Karima Brikh à propos de la situation en Israël : «Il faut espérer que l'on puisse aller jusqu'au bout pour libérer les otages et les familles pour pouvoir penser à un nouveau chapitre».
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00:00Puis pour la suite des choses, je veux dire, depuis le début de ces libérations des otages,
00:05depuis le début de cet accord, ça se fait au compte-gouttes.
00:08On a parlé effectivement de cette mise en scène, de cette propagande,
00:11de cette torture psychologique.
00:12Ça va prendre 42 jours au total, si tout va bien, en fait, c'est-à-dire si l'accord
00:17se rend jusqu'au bout et qu'on peut finalement libérer les différents otages.
00:22Donc la mécanique est quand même très, très cruelle,
00:26mais ça reste quand même, pour la suite des choses, je le disais,
00:29il faut espérer quand même qu'on puisse aller jusqu'au bout pour libérer les familles,
00:32libérer les otages, pouvoir penser à un autre chapitre,
00:36ouvrir quelque chose d'autre et retirer aussi peut-être des leçons.
00:40Un jour, il faudra en parler, ce n'est peut-être pas le moment,
00:42parce que là, on est dans la période des otages.
00:43Mais sur la question, par exemple, de la sécurité, qu'est-ce qui s'est passé?
00:48Parce que quand on dit que c'est mitigé, ces libérations d'otages,
00:52le sentiment de se dire oui, on en libère, mais en même temps,
00:54il y en a d'autres qui sont mortes aussi.
00:57Est-ce qu'on peut tirer des conclusions de tout ça
01:00pour que ça ne se reproduise pas par la suite?
01:03Quand on pense à Yahya Sinwar, par exemple,
01:06qui avait été libéré dans des accords, une sorte d'accord de ce type,
01:09qui fait partie des architectes du 7 octobre,
01:12on comprend aussi pourquoi il y a la population israélienne qui est inquiète aussi.