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00:00Il est 18h, d'abord le rappel des titres de l'actualité sur CNews et sur Europe 1.
00:05Alors que la Loire-Atlantique, le Morbihan et l'Île-et-Vilaine sont toujours en alerte
00:08rouge pour les crues, la ville de Redon s'apprête à vivre une crue historique.
00:14Sur la Seiche et la Villaine, les niveaux vont rester exceptionnellement hauts dans
00:18les prochains jours, averti Vigicru dans ces zones inondées, 1600 personnes ont été
00:23évacuées.
00:24On va y revenir dans un instant.
00:26Pas de survivants dans la terrible collision aérienne à Washington entre un avion de
00:29ligne et un hélicoptère militaire, Donald Trump vient de pointer du doigt dans une
00:34longue conférence de presse les contrôleurs aériens, il reproche à Joe Biden et Barack
00:39Obama d'avoir baissé les exigences en matière de contrôle aérien en raison d'un programme
00:46de diversité.
00:47La trajectoire de l'hélicoptère était mauvaise, selon le président.
00:50Les obsèques de Catherine Laborde se dérouleront le 6 février prochain à Paris en l'église
00:56Saint-Roch.
00:57La famille a demandé ni fleurs ni couronnes, mais des dons à l'association des aidants
01:01et malades à corps de Léouis, la maladie dont souffrait Catherine Laborde, une cérémonie
01:06religieuse à partir de 14 heures.
01:08Et puis au 483ème jour de détention pour les otages retenus par l'organisation terroriste
01:13du Hamas dans la bande de Gaza, huit otages sont rentés en Israël aujourd'hui, trois
01:18autres sont attendus samedi.
01:19Nous n'avons toujours aucune nouvelle des deux otages français qui sont actuellement
01:24détenus au Féraudade, nous pensons à ces otages et nous demandons leur libération
01:28immédiate et sans condition.
01:2918h02 sur CNews et Europe 1, nous sommes avec Louis Dereignel, bonsoir Louis.
01:33Bonsoir Laurence.
01:34Catherine Nette avec nous, bonsoir Catherine, éditorialiste politique, Gautier Lebret,
01:38journaliste politique.
01:39Bonsoir Laurence.
01:40Bonsoir.
01:41Michel Chevalet, merci d'être avec nous.
01:42On va évoquer avec vous à la fois ces accidents de cars terribles et accidents aériens.
01:47Alexandre Debecquiaux, merci d'être avec nous.
01:49Bonsoir Laurence.
01:50On commence d'abord par cet accident de car terrible qui a fait une lycéenne tuée de
01:5615 ans et une vingtaine de blessés tout près de Châteaudun.
01:59Sur place, on rejoint Augustin Donadieu et Charles Bajet.
02:02Bonsoir à tous les deux.
02:03Il y a une véritable émotion, vous êtes toujours devant le lycée de cette jeune fille.
02:07Émotion parce que cet accident n'aurait évidemment jamais dû advenir, n'est-ce pas ?
02:13Effectivement Laurence, ici devant le lycée Émile Zola où était scolarisé, et bien
02:18ses élèves, passagers du car mais également Johanna, 15 ans, qui a trouvé la mort donc
02:21ce matin lors de cet accident de car aux alentours de 7h30 à quelques kilomètres d'ici.
02:28Le chauffeur est âgé de 26 ans.
02:31Il a été placé en garde à vue puisque lors du contrôle salivaire, du test salivaire,
02:37il a été dépisté positif aux stupéfiants.
02:40Il a donc subi un test sanguin dont nous ignorons toujours les conclusions.
02:46Selon la première version de ce chauffeur, il dit avoir croisé un véhicule circulant
02:51trop proche de la ligne séparatrice, avoir voulu l'éviter et s'être retrouvé dans
02:57le fossé.
02:58En tout état de cause, Johanna, 15 ans, a perdu la vie dans cet accident.
03:01C'est un véritable choc pour l'équipe éducative de ce lycée, de ce collège.
03:06Les élèves que nous avons pu rencontrer avec Charles Bajet sont évidemment traumatisés.
03:11La plupart d'entre eux empruntent ces transports scolaires puisqu'on est ici dans une zone
03:15rurale.
03:16Le car scolaire qu'a emprunté Johanna ce matin a effectué 40 kilomètres matin et
03:19soir pour emmener et raccompagner les élèves à leur domicile.
03:24Le maire de la ville que nous avons pu rencontrer nous a parlé d'une route peu accidentogène
03:30mais relativement dangereuse étant donné qu'elle présente des virages.
03:35Ce même maire qui a pu rencontrer les élèves blessés, 14 d'entre eux ont été hospitalisés
03:41et à leur chevet, le maire a pu échanger avec eux.
03:44Nous lui avons parlé d'une certaine forme de solidarité au moment de l'accident.
03:47Les élèves plus anciens qui ont été les plus jeunes à sortir de la carcasse de ce
03:52car notamment en passant par les trappes situées au plafond comme quoi effectivement dans
03:57l'horreur, il y a eu quand même un petit peu d'humanité.
03:59Une cellule psychologique a été ouverte dans ce lycée.
04:03Elle restera ouverte jusqu'au moins aux vacances scolaires prochaines.
04:07Merci Augustin Donadio et Charles Bajet sur place à Châteaudun.
04:10Tout de suite on écoute Fabien Verdier qui est le maire de Châteaudun qui anticipe
04:14les lourdes séquelles psychologiques pour ceux qui ont été les rescapés de cet accident.
04:20Ils se sont fortement aidés dans ce bus, heureusement.
04:22Les plus grands ont aidé les plus petits par les trappes, etc.
04:24Un grand élan de solidarité.
04:26On les a vus à notre hôpital de Châteaudun et je vous disais heureusement qu'on a investi
04:30sur les urgences etc. parce que c'est là qu'on voit qu'on peut accueillir ces blessés.
04:34Il y aura de fortes blessures psychologiques, très très très fortes.
04:37J'ai vu aussi au lycée Emile Zola les camarades de la jeune qui est malheureusement décédée
04:44et ils sont très marqués, les parents aussi, etc.
04:47Donc il faut respecter le deuil et être dans ce moment en emphase, en empathie, en soutien
04:54vis-à-vis de chacun d'entre eux.
04:56Évidemment empathie et soutien vis-à-vis des victimes, de ceux qui ont été blessés.
05:00Michel Chevalet vous êtes avec nous.
05:03C'est un accident.
05:05Pour l'instant, effectivement, le chauffeur de bus qui a été contrôlé au stupéfiant
05:09dit qu'il a voulu éviter quelqu'un qui était trop près de la ligne blanche.
05:12Ça peut expliquer qu'il soit sorti de la route comme ça ?
05:15Ce qui est certain c'est qu'il s'est déporté sur sa droite et donc est tombé dans le fossé.
05:19Mais la question c'est pourquoi l'a-t-il fait ?
05:22Deux hypothèses.
05:23La première, il invoque un véhicule qui aurait été au milieu de la chaussée,
05:26qui l'aurait gêné et il a serré à droite.
05:28Et on le voit sur les traces, il a roulé sans coup de frein et sans coup de volant,
05:33en ligne droite, dans le virage, allé dans un champ, tombé dans le fossé,
05:39et il se couchait et il se traînait sur presque 100 mètres.
05:43Ça veut dire qu'il ne roulait pas tout de même doucement.
05:46Et la deuxième hypothèse, c'est de dire, a-t-il eu un malaise ?
05:48Ou s'est-il endormi au volant, qui fait qu'il aurait coupé tout droit le virage ?
05:52Ce sont encore des hypothèses, mais il y a les enregistreurs aussi du véhicule,
05:57il y a le chronographe qui va indiquer à quelle vitesse il circulait,
06:00et puis il y a les analyses sanguines.
06:02C'est surtout les analyses sanguines qui vont dire, est-ce qu'il était sous...
06:05Le test salivaire, il faut rester prudent, il a été positif,
06:08on ne sait pas à quel stupéfiant, quand ils ont été consommés,
06:11s'il y a un lien direct avec l'accident ou pas, Michel.
06:14C'est le plus troublant, c'est qu'on ne voit pas, à aucun moment,
06:17dans les traces de pneus de l'essai dans la boue,
06:20qu'il y a eu de tentatives de coup de volant pour redresser la situation.
06:24Il a filé quasiment tout droit, dans le basse-côté.
06:26Éric Rebelle, un drame, évidemment,
06:28pour tous ces lycéens et cette jeune femme, Joanna.
06:31Oui, pour sa famille, pour tous ces gamins qui étaient dans le car.
06:36Mais si je peux me permettre juste une petite idée,
06:40quand je vois la dignité du maire qu'on vient d'entendre,
06:43parlant avec émotion du drame, en étant extrêmement prudent,
06:48ça n'a rien à voir, mais ça me fait penser à cette mère du 14e,
06:52qui, après l'assassinat d'Elias, avait réagi sans émotion,
06:57très loin de tout ce qui s'était passé du drame.
07:00Là, on est devant un drame épouvantable,
07:02et je trouve qu'on a un maire qui est à la hauteur
07:04de l'émotion que suscite ce drame,
07:06qui sait trouver les mots, qui sait trouver les silences,
07:10et qui fait passer une vraie émotion.
07:12J'aimerais bien que tous les maires puissent afficher
07:15la même émotion dans pareil drame.
07:17Et ça n'a pas été le cas récemment, Laurence, et je tenais à le souligner.
07:20Quelque chose à rajouter, Louis de Ragnel ?
07:23Je crois qu'Eric a dit les choses.
07:25Michel Chevalet, je profite de votre présence
07:27pour évoquer une autre catastrophe aérienne, cette fois-ci.
07:29Elle s'est déroulée aux Etats-Unis,
07:31avec un avion de ligne qui est entré en collision avec un hélicoptère.
07:35Un crash qui a fait au moins 28 morts.
07:38Il y avait 64 personnes dans cet avion.
07:41Tous les corps n'ont pas encore été retrouvés.
07:43Le président Donald Trump a tenu une conférence de presse
07:45il y a quelques instants.
07:47Il a lancé une charge très lourde contre les administrations précédentes,
07:50Biden et Obama, mettant en cause les programmes de diversité
07:53qui permettaient de recruter les contrôleurs aériens.
07:56On l'écoute et on revient sur cet accident.
08:01Là, il est question de handicaps qui pouvaient impliquer
08:07soit des problèmes d'épilepsie, des troubles psychiatriques,
08:12des nanismes, ou des troubles de la vision.
08:18Et le tout pour des postes de contrôleurs aériens
08:21qui doivent pouvoir visualiser un tout petit point
08:25sur une immense carte.
08:28C'était dans le cadre de ce programme de diversité de l'AFA.
08:36Voilà le programme de recrutement qui avait été mis en oeuvre
08:40par cette agence.
08:42Alors que normalement, cette agence est en charge
08:45de veiller à la sécurité du transport des passagers.
08:48Pour moi, c'est exactement le contraire,
08:50qui était à l'oeuvre avec ce programme de diversité
08:53qui avait été mis en oeuvre.
08:56Voilà pour cette charge politique lourde de Gauthier Laubrette
08:59du président Trump, qui se saisit d'un accident d'avion
09:02qui n'a fait aucun survivant, pour dire
09:04les programmes de diversité qui ont été mis en place
09:06par mes prédécesseurs amènent à des catastrophes.
09:09Oui, ça laisse sans voix, cette charge de Donald Trump
09:13contre les deux précédentes administrations.
09:17Il poursuit dans sa ligne depuis qu'il est arrivé à la Maison-Blanche.
09:21Il a commencé en disant, à partir d'aujourd'hui,
09:23on va reconnaître que deux sexes, femmes et hommes.
09:26Ce qu'il nous dit, c'est que c'est un crash qui est dû au wokisme.
09:28C'est comme ça qu'on le comprend.
09:30J'ai pas le détail, on n'a pas le détail physique,
09:34puisqu'il pointe les aptitudes physiques des contrôleurs aériens
09:38qui sont mis en cause par Donald Trump dans ce crash.
09:41On ne sait pas s'ils sont épileptiques.
09:43Il nous parle même de nanisme.
09:45Il va quand même très très loin, le président américain.
09:48Donc, on verra si ce qu'il dit est vrai
09:51et si les contrôleurs aériens mis en cause par le président américain
09:56correspondent aux critères qu'il en fait.
09:59C'est très curieux.
10:01Les prédécesseurs, au nom de la diversité,
10:03et autres, et de couleurs, choisissaient systématiquement
10:06des gens qui étaient incapables de faire leur métier.
10:08C'est ça qu'il veut dire.
10:10C'est ça qui est grave et c'est sûrement pas le cas.
10:12Quand j'ai vu les images,
10:14moi je me suis dit, quand on voit les images,
10:16que cet hélicoptère entre en toute vitesse contre cet avion,
10:19on se disait presque que c'est un attentat.
10:21Je sais pas quoi, c'est voulu.
10:23Que les pilotes n'aient pas vu l'avion,
10:25que le pilote qui allait atterrir de l'avion n'ait pas vu
10:28parce que ses yeux étaient fixés sur la piste,
10:32mais que les hélicoptères, qui sont eux des militaires
10:35et qui ont l'habitude, enfin je parle...
10:38Sous le contrôle de Michel Chevalet.
10:40Je dis peut-être une sottise, mais c'est stupéfiant ces images.
10:43J'ai l'impression qu'il y va, c'est presque un acte volontaire.
10:45Michel Chevalet.
10:46C'est ça qui fait peur.
10:47Vous avez raison, mais la situation n'était pas anormale.
10:50Il y a beaucoup de vols militaires à Washington
10:54et le long du Potomac,
10:56et qu'il y ait une interception entre les trajectoires
10:59de décollage et d'atterrissage des avions,
11:02ce n'est pas anormal.
11:03Sauf que tous doivent avoir la même fréquence radio
11:06pour savoir où est le copain.
11:08Et deuxièmement, il y a des radars.
11:10Et ce qui est accablant dans cette affaire pour les contrôleurs,
11:12c'est quand on regarde les images qu'avaient les contrôleurs aériens
11:17sous les yeux.
11:18Ils avaient la position des deux avec les transpondeurs
11:21et surtout, à un moment, ça s'affiche en clignotant en rouge
11:24CA, CA, CA, c'est-à-dire collision.
11:27Voilà.
11:28Et donc le contrôleur aérien qui était en fausse heure
11:31savait au moins une minute ou une minute et demie avant
11:34qu'il avait risque de collision
11:36et donc devait donner des consignes aux militaires
11:39de changer, par exemple, de niveau.
11:40Mais en un temps ? En une minute ?
11:42Je ne sais pas tout.
11:43Apparemment, ce n'est pas fait.
11:44La seule conversation qu'on a, c'est à la fin,
11:46presque au final, c'est
11:48« Allô, l'hélicoptère, avez-vous vu l'avion ? »
11:51Et là, il n'y a pas eu de réponse,
11:52parce qu'il y a eu l'impact.
11:53Il y a eu le crash.
11:54Terrible.
11:55Louis Dragnel, Éric Revel.
11:56Il y a peut-être une phrase qui va sans doute heurter
11:58un peu plus que les autres
11:59qu'a dit, qu'a prononcé tout à l'heure Donald Trump.
12:01Il a pointé du doigt un rapport commandé
12:04sous l'administration Obama
12:05qui disait qu'il y avait trop de Blancs
12:08dans l'administration en charge
12:10des aiguilleurs du ciel aux États-Unis.
12:12Donc, je pense que, typiquement,
12:14c'est ce genre de phrase.
12:15C'est ce qu'a dit le président Trump.
12:17C'est ce qu'il a dit, exactement.
12:18Éric Revel.
12:19Alors, la mise en accusation de Trump
12:22est quand même très grave,
12:23parce que là, il le dit carrément.
12:26Il dit « vos programmes de diversité ont conduit
12:28à ce désastre ».
12:29Mais, ce qu'il faut reconnaître quand même,
12:31et je pense à ça parce que Zuckerberg l'a souligné,
12:34Mark Zuckerberg, le patron de Meta,
12:36c'est qu'il a dit, en fait, pendant des années,
12:38là, je ne parle pas de contrôler rien,
12:40je parle de la vie d'une entreprise.
12:41Pendant des années, on a été obligés
12:43de recruter des quotas minoritaires.
12:46Donc, quand vous recrutez des quotas minoritaires,
12:48vous ne recrutez pas forcément
12:49sur des critères de compétences.
12:51Et, ce qu'il a fait, là, récemment,
12:53il a dit « bon, maintenant, une entreprise
12:55doit être performante,
12:57donc, je vais regarder ceux qui sont performants
12:59et ceux qui ne le sont pas.
13:01Et, ceux qui ne sont pas performants
13:02pour sa grille de lecture,
13:04ben, je vais les virer.
13:05Et, en fait, pendant des années,
13:07les entreprises, notamment américaines,
13:09parce que le wokeisme était très en avance
13:10aux États-Unis,
13:11elles ont été obligées de recruter
13:13sur des critères qui n'étaient pas
13:14des critères de compétences.
13:16Je ne fais pas de parallèle
13:17avec ce que vient de dire Trump
13:18sur ce sont des incompétents
13:20puisque ce sont des groupes minoritaires.
13:22Mais, s'il dit ça, le président des États-Unis,
13:24comme il n'est plus en campagne électorale,
13:26j'imagine qu'il a des preuves.
13:28J'imagine qu'il a des éléments.
13:30Et, maintenant, on attend tous, je pense,
13:32qu'il nous explique ce qu'il a voulu dire
13:34de manière très claire.
13:35Ou alors, c'est la campagne permanente
13:36et il n'arrêtera pas et ce sera comme ça
13:38à chaque événement.
13:39Mais, c'est très grave.
13:40C'est une forme de gouvernance
13:42dont on n'a pas l'habitude, Catherine.
13:44Oui, mais il ne faudrait pas
13:45que ce soit contagieux non plus.
13:46Vous voyez, il y a un risque
13:48que l'on s'empoindre, peut-être,
13:49dans les discours.
13:50Même en France.
13:52Ben, oui, c'est ce que je voulais dire.
13:54Michel Chevalet, un dernier mot.
13:56C'est vrai que c'est accablant.
13:58Ces images sont effrayantes
13:59parce qu'on voit très bien l'hélicoptère
14:00se diriger droit sur l'avion de ligne.
14:02Comment est-ce possible ?
14:04Mais ce n'est pas un problème technique.
14:05Ce n'est pas un problème de météo.
14:06Ce n'est pas des vols d'oiseaux
14:07comme on l'a connu en Corée.
14:09Pas du tout.
14:10C'est simplement collision
14:11avec deux trajectoires
14:13dont l'une était bonne,
14:14celle de l'avion d'American Airlines
14:16qui était dans sa descente
14:17et qui avait priorité.
14:18Et de l'hélico qui, lui,
14:20était là et devait se dérouter.
14:24Sur ordre de la tour de contrôle.
14:26Et qui, je crois,
14:27les hélicoptères volent toujours
14:28au-dessus du Potomac
14:29pour ne pas tomber sur la ville.
14:30Exactement, il y était.
14:31Il suivait le Potomac.
14:33Est-ce qu'on aurait pu être...
14:35Oui, mais le bout de piste
14:36est en bordure du Potomac.
14:38Est-ce qu'Alexandre a un mot là-dessus ?
14:40Sur l'attaque de Trump en règle
14:41contre la diversité ?
14:43Bon, il faut voir si dans ce cas-là,
14:45c'est vraiment un cas
14:47lié à un recrutement,
14:48lié à la diversité.
14:49Mais moi, je l'ai toujours pensé
14:51qu'il fallait recruter les gens
14:53au mérite.
14:54Et que les quotas amenaient
14:56soit à des problèmes de jalousie,
15:00de frustration.
15:01Parce que les gens qui le méritaient plus
15:03se disaient pourquoi on recrute
15:05parce que c'est une femme,
15:07un noir ou je ne sais quoi.
15:09Ou un handicapé.
15:10Et surtout, si vraiment on recrute,
15:12c'est bien d'intégrer des handicapés
15:14dans les entreprises.
15:15Mais pas à des postes
15:17qu'ils ne peuvent pas occuper.
15:19Donc si c'est le cas,
15:20c'est pas les propos de Donald Trump
15:22qu'ils se concentrent dans le lieu.
15:23C'est la situation qu'il l'est.
15:24Mais avec Donald Trump,
15:25il y a quand même méfiance.
15:26Parce qu'il est tout à fait possible aussi
15:28que ce soit un argument supplémentaire
15:30pour lui pour démanteler
15:32ses programmes de diversité.
15:33Petite pause.
15:34On se retrouve dans un instant.
15:35On va évoquer les crues
15:37avec cette situation extrêmement préoccupante,
15:39notamment à Redon.
15:40On y est, Lévi-Lennon.
15:41J'aimerais nous envoyer spéciaux
15:42à tout de suite.

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