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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07Cyril Hanouna ne se présentera pas à l'élection présidentielle.
00:00:10Il a raison, la politique est un métier, un art ou un sacerdoce.
00:00:15D'ailleurs, j'ai observé un certain mépris de quelques observateurs
00:00:18qui glosaient sur le bien fondé d'un engagement dans la vie politique de Cyril.
00:00:23En démocratie, chacun a le droit de concourir à diriger une ville, une région ou un pays.
00:00:28La candidature Hanouna interroge également sur l'avenir.
00:00:31Qui, demain, aura envie d'être maire ou député ?
00:00:34Vous trouverez des candidats à gauche.
00:00:37Je remarque que c'est une façon de jouer un rôle, d'obtenir un poste, d'occuper un espace
00:00:42que la vie professionnelle a refusé à ses militants.
00:00:45Disons les choses, vous imaginez ces bouts de feu qui braillent à l'Assemblée nationale,
00:00:50se fondent dans une entreprise ?
00:00:52Je ne les vois pas non plus exercer une profession libérale qui les placerait au sommet de la pyramide.
00:00:56Ils sont militants professionnels et la politique est leur seule chance de gravir l'échelle sociale.
00:01:03Les choses sont différentes si vous êtes capable d'avoir une trajectoire de haut niveau, de premier plan.
00:01:09Vous avez 25 ans. Vous avez réussi de brillantes études.
00:01:12Vous êtes doué, promis un bel avenir.
00:01:15Est-ce que vous croyez que vous avez envie de plonger dans ce cloaque ?
00:01:18Vous serez insulté. Au nom de la transparence, vous serez mis à nu.
00:01:22Vos revenus annuels seront moindres comme députés ou ministres que les émoluments d'un avocat de renom,
00:01:28qu'un chef d'entreprise performant, qu'un cadre supérieur compétitif.
00:01:32Et la justice ne vous fera aucun cadeau.
00:01:35On peut sourire, mais le recrutement du personnel politique est un sujet majeur.
00:01:40Qui aura envie de s'engager demain sinon ceux qui ne pourront pas faire autre chose ?
00:01:47Je vous laisse méditer cette question.
00:01:49Il est 9h02, Shana Lusto.
00:01:51Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:04Le meurtrier présumé de la mosquée de la Grande Combe sera présenté à un juge italien ce matin.
00:02:10Il sera question de son extradition vers la France.
00:02:13Si le suspect accepte d'être remis aux autorités françaises, le procureur d'Alès estime que son retour se fera dans les prochains jours,
00:02:20sûrement mardi ou mercredi prochain.
00:02:22Selon l'avocat d'Olivier H, son client ne s'y opposera pas.
00:02:26François Bayrou entame des consultations à Matignon sur la proportionnelle.
00:02:31Le Premier ministre commencera par le RN ce matin à 10h, le plus grand groupe à l'Assemblée nationale.
00:02:36Il recevra Jordan Bardella et Marine Le Pen, tous les deux favorables à un retour de ce mode de scrutin.
00:02:41Avec ses consultations, François Bayrou espère éviter la censure en donnant des gages à l'opposition.
00:02:47Et puis le PSG prend l'avantage.
00:02:50Les Parisiens l'ont emporté hier soir sur la pelouse d'Arsenal en demi-finale allée de la Ligue des Champions.
00:02:55Ousmane Dembélé a libéré son équipe dès la quatrième minute de jeu et le score en restera là.
00:03:01Un but à zéro.
00:03:02Le PSG devra renouveler l'exploit mercredi prochain au Parc des Princes pour décrocher son ticket pour la finale.
00:03:08Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:11À jamais les deuxièmes peut-être pour Paris Saint-Germain.
00:03:14Sabrina Medjeber est avec nous.
00:03:17Éric Nolot, Georges Fenech, Joachim Lefloquimade, Thomas Bonnet.
00:03:21On va écouter à l'instant ce que dit Bruno Rotailleau qui était avec Sonia il y a une seconde.
00:03:25Je vous ai vu sourire sur ce que je disais. Il y a un peu de provocation, forcément.
00:03:30Mais je pense que le problème numéro un de la politique aujourd'hui, c'est le recrutement des meilleurs.
00:03:37Mais bien sûr.
00:03:38Parce qu'ils n'ont plus envie d'y aller.
00:03:40Vraiment.
00:03:41Il y a un adressement général du niveau d'instruction également.
00:03:43Je souris parce que c'est vrai.
00:03:44Parce qu'on peut qu'à l'échelle d'une ville, à l'autre, dans quelques dizaines d'années, on voit que le niveau ne cesse de baisser.
00:03:49Oui.
00:03:50Parce que les meilleurs n'ont pas envie de mener l'existence qu'on leur propose.
00:03:53Oui, mais on va être gouvernés, et c'est déjà le cas, les mairies de Rennes, les mairies de Nantes, les mairies de Strasbourg, les mairies de Lyon, vous avez vu ?
00:04:03Comment dire ? Ceux qui les dirigent, c'est intéressant de savoir les personnalités, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:04:10Qu'est-ce qu'ils ont fait dans leur vie de réussite qui nécessite, qui justifie qu'ils dirigent pour les autres ?
00:04:20Un chef d'entreprise, il a fait des choses, il a justifié d'une certaine manière.
00:04:26Quelqu'un qui a déjà une réussite personnelle, c'est intéressant dans un domaine.
00:04:31Et ces gens, ils en ont une ? Dans la vie civile ? Dans la vie professionnelle ?
00:04:36Non, pas toujours en tout cas.
00:04:38Donc vous avez une sorte de médiocrité qui se met en place, et c'est le problème numéro un, parce que les autres, ils ne veulent plus y aller.
00:04:44Ils n'ont plus envie.
00:04:46C'est grave, parce qu'il n'y a rien de plus noble.
00:04:49Exactement.
00:04:51Mais tout à fait.
00:04:53Il y a plein d'autres choses qui sont nobles.
00:04:55Être médecin, c'est noble, arrêtez.
00:04:57Arrêtez, il n'y a rien de plus noble.
00:04:59D'engager l'avenir de vos concitoyens.
00:05:01Bien sûr.
00:05:03Je vais vous dire, dans l'échelle, le plus noble, c'est médecin.
00:05:07Je suis d'accord avec moi.
00:05:09Il y avait quelqu'un qui disait, dans ma famille, on est médecin ou rien.
00:05:13Je le dis d'autant plus qu'il n'y a aucun médecin chez moi.
00:05:15Il y a plus de malades chez moi que de médecins.
00:05:17Policiers et militaires aussi.
00:05:19Comment ?
00:05:20Policiers et militaires, c'est très noble aussi.
00:05:21Eh bien, voilà.
00:05:22Vous avez raison.
00:05:23Ceux qui devraient peut-être aller mieux payer, les militaires, les policiers.
00:05:27C'est ça une société.
00:05:29Exactement.
00:05:30C'est pareil pour le corps enseignant.
00:05:31Il y aura des engagements des meilleurs dans toutes les fonctions essentielles à la société.
00:05:35Bien sûr.
00:05:36Mais qui a envie aussi d'être enseignant aujourd'hui ?
00:05:39De personne.
00:05:40On voit les chiffres des concours.
00:05:41Quand tu vois M. Ballanche, comme il est traité.
00:05:43Tout à fait.
00:05:44Qui a envie d'être heureux ?
00:05:45L'avantage avec les profs, c'est que c'est mesuré.
00:05:47Puisqu'ils abaissent le niveau auquel ils prennent les profs.
00:05:50Avant, il fallait avoir la moyenne.
00:05:51Mais bien sûr.
00:05:52420 dans la caméra.
00:05:53Quatre oeils.
00:05:54C'est descendu à Carcilia Soudet et professeur de français.
00:05:56Oui.
00:05:57Mais vraiment, c'est…
00:06:00Et le voyeur ?
00:06:02Donc, mais ça, c'est encore, pardonnez-moi.
00:06:04C'est notre faute.
00:06:05Oui, c'est de votre faute.
00:06:06C'est la faute politique.
00:06:07Bien sûr.
00:06:08Parce que la démagogie, il faut payer très cher les députés et les ministres pour attirer les meilleurs.
00:06:13Il faut évidemment qu'ils puissent être et députés et maires.
00:06:17Oui, il faut un ancrage.
00:06:18Il faut un flicage avec la haute autorité.
00:06:20Mais les médias…
00:06:21Mais les ratés ne vous rateront pas.
00:06:24Quand vous avez compris ça, les ratés ne vous rateront pas.
00:06:27Et la pénalisation.
00:06:28Donc mettez ça en lettre d'or.
00:06:29Mais je veux garder espoir.
00:06:30Mettez ça en lettre d'or.
00:06:32En renouveau de la politique.
00:06:33Oui, mais votre espoir.
00:06:35Votre espérance.
00:06:36Gardez l'espérance, peut-être.
00:06:38L'espoir.
00:06:39Ça reviendra.
00:06:40Ça reviendra.
00:06:41Ça reviendra.
00:06:42Dans le manque d'espoir, vous me rejoindrez un jour.
00:06:44En tout cas, Bruno Retailleau, il est solide.
00:06:46Parce que la France Insoumise, aujourd'hui, est prête à tout.
00:06:49C'est la grande information de la semaine, ce qu'on savait déjà.
00:06:52Prête à mentir.
00:06:53Prête effectivement à fracturer.
00:06:55Prête à cibler les uns et les autres.
00:06:58C'est pas que la France Insoumise, d'ailleurs, si vous me permettez.
00:07:01Oui, et Marine Tondelier.
00:07:02Les écologistes sont très présents.
00:07:03Marine Tondelier.
00:07:04Marine Tondelier.
00:07:05Qui est effectivement prête à tout.
00:07:07Ils sont prêtes à tout.
00:07:09Ils veulent la guerre civile.
00:07:11Il y avait un de vos chroniqueurs qui avait...
00:07:13C'est-à-dire quoi ? Certains, bien sûr, ils veulent l'affrontement.
00:07:16C'est ça.
00:07:17Plus que la guerre civile, ils veulent ça.
00:07:19Ils veulent l'affrontement des communautés pour mettre...
00:07:22Parce que c'est toujours pareil.
00:07:23C'est un système dans lequel ils n'ont pas les meilleures places, ce système capitaliste.
00:07:27Ils veulent créer une nouvelle nomenclature pour, eux, être au sommet.
00:07:32Il y avait un de vos chroniqueurs qui avait annoncé ça dans un de ses livres.
00:07:34Je crois que c'est moi-même.
00:07:36Oui.
00:07:37Un pamphlet où j'annonçais tout ça.
00:07:38Il n'y aura aucune limite.
00:07:39Il faut prendre cette expression « aucune limite » au pied de la lettre.
00:07:43Là, ce qu'on a vu quand même, la fausse indignation, la fausse émotion de Jean-Luc Mélenchon,
00:07:47c'est que le début.
00:07:48Il y aura encore pire.
00:07:49Il y aura encore pire dans l'indignité, dans l'indécence.
00:07:51Il n'y aura aucune limite.
00:07:52Et en effet, la seule limite, le seul terme, en effet, c'est la guerre civile.
00:07:55Ou une forme de guerre civile.
00:07:56En tout cas, l'affrontement...
00:07:58Comment l'appeler autrement ?
00:07:59Un affrontement au sein d'un pays, moi, j'appelle ça une guerre civile.
00:08:01Alors, elle peut être de plus ou moins grande ampleur.
00:08:03Oui, mais attention.
00:08:04Ne pensez pas...
00:08:06C'est des minorités.
00:08:07C'est des militants.
00:08:08Ne pensez pas que les musulmans de France sont sur la position.
00:08:11On était avec Amin El Khatmi hier.
00:08:14Il exprimait effectivement une sensibilité différente.
00:08:17Mais écoutons Bruno Retailleau.
00:08:18Puisqu'il était tout à l'heure, vous le savez, avec Sonia Mabrouk.
00:08:23Et sur le risque d'affrontement, il s'est exprimé.
00:08:25Écoutons-le.
00:08:26Un ancien ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, avait prophétisé que nous risquions de vivre face à face et non plus côte à côte.
00:08:33Est-ce que nous sommes en train, malheureusement, de vivre ce basculement aujourd'hui ?
00:08:37C'est le risque.
00:08:38C'est tout le risque.
00:08:39Moi, je me bats contre cette menace-là.
00:08:41Je me bats politiquement.
00:08:43Je me bats politiquement parce que je vois bien qu'aujourd'hui, en France, un parti qui dispose d'un groupe important à l'Assemblée nationale,
00:08:49ce sont les Insoumis, ont un autre objectif.
00:08:52Ils ne veulent pas l'unité française, l'unité nationale.
00:08:55Ils veulent fracturer la société française.
00:08:57Ils veulent hystériser, violenter le débat public.
00:09:00Ils veulent faire du communautarisme pour essayer de draguer le vote musulman.
00:09:04C'est terrible.
00:09:05Et justement, ces menées-là sont extrêmement graves.
00:09:08Dans une société qui, déjà, est archipélisée.
00:09:12Déjà, elle est divisée.
00:09:13Et on a besoin plus que jamais d'unité.
00:09:15Et cette unité, elle s'adresse à tous ceux qui sont français.
00:09:18Et vous le savez, on n'est pas français à raison de sa couleur, de sa peau, de sa religion, de ses origines sociales.
00:09:24On est français parce qu'on aime la France.
00:09:26Il y a une place pour chacun.
00:09:27Et moi, je me bats, justement, pour qu'il y ait cette laïcité qui permette à chacun, croyant ou pas, soit de professer sa foi ou soit de ne pas croire du tout.
00:09:36Mais ça, c'est fondamental parce que c'est notre identité nationale et française.
00:09:41Sinon, il y a ce risque de basculement et que la prophétie de l'ancien ministre de l'Intérieur, malheureusement, se réalise.
00:09:47Mais bien sûr, parce que, bien sûr, cette société archipélisée, cette société alvéolaire, cette société communautarisée, c'est-à-dire une société en pièces détachées où on adjoindrait des communautés en fonction de leur profession, en fonction de leur couleur de peau.
00:10:01Ça, c'est le grand risque. Ça, c'est le grand risque anglo-saxon. Moi, je suis profondément français et je suis républicain. Le modèle républicain, c'est un modèle où il n'y a qu'une seule communauté.
00:10:11C'est la communauté nationale. Chacun a sa singularité. Mais par-delà la singularité, dans l'espace public, dans l'ordre public républicain, on est tous égaux.
00:10:21Mais on laisse de côté précisément ces particularités.
00:10:24Je pense qu'on sera tous d'accord sur cette analyse et il n'y a pas forcément à la commenter puisque vous l'avez commenté, j'ai envie de dire en amont.
00:10:31En revanche, et vous en parliez tout à l'heure déjà, la colère froide du ministre et la présence d'Assad Traoré, j'observe ce matin qu'aucun média ne souligne ça.
00:10:45C'est-à-dire que l'immunité médiatique, l'immunité dont bénéficie la France Insoumise, cette séquence, l'instrumentalisation XXL de la mort d'un homme,
00:10:55bénéficie dans l'espace médiatique d'une immunité mais sidérante.
00:11:02Vous imaginez s'il y avait une conférence de presse des parents de Philippines avec à côté Marine Le Pen ?
00:11:11Enfin...
00:11:12Ces images hier de la famille au premier plan et puis derrière tous les cadres du nouveau fonds populaire, vraiment, si on voulait illustrer l'instrumentalisation politique, on ne s'y prendrait pas autrement.
00:11:20Mais vous imaginez ce qui se passerait en France, que diraient les uns et les autres ?
00:11:25Alors cette famille, évidemment, elle vit un drame absolu, bien sûr.
00:11:30Et vous avez une, comment dire, une formation politique, des formations politiques qui viennent avec elle faire une conférence de presse.
00:11:37Ce qui peut quand même être assez choquant de vouloir être présent à ce moment-là.
00:11:42Alors je vous propose d'écouter ce que disait M. Retailleau sur ce sujet.
00:11:46La présence de Mme Traoré est pour moi le signe de cette récupération, de cette instrumentalisation à des fins politiciennes.
00:11:57Vous vous rendez compte, on a un mort.
00:11:59Abu Bakr, si c'est, il priait son Dieu dans une mosquée le jour de la grande prière.
00:12:04Il se fait assassiner de la façon la plus barbare, avec des dizaines de coups de couteau.
00:12:08Vous vous rendez compte de cette douleur et ces gens-là qui instrumentalisent ?
00:12:12Et c'est moi qu'on accuse ?
00:12:14Franchement, je suis absolument indigné, indigné, honte à ces gens-là, honte à ces gens-là.
00:12:20Je l'ai dit en face à l'Assemblée nationale, ce que j'en pensais.
00:12:23Et croyez-moi, jamais ils ne me feront taire.
00:12:25Ils cherchent à m'intimider.
00:12:27Cette conférence de presse, à quelques heures des questions d'actualité à l'Assemblée nationale,
00:12:31n'avait d'autres objets aussi, de m'attaquer à nouveau, de m'agresser.
00:12:34Et je tiendrai debout.
00:12:35Parce que derrière moi, il y a des Français.
00:12:37Ils sont nombreux.
00:12:38Voilà.
00:12:39Ce qui est incroyable, Eric, parce que vous connaissez bien l'espace médiatique.
00:12:43Vous connaissez les intellectuels, les artistes, les journalistes, les rédacteurs, etc.
00:12:47C'est incroyable l'immunité.
00:12:49Oui.
00:12:49C'est ça qui est le...
00:12:50Moi, j'en parle, je ne veux pas dire tous les matins, mais...
00:12:53Personne ne souligne à ça, Traoré, dans les médias.
00:12:58Non, non, c'était absent ce matin, mais c'est un cas de figure qu'on voit assez souvent,
00:13:01c'est-à-dire qu'il y a une indignation populaire.
00:13:03Le français de base est indigné par tout ça, par la récupération, les fausses larmes, etc.
00:13:07Et une immunité, en effet, médiatique, parce que l'idéologie que représentent LFI,
00:13:12eh bien, tient les lieux de pouvoir intellectuel, tient les médias, tient l'université, etc.
00:13:17Donc, il y a une forme de minorité qui empêche, eh bien, qui empêche de voir la réalité.
00:13:24Je pense que les Français ne sont plus...
00:13:25Lorsque Fénèque, ils ne sont plus dupes de tout ça.
00:13:27Il y a aujourd'hui une conscience qu'il y a effectivement une élite minoritaire
00:13:31qui ne veut pas voir la réalité ou qui trafique la réalité.
00:13:34Et puis, il y a des Français qui comprennent.
00:13:36Pour nous, qui les voyons, qui les rencontrons sur le terrain, qui faisons des débats,
00:13:40on a cet écho-là.
00:13:41C'est un écho de résonance extraordinaire.
00:13:44Où les Français disent...
00:13:44Ça ne s'est pas vu aux dernières élections législatives.
00:13:47C'est ce que j'allais dire.
00:13:47On a le droit de le dire.
00:13:48Ça ne s'est pas vu à Nantes, lorsque Jean-Luc Mélenchon a fait 33% en 2022 au premier tour.
00:13:54Ça ne s'est pas vu à Rennes, où Jean-Luc Mélenchon a encore fait 36% au premier tour de la présidentielle.
00:13:59Pardonnez-moi.
00:14:00Parce que je crois qu'il y a, me semble-t-il, une perte de considération des partis traditionnels,
00:14:06soit à droite et à gauche.
00:14:08Et si vous avez des personnalités comme Retailleau, etc., qui montent en puissance,
00:14:12qui redonnent confiance, logiquement, ces gens de l'extrême radicalisation, Eric Nolot,
00:14:19est-ce que vous pensez aujourd'hui qu'à la prochaine élection, je ne parle pas des dernières,
00:14:21la prochaine élection, ça va être sanctionné ?
00:14:23Non.
00:14:23Il y aura même un phénomène de vote utile en disant, bon, évidemment, Mélenchon ceci, Mélenchon cela,
00:14:27mais votons quand même pour lui à gauche.
00:14:29Alors là, pour le coup, c'est désespérant.
00:14:29Voilà.
00:14:30D'ailleurs, Tonbelier est déjà sur cette ligne.
00:14:32Et vous voyez, le PS, il commence un peu à...
00:14:33La limite de ce raisonnement, c'est que les écologistes font des scores quand même très faibles à chaque élection.
00:14:38Les élections européennes, on a vu quand même que Raphaël Glucksmann a eu un score qui était plus élevé que la France insoumise.
00:14:43Donc il y a parfois des sortes de sursauts de la gauche républicaine qui veut s'émanciper de la France insoumise.
00:14:49La proportionnelle qui est actuellement en discussion pourra être une piste peut-être pour tenter de discuter cette...
00:14:53J'ai le sentiment qu'on a affaire à un mal beaucoup plus profond qui dépasse nos seuls clivages politiciens.
00:14:58C'est un mal qui est de nature civilisationnelle.
00:15:00L'Occident a inventé dans l'histoire l'autocritique et on a perverti cette autocritique.
00:15:05On l'a mise au service de la seule haine de soi dont une personne comme Madame Traoré est l'érégie parfaite en France.
00:15:11Et moi, ça m'a fait beaucoup de mal de voir cette révolutionnaire en Louboutin dans la maison du peuple, dans l'Assemblée nationale.
00:15:17Donner des leçons de morale, parler de sang sur les mains alors que le sang sur les mains,
00:15:21il est peut-être aussi parfois sur les mains de sa propre famille dont elle s'enorgueillissait que cinq de ses frères étaient passés par toutes les prisons d'Île-de-France.
00:15:28Elle dit parler au nom du peuple, mais j'aimerais savoir au nom de quel peuple parle Madame Traoré.
00:15:32Je pense qu'un des membres français devant leur télévision ce matin était indigné de la voir.
00:15:36Mélenchon a répondu à votre question. Il a dit qu'il faut un nouveau peuple.
00:15:38En fait, il parle à ce nouveau peuple.
00:15:40L'Éric Nolot.
00:15:42Vous avez raison, Joachim, mais quand vous dites que le mal est plus profond que ça, c'est évident.
00:15:49Tout à l'heure, le ministre de l'Intérieur parlait du communautarisme.
00:15:53La société est tellement fracturée. Madame Traoré, c'est quoi ?
00:15:56C'est le produit de la trahison des élites qui ont considéré que le français est ontologiquement coupable de racisme.
00:16:02Ce sont ces élites qui ont refusé l'assimilation.
00:16:05Ce sont ces élites qui ont refusé de faire des Français issus de l'immigration.
00:16:08Des Français comme des Français, c'est-à-dire assimilés à la culture française, conformes aux mœurs et à la civilisation française.
00:16:15Madame Traoré, c'est simplement le produit qui aujourd'hui est agité par la frange décoloniale indigéniste.
00:16:19Je pense que la gauche a méthodiquement organisé.
00:16:24Et ce qu'on va voir avec les prochaines élections, là, les municipales, ça va être un excès de zèle de dimitude.
00:16:29Quand on voit M. Benoît Payan, maire de Marseille, qui appelle à ce qu'un avocat soit présent lors du conseil municipal
00:16:35pour récupérer le moindre mot qui ferait offense aux musulmans, on se dit que là, les prochaines élections municipales,
00:16:44on va assister, encore une fois, à ce qui se fait de pire en termes de clientélisme.
00:16:49Je rappelle qu'Assad Traoré avait fait la une de « Aime le monde » et qu'elle avait été reçue en majesté, notamment.
00:16:56C'est l'importation de l'évrose de la société américaine en France.
00:16:59La réalité sociale ici n'a rien à voir avec la réalité américaine.
00:17:02Il y a une réalité et la réalité, c'est le drame de cette famille, de la famille Sissé et de la mort d'Abu Bakar Sissé.
00:17:11Et son assassin ou son meurtrier reviendra peut-être en France.
00:17:16On va écouter Sabrina Bouillet du service police-justice.
00:17:21S'il accepte sa remise aux autorités françaises, que va-t-il se passer pour le meurtrier présumé d'Abu Bakar Sissé ?
00:17:32Je vous propose d'écouter Sabrina.
00:17:35S'il accepte sa remise à la France, la procédure est simplifiée et il faut compter moins de 10 jours pour exécuter la remise.
00:17:42Si toutefois il refuse, là, le suspect jouera la montre.
00:17:45Une audience contradictoire devra alors s'organiser avec l'examen des motifs de non-exécution.
00:17:50Et il faudra attendre jusqu'à 60 jours pour le rendu de la décision.
00:17:55Même si dans ce cas précis pour des faits aussi graves que cette accusation de meurtre avec préméditation à raison de la race ou de la religion,
00:18:02il semble évident que les autorités italiennes iront le plus vite possible.
00:18:06Il y a eu une minute de silence hier à l'Assemblée nationale.
00:18:09Elle a fait d'ailleurs débat, cette minute de silence, Thomas Bonnet, et puis finalement elle a été acceptée.
00:18:13On est dans un... où on fait une minute de silence pour tout le monde ou on l'a fait pour personne ?
00:18:18À partir du moment où on a fait une minute de silence...
00:18:20Pour tout le monde, on va faire que ça.
00:18:21Non mais pour des victimes...
00:18:22Je pars tout ce moment de votre avis.
00:18:24On a fait des minutes de silence pour...
00:18:25Et là c'est logique qu'hier il y a eu une minute de silence dans le pays.
00:18:28Moi je fais partie de ceux qui pensent que cette minute de silence était légitime.
00:18:31En effet après je m'interroge sur cette prénésie de l'alignation où en fait on va faire des minutes de silence.
00:18:35Moi je pense, je vais vous dire, la position qui serait la meilleure d'une certaine manière,
00:18:39c'est que Mme Broun-Pivet dise que c'est la dernière minute de silence que nous faisons.
00:18:45Elle a été faite et c'est très bien.
00:18:46Mais maintenant je pense que l'Assemblée nationale n'est pas le cadre pour faire une minute de silence pour les victimes.
00:18:51On avait fait une minute de silence pour le père Hamel ?
00:18:54Je ne peux pas répondre à cette question, mais pour Philippine une minute de silence a été faite.
00:18:57On a elle aussi.
00:18:59Mais pour Philippine une minute...
00:19:00On a ouvert la boîte de Pandore.
00:19:02C'est pourquoi je vous dis, il y a une position simple, Mme Broun-Pivet pourrait dire,
00:19:06écoutez, nous l'avons fait, je pense que ce n'est pas le lieu, l'Assemblée nationale, d'honorer les victimes.
00:19:13Parce qu'après vous êtes dans une hiérarchie victimaire qui est extrêmement compliquée à mettre en place.
00:19:20Donc il me semble que ça pourrait être une solution.
00:19:22Oui, le rôle de l'Assemblée nationale n'est pas de se taire, mais plutôt d'apporter des réponses à l'état d'ensauvagement du pays.
00:19:26Mais en revanche, que cette minute ait eu lieu hier est une très bonne chose.
00:19:30Je partage votre avis.
00:19:32Donc il y avait cette conférence de presse, je vous propose d'écouter l'oncle de Aboubakar Sissé.
00:19:37Il s'appelle Djibril Sissé.
00:19:39C'est un homonyme bien sûr de la personnalité que vous connaissez.
00:19:45Et je vous propose d'écouter cet homme qui est dans le chagrin et dans la tristesse.
00:19:49On est à la fois tristes et en colère aussi.
00:19:54Tristes de ce qui nous est arrivé.
00:19:56Parce qu'il était venu ici, pas pour se faire tuer.
00:20:02Donc il y a cet aspect-là.
00:20:06Et c'était quelqu'un de bien associable, qui était un modèle pour nous tous.
00:20:11Malgré son jeune âge, qui était un porte-espoir pour nous tous.
00:20:16D'ailleurs, c'était dans ce cadre-là même qu'on lui a confié même la clé de mosquée.
00:20:21Parce que c'était quelqu'un qui était prêt à aider tout le monde.
00:20:25Et c'était dans cette gentillesse-là toujours qu'il s'est fait assassiner, lâchement, par les criminels.
00:20:33Et dans cette conférence de presse, il y avait donc Marine Tondelier.
00:20:35Mais alors Marine Tondelier, il n'y a plus rien d'écologiste chez elle.
00:20:38Ah bah non.
00:20:39On est sur une extrême gauchisation de...
00:20:43Elle est sur la ligne LFI.
00:20:45Elle a été réélue, reconduite à la tête des écologistes sur cette ligne-là.
00:20:49D'ailleurs, cette conférence de presse a été organisée par Mme Sébailly,
00:20:51qui est elle aussi membre des écologistes,
00:20:53qui est la députée de la circonscription de Nanterre,
00:20:56là où elle a éclaté l'affaire Naï.
00:20:57Ils sont devenus les supplétifs de LFI.
00:21:00C'est à faire un moment que les écologistes sont engagés dans une dérive antirépublicaine.
00:21:04Il ne cesse de pourfendre la loi de 2004 sur les sinostensibles religieux à l'école comme islamophobe.
00:21:08Il s'était opposé à l'interdiction par Gabriel Attal de l'Abbaya.
00:21:11Donc la dérive, elle ne date pas d'aujourd'hui.
00:21:14Et ce qui est bien, c'est que la société charia compatible,
00:21:17que souhaite justement cette convergence des luttes,
00:21:20elle n'a pas besoin ni de calaches et de couteaux.
00:21:21Elle a besoin de personnes comme Mme Tondelier et comme toute l'Ali de la France insoumise.
00:21:25Il est 9h21 et vous entendez le carillon d'Europe 1,
00:21:29c'est le moment de rejoindre notre ami Thomas Hill,
00:21:33qui apportera un peu plus de légèreté peut-être comme Jacques Martin.
00:21:36Oui, j'ai l'impression.
00:21:37C'est l'heure et demie qu'on aime écouter sur Europe 1.
00:21:40De la légèreté avec cette coiffure improbable.
00:21:44Non, pourquoi ?
00:21:45Je suis quand même la seule personne qui passe tous les jours à la télévision
00:21:48sans maquillage, sans coiffure.
00:21:50Oui, mais avec talent, vous remplacez ça par le talent.
00:21:55C'est vrai.
00:21:55Les autres sont obligés d'artifice, vous, point.
00:21:59Au naturel.
00:22:00Bon, et puis vous avez failli mettre une chemise en plus.
00:22:03Bientôt, j'y travaille, j'y travaille.
00:22:05Bon, et qu'est-ce que vous proposez aujourd'hui ?
00:22:08On va parler bagnole aujourd'hui.
00:22:10On va parler bagnole, je sais que c'est votre passion la voiture.
00:22:12Ah non, ça ne m'intéresse pas du tout la voiture.
00:22:14Mais pourquoi vous parlez de voiture ?
00:22:16Mais c'est de la voiture vintage, donc ça, ça peut vous intéresser en revanche.
00:22:19C'est-à-dire de quoi ?
00:22:23La R15 ? La Fouido ? La R16 ?
00:22:26C'est un programme qui restaure des vieilles voitures et qui les remet au goût du jour.
00:22:30Moi, je restaure des vieux éditorialistes, chacun fait son truc.
00:22:34Vous recyclez votre côté écolo, ça.
00:22:39On va parler d'un film français que je suis sûre que vous allez adorer,
00:22:42qui sort aujourd'hui et vous allez adorer ce film.
00:22:44Avec Julia Piaton, ça s'appelle Une pointe d'amour.
00:22:46Elle est partout.
00:22:47Elle est partout.
00:22:48Je crois qu'elle a cinq films à l'affiche en ce moment.
00:22:50C'est la fille de Charlotte de Turquette.
00:22:51Depuis, qu'est-ce que vous avez fait au bon Dieu ?
00:22:54Elle a une trajectoire.
00:22:56Incroyable, très forte.
00:22:58Bon, écoutez, vous serez là demain pour le 1er mai ?
00:23:01Bien sûr, toujours là, fidèle au poste.
00:23:03Bon, écoutez, à demain.
00:23:05À 9h23, la pause, à tout de suite.
00:23:07Barbara Durand est avec nous.
00:23:13Bonjour Barbara.
00:23:14Le rappel des titres.
00:23:18Bonjour Pascal.
00:23:20Bonjour à tous.
00:23:20À la une de l'actualité, la grosse colère de Bruno Retailleau.
00:23:24Ce matin, sur notre antenne, il cherche à m'intimider.
00:23:27Et je tiendrai debout parce que derrière moi, il y a des Français.
00:23:31Ils sont nombreux, a-t-il déclaré, visant la France insoumise.
00:23:34Le ministre de l'Intérieur s'est également défendu d'avoir rencontré tardivement la famille d'Aboubakar Sissé.
00:23:39Ce fidèle, tué dans une mosquée du Gard, en situation irrégulière, retrouver sa famille, a-t-il indiqué, a pris du temps.
00:23:48Afin de renforcer la sécurité dans les transports scolaires, le gouvernement annonce plusieurs mesures.
00:23:52Parmi elles, des tests salivaires obligatoires, la création d'un numéro de téléphone pour les enfants afin de prévenir en cas de danger,
00:24:00un renforcement des contrôles inopinés de police ou encore l'utilisation de caméras pour alerter le conducteur en cas de perte d'attention.
00:24:07Enfin, de plus en plus agacés par les négociations qui n'avancent pas entre l'Ukraine et la Russie, les États-Unis menacent de cesser leur médiation.
00:24:14Hier, ils ont exhorté Kiev et Moscou de faire des propositions concrètes en vue de mettre fin à la guerre.
00:24:21L'année dernière, de nouvelles frappes massives ont fait au moins un mort et 39 blessés à Dnipro et Kharkiv.
00:24:27Merci Barbara. La France Insoumise est donc prête à tout et parfois à mentir.
00:24:31Et on va voir cet échange entre Abdelkader Lamar, député de la France Insoumise hier à l'Assemblée nationale, et M. Retailleau.
00:24:37Écoutez.
00:24:39Il a été victime d'un meurtre islamophobe dans l'indifférence totale des autorités.
00:24:43Ce meurtre n'est pas un accident. Il est l'aboutissement d'un climat de haine que vous laissez prospérer jour après jour.
00:24:51M. le Premier ministre, l'islamophobie tue en France.
00:24:55M. le Premier ministre, combien de morts faudra-t-il encore pour que vous agissiez contre l'islamophobie et les islamophobes en commençant par renvoyer M. Retailleau ?
00:25:04Oui, bien entendu. Ce crime est un crime barbare. Un homme a été tué de façon sauvage alors qu'il priait dans une mosquée.
00:25:15Et je veux, moi aussi, comme je l'ai déjà fait, m'associer à la peine de la famille et assurer nos compatriotes musulmans de la plus totale solidarité de l'ensemble du gouvernement.
00:25:26Que me reprochez-vous ? De ne pas avoir réagi ? J'ai été ici sans doute un des premiers à réagir, avec une déclaration très très ferme, bien avant un certain nombre d'entre vous.
00:25:38Et dès que j'ai pu, je me suis déplacé. Pourquoi ce bruit ? Pourquoi ces attaques ? Vous dites que si, dans d'autres circonstances, il y avait eu un mort, j'aurais agi différemment ?
00:25:52Certainement pas. C'est vous qui avez l'indignation sélective, qui vous indignez à géométrie variable.
00:25:59Lorsque, dans une église à Nice, il y a quelques années, il y avait eu trois morts, y a-t-il eu un seul rassemblement des Insoumis et de l'EFI ?
00:26:10Avez-vous parlé de christianophobie ? Non, bien entendu. Ce bruit, en réalité, ce bruit, c'est simplement un prétexte. Un prétexte à la récupération.
00:26:20Vous voulez diviser la France. Vous voulez, comme à votre habitude, hystériser le débat politique. Je ne vous laisserai pas faire.
00:26:28Vous abîmez notre pays quand vous le communautarisez. Vous abîmez notre pays quand l'un des vôtres appelle à la sédition, appelle à la milice privée.
00:26:39Vous abîmez aussi notre beau pays quand vous chassez un député socialiste parce que son parti serait sioniste, avec sans doute des relents antisémites.
00:26:49Eh bien oui, vous desservez la cause que vous voulez servir. La République, ce n'est pas le communautarisme. La France, c'est ce pays où on est français,
00:27:01pas à raison de la couleur de la peau, de la religion ou des origines. La France, c'est le pays qui est notre pays.
00:27:08Et c'est la République où il n'y a qu'une seule communauté, la communauté nationale.
00:27:12Je peux vous dire qu'il est solide, Bruno Retailleau, parce qu'il faut monter au créneau. Alors, je suis allé voir exactement ce qui s'est passé vendredi, depuis vendredi.
00:27:21Je vais faire un travail que tous les journalistes de France devraient faire parce qu'il est accusé de ne pas avoir réagi. C'est l'exact contraire.
00:27:28Qu'est-ce qui se passe ? L'agence France Presse, l'information tombe vendredi à 13h22. Voilà ce qui est écrit.
00:27:36Un fidèle musulman tué à coups de couteau par un autre fidèle dans une mosquée du Gard. Ça, c'est l'agence France Presse.
00:27:43Nous sommes vendredi. La dépêche parlait à cette heure-là de deux fidèles.
00:27:4820 minutes plus tard, à 13h42, l'AFP, un acte dont le mobile est pour l'heure indéterminée. Agence France Presse.
00:27:56Bruno Retailleau réagit à 14h48. La première dépêche était de 13h22.
00:28:04À 14h48, que dit-il ? Un homme a été atrocement assassiné ce matin dans la mosquée du Grand Combe.
00:28:10Je veux dire mon soutien à la famille de la victime et ma solidarité à la communauté musulmane touchée par cette violence barbare
00:28:16dans son lieu de culte, le jour de la grande prière. On est moins de deux heures après.
00:28:21Il est le premier à réagir. Personne n'a réagi, ni de la France Insoumise, ni de personne.
00:28:25Bon. Samedi, il y a un flou qui règne sur le mobile du meurtre. Aucune réaction.
00:28:32Jean-Luc Mélenchon ne parle pas. Samedi.
00:28:35En début d'après-midi, alerte AFP.
00:28:38Le meurtrier d'un fidèle est entendu insultant Allah sur une vidéo, juste après son attaque.
00:28:43Un peu plus tard, à 14h49, je cite,
00:28:45« Le meurtre pourrait être un acte à dimension islamophobe ». Ça, c'est l'AFP qui parle d'ailleurs d'islamophobie.
00:28:52Ce qui est un terme déjà qui fait sens.
00:28:55Donc là, on est le samedi, 24 heures plus tard.
00:28:58Et c'est à ce moment-là que Jean-Luc Mélenchon se manifeste à 16h20.
00:29:00En écrivant, « L'islamophobie tue. Tous ceux qui y contribuent sont coupables. Rien avant. »
00:29:07Et là, c'est le début, évidemment, de la récupération et de l'instrumentalisation politique.
00:29:11Donc, ce que je dis là, en fait, c'est factuel.
00:29:14Donc, quand ce député dit que c'est l'indifférence générale, c'est faux.
00:29:20Donc, la France insoumise est prête à tout, y compris à mentir.
00:29:24Donc, c'est un vrai problème.
00:29:25Et tout ça, je le répète, avec une impunité médiatique extravagante.
00:29:30Monsieur Mélenchon était invité hier sur une chaîne de télévision.
00:29:33Personne ne lui pose ces questions. Pardonnez-moi.
00:29:36Juste un élément à votre démonstration implacable, Pascal.
00:29:40On a appris ce matin, par la voix du ministre de l'Intérieur,
00:29:42qu'il se trouve que la victime était en situation irrégulière.
00:29:45Ce qui a compliqué, évidemment, la possibilité d'organiser une rencontre.
00:29:48C'est ce que disait Bruno Retailleau ce matin à notre antenne.
00:29:50C'est un facteur à prendre en compte lorsque vous voulez organiser une rencontre
00:29:53entre le ministre de l'Intérieur et la famille de la victime.
00:29:56Il fallait identifier qui était la famille.
00:29:56Absolument.
00:29:57Ce que vous avez fait, Pascal, c'est utile, salutaire, ce qu'a fait Bruno Retailleau aussi.
00:30:01Mais il faut bien vous dire une chose, c'est que pour des esprits révolutionnaires,
00:30:04pour des idéologues, la réalité n'a aucune importance.
00:30:07Ça n'existe pas.
00:30:08Vous pouvez leur opposer tous les arguments rationnels, ça ne change pas.
00:30:12Mais les médias sont du côté de l'idéologie.
00:30:17Vous avez cité BFM.
00:30:18Quel autre personnage politique, s'il avait été pris la main dans le sac
00:30:22en train de simuler une émotion, ne serait pas passé sur le grill ?
00:30:26Un seul.
00:30:26Mélenchon, lui, il a une forme de totem d'impunité.
00:30:30Tous les autres auraient été culpés.
00:30:31Mais ils ont peur de lui, peut-être.
00:30:33Ils ont peur.
00:30:33Je cherche l'explication, c'est peut-être celle-là.
00:30:35Ils ont peur physiquement de lui.
00:30:38Ils ont peur.
00:30:40Et effectivement, c'est...
00:30:41Mais c'est extrêmement révélateur.
00:30:42Bien sûr.
00:30:43L'emploi que vous avez relevé par l'AFP de la notion d'islamophobie,
00:30:46qui est une notion qui vise à souffler sur les braises,
00:30:48qui est une notion qui a quand même été inventée pour interdire toute critique de l'islam,
00:30:52de l'islamisme.
00:30:53C'est Salman Rushdie que Retailleau a cité ce matin,
00:30:56qui disait un nouveau mot a été inventé pour permettre aux aveugles de rester aveugles.
00:31:00L'emploi de cette notion me choque.
00:31:01C'est une insulte à la mémoire des morts des 70 000 attentats islamistes dans le monde depuis...
00:31:06Et jamais l'AFP n'a parlé de christianophobie.
00:31:09Exactement.
00:31:10Et par ailleurs, l'islamophobie, si on regarde les actes anti-musulmans en France,
00:31:13en proportion comme en volume, ils sont extrêmement marginaux.
00:31:18Amine El-Katmi était avec nous.
00:31:19Je crois vraiment qu'ils ont peur, franchement.
00:31:21Est-ce que vous ne croyez pas ?
00:31:23Ah oui, ça je pense vraiment que...
00:31:24Comme je les connais un peu, oui, je pense qu'ils ont peur.
00:31:26Est-ce que certains ne partagent pas ces convictions-là ?
00:31:29Pas ceux qui étaient hier en plateau avec Jean-Luc Mélenchon.
00:31:32Pas ceux qui étaient en plateau hier avec Jean-Luc Mélenchon.
00:31:34Vous pensez qu'un individu a mal à peur ?
00:31:38Franchement.
00:31:39C'est vous qui en parlez.
00:31:40Non, non, moi je crois que ces idées, malheureusement, infusent dans certains médias.
00:31:46Voilà.
00:31:46Ce n'est pas uniquement d'avoir peur ou peur.
00:31:48Non, il y a notre ami Geoffroy Lejeune qui a témoigné d'un face-à-face très tendu avec Jean-Luc Mélenchon.
00:31:54Il y avait de l'intimidation verbale.
00:31:55Moi, j'ai été face à Jean-Luc Mélenchon entre les émissions.
00:31:58On a failli en venir aux mains, par sa faute.
00:32:00Il s'est approché.
00:32:01Il a essayé de m'intimider physiquement.
00:32:03C'est vrai que le compteur est un peu passé dans le rouge.
00:32:05J'ai fait le tour de la table et heureusement qu'il est parti en courant parce qu'il n'est pas très courageux.
00:32:09Comme les gens qui ont un caractère tyrannique, en fait, le côté tyrannique ne va pas avec le courage.
00:32:13Mais il y a chez cet homme une manière de vouloir impressionner par le verbe, par l'insulte, même par l'intimidation physique.
00:32:19Peut-être que ça marche sur certains plateaux.
00:32:21Amilette Katnini était avec nous hier.
00:32:22Vous le connaissez.
00:32:23Il a fondé le Printemps Républicain.
00:32:25Il a été engagé au Parti Socialiste.
00:32:27Il a été conseiller municipal à Avignon.
00:32:30Il est aujourd'hui, je crois, avec Valérie Pécresse.
00:32:31Et puis, il a évoqué son propre cas et combien lui-même est ciblé en tant que musulman, musulman, pratiquant Aminette Katnini.
00:32:42Écoutons-le.
00:32:44Les pires insultes, les pires insultes racistes que je reçois, je les reçois de militants insoumis.
00:32:50Qui m'expliquent que je suis un collabore, que je suis un traître, que, évidemment, je suis vendu aux sionistes.
00:32:59Parce que j'ai, simplement, depuis le 7 octobre, je me suis tenu aux côtés des Français de confession juive.
00:33:04Parce que j'étais ulcéré que des amis me disent, on va quitter le pays parce qu'on ne veut pas que nos enfants se fassent casser la gueule dans la rue.
00:33:11Donc, vendu aux sionistes, aux Mossad.
00:33:14Et donc, il y a l'idée qu'au fond, un Arabe ne peut pas penser par lui-même, ne peut pas être patriote.
00:33:22Moi, j'aime mon pays. Eux, ils préfèreraient que je sois dans le discours victimaire.
00:33:27Que j'explique que ce pays est raciste, que ce pays est islamophobe, que les miens sont persécutés.
00:33:31Et donc, que j'adhère à cette facilité-là.
00:33:35Moi, non, je suis patriote. J'aime la France.
00:33:37Je considère que c'est un pays exceptionnel qui a accueilli nos parents, qui nous a donné les moyens de nous élever,
00:33:42de sortir de l'assignation à résidence identitaire.
00:33:45Et aujourd'hui, ce sont des gens de gauche qui se disent universalistes, qui sont devenus pires que l'extrême droite.
00:33:50Sabrina, vous subissez les mêmes attaques ?
00:33:51Absolument. Tout ce qu'il a dit, j'aurais pu le dire. Tout est parfait. Il n'y a rien à rajouter.
00:33:57Une autre personne, qui subit des attaques similaires, c'est le recteur de la Grande Mosquée de Paris.
00:34:01Parce que le recteur de la Grande Mosquée de Paris, cette semaine, était interrogé par une chaîne de télévision.
00:34:04Il a dit précisément, le voile ne devrait pas exister en France aujourd'hui.
00:34:08Une position notable de la part du recteur de la Grande Mosquée de Paris.
00:34:10Je suis allé voir sur les réseaux sociaux.
00:34:12Il subit une campagne de dénigrement massive de la part d'un certain nombre de militants.
00:34:18Et on peut juste rajouter, cher Pascal, pardon, nous qui avons subi cette sinistralité dans les quartiers,
00:34:24nous ne tairons pas, nous continuerons.
00:34:27Ce ne seront pas ces bourgeois pénitents qui ne connaissent rien à l'avis des Français issus de l'immigration,
00:34:32qui ont grandi malheureusement écartelés dans un conflit de loyauté avec le prix à payer,
00:34:37qui viendront nous donner les leçons. D'accord ?
00:34:39Ne tairons pas.
00:34:39Votre présence est extrêmement importante ici.
00:34:45Et ce que vous dites, mais l'émotion avec laquelle vous le dites également,
00:34:50je sais qu'elle touche beaucoup de nos téléspectateurs,
00:34:54et c'est important que vous soyez présents parmi nous.
00:34:58La une de Charlie Hebdo.
00:34:59Merci C-News d'exister et de nous donner la parole également.
00:35:01C-News qui est très attaqué.
00:35:04Oui.
00:35:05Mais bon, c'est le jeu.
00:35:06Et certaines de ses incarnations aussi.
00:35:10Charlie Hebdo.
00:35:11Regardez la une de Charlie Hebdo.
00:35:13Avec combien de temps allons-nous encore supporter cet escroc ?
00:35:18Et puis il y a ce tweet qu'avait écrit il y a quelques années.
00:35:23C'était en fait une déclaration à la télévision.
00:35:24Effectivement, il a complètement changé.
00:35:26Où il avait expliqué dans un tweet que je conteste le terme d'islamophobie,
00:35:32on a le droit de ne pas aimer l'islam comme on a le droit de ne pas aimer le catholicisme.
00:35:36Ça par exemple, sur un plateau de télévision, on pourrait lui demander de ça.
00:35:39Vous avez entendu cette question ?
00:35:40Vous avez dit ça il y a dix ans.
00:35:42Personne.
00:35:42On pourrait aussi confronter à ses propos de 2000.
00:35:43Personne.
00:35:44Il y a des femmes voilées.
00:35:45Mais personne.
00:35:46Personne.
00:35:46Personne n'osera le faire.
00:35:48Personne.
00:35:48C'est incroyable la manière dont est interrogé Jean-Luc Mélench.
00:35:51Il ne vient pas sur C-News.
00:35:53Je comprends qu'il ne vienne pas sur C-News d'ailleurs.
00:35:53Mais s'il veut venir, il a juste à venir.
00:35:58Moi je l'interroge vraiment avec plaisir.
00:36:02Il y a eu une question là-dessus hier quand même.
00:36:03Et sa réponse est d'ailleurs très intéressante.
00:36:04Il dit qui suis-je pour dire à une femme qu'elle doit désobéir à Dieu ?
00:36:08C'était à peu près ça le message.
00:36:09Donc il fait part de son évolution.
00:36:12Écoutons.
00:36:13Il a été interrogé sur les larmes de la place de la République et il a répondu.
00:36:17Écoutez.
00:36:18Je suis accusé de tout.
00:36:19Quoi que je fasse.
00:36:20Si j'embrasse quelqu'un, c'est qu'en réalité je voulais le mordre.
00:36:24Si je pleure, c'est qu'en réalité je...
00:36:25Non.
00:36:26On parle sérieusement.
00:36:27Je suis, oui, bouleversé par cette situation.
00:36:31Mais comprenez, je suis un homme de gauche.
00:36:32Je suis né dans une famille chrétienne où on n'acceptait pas le racisme.
00:36:36Voilà.
00:36:36Pas besoin de gauche pour...
00:36:37Et je suis né au Maghreb.
00:36:39Donc ça me parle peut-être un peu plus, un peu plus, vous savez ce que c'est avec le temps, un peu émotif.
00:36:45Bon, voilà.
00:36:46Ça se passe comme ça.
00:36:46Mais ce n'est pas la première fois.
00:36:48Tout ce qui concerne la détresse, la peur.
00:36:51Cette femme m'a dit nous partons avec la peur au ventre.
00:36:54Moi je pense à mes milliers de petits compatriotes.
00:36:57Peut-être aussi à mes neveux et nièces.
00:36:59Qui sait ?
00:37:00Et je me dis, non, ce pays est à vous.
00:37:02Je vous demande de vous en rappeler.
00:37:04N'acceptez pas de vous faire mettre sur le bord de l'assiette.
00:37:08Sinon, nous allons recommencer une horreur qui a déjà eu lieu une fois.
00:37:12Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet aujourd'hui.
00:37:16Et je vous propose de parler de cette haute actualité particulière qui nous a animé hier.
00:37:22Et c'est Cyril Hanouna.
00:37:24Et Cyril Hanouna a eu un coup de fil hier d'ailleurs d'Olivier Truchot que vous venez de voir.
00:37:29de BFM qui l'a appelé en plein direct sur Europe 1.
00:37:33Et Cyril Bonprince a répondu au téléphone et a annoncé donc qu'il ne se présenterait pas.
00:37:40Écoutez cette séquence.
00:37:43Olivier Truchot, mon ami de BFM.
00:37:45Merci.
00:37:46Bonjour Olivier, comment allez-vous ?
00:37:47Je suis en direct sur Europe 1.
00:37:48Vous êtes en direct sur BFM ?
00:37:50Sur BFM TV.
00:37:50Mais c'est extraordinaire.
00:37:52C'est extraordinaire.
00:37:53C'est génial.
00:37:53C'est extraordinaire.
00:37:54Voilà.
00:37:55Moi il me reste une minute quarante d'antenne, Olivier.
00:37:57J'en ai un peu plus, mais donc s'il reste une minute, je pose une question claire.
00:38:01Est-ce que vous êtes candidat à l'élection présidentielle ?
00:38:03Non, je ne suis pas candidat à l'élection présidentielle.
00:38:06Par contre, je veux bien être candidat à la présidence du Paris Saint-Germain si un jour
00:38:09Nasser fait appel à moi.
00:38:10Non, non, non, je ne suis pas du tout candidat.
00:38:11Et voilà.
00:38:12Mais en tout cas, c'est vrai qu'on travaille ça depuis des mois.
00:38:15Sachez-le, on a écrit des mails, je l'ai dit, sur Europe 1, etc.
00:38:17Voilà, pour alimenter la rumeur.
00:38:21Et c'est vrai que ça nous a fait marrer.
00:38:23Mais sachez que ça ne m'a pas traversé l'esprit une seconde.
00:38:26En tout cas, j'embrasse Christophe Barbier qui avait dessus que je l'ai vu.
00:38:29Parce que Christophe me connaît bien.
00:38:31Et c'est vrai qu'il a tout de suite vu qu'il y avait un loup dans le truc.
00:38:34Alors, j'ai appris un nouveau mot hier.
00:38:35Un prank ?
00:38:36Je ne savais pas ce que c'était.
00:38:38Un canular.
00:38:38Un canular, une farce.
00:38:40C'est un mot, visiblement, qui est utilisé par un prank.
00:38:44Et donc, il a expliqué plus longuement ce qu'est son prank.
00:38:47Thierry Danoneille.
00:38:49Moi, ça fait plusieurs semaines, vous avez vu que ça me fait rire.
00:38:54Parce que je vais vous dire comment faire un excellent, j'ai envie de dire, prank.
00:39:00C'est très simple.
00:39:01Vous envoyez des mails à une trentaine de personnes en leur faisant croire que vous allez vous présenter à la présidentielle.
00:39:07Et vous êtes sûr que sur une trentaine de personnes, il y a au moins deux traîtres.
00:39:11Donc, deux qui vont les envoyer à des journalistes.
00:39:13C'est génial.
00:39:14Deux, vous mettez deux ou trois personnes dans la confidence.
00:39:19Et vous leur dites, j'ai vraiment à y aller.
00:39:21Deux ou trois personnes dont vous êtes sûr qu'elles vont aller le répéter à tout Paris.
00:39:25C'est génial.
00:39:26Et vous les faites travailler sur un programme.
00:39:28Vous leur dites, tiens, travaille un peu, regarde un peu, etc.
00:39:31Voilà.
00:39:32Et vous laissez un fusée.
00:39:33Donc, il y a eu du travail.
00:39:34Bien entendu.
00:39:35C'est extraordinaire.
00:39:36Vous laissez un fusée.
00:39:39Laissez ces personnes-là appeler eux-mêmes les journalistes et leur dire, ah bah tiens, il va se rendre là, il va faire ci, il va faire ça.
00:39:47Vous laissez un fusée.
00:39:48Vous laissez, vous laissez, vous laissez, vous laissez.
00:39:50Ça se décante.
00:39:51Exactement.
00:39:51Et ça va s'avère qu'il y a une seule chose, faire de la pub pour nos émissions.
00:39:56Et faire de la com' pour nos émissions, que ce soit sur Europe 1 et que ce soit à la rentrée.
00:40:02Bon, la montée, c'est pas bien.
00:40:05Non mais il y a quand même quelque chose.
00:40:06Bon, ce traité de manipulation, c'est très amusant.
00:40:08Mais moi, je voudrais demander à Cyril, yeux dans les yeux, si vraiment, vraiment, ça ne lui a jamais traversé l'esprit.
00:40:15Parce qu'à un moment, ces émissions avaient un tel retentissement dans la société, ça avait une telle importance politique que malgré soi, même si on pense que c'est une folie,
00:40:23parce qu'il ne l'aurait pas raté, le camarade Anouna, je peux vous dire que dès que vous mettez votre nez dans la mangeoire, là, ils ne vont vraiment pas vous rater, ils vont essayer de vous tuer.
00:40:32Mais si vraiment, à un moment, voyant que les chiffres n'arrêtaient pas de gonfler, l'audimat n'arrêtait pas de gonfler, il n'y a pas, dans un arrière-pays de son esprit,
00:40:40une petite lumière qui s'est allumée en disant, tiens, au fond, moi, je voudrais lui poser la question, invitons-le, je voudrais lui poser la question.
00:40:45Mais enfin, il a le droit de se présenter.
00:40:47Mais de toute façon, il a le droit même d'y penser, il a tous les droits, on va dire.
00:40:50C'est pas méprisable.
00:40:51Il y en a d'autres, des humoristes ou animateurs, qui sont devenus présidents.
00:40:55Bien sûr.
00:40:56Zelensky, par exemple.
00:40:58Il y a même des présidents qui sont devenus humoristes.
00:41:01En tout cas, le fait qu'on trouve cette piste crédible en dit long, non seulement sur l'époque, mais aussi sur l'état de la société française,
00:41:06sur la lame de fonds populistes, le rejet profond de l'establishment, la demande de radicalité, de transgression.
00:41:11Coluche avait fait 15 points en 80, et c'était une autre société, donc...
00:41:15Il y avait Marcel Barbu.
00:41:16C'est vraiment de table rase.
00:41:17Si vous n'avez pas connu Marcel Barbu, il a pris tous les barbus à voter pour lui.
00:41:22Marcel Barbu, moi je n'ai pas connu, bien sûr, mais c'est 60 ans.
00:41:25Marcel, la première action présidentielle, il y a un homme qui s'appelle Marcel Barbu qui va faire...
00:41:30Oui, oui, oui.
00:41:31Il y avait le mot de Pierre Dac.
00:41:33Oui, et puis il y avait une secte aussi, le parti de la loi naturelle, qui réglait le chômage avec des sauts de yogi, vous vous souvenez ?
00:41:40On n'est pas passé loin de la réalisation d'une nouvelle prophétie de Michel Houellebecq, qui avait annoncé beaucoup de choses,
00:41:45de l'atomisation de la société française, de l'ensauvagement, la révolte des agriculteurs, les gilets jaunes.
00:41:49Et il avait aussi, dans son roman « Enéantir », imaginé une candidature d'un candidat type Hanouna à la présidentielle.
00:41:54Je vous propose, avant de marquer une pause, de saluer d'abord notre ami Charles Bietry, qui nous écoute régulièrement le matin,
00:42:05de voir effectivement une photo de Charles Bietry, qui a reçu quelques amis ces derniers jours.
00:42:13Vous voyez Dominique Grimaud, que vous connaissez, vous voyez Jean-Claude Darmon, que vous connaissez.
00:42:18Alors Jean-Claude Darmon, ce n'est pas jamais un butonne, donc c'est extraordinaire,
00:42:22puisque lui, il a décidé de faire le chemin inverse, il rajeunit.
00:42:26Donc c'est assez étonnant.
00:42:29Jean-Claude Darmon, plus il vieillit, plus il est jeune et plus il est beau.
00:42:32Et Charles, que vous voyez au milieu, et Dida, qui est un de leurs amis.
00:42:39Et ils se sont vus, il y a quelques jours, à Carnac.
00:42:42Et hier, Charles Bietry m'a appelé, pour tout vous dire.
00:42:45Quoi m'a envoyé un petit texto, que je vais vous lire.
00:42:49Et je me suis engagé à donner ce message.
00:42:52Il dit, je ne trouve pas bien que Charlotte, Charlotte Darmon soit la seule,
00:42:57à faire ses attaques contre la loi de fin de vie, dit-il,
00:43:00sans jamais entendre de contradictions, ce qui est injuste,
00:43:03malgré un slogan vantant la liberté d'expression, ce qu'est notre chaîne CNews.
00:43:07Je n'ai pas oublié ton honnêteté, dit-il, autour de mon dernier tweet, etc.
00:43:12Mais la loi est maintenant à l'ordre du jour.
00:43:14Et il me dit, tu pourrais lire ce livre, La dernière vague, mémoire,
00:43:20et ce que j'ai écrit sur ce sujet.
00:43:22Donc, précisément, c'est lui qui me l'a demandé, je me suis engagé,
00:43:27et c'est bien normal d'ailleurs à le faire.
00:43:29Et il parle effectivement des derniers instants d'une vie,
00:43:33et notamment, dit-il, reste la quatrième et dernière étape,
00:43:36« Ne plus respirer » est synonyme d'atroce souffrance,
00:43:41d'étouffement, d'angoisse, de perte momentanée de conscience,
00:43:43de rupture totale avec le monde extérieur,
00:43:46avec en feu d'artifice une trachéotomie qui permet de t'insuffler de l'air dans les poumons,
00:43:51juste pour te maintenir en vie.
00:43:53Ma petite femme, mes enfants chéris, je vous aime plus que tout le monde,
00:43:56mais jamais, je ne peux imaginer votre venue à l'hôpital,
00:44:00ou pire encore, au mouroir du couvent des Ursulines,
00:44:03à 30 kilomètres de Vannes, pour contempler ce qui restera de moi.
00:44:08Je ne veux pas souffrir physiquement, mais je ne veux pas non plus que vous soyez malheureux,
00:44:13en attendant mon dernier soupir, sans échange, sans sourire, sans espoir.
00:44:18La solution du suicide assisté en Suisse me paraît être la meilleure.
00:44:23Le silence ne semble ne jamais devoir cesser.
00:44:26Juliette est la première à le briser, mon papa.
00:44:29Ta décision sera notre décision.
00:44:33Ces mots sont forts et ils font craquer ma femme.
00:44:36Elle se jette dans mes bras et s'écroule en larmes.
00:44:40Les enfants aussi sont submergés par l'émotion.
00:44:43Ils ne pleurent pas, mais se tiennent serrés, l'un contre l'autre, main dans la main.
00:44:49J'ai mal de les voir aussi tristes et en même temps, je suis fier d'eux.
00:44:53Ils sont grands, ils sauront m'accompagner dans l'approche de la mort, ils sauront magnifier le reste de ma vie.
00:45:02Voilà ce qu'a écrit Charles Vietry, la dernière vague, et je vous propose de marquer une pause.
00:45:08Nous sommes avec une légende du journalisme en france.
00:45:16Eh oui, Patrick Maé.
00:45:18Oh là là.
00:45:18Mais c'est vrai, vous avez connu tellement d'époque, tellement de personnalités.
00:45:22Et Pascal que j'ai connu tout jeune.
00:45:24Non, j'étais connu tout jeune alors.
00:45:26Pareil.
00:45:27Il déjeunait déjà à la Cigalle à Nantes.
00:45:29Et à la Cigalle à Nantes.
00:45:32Bon, ça me fait plaisir que vous soyez là.
00:45:35Vous avez dirigé Match, vous avez dirigé Télé 7 jours, vous avez dirigé Parisien.
00:45:39Première aussi.
00:45:40Première, la grande époque de première avec Marc Esposito.
00:45:44Voilà cette époque-là, oui.
00:45:46J'ai connu Marc Esposito, stagiaire à France ce soir.
00:45:48C'est un génie Marc Esposito.
00:45:49Je ne vais pas me vieillir quand même non plus.
00:45:50Première à l'époque, on achetait ça et puis après on a acheté Studio, c'était 500 000.
00:45:56400 000.
00:45:57C'était incroyable.
00:45:59Et il y avait une génération de jeunes, Jean-Pierre Lavoignas, on lisait ça.
00:46:03Ils ont fait Studio, ils ont créé Studio après.
00:46:05Et Studio était formidable, c'est les années 80.
00:46:08C'est la grande époque de Daniel Philippe, à qui ?
00:46:10Bien sûr.
00:46:1190 ans.
00:46:11Et j'aime bien quand vous imitez celui avec votre ami Gribault, quand vous imitez tous les deux.
00:46:16Roger Theron.
00:46:17Roger Theron.
00:46:17Gribault imite très bien Roger Theron.
00:46:19Alors là, mon cher Pascal, on va mettre les photos par terre pour monter la séquence comme un film.
00:46:29Il met toutes les photos par terre.
00:46:31Et puis après, il faisait le début, la fin, le milieu.
00:46:34En scène de cinéma.
00:46:35Ça fait un peu vieux combattant.
00:46:38Et François Gragnon.
00:46:39Et on pense au...
00:46:40François Gragnon dit le capitaine Gragnon, qui n'a jamais été capitaine de rien du tout.
00:46:43Mais qui était un noir moutier et qui était une figure de noir moutier.
00:46:47Et on pense, c'est un homme tellement extraordinaire.
00:46:49Ses photos d'ailleurs, sa fille vend ses photos.
00:46:51Je coque dans la mer.
00:46:53Oui.
00:46:53Sa fille vend ses photos.
00:46:55Ah oui.
00:46:55Dans une galerie.
00:46:56Je crois que c'est la galerie de l'instant d'ailleurs.
00:46:58Ah trop.
00:46:58Et puisque vous êtes venu ce matin pour nous présenter De Gaulle et la Bretagne.
00:47:03Et j'imagine qu'il y a des photos de François Gragnon peut-être.
00:47:05Qui suivait toujours le général De Gaulle.
00:47:07Avec un père.
00:47:08Je crois que c'est lui qui a fait la photo du cercle celtique avec les femmes prises de dos.
00:47:12Une très belle photo.
00:47:12Et c'est vrai que les photographes de match, c'était une légende.
00:47:15Ils étaient recrutés sur leur physique.
00:47:17Il fallait qu'ils soient jolis garçons.
00:47:18C'est vrai.
00:47:19Mais c'est incroyable comme recrutement.
00:47:21Mais bien sûr.
00:47:22C'est l'époque de Prouveau ça.
00:47:24Voilà.
00:47:24Ils étaient recrutés sur leur physique.
00:47:26Prouveau avait dit, mais on ne pourrait plus le dire aujourd'hui.
00:47:28Je veux des jeunes gens, beaux, qui ont du fric, qui roulent en Aston Martin et qui
00:47:34écument les boîtes de nuit.
00:47:35Alors avec ça...
00:47:36Et qui sont photographes pour avoir une proximité avec les stars.
00:47:40Et évidemment, match était avenue François 1er en face de la Belle-Ferronnière.
00:47:43En face de la Belle-Ferro.
00:47:46Brigitte Bardot a connu Vadim.
00:47:48Évidemment.
00:47:49Donc ça c'est vraiment une légende.
00:47:51Et d'une certaine manière, les voitures décapotables, c'est une époque.
00:47:55C'est François Sagnon.
00:47:56Jack Garofalo.
00:47:58Qui est encore vivant parmi les grands photographes ?
00:48:00Claude Azulay.
00:48:01C'est le seul.
00:48:02Oui.
00:48:02Jean-Luc Dodge est décédé à Noël.
00:48:04C'est le dernier.
00:48:05C'est le dernier.
00:48:05Claude Azulay, oui.
00:48:06Bon.
00:48:07Il nous regarde peut-être.
00:48:08Il nous regarde très souvent.
00:48:09Très souvent ?
00:48:10Ah oui.
00:48:10Il doit avoir 88 ans maintenant, 82 ans.
00:48:13En pleine jeunesse.
00:48:13Il est très bien.
00:48:15En pleine jeunesse.
00:48:16Barbara Durand.
00:48:20Dans l'attaque sur les mystérieuses prisons, 24 gardes à vue ont été prolongées
00:48:26hier soir.
00:48:27Elles peuvent durer jusqu'à 96 heures.
00:48:29Le parquet antiterroriste traite au total une quinzaine de faits commis entre le 13 et
00:48:35le 21 avril contre des établissements pénitentiaires et certains de leurs agents.
00:48:40L'inquiétante hausse des cas de rougeole en France.
00:48:42Plus de 400 cas ont été recensés depuis le début 2025, soit presque le nombre de cas
00:48:47enregistrés sur toute l'année 2024.
00:48:51Plus d'un tiers des cas ont entraîné un passage aux urgences.
00:48:54Un décès a été rapporté chez un adulte immunodéprimé.
00:48:58Le rebond de la rougeole concerne de nombreux pays sur fond de vaccination insuffisante.
00:49:04Enfin, l'escalade continue entre l'Inde et le Pakistan.
00:49:07Ce dernier accuse son voisin de préparer une frappe militaire imminente contre lui.
00:49:12Après l'attentat au Cachemire, le premier ministre indien avait donné son feu vert à
00:49:16une opération militaire en guise de représailles.
00:49:19Merci Barbara.
00:49:21Il y a une tribune exceptionnelle d'Henri Guénaud dans le Figaro ce matin, sur l'école.
00:49:25Vraiment, lisez cette tribune d'Henri Guénaud, qui était l'ancien conseiller spécial
00:49:29de Nicolas Sarkozy.
00:49:30Là, on est à un certain niveau de la politique.
00:49:32Et la politique qu'on aime.
00:49:33On peut ne pas être d'accord ou pas, mais on n'est pas avec les braillards de l'Assemblée nationale.
00:49:40Bon, que dit-il ?
00:49:41Nous sommes les seuls...
00:49:42Alors, évidemment, il traite l'ensauvagement dans les milieux scolaires en faisant référence
00:49:45à la dernière attaque à Nantes.
00:49:47Nous sommes les seuls responsables de ce désastre, écrit-il, que nous en ayons été
00:49:52les instigateurs ou que nous ayons laissé ces derniers agir sans réagir.
00:49:57Malgré les promesses des politiques à coup de l'école et la mer des batailles.
00:50:01Certes, les agresseurs, les violeurs, les harceleurs, a fortiori les tueurs ne sont pas
00:50:05encore qu'une petite minorité dans l'océan de la population scolaire.
00:50:08Mais ce sont les conséquences qu'elle a sur la vie et le psychisme de tous les élèves,
00:50:13de tous les enseignants, de toute la société et sur l'avenir qui donne la mesure de la gravité
00:50:18de cette violence et non les statistiques.
00:50:21Le pédagogisme a mis l'enfant au centre de l'école à la place du savoir.
00:50:25Ce que dit M. Brighelli depuis des années.
00:50:27Il est taxé d'extrême droite.
00:50:28Jean-Paul Brighelli dit ça depuis 30 ans.
00:50:33À cet enfant idéalisé, on a fini, on a dit, fini d'exigence, l'obligation, la discipline, la règle.
00:50:39Apprends ce que tu veux, fais ce qu'il te plaît.
00:50:41Même des fautes, écris comme tu veux, exprime ta nature profonde.
00:50:45Vous savez le seul domaine où tout ça n'a pas eu lieu ?
00:50:47Vous savez où ça ? Parce que où tu ne peux pas tricher, c'est le sport.
00:50:50Je peux dire que les gosses au sport, les gosses qui sont au PSG,
00:50:54les gosses qui sont des jeunes, qui viennent parfois d'eux,
00:50:56ils sont extrêmement disciplinés.
00:50:59Il n'y a pas de soucis.
00:51:00Je veux dire que les jeunes du PSG, ils ne font pas n'importe quoi.
00:51:03Les jeunes en équipe de France, qui sont dans le sport,
00:51:05ils ne font pas n'importe quoi.
00:51:06Parce que tu ne peux pas tricher, en fait.
00:51:08Tu ne peux pas, c'est impossible.
00:51:10Donc ils sont extrêmement structurés, ils font l'effort,
00:51:13ils acceptent la hiérarchie, ils acceptent les robots,
00:51:15parce qu'autrement, c'est la porte.
00:51:17Le système t'exclut.
00:51:20Tout simplement.
00:51:20C'est encore plus évident dans le monde du rugby.
00:51:23Probablement.
00:51:23Le papier d'Henri Guénaud, on peut le lire de deux manières.
00:51:26Je l'ai lu le matin dans le Figaro.
00:51:27Soit on rend hommage à la hauteur de vue,
00:51:30soit on est pris d'une forme de découragement,
00:51:31parce qu'il a un diagnostic très juste en disant
00:51:33que c'est un dérèglement global.
00:51:35Donc il faudrait une réforme globale.
00:51:37Donc ça paraît hors de portée, parce qu'il n'y a aucun courage politique.
00:51:40Mais évidemment.
00:51:41Alors, on va être avec Jean Dorido dans une seconde,
00:51:43parce qu'on voulait parler, il n'y a pas de lien forcément,
00:51:45quoique avec pas d'écran avant 16 ans,
00:51:48ce qui est aujourd'hui avec un couvre-feu numérique.
00:51:52Oui, parce que l'État nounou.
00:51:54Il ferait mieux de s'occuper d'autre chose que de...
00:51:58Comment dire ? Le couvre-feu numérique.
00:52:01C'est inapplicable.
00:52:02Mais vous savez qui c'est le couvre-feu numérique ?
00:52:04C'est papa et maman en fait.
00:52:05C'est ça le couvre-feu numérique.
00:52:07C'est papa et maman qui disent à 10h tu vas te coucher.
00:52:10Les parents sont les premiers à...
00:52:11Mais quand les parents ne sont plus des parents...
00:52:13Ils ne le font pas.
00:52:14Ils ne le font pas, mais j'y peux rien s'ils élèvent mal leurs enfants.
00:52:17C'est pas à l'État nounou d'inventer un couvre-feu numérique.
00:52:23C'est pas à l'État de faire ça.
00:52:24M. Dorido est avec nous.
00:52:26Et après, parce qu'il ne peut que maintenant.
00:52:28M. Dorido.
00:52:29Bonjour.
00:52:30Bonjour.
00:52:30Et vous êtes où ?
00:52:32Je suis dans mon cabinet parisien.
00:52:34Ah, et alors on m'a dit, il faut que M. Dorido parle maintenant,
00:52:37parce que vous avez peut-être un patient qui va arriver.
00:52:40Eh bien, je ne peux rien vous cacher.
00:52:41Voilà, exactement.
00:52:42Bon, écoutez, vous savez quoi ?
00:52:46Votre patient, vous nous l'amenez et nous, on va régler les impôts.
00:52:48On va parler en direct avec lui et croyez-moi, ça va aller mieux.
00:52:51À l'âge, probablement.
00:52:52Parce que nous, l'émission, elle est sans ordonnance et elle peut faire du bien.
00:52:57Mais sérieusement, sérieusement, pas d'écran avant 16 ans.
00:53:02Le député Renaissance Gabriel Attal et le pédopsychiatre Marcel Ruffaut
00:53:06ont exposé un certain nombre d'idées pour limiter l'addiction des minères aux réseaux sociaux
00:53:10dans une tribune publiée ce jour des mesures chocs dont la faisabilité interroge.
00:53:14Couvre-feu numérique la nuit et réseau en noir et blanc.
00:53:17Gabriel Attal qui a élaboré ces mesures.
00:53:22Il veut également mettre en place un couvre-feu numérique
00:53:24avec une fermeture des réseaux sociaux pour les jeunes de 15 à 18 ans
00:53:27entre 22h et 8h du matin.
00:53:28Mais c'est juste impossible sans doute à faire.
00:53:30En soi, c'est très bien, mais ça s'appelle des parents.
00:53:32En fait, M. Attal, il veut que les parents disent aux enfants
00:53:35« Tu vas te coucher à 22h ! »
00:53:37Fascisme !
00:53:38Enfin, je veux dire, on marche sur la tête dans ce pays !
00:53:44Papa et maman, qu'en pensez-vous ?
00:53:48Alors, pour prendre des choses dans l'ordre,
00:53:50pour d'abord la première chose, quand je vous entends,
00:53:53je retiens le nom de Marcel Ruffaut, qui est un grand professionnel,
00:53:56qui connaît très bien son affaire.
00:53:58Donc il me semble que s'il s'exprime sur le sujet,
00:54:01pour le coup, ça vaut vraiment la peine de prendre le temps
00:54:04de l'écouter attentivement, et sur ce qu'il faudrait réussir à mettre en place
00:54:11pour protéger notre jeunesse, et même les adultes nous protéger nous-mêmes
00:54:17de l'influence effrayante des écrans sur notre quotidien.
00:54:20C'est important de rappeler que sans but, pas de tir au but.
00:54:25Donc, n'importe quelle gestion de projet se passe comme ça.
00:54:28C'est d'abord définir l'objectif, et puis ensuite chercher à inventer,
00:54:33si nécessaire, les ressources pour que justement tout ça puisse se réaliser.
00:54:38C'est un fait que je vous entends bien sûr parler de l'importance de l'éducation des parents.
00:54:44Les parents ne sont pas tout puissants.
00:54:47Il n'y a pas de métier plus dur au monde que le métier de parent.
00:54:51Et bien sûr qu'en théorie, je vous entends, bien sûr,
00:54:55invoquer des espèces de parents comme ça,
00:54:59qui auraient une parole incroyablement puissante,
00:55:02qui auraient un effet bœuf, si j'ose dire, sur leur enfant.
00:55:05Oui, je vous confirme que les parents ont une parole incroyablement puissante
00:55:09sur des enfants de 8 ans, ça je vous le confirme, monsieur.
00:55:12Je l'espère en tout cas.
00:55:13Je l'espère, je l'espère.
00:55:15Il y a des parents qui sont parents en fait, ça existe encore.
00:55:18Vous pouvez l'espérer, mon cher Pascal Praud,
00:55:21pour autant dans la réalité, ce n'est pas comme ça que ça se passe.
00:55:24Vous le savez bien, il y a de plus en plus de familles monoparentales dans notre pays.
00:55:30C'est très difficile, il y a une précarité sociale.
00:55:33Arrêtez, il y a des...
00:55:34C'est vraiment pour les mères qui sont seules, qui entendent ça,
00:55:37les mères qui entendent ça et qui disent que parce qu'elles sont seules,
00:55:40elles ne font pas respecter l'autorité.
00:55:41Il y a une précarité sociale qui s'ajoute à cette difficulté d'élever un enfant seul.
00:55:46Et quand une personne doit à la fois travailler pour subvenir,
00:55:51tant bien que mal à ses besoins,
00:55:53et en plus s'occuper d'un ou de plusieurs enfants,
00:55:56d'une fratrie toute entière,
00:55:58eh bien mon cher monsieur Pascal Praud,
00:56:00je regrette de vous apprendre à votre âge que ça n'est pas simple du tout.
00:56:04J'entends bien, et c'est pourquoi vous existez et ils viennent vous voir.
00:56:07Et j'ai bien compris.
00:56:08Bon, monsieur Dorido, je vous remercie parce que c'est pas agréable,
00:56:12parce qu'on ne peut pas parler en longueur.
00:56:14C'est mieux si vous venez évidemment sur le plateau,
00:56:17et on aura l'occasion de prolonger ça.
00:56:18Mais c'est normal que les familles aient besoin d'un psychologue,
00:56:22bien évidemment, pour les aider dans ces cas-là.
00:56:25Mais j'ai lu par exemple,
00:56:26je sais que monsieur Astal il dit
00:56:27que je ne suis pas gentil avec lui.
00:56:31Je parle souvent de lui,
00:56:32alors j'ai dit bon, je vais arrêter de souligner qu'il a fait voter à l'EFI.
00:56:35Mais bon, mais en revanche.
00:56:39Est-ce qu'il a fait voter à l'EFI ?
00:56:40Mais non, non, non, arrêtez, arrêtez.
00:56:41Parce qu'en plus, on avait dit du bien de lui,
00:56:44et je trouve que c'est un homme politique prometteur,
00:56:46qui s'engage.
00:56:47Franchement, je disais tout à l'heure
00:56:50qu'on avait besoin d'hommes de qualité,
00:56:51qui s'engagent, qui sont à certains niveaux,
00:56:53et pour le coup, Gabriel Attal, il a ses qualités.
00:56:56Donc il faut encourager aussi
00:56:57que des gens de son niveau
00:57:00viennent faire de la politique.
00:57:01Mais quand je lis qu'il propose
00:57:03la détection de l'addiction aux écrans,
00:57:05ce qui permettrait selon lui d'individualiser
00:57:07le diagnostic et la prise en charge
00:57:09des mineurs les plus dépendants,
00:57:11il plaide de deux bilans médicaux
00:57:12à la rentrée de sixième puis en seconde.
00:57:14Mais il y a 800 000 élèves,
00:57:15qui va faire ces bilans médicaux ?
00:57:17C'est Joachim qui avait donné ce chiffre.
00:57:19Mais comment on peut faire ça ?
00:57:21900 médecins pour 12 millions d'élèves ?
00:57:24Après, il y a quand même,
00:57:26au-delà du côté fait d'annonce,
00:57:28coup de com' spectaculaire,
00:57:29il y a des choses intéressantes dans cette tribu.
00:57:30C'est vrai que le fait que les jeunes
00:57:32passent 5h30 en moyenne sur les écrans,
00:57:34ça représente un flou absolu pour la société.
00:57:36Et par ailleurs,
00:57:37les propositions d'Atal ne sont pas si réalistes que ça.
00:57:39En Australie, on a interdit les réseaux sociaux
00:57:42au moins de 16 ans.
00:57:42À Taïwan, les parents qui laissent faire la surexposition
00:57:47de leurs enfants aux écrans,
00:57:49on court jusqu'à 1 500 euros d'amende.
00:57:50On ne parle pas là d'horribles régimes dictatoriaux.
00:57:53Maintenant, ce que j'aimerais,
00:57:54c'est déjà qu'on fasse appliquer la loi,
00:57:55par exemple, qu'on fasse appliquer l'interdiction
00:57:57des smartphones aux primaires, aux collèges,
00:58:00qu'on les interdise au lycée.
00:58:02Et par ailleurs, évidemment,
00:58:03il peut y avoir une responsabilité des écrans
00:58:05dans l'hyperviolence des mineurs,
00:58:06mais j'aimerais qu'on étudie l'ensemble
00:58:07des causes de cette hyperviolence.
00:58:08Je n'ai jamais entendu Gabriel Attal
00:58:10sur le fléau de l'immigration
00:58:12en matière de communautarisme,
00:58:13de montée de la violence dans l'éducation nationale.
00:58:15Tout le monde propose sa mesurette
00:58:18ou sa mesure pour ne pas voir la réalité.
00:58:21La réalité brute, c'est qu'en tant que tel,
00:58:24le portable est une arme de destruction massive
00:58:26de la civilisation.
00:58:28Je ne parle pas du mésusage.
00:58:29Je ne parle pas de l'usage par les trop jeunes.
00:58:32En tant que tel, c'est en train de tout détruire.
00:58:34En réalité, regardez le comportement des gens.
00:58:36Et d'ailleurs, je ne m'excuse pas du tout
00:58:37du sort commun.
00:58:38Je ne suis pas sociopathe ni psychopathe.
00:58:40Ça concerne tout le monde.
00:58:41Nous sommes devenus esclaves de cette machine.
00:58:43C'est en train de nous détruire.
00:58:45Alors évidemment, protégeons les plus jeunes,
00:58:47mais élargissons la réflexion.
00:58:49Ça nous concerne tous.
00:58:50Pas seulement les moins de 16 ans.
00:58:51Les plus de 16 ans et ô combien.
00:58:53Oui, mais ça enlève de l'éducation,
00:58:54pas de l'interdiction.
00:58:56Ça ne marche pas.
00:58:57En tout cas, il faut saluer,
00:59:00chez Gabriel Attal,
00:59:02cette prise de conscience.
00:59:04Effectivement, discuter, pourquoi pas,
00:59:06de la faisabilité de ce qu'il propose
00:59:08et rappeler quand même que c'est aux parents.
00:59:11En fait, les parents éduquent les enfants
00:59:13et l'école les instruit.
00:59:14Et c'est quand même une ligne de partage importante.
00:59:17Les parents, ils achètent de la paix sociale
00:59:18en donnant des tablettes à tout le monde
00:59:19dans la famille.
00:59:21Mais vous croyez que ça...
00:59:23J'ai conscience que c'est difficile.
00:59:25Mais non, ce n'est pas difficile.
00:59:27Enfin, ce n'est pas difficile.
00:59:28Il faut faire respecter son autorité
00:59:30dans sa famille.
00:59:31Quand même, je dis ça.
00:59:32Ça se fait de moins en moins.
00:59:33Enfin, Pascal, vous avez élevé vos filles
00:59:34avant le portable.
00:59:36Je ne sais pas si je les ai vraiment...
00:59:38Oui, votre génération...
00:59:38Avant le portable, avant la tablette,
00:59:40c'est une autre paire de manches.
00:59:41Oui.
00:59:41Les mineurs d'aujourd'hui
00:59:42ne sont pas les mineurs d'ici.
00:59:43Écoute...
00:59:43Non, mais...
00:59:44Quand vous allez à l'école,
00:59:44que tout le monde a le portable.
00:59:45Écoutez...
00:59:46Et que vous rentrez chez vous,
00:59:47la pression...
00:59:47Oui, mais je vois aussi autour de moi
00:59:50une forme d'autorité
00:59:51avec des enfants qui sont plus jeunes
00:59:54et une efficacité de cette éducation.
00:59:58Et voilà, il y a des...
00:59:59Corps heureux que ça marche.
01:00:00Et on peut être une mère souvent seule
01:00:02et éduquer très bien ses enfants.
01:00:06Je veux dire, ce n'est pas...
01:00:07Évidemment, loin de là,
01:00:09ce n'est pas incompatible.
01:00:10Alors, Patrick Maillet est avec nous.
01:00:11Alors, De Gaulle et la Bretagne.
01:00:13Bonjour, Pascal.
01:00:13Bon, bon, bon, attendez.
01:00:16Bonjour, Patrick.
01:00:17De Gaulle et la Bretagne.
01:00:17C'est une légende.
01:00:20De Gaulle et la Bretagne.
01:00:21Mais alors, on dirait...
01:00:23C'est comme Martine.
01:00:23Martine à la plage.
01:00:24Oui, c'est ça.
01:00:25Mais on peut continuer.
01:00:26Je veux dire, c'est...
01:00:28Qu'est-ce qu'on n'a pas dit ?
01:00:29Alors, le prochain...
01:00:29De Gaulle et la viande rouge.
01:00:32De Gaulle et la Bretagne.
01:00:33Et pourquoi la Bretagne ?
01:00:34C'est beaucoup plus important
01:00:34que De Gaulle à la plage.
01:00:36Ça n'a rien à voir.
01:00:37Mais pourquoi De Gaulle et la Bretagne ?
01:00:38C'est De Gaulle au-delà des mers,
01:00:39pratiquement, qui parle de la Bretagne.
01:00:41L'armorique, l'armor, l'armorique.
01:00:44De Gaulle et la Bretagne.
01:00:45Pourquoi ?
01:00:45Parce que De Gaulle avait un lien
01:00:46très particulier avec la Bretagne.
01:00:49Mais plus qu'avec l'accord ou l'Alsace.
01:00:52Non, non, mais depuis...
01:00:54Tous les voyages qu'il a faits en Bretagne,
01:00:55ce ne compte plus, pratiquement.
01:00:57Enfin, moi, je les ai quand même comptabilisés.
01:00:59Mais, en dehors de cela,
01:01:00c'est le pays où il est venu le plus souvent.
01:01:03Le pays ?
01:01:04Le pays, c'est un pays.
01:01:05La Bretagne est un pays.
01:01:05C'est un bro-BRO en langue bretonne.
01:01:07Un pays.
01:01:09Colonisé par la France.
01:01:10C'est ce que vous voulez dire ?
01:01:11Depuis le 15e siècle.
01:01:13Depuis que Anne de Bretagne
01:01:14a vendu le duché au roi de France.
01:01:16Pascal, pardon de vous détromper,
01:01:18mais Anne de Bretagne est décédée en 1514.
01:01:20Oui.
01:01:21Et l'acte d'union du traité
01:01:22entre le duché de Bretagne
01:01:24et le royaume de France
01:01:25est de 1532.
01:01:26Ah oui ?
01:01:26Donc, elle était décédée,
01:01:27n'attribuait pas à Anne de Bretagne.
01:01:28Oui, mais elle s'était mariée
01:01:29avec un roi de France.
01:01:30Pourquoi l'emmerder, Marie, là-dessus ?
01:01:31Elle s'était mariée
01:01:32avec un roi de France, oui ou non ?
01:01:33Après la défaite de...
01:01:35Après une défaite militaire,
01:01:36si vous voulez que ça soit une histoire
01:01:38plus longue,
01:01:39et elle a été en fait livrée
01:01:40en tribu, en tribu.
01:01:42De cette trahison.
01:01:43Donc, revenons au général de Gaulle,
01:01:45s'il vous plaît.
01:01:46Donc, de Gaulle et la Bretagne,
01:01:47pourquoi ?
01:01:48Oui.
01:01:48D'abord, dès 1932,
01:01:50il vient passer des vacances en Bretagne
01:01:51et elle a une très, très belle photo,
01:01:53très émouvante,
01:01:54avec sa fille Anne,
01:01:55qui est à Bénodet sur la plage.
01:01:57Une photo, il la regarde,
01:01:58c'est magnifique.
01:01:59Mais à partir de 1940,
01:02:011940,
01:02:02eh bien, sa mère,
01:02:03sa mère,
01:02:04Jeanne Maillot,
01:02:05vient habiter en forêt de Brocéliande,
01:02:08parce qu'elle se réfugie
01:02:09en forêt de Brocéliande,
01:02:10la forêt mythique,
01:02:11alors là, c'est vraiment
01:02:12le roi Arthur,
01:02:13la table ronde,
01:02:14tout ce qu'on sait,
01:02:15le chevalier du lac, etc.
01:02:18Et on va lui rapporter
01:02:20l'appel du 18 juin 40
01:02:23lancé à Londres par son fils,
01:02:25ça va l'apprendre,
01:02:26au village de Pimpon,
01:02:28où elle habite là-bas,
01:02:29en forêt de Brocéliande.
01:02:30Pimpon ?
01:02:31Où elle va Pimpon,
01:02:31P-I-M-P-O-N-T,
01:02:33aux portes de Saint-Cyr,
01:02:33Coïdquidon,
01:02:34pour le situer précisément.
01:02:35Et elle va décéder,
01:02:37d'ailleurs,
01:02:37le 16 juillet 1940,
01:02:40et figurez-vous bien
01:02:41que sa tombe,
01:02:42sa tombe va être
01:02:44anonymisée par les Allemands,
01:02:47ils ne vont pas vouloir
01:02:47qu'on mette le nom de De Gaulle,
01:02:49elle va avoir une tombe,
01:02:50sous le nom de son nom
01:02:51de jeune fille,
01:02:52mais le général De Gaulle
01:02:53va recevoir des photos
01:02:56à Carleton Gardens,
01:02:57à Londres,
01:02:58où il va noter
01:02:59que la population du coin
01:03:01vient régulièrement
01:03:03mettre des fleurs
01:03:04sur le nom de cette femme.
01:03:04Mais lui,
01:03:04il n'est pas là,
01:03:05évidemment,
01:03:05à l'enterrement de sa mère.
01:03:06Lui,
01:03:06il est à Londres.
01:03:07Lui,
01:03:08il est à Londres.
01:03:08On lui envoie des photos.
01:03:09Il n'est pas présent
01:03:10à l'enterrement de sa mère.
01:03:11Il ne peut pas être présent.
01:03:12D'ailleurs,
01:03:13il y a un avis d'obsèque
01:03:14dans le journal Ouest-Éclair,
01:03:15qui est le prédécesseur
01:03:17de Ouest-France,
01:03:18qui annonce la mort
01:03:19de cette Jeanne Maillot,
01:03:21puisque les Allemands
01:03:21n'ont pas voulu
01:03:22qu'il ne monte de De Gaulle.
01:03:23En revanche,
01:03:24sa tombe va être fleurie
01:03:25pendant toute la guerre.
01:03:26Et c'est seulement en 1949
01:03:28que le général De Gaulle
01:03:28ira la chercher
01:03:29pour la ramener
01:03:30dans le caveau familial.
01:03:32Première histoire.
01:03:32Et elle est à Colombay,
01:03:33aujourd'hui ?
01:03:33Non,
01:03:34elle n'est pas à Colombay.
01:03:35Elle est en Seine-Maritime
01:03:36du côté maternel.
01:03:38Bon,
01:03:38ça a changé quand même.
01:03:40C'est quand même de Brest
01:03:41que le général De Gaulle part.
01:03:43Et pourquoi tant de marins bretons ?
01:03:45Tant de marins bretons
01:03:46ont rejoint De Gaulle à Londres ?
01:03:48On a une esquisse d'explication.
01:03:51Et ça ne se savait pas trop.
01:03:52C'est même très méconnu.
01:03:54L'appel du 18 juin 1940
01:03:56a été traduit
01:03:58et lu en langue bretonne
01:04:01au micro de la BBC
01:04:02le 23 juin.
01:04:04Et à quelle date
01:04:05les marins de l'île de Saint
01:04:06partent-ils rejoindre De Gaulle
01:04:08à Londres ?
01:04:09Entre le 24 et le 26.
01:04:11Et à l'été 1940,
01:04:12on sait qu'il y a 700 volontaires
01:04:14partis du port de Douarnenez
01:04:16qui sont plus nombreux
01:04:17que les volontaires
01:04:18de Marseille, Lyon et Toulouse
01:04:21réunis.
01:04:22Ce n'est pas moi qui le dis,
01:04:22c'est un historien,
01:04:23Moraciolle,
01:04:24qui l'a écrit dans une enquête
01:04:25qu'il a faite pendant 9 ans.
01:04:27Et on appelle Londres
01:04:28le Petit Bretagne.
01:04:31Parce qu'il y a beaucoup
01:04:32de bretons qui sont autour
01:04:33du général De Gaulle.
01:04:34Ils ont même un journal.
01:04:36Mais les marins de l'île de Saint,
01:04:37ils parlaient français quand même.
01:04:37Bien sûr qu'ils parlent français.
01:04:39Ils avaient entendu.
01:04:40Mais dans tous les ports
01:04:41de Bretagne,
01:04:41on parlait beaucoup bretons
01:04:42il y a 85 ans.
01:04:43Et donc le Petit Bretagne de Londres
01:04:46va même avoir un journal
01:04:47qui s'appelle
01:04:48Sao Breis,
01:04:49Debout Bretagne.
01:04:51Et la couverture du journal,
01:04:52c'est la croix de l'orraine.
01:04:53Et vous parlez breton vous-même ?
01:04:53Un petit peu, oui.
01:04:54C'est la croix de l'orraine.
01:04:55Vous pouvez nous dire par exemple
01:04:55quelque chose,
01:04:56vous pouvez nous dire
01:04:57tous les matins,
01:04:58je regarde votre émission
01:04:59sur CNews en breton ?
01:05:01Des maths, Pascal,
01:05:02des maths, Pascal.
01:05:03à l'aise, des aînes,
01:05:08regardez, Pascal Praud,
01:05:10CNews, c'est encore plus rapide.
01:05:12Mais je peux vous dire
01:05:13mieux que ça,
01:05:14je peux vous dire
01:05:14Varov, Varov,
01:05:16Zodalret, Varov Zodalret.
01:05:18Ça veut dire quoi ?
01:05:19Vous allez voir
01:05:20ce que ça veut dire.
01:05:21Met,
01:05:22David Or,
01:05:23Nijasperet.
01:05:24Ça veut dire quoi ?
01:05:25Ça veut dire,
01:05:26eh bien voilà,
01:05:27mon corps est retenu,
01:05:29mais mon esprit
01:05:30vole vers vous.
01:05:30Pourquoi ?
01:05:31C'est quoi ces paroles ?
01:05:32Ce sont les paroles
01:05:33du général de Gaulle
01:05:33prononcés à Quimper
01:05:35le 2 février 69
01:05:37en langue bretonne
01:05:38où il reprend
01:05:39un poème
01:05:40de son grand-oncle
01:05:41Charles Avrochal
01:05:42qui s'appelait
01:05:43Charles de Gaulle
01:05:44lui-même
01:05:44et qui était un poète
01:05:46qui appartenait
01:05:47au cortège des barrières.
01:05:48Regardons des images,
01:05:50regardons des photos,
01:05:51regardons des photos.
01:05:52Mais bien sûr
01:05:52que c'est passionnant,
01:05:53c'est pour ça
01:05:53que je vous ai demandé
01:05:54de venir...
01:05:54C'est pour ça qu'il y a
01:05:55un vrai lien
01:05:55entre de Gaulle
01:05:56et la Bretagne.
01:05:56Regardez,
01:05:57si on peut les voir
01:05:58plein écran,
01:05:58peut-être ces photos...
01:06:00Là, vous avez Brest
01:06:00dévasté à gauche.
01:06:02On voit Brest dévasté
01:06:03en 1945.
01:06:04On voit le général de Gaulle
01:06:05dans les dégonses.
01:06:05C'est hallucinant.
01:06:07On voit le général de Gaulle
01:06:08à l'hôtel de ville
01:06:10à Vannes.
01:06:11La foule à ses pieds
01:06:12devant la statue
01:06:13d'Arthur III
01:06:14de Richemont,
01:06:14duc de Bretagne.
01:06:15Donc il y a 5 siècles
01:06:16qu'il y a une symbolique
01:06:18dans cette photo
01:06:19entre de Gaulle
01:06:20et les bras levés
01:06:21dans son attitude traditionnelle
01:06:22et le duc de Bretagne
01:06:24Arthur III
01:06:24statue écriste.
01:06:26Ça a quand même changé
01:06:27la Bretagne
01:06:27si vous me permettez.
01:06:29Parce que politiquement,
01:06:30Rennes, Nantes,
01:06:31ce n'est pas vraiment gaulliste.
01:06:32La Bretagne...
01:06:33Attendez,
01:06:34quand il y a eu
01:06:34le référendum en 1969,
01:06:36vous savez que la France entière
01:06:37a voté contre,
01:06:38a voté non
01:06:39à 52% 41
01:06:40mais la Bretagne
01:06:41a voté oui
01:06:42dans les 5 départements
01:06:43C'est pour ça que je vous dis
01:06:45la Bretagne...
01:06:45En 2005,
01:06:46c'est la seule région
01:06:47qui a voté en faveur
01:06:47du traité
01:06:48qui établissait
01:06:48une constitution pour l'Europe.
01:06:50Ce n'était pas très gaulliste.
01:06:51Ah oui,
01:06:51mais c'est intéressant
01:06:53ce que dit Joël
01:06:53parce que la sociologie...
01:06:55La Bretagne,
01:06:57historiquement,
01:06:58elle est assez à gauche.
01:07:00Non,
01:07:01la Bretagne,
01:07:01historiquement,
01:07:02elle a été la Bretagne des Ducs
01:07:03quand même.
01:07:03Pascal,
01:07:04vous qui êtes de Nantais,
01:07:04vous savez très bien
01:07:05que...
01:07:05Il n'y a pas 7 siècles,
01:07:07je dis la Bretagne,
01:07:07il n'y a pas 7 siècles,
01:07:0910 siècles.
01:07:10Il y a 10 siècles.
01:07:12Entre 1945,
01:07:14par exemple,
01:07:14Rennes a souvent été pilotée
01:07:16par un maire de gauche
01:07:16qui était mon air...
01:07:18Nantes,
01:07:19Nantes assez souvent,
01:07:21vous le savez aussi.
01:07:21Nantes a eu Alain Chenard.
01:07:23Le Morbihan,
01:07:25pas du tout.
01:07:26Les Côtes d'Armor,
01:07:27en revanche,
01:07:27oui,
01:07:27malgré René Pleven,
01:07:29qui était un centriste,
01:07:30en fait,
01:07:30René Pleven,
01:07:31mais oui,
01:07:31les Côtes d'Armor
01:07:32qui d'ailleurs
01:07:33ont voté le moins nombreux
01:07:34le oui au référendum de 69,
01:07:37mais dans l'ensemble...
01:07:38Quel est le gaulliste historique
01:07:39qui a été en Bretagne
01:07:40et qui a été longtemps
01:07:42à la tête d'une ville ?
01:07:43À la tête d'une ville,
01:07:45pas forcément,
01:07:46mais dans les Bretons historiques.
01:07:48J'ai une réponse à ça.
01:07:49Je vais vous en citer.
01:07:50Olivier Guichard.
01:07:51Olivier Guichard.
01:07:51À la boule.
01:07:52À la boule, exactement.
01:07:53Mais Olivier Guichard à la boule,
01:07:54dans une reconstitution
01:07:56d'une Bretagne amputée
01:07:58du pays nantais,
01:07:59et d'alors atlantique,
01:08:00malgré tout,
01:08:00qui avait été...
01:08:01Faites attention à ce que vous allez dire,
01:08:02là,
01:08:02sur la Bretagne amputée.
01:08:04Bretagne amputée
01:08:04du pays nantais
01:08:05par un décret-loi
01:08:06du maréchal Pétain,
01:08:07signé le 30 juin 1941
01:08:09et co-signé
01:08:10par l'amiral Darlan.
01:08:11Nous vivons toujours,
01:08:13actuellement,
01:08:14en 2025,
01:08:14sous un décret-loi
01:08:15pétainiste de 1941.
01:08:17Puisque, évidemment,
01:08:18Nantes, il faut le dire,
01:08:19n'est pas en Bretagne.
01:08:20Nantes est un pays de la loi,
01:08:21alors que le château
01:08:22déduque de Bretagne,
01:08:23entre les Nantais
01:08:24et les Rennes,
01:08:25excusez-moi.
01:08:26Mais ça,
01:08:26c'est la vieille querelle.
01:08:27Une vieille querelle.
01:08:28Une vieille querelle alimentée
01:08:30par les Jacobins.
01:08:31Disons les choses clairement.
01:08:32Mais puisque vous parlez de Nantes,
01:08:34deux choses sur Nantes
01:08:35et de la Loire-Atlantique,
01:08:37le général de Gaulle
01:08:37a dit à Rennes,
01:08:38à Rennes,
01:08:39à Rennes,
01:08:39puisque vous parlez de Rennes,
01:08:41que la Bretagne
01:08:42était bien au-dessus
01:08:43des divisions administratives.
01:08:46Deuxièmement,
01:08:47à Nantes,
01:08:47au château des Ducs de Bretagne
01:08:48que vous évoquez,
01:08:50il a dit
01:08:50vive Nantes,
01:08:53vive la jeunesse bretonne,
01:08:55vive la Bretagne
01:08:57et bien sûr,
01:08:58le rituel vive la France.
01:08:59C'est normal.
01:09:00Alors, j'ai une archive
01:09:01à vous proposer.
01:09:02J'ai une archive
01:09:02du général de Gaulle
01:09:04en Bretagne.
01:09:05Je vais la découvrir avec vous.
01:09:06Je ne sais pas d'ailleurs
01:09:06dans quel pays breton
01:09:09elle est,
01:09:10Marine Lançon.
01:09:11Elle est où, Marine ?
01:09:13Ah, c'est un tour.
01:09:14En 45,
01:09:15le général de Gaulle
01:09:16fait tout un tour
01:09:16de la Bretagne,
01:09:17me dit Marine.
01:09:17Regardons cette archive.
01:09:25La Bretagne,
01:09:26elle aussi,
01:09:27reçoit la visite
01:09:28du chef du gouvernement
01:09:29qui a commencé
01:09:29son tour d'amitié
01:09:30par Saint-Brieuc.
01:09:37Lui, c'est Brest.
01:09:38Le général de Gaulle
01:09:39parcourt la ville en ruine
01:09:41au milieu des acclamations.
01:09:46Ce tas de pierres
01:09:47qu'on fleurit,
01:09:48c'est ce qui reste
01:09:48d'un monument aux morts
01:09:49massacré lui-même,
01:09:51symbole d'une ville martyr.
01:09:52Lui, le chef du gouvernement
01:10:05décore l'amiral Robert,
01:10:06préfet maritime.
01:10:09Au milieu des ruines
01:10:11et des espérances
01:10:12de Brest,
01:10:13martyrisées au service
01:10:14de la patrie,
01:10:15le général de Gaulle
01:10:16a prononcé un important discours
01:10:18sur le problème constitutionnel.
01:10:20Il s'est déclaré
01:10:21contre le retour
01:10:22à la constitution
01:10:23de 1875.
01:10:26Puis, le général de Gaulle
01:10:28a parcouru cette rade,
01:10:29l'une des plus belles du monde
01:10:31et qui redeviendra
01:10:31ce qu'elle a toujours été
01:10:32et ce qu'elle doit être,
01:10:34notre plus grand port de guerre.
01:10:37Et Saint-Nazaire,
01:10:38où la population
01:10:39fait le même accueil
01:10:40au chef du gouvernement.
01:10:41Une fois de plus,
01:10:42dans cette Bretagne tenace
01:10:44qui a souffert
01:10:45mais qui pense à l'avenir,
01:10:47le général de Gaulle
01:10:48a traversé un pays
01:10:49prêt à Renève.
01:10:51C'est extraordinaire,
01:10:52parce que Saint-Nazaire
01:10:53a été rasé.
01:10:54Alors, la jeune génération,
01:10:56il y a même un conseiller
01:10:57municipal l'autre jour
01:10:58qui pensait que c'était
01:10:58les Allemands
01:10:58qui avaient bombardé Nantes.
01:10:59Conseiller municipal de Nantes.
01:11:01C'est ça.
01:11:01Bien sûr.
01:11:02Non mais je me jure,
01:11:03c'est vrai.
01:11:04Les gens vont en sortir.
01:11:05Donc, il dit
01:11:07les nazis ont bombardé Nantes.
01:11:08Mon Dieu.
01:11:10Bon.
01:11:11Nous sommes dans une date
01:11:12exactement...
01:11:12Tout ça, c'est des Américains.
01:11:14Brest,
01:11:15Saint-Nazaire,
01:11:16Saint-Nazaire a été rasé.
01:11:17Nantes a échappé.
01:11:18Mais Brest...
01:11:19Il a été animé, non ?
01:11:19Brest a été bombardé en 40.
01:11:21C'est d'ailleurs...
01:11:22D'ailleurs, c'est une des raisons
01:11:23pour lesquelles
01:11:23le marin
01:11:24qui a traduit
01:11:26et lu l'appel
01:11:27du 18 juin 40
01:11:28au micro de la BBC
01:11:29a manqué
01:11:30l'embarquement,
01:11:31c'est un marin professionnel
01:11:32de la Marine nationale,
01:11:33de son bateau
01:11:34qui a sauté
01:11:35sur une mine
01:11:35au Conquet,
01:11:36sur une mine dérivante,
01:11:37135 morts.
01:11:38Lui était parti
01:11:39sur un bateau de pêche.
01:11:40Il s'appelle Charles-Marie Guilloy.
01:11:42Le 18 juin prochain,
01:11:44nous inaugurons
01:11:44une rue à son nom
01:11:45dans la ville de Vannes.
01:11:47Le 18 juin prochain.
01:11:48Et nous sommes
01:11:48en pleine période
01:11:49actuellement
01:11:49des 80 ans
01:11:51de la libération
01:11:52des poches
01:11:52de Saint-Nazaire
01:11:53et de l'Orient.
01:11:55Et de l'Orient,
01:11:56puisque bien sûr
01:11:56la libération c'est 44
01:11:57mais la libération
01:11:58des poches de Saint-Nazaire
01:11:59c'est 45.
01:12:00Et l'exposition
01:12:01qui a donné lieu
01:12:03à ce livre,
01:12:04l'exposition de Paris Match,
01:12:05les photos de Paris Match
01:12:05sera à la Baule
01:12:06à partir du 7 mai
01:12:08pendant tout l'été.
01:12:09Chez Franck Louvrier.
01:12:10Chez Franck Louvrier
01:12:11qui le 23 juillet prochain
01:12:14inaugurera d'ailleurs
01:12:15une croix de Lorraine
01:12:16géante
01:12:17de 4,50 m de haut
01:12:18en zinc marine
01:12:19en haut
01:12:20de l'avenue Charles-de-Gaulle.
01:12:23Près de la gare.
01:12:23Près de la gare de la Baule.
01:12:24Vous la découvrez
01:12:25quand vous irez à la Baule
01:12:26le 23 juillet.
01:12:27Est-ce que vous connaissez
01:12:28la gare de la Baule ?
01:12:29Pas du tout.
01:12:30C'est une gare
01:12:30de carte postale.
01:12:32C'est la plus belle gare
01:12:33du monde.
01:12:34C'est vraiment
01:12:34une gare à l'ancienne.
01:12:36Elle est très très belle.
01:12:37Il y en a d'autres
01:12:38en France
01:12:39mais elle est merveilleuse.
01:12:40Et vous dites
01:12:40qu'il y aura une croix de Lorraine
01:12:41de 4,50 m de haut
01:12:42en zinc marine.
01:12:43Juste la venue
01:12:44du général de Gaulle
01:12:45qui traverse
01:12:45effectivement toute la France.
01:12:47De Gaulle
01:12:48et la Bretagne
01:12:49c'est évidemment
01:12:50à lire
01:12:51c'est aux éditions
01:12:52Paris Match ?
01:12:53Ouest France
01:12:54avec les photos
01:12:55de Paris Match.
01:12:56Aux éditions Ouest France.
01:12:57Vous savez qu'aujourd'hui
01:12:57c'est Cameroun.
01:12:58Cameroun, la Légion étrangère.
01:13:00Bon, Cameroun
01:13:01et vous savez ce que c'est
01:13:02que Cameroun ?
01:13:02Tous bien évidemment.
01:13:03Si, évidemment.
01:13:04À moi la Légion.
01:13:05Comment ?
01:13:06À moi la Légion.
01:13:07Alors Cameroun
01:13:08c'était une défaite héroïque
01:13:10d'une compagnie
01:13:11de la Légion étrangère
01:13:12contre les troupes mexicaines
01:13:13le 30 avril 1863
01:13:15lors de l'expédition du Mexique.
01:13:18Ils se sont battus jusqu'au bout
01:13:19et il y a un bras
01:13:21qui a été sauvé
01:13:22si j'ose dire
01:13:23qui est toujours là.
01:13:24Écoutez la musique.
01:13:25C'est Cameroun.
01:13:2660 Français de la Légion
01:13:28contre 2000 mexicains.
01:13:29Cavaliers mexicains.
01:13:30Voilà.
01:13:31Et donc il y a
01:13:33comment dire
01:13:34il y a une sorte de
01:13:35il y a un rite
01:13:36avec ce bras
01:13:37qui est toujours porté
01:13:39par les légionnaires
01:13:39et c'est le capitaine
01:13:40d'Anjou effectivement.
01:13:42Alors j'ai les codes d'honneur
01:13:43de la Légion étrangère.
01:13:45La mission est sacrée.
01:13:46Tu l'exécutes jusqu'au bout
01:13:47et s'il le faut
01:13:47en opération
01:13:48au péril de ta vie.
01:13:49Au combat
01:13:50tu agis sans passion
01:13:51et sans haine.
01:13:51Tu respectes les ennemis vaincus.
01:13:53Tu n'abandonnes jamais
01:13:54ni tes morts
01:13:54ni tes blessés
01:13:55ni tes armes.
01:13:56Légionnaire
01:13:57tu es un volontaire
01:13:58servant la France
01:13:59avec honneur et fidélité.
01:14:00Chaque légionnaire
01:14:01est ton frère d'armes
01:14:02quelle que soit
01:14:03sa nationalité
01:14:04sa race ou sa religion
01:14:05que lui manifeste toujours
01:14:06la solidarité étroite
01:14:07qui doit unir
01:14:08les membres
01:14:09d'une même famille.
01:14:10Je crois que
01:14:11Clélie Mathias
01:14:13s'est à
01:14:13aujourd'hui
01:14:15à Cameroun
01:14:15et
01:14:16le général
01:14:18Lyunchenko
01:14:20a échangé
01:14:22avec Clélie Mathias
01:14:24et
01:14:24elle lui a posé la question
01:14:25est-ce que
01:14:26des valeurs
01:14:26de la Légion
01:14:27devraient
01:14:28peut-être
01:14:29fuser
01:14:29la société civile ?
01:14:31La Légion
01:14:33étrangère
01:14:33propose un système
01:14:34d'intégration
01:14:35à partir de volontaires
01:14:37qui viennent
01:14:37servir la France
01:14:39avec un certain nombre
01:14:40de règles
01:14:40et ces règles
01:14:42sont spécifiques
01:14:43à notre organisation.
01:14:44On a presque
01:14:45deux siècles
01:14:46d'intégration
01:14:46d'étrangers
01:14:47au sein
01:14:47de la nation française
01:14:48donc je resterai
01:14:50très humble
01:14:50sur le sujet
01:14:51mais si vous voulez
01:14:53les valeurs
01:14:54portées par la Légion
01:14:55étrangère
01:14:56c'est d'abord
01:14:58le volontariat
01:14:59ensuite
01:15:00le goût de l'effort
01:15:01ensuite
01:15:02l'élévation
01:15:03par l'effort
01:15:03la recherche
01:15:04des talents
01:15:05chez chacun
01:15:05et surtout
01:15:07l'esprit de corps
01:15:07l'esprit de sacrifice
01:15:09qui font que
01:15:11la Légion étrangère
01:15:12est un corps
01:15:13un peu à part
01:15:14au sein
01:15:15de l'armée de terre.
01:15:16Bon
01:15:17De Gaulle et la Légion
01:15:18vous pourriez faire
01:15:19Non mais j'aurais pu faire
01:15:20De Gaulle et les commandos marines
01:15:21les Bérévers
01:15:21autres Bérévers
01:15:22Patrick Malinum
01:15:24aux yeux de Braise
01:15:25qui est avec nous
01:15:26De Gaulle à Braise
01:15:27aujourd'hui
01:15:28mais vous êtes né où à Patrick ?
01:15:30à Vannes
01:15:31Morbihan
01:15:32seul département de Longue-Bretonne
01:15:34Morbihan
01:15:35de la petite mer
01:15:35c'est-à-dire le golfe du Morbihan
01:15:37et qui parle de Breton aujourd'hui ?
01:15:39de moins en moins de monde
01:15:40malheureusement
01:15:40malgré les efforts importants
01:15:42d'ailleurs
01:15:42de volontaires
01:15:44et de professeurs
01:15:45des écoles
01:15:45D1 en particulier
01:15:46c'est l'éveil
01:15:47le D1
01:15:48c'est l'éveil
01:15:48le réveil
01:15:49en même temps
01:15:49ça germe
01:15:51et c'est très difficile
01:15:52beaucoup de
01:15:52d'abord parce que
01:15:54l'éducation nationale
01:15:54n'est pas tout à fait
01:15:55au rendez-vous
01:15:56mais en dehors de cela
01:15:58on a du mal
01:15:59à apprendre le français
01:16:00mais sachez quand même
01:16:03que les élèves
01:16:04des écoles D1
01:16:04notamment
01:16:05ont 100% de réussite
01:16:06au bac
01:16:07parce qu'ils apprennent
01:16:07deux langues
01:16:08tout de suite
01:16:08dès l'enfance
01:16:09le breton et le français
01:16:10et c'est très dur
01:16:11le breton
01:16:11à apprendre
01:16:12une langue
01:16:13sur un plan maternel
01:16:15non forcément
01:16:16parce qu'on est
01:16:17mais elle n'est pas
01:16:18très romaine
01:16:19elle n'est pas très latine
01:16:20non c'est une langue
01:16:21celtique
01:16:21c'est une langue celtique
01:16:22qui vient d'une branche
01:16:23galloise
01:16:23c'est le pays de Galles
01:16:24les bretons viennent
01:16:25du pays de Galles
01:16:25et de Cornoway
01:16:265e et 6e siècle
01:16:28ils ont été chassés
01:16:29par les Angles
01:16:29et les Saxons
01:16:30ils ont peuplé
01:16:31l'Armorique
01:16:31ils ont créé
01:16:32le duché de Bretagne
01:16:33et ils ont amené
01:16:34leur langue
01:16:34qui était le gallois
01:16:35dérivé
01:16:35et vous vous êtes
01:16:37alors Maï
01:16:37c'est un nom très breton
01:16:39et vous êtes remonté
01:16:40jusqu'à
01:16:42Jean 5
01:16:44vous êtes remonté
01:16:45Jean 4
01:16:46on pourrait dire
01:16:46Jean 4
01:16:47premier duc de Bretagne
01:16:48premier grand duc de Bretagne
01:16:50parce que c'est lui
01:16:51qu'on appelle
01:16:52la fameuse chanson
01:16:53d'Alan Stivel
01:16:53An Alach
01:16:55qui signifie
01:16:56le signe blanc
01:16:56c'est la symbolique
01:16:58de la voile
01:16:58de la voile blanche
01:16:59du duc de Bretagne
01:17:00qui vient au secours
01:17:01de son peuple
01:17:02son peuple
01:17:03qui est à l'époque
01:17:04enfin
01:17:05la proie
01:17:06on peut dire
01:17:07du royaume prédateur
01:17:08de France à l'époque
01:17:09et du royaume prédateur
01:17:10d'Angleterre
01:17:11et la France
01:17:11et la Bretagne
01:17:12essaient de sauver
01:17:13sa souveraineté
01:17:14donc Jean 4
01:17:15An Alach
01:17:16c'est le signe blanc
01:17:17qui vient sauver son peuple
01:17:18j'ai vu que Trillane
01:17:18avait arrêté
01:17:19Alain Barrière est mort
01:17:21depuis longtemps
01:17:21oui pas très longtemps
01:17:235 ou 6 ans
01:17:245 ou 6 ans
01:17:25d'ailleurs
01:17:26Alain Barrière
01:17:26Glenmore bien sûr
01:17:27bien sûr
01:17:28Dan Arbras restait avec nous
01:17:30il y a mieux celle
01:17:31alors Nolwenn le roi
01:17:32fait un échant celtique
01:17:34elle a repris des chansons
01:17:35elle a repris beaucoup
01:17:36beaucoup de chansons
01:17:36et elle les chante
01:17:37merveilleusement bien
01:17:38elle a une très jolie voix
01:17:39exactement
01:17:40notamment Trimathelot
01:17:41Trimathelot
01:17:42de Yamanque
01:17:433 jeunes marins
01:17:44Yamanque
01:17:44et vous connaissez par coeur
01:17:45ça
01:17:46il est minuit
01:17:48une heure
01:17:49et n'oubliez pas
01:17:50le rugby club
01:17:50n'oubliez pas
01:17:51le principe que Trimathelot
01:17:53fait avec le
01:17:553 jeunes matelot
01:17:56mais si vous voulez parler de la vivacité
01:17:58de l'esprit breton
01:17:59je vous invite à venir un soir de match
01:18:01de rugby à Vannes
01:18:02vous entendrez chaque match
01:18:04au rugby club de Vannes
01:18:05qui commence avec le stade
01:18:06debout
01:18:07main sur le coeur
01:18:08qui chante le
01:18:09Brogose
01:18:09Mazadou
01:18:10ça veut dire
01:18:10vieux pays de nos pères
01:18:12qui est l'hymne inspiré
01:18:14de l'hymne du Pays de Galles
01:18:15c'est le même hymne qu'au Pays de Galles
01:18:17et c'est très beau
01:18:18parce que le stade est debout
01:18:19il chante l'hymne breton
01:18:21avant chaque match de rugby
01:18:22Barbara Durand
01:18:25nous rappelle les titres
01:18:26avant que nous nous disions
01:18:27au revoir
01:18:27il est 10h31
01:18:28Sous la menace d'une censure
01:18:33François Bayrou
01:18:34entame ses consultations
01:18:35sur la proportionnelle
01:18:37les premiers à être reçus
01:18:39les représentants du RN
01:18:40Marine Le Pen
01:18:41et Jordan Bardella
01:18:42ils viennent tout juste d'arriver
01:18:43le chef du gouvernement
01:18:45plaide depuis longtemps
01:18:47pour ce mode de scrutin
01:18:48qui divise
01:18:49dans l'enquête sur le meurtre
01:18:51d'Aboubakar
01:18:51le suspect doit être présenté
01:18:53ce mercredi
01:18:54à un juge italien
01:18:55en vue d'une remise à la France
01:18:57cette audience permettra
01:18:58notamment de vérifier
01:18:59que tous ses papiers
01:19:00sont en règle
01:19:01et de demander au suspect
01:19:02s'il accepte d'être remis
01:19:03aux autorités françaises
01:19:05son avocat avait indiqué
01:19:07la veille que son client
01:19:08ne s'y opposerait pas
01:19:09enfin nous ne faisons que commencer
01:19:11Donald Trump affirme
01:19:13que ses 100 premiers jours
01:19:14sont les plus réussis
01:19:15de l'histoire des Etats-Unis
01:19:17devant une foule de partisans
01:19:19rassemblés dans le Michigan
01:19:20et il s'est également félicité
01:19:22de son offensive protectionniste
01:19:24et de ses opérations
01:19:25d'expulsion de clandestins
01:19:27On aime beaucoup cette musique Pascal
01:19:32merci
01:19:33Au revoir
01:19:39Tu fais parfait Barbara
01:19:41C'est une bonne journée
01:19:42Toi je suis un peu plus
01:19:43Je suis un peu plus
01:19:44Je peux dire qu'il y a un veau
01:19:45Je l'avoue
01:19:46Il y a un veau
01:19:47Il y a un veau
01:19:47Il y a un veau
01:19:48C'est un veau
01:19:48Il y a un veau
01:19:49Qu'est-ce qu'il a senti ?
01:19:53Il y a un veau
01:19:53Il y a un veau
01:19:543 jeunes marins
01:19:57Et Noël Leroy
01:19:59Je l'ai dans ma playlist
01:20:00C'est une version merveilleuse
01:20:02J'ai bien connu son ascension
01:20:04quand je lui dirigeais
01:20:04Télé 7 jours
01:20:05C'était à l'époque
01:20:06où elle a gagné
01:20:07j'ai bien connu
01:20:09j'ai bien vécu l'ascension de Noël Leroy
01:20:12à l'époque, dirigeait Télé 7 jours
01:20:13puisque forcément c'est là qu'elle a gagné
01:20:15qu'elle s'est fait dans l'émission de télé-réalité
01:20:18Star Académie
01:20:19ça ne m'a pas échappé
01:20:21Star Académie
01:20:21mais ça c'est peut-être le titre le plus
01:20:25avec la juveur de Michaud
01:20:28et son petit poulain
01:20:29et son petit poulain
01:20:30ça aussi vers 2h du matin
01:20:35ça peut faire un certain effet
01:20:36j'adore cette émission
01:20:38et à chaque fois
01:20:40j'ai cité
01:20:41parce que c'est notre jeunesse
01:20:43le Styruen dans la barrière
01:20:45ça existe toujours à Carnac ?
01:20:48oui absolument, c'est un petit château fort d'ailleurs
01:20:49et à 4h ou 5h du matin
01:20:52il y avait des papillotes
01:20:54vous savez les papillotes
01:20:55ce qu'il y avait en Argentine
01:20:57papillitos
01:20:58ils descendaient comme ça
01:21:01il était 4h ou 5h du matin
01:21:02et c'était tout l'ouest
01:21:05allait à Carnac
01:21:07et il a eu cette boîte de nuit
01:21:10qui existe toujours
01:21:11j'imagine
01:21:12elle existe
01:21:12c'est d'ailleurs sa fille
01:21:13qui la dirige
01:21:14ah bah c'est vrai ?
01:21:15oui
01:21:15Gwenaëlle
01:21:17comment elle s'appelle ?
01:21:18Gwenaëlle
01:21:19oui ce qui est plutôt
01:21:20ou Gwenaëlle selon la prononciation
01:21:23ce qui veut dire l'ange blanc
01:21:24Gwenaëlle
01:21:25et vos enfants avaient des prénoms bretons
01:21:27oui
01:21:27bon bah écoutez
01:21:30c'est un plaisir
01:21:31tiens je vais vous en remettre un petit peu
01:21:33rien que pour vous faire plus
01:21:33et en fait ça ressemble beaucoup à la tribune de Dana
01:21:38la tribune de Dana
01:21:39alors là on peut prendre
01:21:46il y a Donald Trump quand il fait ça sur scène
01:21:48moi j'ai
01:21:49comment ?
01:21:50il y a Donald Trump quand il fait ça sur scène
01:21:52et moi j'ai vu des gens prendre des chaises
01:21:54les mettre à l'envers
01:21:55et jouer du binou
01:21:56et oui j'ai vu ça vers
01:21:57tard dans la nuit
01:21:58là c'était 5h du matin
01:22:00ça ça m'est arrivé
01:22:01bon merci en tout cas Patrick
01:22:03vraiment merci
01:22:04on salue notre ami Grimaud
01:22:06alors lui il n'est plus du tout à la Bretagne aujourd'hui
01:22:08il est sur des territoires
01:22:10beaucoup plus loin
01:22:11au-delà d'une autre mer
01:22:13au-delà exactement
01:22:13il a besoin de chaleur
01:22:15donc de Gaulle et la Bretagne
01:22:16on le salue s'il nous écoute
01:22:18évidemment
01:22:18et je sais que Charles Bietry
01:22:21il nous écoute aussi
01:22:22il m'a envoyé un petit texto
01:22:23et vraiment je l'embrasse
01:22:24on l'embrasse de tout notre coeur
01:22:27la dernière vague mémoire
01:22:28je rappelle ce livre
01:22:29que vous pouvez toujours vous procurer
01:22:31avec cette très belle photo
01:22:33et dont les droits vont au profit de la fondation
01:22:36exactement
01:22:36pour la recherche
01:22:38Charles qui est à Carnac
01:22:39Carnac oui
01:22:40mais qui était né à Rennes
01:22:41qui était gardien de but d'ailleurs au Stade Rennais
01:22:43exactement
01:22:44alors Stade Rennais c'est un mot
01:22:48qui n'entre pas toujours dans mon oreille
01:22:49mais bon je le laisse
01:22:52ça dépend
01:22:52si c'est des blocs
01:22:53Arribas-Jean-Prouf
01:22:55ça marchait très bien
01:22:55oui mais enfin
01:22:56entre Nantes et Rennes dans ces années-là
01:22:58pardonnez-moi
01:22:58Nantes était champion
01:23:00et Rennes gagnait la coupe
01:23:01c'est l'octupe le champion de France
01:23:03je vous rappelle
01:23:03ça marchait très bien à cette époque-là
01:23:05toujours vu quand même
01:23:06les Rennes dans le rétroviseur
01:23:07si vous me permettez
01:23:08mais bon
01:23:08je ne veux pas entamer de polémique
01:23:09je ne fais pas de polémique Victor
01:23:11Eric quelle journée ?
01:23:13comment ?
01:23:14ce n'est pas notre genre la polémique
01:23:15non
01:23:15l'autre jour j'ai dit
01:23:16ne fais pas de polémique Victor
01:23:17mais personne n'a compris
01:23:18c'est la jeune génération
01:23:20ça lui est passé
01:23:22Gérald a été à la réalisation
01:23:24Nicolas à la vision
01:23:26Jean-François Heusson
01:23:27merci à Marine Lançon
01:23:28Gauthier Ramon
01:23:29toutes ces émissions
01:23:29sont retrouvées sur cnews.fr
01:23:31demain c'est le 1er mai
01:23:32et bien figurez-vous
01:23:33que nous travaillons
01:23:34bien sûr
01:23:36à demain

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