07:54Et donc, concernant Trump,
07:56je suis désolée,
07:58mais personne n'arrivera jamais.
08:00Donc, c'est un roublard.
08:02En fait, le terme qu'il définit le mieux,
08:04c'est un roublard.
08:06Mais il y arrive, il y arrive,
08:08et il y arrivera.
08:10Et il va nous pulvériser.
08:12Ça, je vous le dis.
08:14Entre les douanes, les taxes,
08:16le fait qu'il ait proposé
08:18à Bernard Arnault,
08:20mais qu'il refuse 15% d'impôts.
08:22Non, mais attendez. Allô ?
08:24Personne.
08:26Même une personne
08:28lambda.
08:30Et moi, ce qui me terrorise,
08:32et il faut que je pose une question,
08:34mais très importante à Gauthier,
08:36parce qu'il doit être forcément au courant.
08:38Attention.
08:40Birédi, hein, Gauthier.
08:42Oui, je suis Birédi, oui.
08:44Soyez rédits, parce qu'il y a un truc
08:46que je n'ai pas compris, il faudrait que vous m'expliquiez.
08:48Donc, concernant...
08:50Vous savez que je me disperse toujours.
08:52C'est la pensée en arborescence.
08:54Alors,
08:56si vous pouvez poser la question à Anna,
08:58parce qu'on va devoir partir en pause.
09:00Oui, je sais.
09:02Vous lui posez dans un instant.
09:04On va demander aux autres auditeurs d'Europe
09:06de nous appeler sur Marine Le Pen,
09:08sur l'Algérie, sur Bernard Arnault,
09:10sur, bien sûr, la justice française qui annule
09:12l'expulsion d'un influenceur algérien d'OLM.
09:14Vous nous dites tout ça au 01.80.20.39.21
09:16tout de suite.
09:18Demain, je ne suis pas là.
09:20Demain, je ne suis pas là, je le dis aux auditeurs.
09:22Demain, je ne suis pas là.
09:24C'est les championnats de France de padel, malheureusement.
09:26Pas malheureusement, heureusement.
09:28Je suis sélectionné pour l'Île-de-France.
09:30J'y serai demain.
09:32Bonne chance pour demain.
09:34Demain, vous savez qui me remplace ?
09:36Non, Mickaël Doré.
09:38Mon Micka qui sera là que j'embrasse.
09:40Et nous, on continue l'émission. C'est parti.
09:42Europe 1, 16h18h.
09:44On marche sur la tête.
09:46Cyril Hanouna.
09:4817h33 sur Europe 1. Merci d'être avec nous.
09:50On est en direct, 01.80.20.39.21.
09:52Merci d'être là.
09:54Merci à Gauthier Lebray.
09:56Merci d'Artigol. Merci Lequeuvre.
09:58Merci Géraldine Mayus.
10:00Avec l'Algérie, je ferai comme Trump avec la Colombie.
10:02Appelez-nous 01.80.20.39.21.
10:04C'est Marine Le Pen qui a déclaré ça.
10:06Et il y a Anna qui avait une question
10:08à poser à Gauthier Lebray.
10:10Allez, c'est parti.
10:12Anna.
10:14Gauthier, alors,
10:16j'ai une question, enfin,
10:18une interrogation. Je ne sais pas si c'est vrai ou pas.
10:20Et je pense que vous allez m'éclairer.
10:22J'ai vu que,
10:24peut-être que c'est faux,
10:26que
10:28monsieur Retailleau
10:30avait signé un décret
10:32concernant le travail
10:34des clandestins en France
10:36et qu'il approuvait cette mesure.
10:38Est-ce que c'est vrai ou est-ce que c'est faux ?
10:40Il a voulu
10:42limiter le nombre de régularisations,
10:44y compris pour les travailleurs
10:46dans les métiers en tension. Il est vrai que
10:48la loi d'Armanin permet de
10:50régulariser des travailleurs en tension
10:52et il veut en limiter le nombre. Mais oui,
10:54il y aura des régularisations de par cette loi.
10:56Mais clandestin, c'est bien marqué clandestin.
10:58À partir du moment où vous êtes en situation irrégulière,
11:00vous êtes un clandestin. Donc si c'est pour vous régulariser,
11:02c'est que vous étiez clandestin avant.
11:04Mais oui, il y a des métiers en tension
11:06qui vont pouvoir bénéficier de la régularisation
11:08avec des quotas, un nombre limité
11:10de clandestins
11:12dans les métiers en tension.
11:14Georgia Meloni a fait ça en Italie.
11:16Pour 400 000 je crois.
11:18Il est revenu sur la circulaire
11:20Valls. Il y avait
11:22en 2013 à peu près
11:24300 000 régularisations
11:26et un tiers sur
11:28des raisons liées au travail.
11:30Donc c'est en train d'être
11:32discuté tout ça sur les métiers en effet
11:34en tension. Oui Cyril ?
11:36Oui, dans les cuisines,
11:38dans les métiers Uber Eats
11:40ou Deliveroo.
11:42C'était la circulaire Valls
11:44à laquelle il est revenu.
11:52J'ai vu qu'il y avait un truc
11:54qui partait.
11:56Romain, c'est pas ton niveau.
11:58C'est incroyable.
12:00C'est les monstres. Vous n'auriez jamais demandé ça
12:02à vous par exemple.
12:04Je vous connais de mieux en mieux parce que j'ai vu qu'il y avait un truc qui partait.
12:06Parce que je ne comprends pas.
12:08C'est pour ça que je ne comprends pas
12:10sa ligne de conduite.
12:12C'est ça mon interrogation.
12:14Gauthier, vous avez répondu à Anna ?
12:16Je pense.
12:18C'est en cours.
12:20Il y a des régularisations dans les métiers en tension.
12:22Je vous embrasse fort.
12:24Merci Anna d'avoir été avec nous.
12:26Vous ne nous embêtez pas du tout.
12:28On vous embrasse Anna.
12:30Au revoir Anna.

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