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Elue face à Louis Boyard, Kristell Niasme en direct dans « Morandini Live » sur CNews

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00:00Christelle Niaz, c'est qui les opprimés à qui s'adresse Louis Boyard ?
00:02Je me pose la question techniquement, c'est à peu près 35 000 habitants de 19 Saint-Georges, donc nous sommes tous.
00:08Non, non, je trouve que c'est quand même un propos qui est assez insupportable et assez inaudible.
00:15La réalité, c'est qu'il y avait quand même des candidats légitimes, même si je ne partage pas les opinions des membres de sa liste.
00:23Tous, il y a quand même des hommes et des femmes qui sont issus du terrain.
00:25Mais est-ce que c'était une liste communautariste, comme on a pu l'entendre ?
00:28Je pense que c'est le choix que lui a fait, dans son choix de rassemblement, où il a sciemment utilisé des visages, des personnalités,
00:37qu'il a mis de côté, parce qu'il y avait des candidats issus du terrain qui étaient candidats,
00:40et que s'il avait un réel intérêt pour les habitants de ma ville et pour les personnes qu'il prétend défendre,
00:47s'il voulait les pousser pour défendre des idées, il aurait poussé ces candidats issus du terrain.
00:51Pardon, mais je n'ai pas compris la réponse à ma question. Est-ce que c'était une liste communautariste ?
00:56Une liste qui avait vocation à utiliser le fait communautaire, ça c'est clair, ça c'est l'objectif.
01:01Et alors pour être très clair et pour dire les mots, ça veut dire quoi ?
01:03Il a surfé sur le fait communautaire.
01:05C'est une liste qui s'adressait aux musulmans en particulier, pour être très clair, pour dire les choses ?
01:09Ce n'est pas une liste qui s'adresse aux musulmans, c'est une liste qui utilise le fait religieux.
01:13C'est clairement ce qu'il a essayé de faire sur cette élection, comme il le fait à chaque fois.
01:17Il a besoin d'agiter des red flags à chaque fois, donc moi je suis devenue tantôt une extrémiste.
01:24Mais à quel moment je deviens une extrémiste ? Quand on entend des propos comme les siens, qui ont vocation à fracturer notre société.
01:31Quand on parle d'opprimés, de qui parle-t-on ?
01:34Quand on s'arroge le droit d'être un objecteur de conscience et de dire qui a le droit de penser telle ou telle chose.
01:40Ceux qui fracturent notre société, on l'a. C'est ce type de discours.
01:45Moi ce qui m'a beaucoup choqué, ça a été l'ambiance sur place pendant cette élection.
01:49J'ai suivi Jordan Florentin de Frontières sur son compte Twitter.
01:53Il est allé, il a passé du temps, il sera en direct avec nous dans un instant, il a passé du temps sur place.
01:57Et j'ai trouvé qu'il y avait une tension assez incroyable.
01:59À un moment donné, même dans un de ses reportages, on menace de lui arracher la tête, rien que ça, en le traitant de sale français de merde.
02:09Voilà, je vous propose de regarder cet extrait.
02:11Vous m'insultez là, monsieur ?
02:18Oui, filme pas toi.
02:19Non mais pardon, vous ne m'insultez pas comme ça, monsieur.
02:21Vous ne nous menacez pas et vous ne menacez pas notre équipe.
02:23Vous n'avez pas à m'insulter comme ça, monsieur.
02:25Vous n'avez pas à m'insulter comme ça, monsieur.
02:27Vous ne savez pas le temps.
02:28Je te l'éclate, ta truc.
02:29Non mais monsieur, vous ne menacez pas notre journaliste et notre matériel, d'accord ?
02:32Est-ce que je suis clair ?
02:34Non, non, c'est vous qui arrêtez.
02:35Vous ne venez pas ici nous menacer.
02:36Ecoute-moi bien.
02:37Oui, je vous écoute.
02:38Toi, tu m'as interviewé.
02:39Oui, je vous ai interviewé.
02:40Qui tu étais ?
02:41Ah, je vous ai dit frontière pour un reportage, oui.
02:43Oui, oui, je vous ai dit frontière.
02:45Le média frontière.
02:46C'est-à-dire extrême droite.
02:48Ça veut dire quoi, extrême droite, monsieur ?
02:50Monsieur, vous ne nous insultez pas.
02:52Non mais vous assumez vos propos, monsieur.
02:54J'assume, moi.
02:55Alors c'est quoi, extrême droite ?
02:56Donnez-moi un argument.
02:59Non mais vous ne venez pas nous insulter dans la rue, monsieur.
03:01Vous ne venez pas nous insulter dans la rue.
03:03La prochaine fois, je vous latte tous les deux.
03:06Vous nous lattez ?
03:07Là, vous êtes venu nous insulter, monsieur, alors que nous ne nous étions même pas en train de vous filmer.
03:10Nous n'étions même pas en train de vous filmer.
03:12Et monsieur, ça veut dire quoi, extrême droite ?
03:14Donnez-moi un argument.
03:15C'est quoi, l'extrême droite, monsieur ?
03:17Voilà.
03:18Jordan Florentin, bonjour.
03:18Merci d'être avec nous, reporter à Frontière.
03:20Vous avez passé du temps à Villeneuve-Saint-Georges.
03:24Il y a plusieurs séquences que vous avez mises en ligne sur votre compte Twitter et sur le site de Frontière.
03:29Et visiblement, c'était très tendu, l'ambiance sur place.
03:32Oui, oui, oui, c'était extrêmement tendu.
03:34D'ailleurs, ça fait froid dans le dos quand on revoit ces images.
03:36On s'arrête sur le moment, on ne se rend pas compte.
03:38On est simplement en train de faire notre travail avec notre légitimité de journaliste.
03:40Et on ne se rend pas compte, en fait, que la violence, elle est telle.
03:43Et ça a été d'une gravité sans précédent.
03:46C'est-à-dire que nous, on est simplement venus poser des questions claires, non pas à Louis Boyard.
03:51Il ne voulait pas nous répondre.
03:52Vous voyez, à chaque fois, c'est le même discours, extrême droite, extrême droite.
03:54Même Christelle Niass, qui est là sur votre plateau, a été accusée d'être d'extrême droite, d'être dangereuse.
03:58Méfiez-vous, ça se trouve, elle est armée.
04:00Enfin, c'est vraiment des choses comme ça qu'on entend dans la tête de Louis Boyard.
04:03Et on est venus demander aux habitants, en première chose, s'ils connaissaient Louis Boyard,
04:06puisqu'il n'a eu une adresse éléctorale que depuis le mois de décembre à Villeneuve-Saint-Georges.
04:10Résultat, la moitié des personnes, même plus, trois quarts des personnes qu'on interrogeait,
04:13nous disaient ne pas le connaître.
04:15Et ensuite, on leur demandait simplement s'ils jugeaient normal qu'il y ait sur la liste de Louis Boyard
04:20un homme, Mohamed Benyaclef, qui a été au sujet des négociations avec le Parti socialiste,
04:24qui soutient le ramasse.
04:26Et ça n'a pas été le seul.
04:27On a eu d'autres soutiens de personnalités qui étaient là présentes à la soirée éléctorale,
04:31qui étaient là en soutien à Louis Boyard, qui affirmaient, face caméra, soutenir le ramasse.
04:36Quand même un groupe terroriste reconnu par toutes les instances internationales.
04:39Et vraiment, ça fait froid dans le dos.
04:40Et on a été menacé deux fois de mort.
04:42Un coup de nous trancher la tête, un coup de nous couper la tête.
04:45Et ces personnes, à chaque fois, systématiquement, soutenaient Louis Boyard.
04:48Donc voilà. Et vraiment, pour faire simple, ce qui s'est passé hier soir,
04:52vous parliez tout à l'heure du communautarisme.
04:53Ce qui s'est passé hier, c'est la défaite du nouveau front communautaire face au nouveau front populaire.
04:58En fait, il y a cette gauche qui est en train de se diviser.
05:00Avec d'un côté les Verts, l'EPS, qui n'ont pas voulu soutenir Louis Boyard,
05:03qui se sont retirés, mais qui en réalité auraient pu fusionner avec lui.
05:06Ils n'ont pas voulu fusionner grâce aux révélations de Frontières.
05:09On a joué aussi notre part dans ce travail de terrain qu'a mené Christel Niasse,
05:13mais qui a aussi été aidé, je crois, par les révélations qu'on a pu faire sur la liste de Louis Boyard.
05:18Vous avez quand même deux délinquants, Adel Médour et Ricardo Bonor,
05:22qui ont été interpellés plusieurs fois par la police pour des faits de...
05:25Il y a quand même Adel Médour qui est rentré dans une école avec une arme.
05:28Et c'est ce type de profil que Louis Boyard est allé chercher pour mettre sur sa liste.
05:32On a Fadwa Sadat qui porte un keffieh.
05:34Tous les jours pendant la campagne, elle portait ce keffieh avec marqué en arabe dessus « Jérusalem est à nous ».
05:40Et quand on lui pose la question, elle ne veut pas nous répondre.
05:42Ça veut dire quoi « Jérusalem est à nous » ?
05:44Est-ce que ça veut dire qu'il faut rayer Israël de la carte ?
05:46Vous voyez, vous avez toute cette...
05:48Je ne sais pas si c'est une liste qui utilise le fait communautaire,
05:51mais en tout cas, oui, on est allé piocher dans tout ce qui incarnait aujourd'hui
05:55les réseaux les plus radicalisés, les plus violents, les plus extrémistes de Villeneuve-Saint-Georges
05:59en espérant que ces gens-là allaient voter.
06:01Le résultat, c'est qu'hier soir, j'ai un homme qui est venu directement vers nous pour nous dire
06:05« Vous savez, moi, je suis musulman et je soutiens Christel Niasme parce que M. Boyard, il nous fait peur ».
06:09Et pire que ça, on a un homme qui habite depuis 30 ans à Villeneuve-Saint-Georges
06:13qui nous a dit « Moi, j'ai vu la ville se transformer, pas en positif,
06:16et pourtant je suis de gauche, je suis quelqu'un de tolérant, mais Louis Boyard, ça n'est pas ma gauche.
06:19Moi, je suis fils d'ouvrier et je préfère François Ruffin à Louis Boyard ».
06:22En fait, ça illustre non seulement que la droite, même en étant divisée,
06:25parce que M. Godin aurait très bien pu se retirer également en répondant au Front républicain…
06:30– C'est l'ancien maire, c'est l'ancien maire.
06:32– L'ancien maire que Valéry Pécresse, Bruno Rotailleau appelaient de leur vœu,
06:34un front républicain autour de Christel Niasme.
06:36Eh bien, chapeau vraiment à la nouvelle maire, Mme Lamère,
06:39qui a été élue même avec une division à droite.
06:42Ça veut dire qu'il y a eu un vrai sursaut sur la ville de Villeneuve-Saint-Georges.
06:44On les a vus, nous, les habitants, qui nous disaient avoir peur de Louis Boyard.
06:47Et ça veut dire qu'à gauche, ça va être très compliqué pour eux de se reconstruire.
06:50Ça veut dire que la France insoumise n'est pas capable de gagner seule.
06:53Ça, c'est un enseignement à retenir pour les prochaines municipales.
06:55Et qu'ils ne peuvent pas gagner seuls, mais ils ne pourront pas gagner ensemble,
06:58parce que le PS ne veut plus d'eux.
07:00Sauf que ça va être compliqué aussi pour le PS,
07:02puisque pour l'égislatif, ils auront besoin de la France insoumise.
07:04Puisque sans eux, ils n'auraient pas été élus députés.
07:06Donc, vous voyez, en fait, ça a montré toutes les fractures qu'il y avait à gauche et à droite.
07:10On peut être soulagé, effectivement, qu'il y a eu un fonds républicain
07:13qui, avant, était contre l'ORN.
07:15Aujourd'hui, il est contre la France insoumise,
07:16parce que je crois que cette élection, elle a montré une chose,
07:17c'est que la violence était de leur côté,
07:19que l'antisémitisme était de leur côté,
07:21que l'utilisation, le clientélisme des banlieues, des quartiers était de leur côté.
07:25Alors que ces gens, ces vrais gens populaires,
07:27ils ont fait confiance à Cristallinias.
07:28Reste avec nous un instant, Jordan Florentin.
07:30Cristallinias, est-ce qu'il y a un risque de radicalisation de certains,
07:34justement, dans votre ville ?
07:36Il y a un risque de radicalisation de nos populations ?
07:38Oui, de certains membres de la population poussés par les insoumis.
07:41Parce que c'est ça, c'est ce qu'on cherchait à faire.
07:44Les insoumis, ils cherchent à radicaliser, visiblement.
07:46Est-ce qu'il y a un risque chez vous ?
07:48Ou vous êtes conscient ?
07:49Non, en fait, la France insoumise et le candidat Louis Baillard
07:52surfent clairement sur des sujets, les faits communautaires existants.
07:57Le risque de radicalisation, il l'utilise, en réalité,
08:01parce qu'il est déjà présent dans nos sociétés.
08:03Nos populations, si elles se radicalisent,
08:05c'est pour différentes raisons.
08:07Mais sur l'ambiance dans votre ville, puisque désormais c'est votre ville,
08:10est-ce que vous êtes confiante ?
08:11Ou vous vous dites, à un moment donné,
08:13ça peut basculer, mal basculer ?
08:15Non, je suis très rassurée, parce que sur mon territoire,
08:18la réalité, c'est comme ça a été dit...
08:20Il fait quand même 38 %, excusez-moi.
08:22Il fait quand même 38 %, c'est pas neutre, 38 %.
08:24Il fait 38 %, c'est vrai, mais la réalité,
08:26c'est que des hommes de gauche, de tout bord politique,
08:29ont soutenu cette candidature, qui est la candidature du réel.
08:32C'est une candidature que j'ai portée,
08:34et c'est aujourd'hui ce qu'on veut sur ma ville.
08:35On veut de l'apaisement.
08:36On ne veut plus avoir cette image déplorable,
08:39qui est portée par la France insoumise,
08:40et qui stigmatise l'ensemble des villes neuvoises.
08:43– Ludovic Thoreau, ça vous fait ragir, ce que vous entendez ?
08:45– Qu'est-ce que vous nous faites du bien, Christelle ?
08:47Non, mais je suis très sérieux.
08:49Quand je dis ça par rapport aux mairies,
08:50enfin, des gens qui ont de l'humanité,
08:53qui ont de l'expérience, prennent la ville.
08:54Ça veut dire tout simplement que lui, Louis Boyard,
08:56qui dit qu'il n'a pas perdu, il a perdu 20 points,
08:58et ça veut dire que maintenant, ça vient d'éclater,
09:00c'est-à-dire que les électeurs de gauche,
09:01les classiques socialistes verts, ils ne vont pas voter pour lui.
09:04– Oui, d'accord, mais je vous trouve très optimiste, Ludovic Thoreau.
09:06Excusez-moi, n'oubliez pas qu'il a fait 38%.
09:0938%, ça veut dire presque 4 personnes sur 10 qui adhèrent à ses thèses.
09:13– Oui, mais il en a fait moins d'abord.
09:15– Oui, d'accord, mais 4 sur 10, c'est beaucoup.
09:17Et qu'est-ce que ça peut donner dans l'avenir,
09:19ces gens qui sont là avec un discours qui est radicalisé,
09:22excusez-moi, qui est un discours haineux,
09:24qui est un discours qui est, parfois,
09:27avec des roulants antisémites chez certains.
09:29Voilà, qu'est-ce que ça va donner ?
09:30Mais ça va devenir le plus terrible, ça les enserve dans la population
09:32et aussi des communautés religieuses, ça c'est clair.
09:34Mais les extrémistes, je ne parle pas des communautés religieuses,
09:36ça je parle des extrémistes.
09:38Mais là, la leçon qu'il faut retenir, c'est que Christelle lui a mis une banane.
09:41Excusez-moi de lui dire ça.
09:43C'est qu'il était parti gagnant et ils n'auront jamais…
09:45Le problème du LFI, c'est qu'ils n'auront pas d'élus locaux,
09:48même aux prochaines municipales.
09:50Et quand tu n'as pas d'élus local, tu n'as pas de parti.
09:52– Jordan Florentin, un dernier mot, puisque vous êtes toujours avec nous,
09:55parce que vous, cette ville, vous avez été au quotidien dans la ville,
09:58vous avez rencontré les gens, vous avez passé du temps là-bas.
10:00Est-ce que ce risque de radicalisation, il existe pour vous dans cette ville ?
10:05– Bien sûr, non mais en fait, il faut rappeler que la ville de 35 000 habitants,
10:08ville de Saint-Georges, il y a à peu près 12 000 à 13 000 étrangers
10:11et il y a seulement 12 000 électeurs.
10:13Il y a d'un côté ceux qui ont été séduits par le discours de Louis Boyard
10:16qui effectivement ne leur a parlé, il a fait sa campagne sur Gaza et la Palestine,
10:19au détriment des sujets locaux.
10:20Là où a insisté Christelle Niasme, qui elle connaît très très bien son terrain,
10:23qui vit depuis des années et qui a été adjointe au maire,
10:26qui connaît les problématiques locales, on n'a pas entendu Louis Boyard dessus,
10:29j'ai vu un homme de gauche qui m'a dit,
10:30je ne comprends pas, il ne fait que parler du RN.
10:32Il est venu là pour faire une campagne anti-RN.
10:34Donc oui, il y a ce risque effectivement de radicalisation,
10:37ce qui est un véritable challenge pour Christelle qui a été élue hier,
10:41c'est qu'elle a six mois, six mois au plus un an pour faire ses preuves
10:44parce qu'il y a une nouvelle élection dans un an
10:47et en fait la réalité, l'autre enseignement,
10:48c'est toutes les questions de démographie et de chiffres.
10:50Il y a certainement en 2026 des grandes banlieues,
10:53notamment aux régions parisiennes, qui vont être gagnées par la France insoumise
10:55parce que ça va être une question de chiffres,
10:57ça va être une question de démographie.
10:58Là, c'est la dernière victoire avant le vrai risque de Christelle,
11:03de Christelle Niasme qui doit vraiment en un an
11:05rassurer sa population, faire ce qui est demandé,
11:07c'est-à-dire sur le taux de pauvreté, le taux de chômage,
11:09l'insécurité, la délinquance.
11:11On a un homme de gauche, encore une fois, qui nous disait,
11:13Philippe Daudin, je n'aime pas trop,
11:15mais n'empêche, il a eu un bilan, la ville est plus propre,
11:17la ville est plus sécurisée.
11:19Donc c'est là-dessus que Christelle Niasme va devoir vraiment
11:22travailler sur les mois à venir.
11:23Et bien sûr qu'il y a un risque de radicalisation,
11:25ils ne vont chercher que ces électeurs-là,
11:27mais ce qui va être vraiment important de suivre,
11:29ça va être quel va être le positionnement du PS,
11:31qui est en fait dans un étau entre, d'un côté,
11:33le PS a besoin d'aléphie pour gagner aux législatives,
11:35de l'autre côté, je pense qu'il y a encore des républicains,
11:38je pense à François Hollande, je pense à Bernard Cazeneuve,
11:40je pense à Raphaël Blitzmann,
11:42qui ne veulent pas de cette France insoumise
11:44totalement islamisée, totalement antisémite,
11:46et qui fait peur, qui fait vraiment peur.
11:48Allez voir le dernier reportage de Frontières,
11:49les habitants, les personnes âgées notamment de Villeneuve-Saint-Georges
11:53sont terrifiés par une clandestinature de Loubaillard,
11:56et je pense que ça a pesé dans la campagne,
11:57et qu'ils sont largement mobilisés hier par crainte de Loubaillard.
12:01– Merci beaucoup Jordan Florentin,
12:02et bravo également d'aller sur le terrain comme ça,
12:05parce qu'on le voit à chaque fois avec vos reportages,
12:07franchement c'est super bien, et j'adore,
12:09et Christelle Niasme a noté tout ce qu'elle devait faire,
12:10elle vous écoutait, elle a pris des notes,
12:13donc voilà, merci Jordan.
12:16– Christelle Niasme, un mot encore sur ce risque
12:19qui existe quand même de radicalisation.
12:21– Mais il est partout en réalité, ce n'est pas spécial Villeneuve-Saint-Georges.
12:25– Non mais là on l'a vu, on l'a vu dans les reportages,
12:26dans les images et dans le discours qui était très dur,
12:29enfin allez à Villeneuve-Saint-Georges,
12:31avec tout le respect qu'on peut avoir pour Villeneuve-Saint-Georges,
12:34et faire campagne sur Israël et sur la Palestine.
12:36– Mais ça c'est le discours générique de la France insoumise,
12:39et ce qui est vrai, ce qui a été très grave,
12:40c'est qu'entre les législatives, il a perdu trois quarts de son électorat,
12:44donc la réalité c'est que ça ne prend plus particulièrement
12:47quand on est sur une élection municipale.
12:48Les municipales c'est le rassemblement de l'ensemble des gens
12:51qui veulent vivre correctement sur leur territoire.
12:53Donc il n'est même plus question d'idéologies nationales
12:55sur lesquelles il a voulu surfer pour se faire élire,
12:57et qui sont proprement intolérables.
12:59C'est pour ça que de 13 à droite jusqu'à 13 à gauche,
13:01il a été profondément rejeté cette candidature.
13:03– Alors les insoumis justement, c'est intéressant, on va écouter Jean-Luc Mélenchon.

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