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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Vendredi 12 juillet 2024, Morandini Live numéro 1481 sur CNews, première chaîne Info de France, nous sommes ensemble jusqu'à midi et demi pour la dernière fois de la saison.
00:00:14Bonjour et bienvenue en direct à la Une, une vidéo qui cumule plus de 100 000 vues à 7 heures sur les réseaux sociaux.
00:00:21On peut y voir des jeunes de banlieue qui répondent au Rassemblement National en se félicitant des résultats des élections de dimanche.
00:00:28On peut y entendre des jeunes donner leur prénom, leur nationalité qui n'est pas française et affirmer qu'ils vont rester en France. Regardez.
00:00:37Je suis Comorien et je reste ici.
00:00:39Je m'appelle Iliès, je suis Algérien et je reste en France.
00:00:42Je m'appelle Hamidou, je suis Ivoirien et je reste ici.
00:00:44Je m'appelle Oumar, je suis Malien et je reste en France.
00:00:46Je m'appelle Eric, je suis Ghanéen et je reste ici.
00:00:49Bah alors le RN, vous avez voulu nous baisser pour le petit raciste ? Arrachez-vous !
00:00:55Voilà, ça fait énormément réagir bien sûr sur les réseaux sociaux, plus de 100 000 vues je vous l'ai dit et nous allons en reparler.
00:01:01Le désespoir des proches d'Emmanuel Macron face aux décisions du Président, vous allez voir une séquence un peu folle.
00:01:06C'est Gilles Le Gendre qui a été un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron.
00:01:10Il a été député de la majorité et hier chez nos confrères de BFM TV, il était totalement désespéré en reconnaissant qu'il avait commis une erreur en suivant le Président il y a 7 ans.
00:01:22Parmi les macronistes historiques qui disent je ne le comprends plus Emmanuel Macron.
00:01:25Je ne comprends plus comment il résonne, il a perdu la tête, je ne comprends plus comment il fonctionne.
00:01:29Est-ce que vous dites la même chose ?
00:01:35La question doit être évidemment posée pour nous.
00:01:37Vous savez, il avait fait naître un rêve exceptionnel.
00:01:42On a tout abandonné pour le suivre.
00:01:44On avait tous, notamment les personnes un peu âgées comme je l'étais, on avait tous des métiers, on avait tous des activités.
00:01:51On est parti mais au combat.
00:01:53Alors parfois ça pouvait passer pour de l'arrogance de notre part ou un excès d'assurance.
00:01:58Mais c'était surtout un espoir et un enthousiasme exceptionnels.
00:02:03Et de voir comment au bout de 7 ans le rêve se fracasse.
00:02:08Mais c'est d'abord une immense tristesse, une immense tristesse.
00:02:13Et ensuite un examen de conscience.
00:02:16Comment avons-nous pu autant nous tromper ?
00:02:20Voilà, séquence totalement incroyable.
00:02:22Hier, et on va avoir l'occasion de la commenter, bien évidemment.
00:02:25Qu'arrive-t-il à Dominique de Villepin ?
00:02:27Il faut bien avouer que depuis quelques temps, ses positions sont de moins en moins compréhensibles.
00:02:30Sur elle, si.
00:02:31Par exemple, hier, il a expliqué que selon lui, le Nouveau Front Populaire avait gagné les élections.
00:02:36Et que donc, il fallait lui laisser les clés du pouvoir.
00:02:40Le Nouveau Front Populaire, il a été élu par des électeurs.
00:02:44Il a été choisi.
00:02:45Et on ne trahit pas l'électeur comme ça, avec un esprit de combinaison.
00:02:50Donc, respect.
00:02:52Dans l'actualité également, le calvaire d'un bijoutier de 63 ans à Olnay-sous-Bois.
00:02:57Il a été enlevé et frappé.
00:02:59Sa femme a même reçu des photos de lui, avec une demande de rançon.
00:03:03Récit de cette affaire qui aurait pu très mal tourner.
00:03:06La semaine dernière, l'épouse d'un bijoutier reçoit des photos de son mari.
00:03:11L'homme de 63 ans a été enlevé à Olnay-sous-Bois.
00:03:14Il semble avoir été malmené.
00:03:16Les présumés ravisseurs réclament une rançon.
00:03:191 300 000 euros en cryptomonnaie.
00:03:22Des échanges précieux pour les policiers.
00:03:24Deux jours après l'enlèvement, ils sont géolocalisés et interpellés.
00:03:28200 kilomètres plus loin, près d'Auxerre.
00:03:30Les deux hommes âgés de 36 et 61 ans ont un lourd passé judiciaire.
00:03:35Ils ont été condamnés à de multiples reprises.
00:03:39Une heure après l'arrestation, le bijoutier est retrouvé dans le même secteur.
00:03:43Il erre dans les rues, vêtements déchirés, pieds nus, avec une plaie à la tête.
00:03:48Au vu de son état de santé, jugé préoccupant,
00:03:51la victime sera finalement transférée en hélicoptère vers un hôpital parisien.
00:03:56Autre déchaînement de violence à Perpignan.
00:03:59Deux hommes qui venaient de dîner dans un restaurant ont refusé de payer l'addition.
00:04:03Mais quand la serveuse a réclamé son dû,
00:04:05ils ont sorti une arme et l'ont jetée au sol.
00:04:09L'agression semble irréelle et a choqué les employés de ce restaurant à Perpignan.
00:04:14Il est aux alentours de 22h30 ce mardi,
00:04:16quand deux hommes refusent de payer l'addition et prennent la fuite.
00:04:19Une serveuse tente alors de les poursuivre sur le parking
00:04:22afin de relever leur plaque d'immatriculation.
00:04:25Là, ils ont un petit peu fait le tour sur le parking.
00:04:27Ils ont tiré des coups de feu à l'air, un petit peu en guise d'intimidation, on va dire.
00:04:31On ignore l'arme qui a été utilisée.
00:04:33Si ce sont des vraies munitions, des balles à blanc, on ne sait pas.
00:04:36L'employé est bousculé et mis au sol par les deux individus.
00:04:39Interpellé et placé en garde à vue, ils sont connus des services de police.
00:04:43Deux individus issus d'une petite mafia locale, on va dire,
00:04:47qui demeuraient un des deux, du moins interpellés,
00:04:51demeurent au sein de la cité Clodion.
00:04:53Une cité, on va dire, dans laquelle se déroule un petit trafic de stupéfiants.
00:04:57Il y avait un trafic beaucoup plus important à l'époque
00:04:59qui a été résorbé par nos soins et ceux de la police nationale, bien évidemment.
00:05:03Une enquête a été ouverte pour violences volontaires avec arme.
00:05:06Les deux suspects seront déférés ce matin devant le parquet de Perpignan.
00:05:10À l'étranger, le naufrage en direct de Joe Biden
00:05:13qui se poursuit cette nuit au sommet de l'OTAN à Washington.
00:05:16Il a pris la parole pour présenter Volodymyr Zelensky
00:05:19en l'appelant Vladimir Poutine.
00:05:22Regardez.
00:05:25À chaque apparition publique, son lapsus.
00:05:28Au sommet de l'OTAN, Joe Biden a terminé son discours
00:05:31en annonçant une arrivée pour le moins étonnante.
00:05:46Nouvelle erreur quelques heures plus tard,
00:05:48lors d'une conférence de presse cruciale
00:05:50qui visait pourtant à rassurer son électorat
00:05:52sur ses capacités à diriger les Etats-Unis.
00:05:58Depuis Washington, Emmanuel Macron a pris la défense
00:06:01de son homologue américain.
00:06:03Selon lui, Joe Biden est un président précis sur les dossiers.
00:06:06J'abstiendrai de faire tout commentaire
00:06:08de politique intérieure américaine.
00:06:10Il nous arrive à tous de faire des lapsus.
00:06:12Joe Biden assure qu'il va bien, mais il n'exclut pas
00:06:15de passer un examen neurologique dans les prochains mois,
00:06:18si ses médecins lui recommandent.
00:06:20Et puis aux Etats-Unis, toujours cette frayeur pour les passagers
00:06:23d'un avion d'Amérique du Nord.
00:06:26Ce mercredi matin, un Boeing 737 d'American Airlines
00:06:29se lance à vive allure pour prendre son envol
00:06:32à l'aéroport de Tampa, en Floride,
00:06:34avant qu'au moins un pneu n'explose
00:06:36et laisse des fragments de caoutchouc sur la piste.
00:06:39Le pilote est obligé de freiner en catastrophe
00:06:41pour interrompre le décollage.
00:06:43Selon cet ancien pilote, il s'agit d'un événement
00:06:45plutôt délicat.
00:06:47Il s'agit d'un avion d'American Airlines
00:06:49qui a explosé dans l'aéroport de Tampa.
00:06:53Selon cet ancien pilote, il s'agit d'un événement
00:06:55plutôt fréquent, le décollage étant un exercice
00:06:57particulièrement périlleux pour les pneus d'un avion.
00:07:00Simplement parce qu'il va devoir prendre une accélération
00:07:02puis surtout prendre tout le poids de l'avion
00:07:04au moment de ce qu'on appelle la rotation,
00:07:06c'est le moment où l'avion justement va s'envoler.
00:07:08Et donc vous avez un échauffement très important
00:07:10qui se fait au niveau du pneu.
00:07:12Il suffit qu'il y ait quelques dommages sur celui-ci
00:07:14pour qu'intervienne un éclatement,
00:07:16voire même une explosion de pneu, comme on dit
00:07:18généralement dans le métier, même si ce n'est pas
00:07:20véritablement une explosion.
00:07:21Selon la compagnie aérienne, l'avion qui devait
00:07:23se rendre à Phoenix a rencontré un problème mécanique.
00:07:26Elle précise que les 174 passagers
00:07:28et les 6 membres d'équipage ont été débarqués
00:07:30en toute sécurité.
00:07:32De toute façon, même si l'avion décolle
00:07:34et qu'il se retrouve avec un pneu dégonflé
00:07:36ou même éclaté parmi d'autres pneus,
00:07:39ça peut se poser sans aucun problème.
00:07:41Il n'y a pas de soucis pour ça.
00:07:43L'incident intervient alors que Boeing est confronté
00:07:45depuis de longs mois à une série de problèmes
00:07:47de production et de qualité.
00:07:49Le 5 janvier notamment, une porte d'un Boeing 737 MAX 9
00:07:53de la compagnie Alaska Airlines s'était décrochée
00:07:56en plein vol.
00:07:57Et puis cette autre grosse frayeur en France.
00:07:59Cette fois, il y a Rouen en particulier
00:08:01avec la cathédrale dont la flèche a pris feu
00:08:03hier un peu après midi.
00:08:05Et bien sûr, c'est le spectre de l'incendie
00:08:07de Notre-Dame de Paris qui était dans tous les esprits.
00:08:10Il est environ midi quand un épais nuage de fumée
00:08:12apparaît dans le ciel rouennais.
00:08:14La flèche de la cathédrale de Rouen est en feu.
00:08:16Rapidement, les ouvriers donnent l'alerte.
00:08:19Quelques heures après, l'archevêque de Rouen
00:08:21rassure sur l'état de santé des ouvriers.
00:08:23Les ouvriers ont été inhalés un peu de fumée
00:08:28mais sont bien sûr sains et saufs
00:08:30et dans de bonnes conditions.
00:08:32Et c'est ça le plus important.
00:08:34La cathédrale a aussi été évacuée.
00:08:36Au total, 103 pompiers ont été mobilisés
00:08:39dans l'après-midi pour surveiller l'évolution
00:08:41des points chauds.
00:08:42La flèche alors en rénovation a été endommagée.
00:08:45Un crève-cœur pour les Rouennais.
00:08:47Il y a un attachement viscéral des Rouennais
00:08:50à la cathédrale.
00:08:51On sent que tout le monde est profondément touché
00:08:54de ce qui est arrivé à la cathédrale.
00:08:56Cet incendie est survenu dans un contexte
00:08:58de restauration délicate, rappelant les défis
00:09:01que représente la préservation de ce patrimoine
00:09:03architectural exceptionnel.
00:09:05Et puis, je vous l'ai dit, c'est la dernière de la saison
00:09:08et comme à la fin de cette émission,
00:09:09tout à l'heure, midi et demi,
00:09:10je serai à la bourre comme tous les jours,
00:09:11juste 30 secondes pour vous remercier
00:09:13très sincèrement pour votre fidélité
00:09:15tout au long de cette septième saison.
00:09:18Nous avons cette année encore battu
00:09:20le record historique d'audience
00:09:21avec des scores jamais atteints.
00:09:23Pour vous donner une idée,
00:09:24nous avons commencé il y a sept ans
00:09:25avec 40 000 téléspectateurs.
00:09:27Nous avons cette année, la semaine dernière,
00:09:29franchi la barre du demi-million de téléspectateurs,
00:09:32soit 12 fois plus.
00:09:33C'est du jamais vu.
00:09:34Alors merci à Serge Desjardins aussi
00:09:36et sa confiance renouvelée chaque année,
00:09:38comme Maxime Saada ou Gérald Brisevéré.
00:09:40Et bien sûr, toute mon équipe que vous ne voyez pas,
00:09:43équipe de techniciens, de journalistes,
00:09:45menée par Hugues Dangy.
00:09:47Enfin, ce nom que vous entendez beaucoup
00:09:49dans les médias en ce moment,
00:09:51c'est celui de Vincent Bolloré.
00:09:52Tous les gens qui en parlent sans le connaître,
00:09:54sans rien savoir.
00:09:55Moi, je peux juste vous dire que
00:09:56si nous sommes aussi libres sur cette chaîne,
00:09:58c'est grâce à lui, c'est grâce à Vincent Bolloré.
00:10:00Et si tous ceux qui nous critiquent
00:10:01avaient un jour un dixième de cette liberté
00:10:03dans leur rédaction,
00:10:04ils comprendraient le plaisir et l'honneur
00:10:06de travailler pour quelqu'un comme lui.
00:10:08Tout de suite donc, on va retrouver Kevin Vatten.
00:10:10Il est rédacteur en chef aussi de cette émission,
00:10:11on ne le dit jamais.
00:10:12Mais sans lui aussi, l'émission ne serait pas la même.
00:10:14Ce serait peut-être mieux d'ailleurs.
00:10:16Mister audience, Kevin Vatten.
00:10:20Pas de surprise hier soir en Access,
00:10:21TF1 est arrivé en tête à 2,6 millions,
00:10:24avec son feuilleton « Demain nous appartient ».
00:10:26Sur France 3, avec 2,2 millions de personnes,
00:10:2819-20 devance légèrement.
00:10:30Le jeu de naguets sur France 2,
00:10:31n'oubliez pas les paroles.
00:10:32Sur France 5, cet avou est à 1,3 millions.
00:10:36Inventeur, c'est France 3 qui est petit leader
00:10:37en frôlant le million avec son magazine sportif
00:10:39aux Jeux Citoyens.
00:10:41Le best-of de quotidien sur TMC est deuxième
00:10:43avec 100 000 téléspectateurs de moins.
00:10:45Sur France 3, France 5 et C8,
00:10:46elles sont autour des 500 000,
00:10:47avec les 100 lieux qu'il faut voir.
00:10:49Et le best-of ne touche pas à mon poste.
00:10:52En prime time hier soir,
00:10:53très peu de monde devant la télé.
00:10:55C'est TF1 qui est petit leader
00:10:56avec leur rediffusion de la série HPI à 3,2 millions.
00:10:59Quant aux autres chaînes,
00:11:00elles sont loin derrière
00:11:02et font deux fois moins d'audience que la une.
00:11:04Le grand échiquier sur France 2,
00:11:06le village préféré des Français sur France 3
00:11:08et le film Divorce Club diffusé sur M6
00:11:10sont au coude à coude à seulement 1,5 millions.
00:11:13Notre audience vous souhaite de très bonnes vacances
00:11:15et vous donne rendez-vous à la rentrée.
00:11:17Enfin, il n'a pas encore signé son contrat.
00:11:19Voilà, donc, qui vit le matin pour les audiences.
00:11:22Je vous présente mes invités
00:11:23qui vont m'accompagner aujourd'hui.
00:11:24Alexandre Darnicolic, bonjour.
00:11:25Bonjour.
00:11:26Merci d'être avec nous, député européen
00:11:27du Rassemblement national.
00:11:28Ali Hemsa, bonjour.
00:11:29Bonjour.
00:11:30Conseiller national des Républicains.
00:11:31Bruno Pomard, bonjour.
00:11:32Bonjour.
00:11:33Président du Syntank Initiative
00:11:34Sécurité intérieure et ex-instructeur opérationnel
00:11:36du RAID.
00:11:37Et puis, Mathias Leboeuf, bonjour.
00:11:39Bonjour.
00:11:40Docteur en philosophie et journaliste.
00:11:42On va commencer avec cette vidéo
00:11:43qui circule beaucoup sur les réseaux sociaux.
00:11:45Elle a déjà plus de 100 000 vues.
00:11:47Et c'est vrai qu'elle interpelle
00:11:48parce que c'est une vidéo qui a été réalisée
00:11:51dans les banlieues.
00:11:52C'est une vidéo qui s'adresse directement
00:11:54au Rassemblement national,
00:11:55en particulier suite aux résultats de dimanche.
00:11:58Ce sont des jeunes qui parlent face caméra
00:12:01et qui expliquent, en gros,
00:12:02que le Rassemblement national a perdu dimanche
00:12:04et que parce que le Rassemblement national a perdu,
00:12:07ils vont pouvoir rester.
00:12:08Alors, je vous propose de la regarder.
00:12:09Ça fait 25 secondes.
00:12:11Ça tourne beaucoup.
00:12:12Ça provoque beaucoup de commentaires
00:12:13sur les réseaux sociaux.
00:12:14Et c'est peut-être assez symbolique aussi
00:12:16de l'ambiance du moment.
00:12:18Je suis comorien et je reste ici.
00:12:20Je m'appelle Iliès.
00:12:21Je n'age rien et je reste en France.
00:12:23Je m'appelle Amidou.
00:12:24Je suis ivorien et je reste ici.
00:12:25Je m'appelle Oumar.
00:12:26Je suis malien et je reste en France.
00:12:28Je m'appelle Eric.
00:12:29Je suis ghanien et je reste ici.
00:12:30Bah alors, le RN,
00:12:31vous avez voulu nous baisser
00:12:32pour le petit raciste, hein ?
00:12:33Arrachez-vous !
00:12:34Arrachez-vous !
00:12:35Voilà, plus de 100 000 vues pour cette vidéo.
00:12:37Alexandre Nicoli, vous réagissez comment ?
00:12:39Après, on ne sait pas exactement qui ils sont.
00:12:42Est-ce que ce sont des...
00:12:44Moi, il me semble,
00:12:45s'ils peuvent s'exprimer comme ça,
00:12:46que ce sont des jeunes en situation régulière.
00:12:48Peut-être qu'ils ont obtenu...
00:12:49Non, mais c'est plutôt le message.
00:12:50C'est le message qu'ils envoient.
00:12:52Je vais être précis.
00:12:54Encore une fois,
00:12:55on a tendance parfois
00:12:57à interpréter ce qu'on peut nous dire
00:13:01alors que ce n'est pas exactement le cas.
00:13:03Juste un mot, quand même.
00:13:04Ce qui est interpellant,
00:13:05c'est qu'ils ne disent pas que je suis français, déjà.
00:13:08Ils parlent d'une autre nationalité.
00:13:10Ils se revendiquent d'un ailleurs,
00:13:12alors que ce sont des jeunes.
00:13:13Je crois même que le premier est un maillot de l'équipe de France.
00:13:16Je trouve ça étonnant qu'ils ne mettent pas en avant.
00:13:19Peut-être qu'ils ne le sont pas.
00:13:20Je ne sais pas s'ils ont la nationalité française.
00:13:22Mais s'ils ont la nationalité française
00:13:25et qu'ils se revendiquent d'un ailleurs,
00:13:26c'est représentatif d'une jeunesse
00:13:28qui, souvent, malheureusement trop souvent,
00:13:31quand elle a des origines étrangères,
00:13:33met en avant plus son origine
00:13:35que la nationalité française
00:13:37et cette identité qu'on leur a racontée.
00:13:39C'est peut-être une façon de vous provoquer aussi.
00:13:41De dire, vous, le Rassemblement National,
00:13:43vous avez parlé de la double nationalité,
00:13:45vous avez parlé de ces choses-là.
00:13:46Ils ne sont pas précis.
00:13:48On ne sait pas s'ils ont une double nationalité,
00:13:49s'ils ne sont qu'étrangers
00:13:51et qu'ils viennent d'arriver sur le territoire
00:13:53du fait de leur âge.
00:13:58Il n'y a pas d'accent.
00:14:00On peut supposer quand même que ce sont des Français.
00:14:02Je pense qu'ils ont la double nationalité.
00:14:05Et malheureusement,
00:14:07ils confirment ce qu'on peut dire
00:14:09en se revendiquant d'un ailleurs
00:14:10quand on dit justement qu'on a un problème aujourd'hui
00:14:12avec des jeunes, nous,
00:14:14qu'on a envie de considérer comme français
00:14:16s'ils se sentent comme tels.
00:14:17Mais ce qui est intéressant,
00:14:18c'est aussi la perception qu'ils ont du Rassemblement National.
00:14:20La perception qu'ils ont du Rassemblement National,
00:14:22c'est que vous êtes un ennemi.
00:14:25Parce que ce qu'il dit, c'est clair.
00:14:27À la fin, il dit, vous avez voulu nous baiser
00:14:30et c'est vous qui l'êtes parce que vous n'êtes pas au pouvoir.
00:14:32C'est un peu ça le message qu'il vous envoie.
00:14:33Non, mais je pense encore une fois
00:14:36qu'il y en a qui peuvent jouer sur les peurs
00:14:39en essayant de transformer ce qu'on peut dire.
00:14:42Alors que beaucoup de gens,
00:14:43qu'ils soient d'origine étrangère ou non,
00:14:45peuvent avoir envie de voter pour nous
00:14:47pour d'autres aussi raisons,
00:14:49sur la sécurité, sur la cohésion nationale justement,
00:14:51sur le pouvoir d'achat.
00:14:53Et là, en l'occurrence,
00:14:54la seule chose qui les préoccupe,
00:14:56c'est de se dire,
00:14:57je mets en avant mon identité d'origine
00:15:00et je m'oppose au Rassemblement National.
00:15:03Mais c'est un message qui est très présent dans les banlieues.
00:15:05Oui, bien sûr.
00:15:06Vous connaissez bien cet univers des banlieues
00:15:09parce que vous y travaillez en permanence.
00:15:10Je travaille beaucoup et ça me gêne de voir ça
00:15:12parce que j'aime beaucoup les jeunes
00:15:13et je travaille beaucoup avec tous les jeunes des quartiers,
00:15:14qu'on les instrumentalise.
00:15:16Parce que là, ils sont instrumentalisés tout simplement.
00:15:18C'est réglé, c'est commandé.
00:15:19Ah oui, c'est commandé, c'est monté.
00:15:21C'est pas un spontanément,
00:15:22on va faire un truc contre le Rassemblement National.
00:15:24Je trouve que c'est encore une fois lamentable
00:15:26et les manipulations, c'est d'où elles viennent.
00:15:27La France Insoumise qui est le champion du monde
00:15:29de ce type de manipulations.
00:15:31Mais c'est dommage encore une fois d'instrumentaliser
00:15:33et de prendre en otage ces gamins
00:15:35parce qu'ils ne le méritent pas.
00:15:36Et ça tend encore plus l'atmosphère qu'on aurait besoin.
00:15:40Je ne sais pas s'ils sont pris en otage.
00:15:41Peut-être qu'ils sont très fiers de revendiquer
00:15:43comme c'est très souvent le cas.
00:15:45Aujourd'hui, quand vous voyez une jeunesse
00:15:47qui met très souvent son origine,
00:15:49son identité d'origine en avant
00:15:50comme première identité,
00:15:51quand ce n'est pas la religion, la couleur de peau malheureusement.
00:15:54Oui, mais là, il cible le Rassemblement National.
00:15:56Ça veut dire qu'il y a quand même un côté politique.
00:15:58Oui, bien sûr.
00:16:00Et quelque part, il s'oppose à ce que nous on peut dire,
00:16:03c'est-à-dire cette envie d'assimilation
00:16:05et de dire que quand on a la nationalité française,
00:16:08on doit se ressentir avant tout comme un Français
00:16:10de l'histoire française et des valeurs françaises.
00:16:12Mais c'est une forme de provocation finalement.
00:16:16Mais c'est vrai que ça cartonne sur les autres.
00:16:18100 000 vues en quelques heures, c'est pas mal.
00:16:20Ali Hamza.
00:16:21Oui, je pense que de toutes les manières,
00:16:22ça fait quelques années dans laquelle
00:16:24on a toujours ce problème d'identité.
00:16:26Il y a eu le débat avec Nicolas Sarkozy
00:16:28sur l'identité éventuellement
00:16:30des Français issus de la diversité.
00:16:33Moi, je crois simplement,
00:16:35parce qu'encore une fois,
00:16:37je suis un élu local de Livrigargan,
00:16:39et ce que je fais, c'est que j'ai des jeunes aussi
00:16:41autour de moi, et à Livrigargan,
00:16:43il y a aussi du pavillonnaire,
00:16:45donc il y a des gens aussi d'origine espagnole,
00:16:47portugaise, des Français même,
00:16:49qui sont là, etc., regroupés en groupe.
00:16:51Et il est vrai que ce genre de discours,
00:16:54ils l'ont eu durant toute la campagne.
00:16:56Donc, comme vous dites, M. Morandini,
00:16:58c'est de la provocation,
00:17:00mais c'est de la provocation infantile,
00:17:02je vais dire ça, parce qu'en réalité,
00:17:04c'est des bons gars, je pense que tu peux confirmer.
00:17:06Ce n'est pas non plus des voyous, etc.
00:17:08C'est plutôt des enfants qui sont,
00:17:10oui, certainement manipulés,
00:17:12mais le message est clair.
00:17:14On ne va pas nous virer.
00:17:16Après, il y a la forme.
00:17:18Après, on voit que c'est préparé, encore une fois,
00:17:20parce que si on fait un peu attention aux images,
00:17:22on voit qu'ils ont des micro-cravates.
00:17:24C'est quelque chose qui est préparé.
00:17:26Mais il y a un message, Mathias Leboeuf.
00:17:28Je vous voyais réagir, d'ailleurs,
00:17:30quand Alexandre Niccoli qu'en parlait.
00:17:32Alors moi, comme Bruno, la première chose,
00:17:34c'est de savoir qui est à l'origine.
00:17:36Pour tout vous dire, on a cherché toute la matinée,
00:17:38on n'a pas trouvé. Pour l'instant, qui est à l'origine ?
00:17:40Sous cette réserve-là, parce qu'effectivement,
00:17:42il peut y avoir manipulation.
00:17:44Après, moi, je n'aurais pas une réaction aussi négative de vous.
00:17:46Déjà, je trouve ça très bien que ces jeunes
00:17:48aient une conscience politique,
00:17:50qu'ils aient pris conscience des enjeux d'une élection
00:17:52et qu'on était contre le RN
00:17:54et qu'on est contents du résultat.
00:17:56Je trouve que ce n'est pas forcément contre le RN.
00:17:58Ils ont le droit, d'ailleurs.
00:18:00Juste une chose.
00:18:02Quand vous parlez de provocation,
00:18:04vous êtes quand même sacré.
00:18:06De gens qui ont attisé,
00:18:08qui ont jeté du feu.
00:18:10C'est quand même incroyable d'entendre ça
00:18:12dans votre bouche en tant que représentant du RN.
00:18:14Je n'ai pas parlé de provocation.
00:18:16De gens qui jettent de l'huile sur le feu.
00:18:18De l'huile sur le feu.
00:18:20Quel est le parti qui parle
00:18:22de français
00:18:24d'origine étrangère
00:18:26et d'autres français
00:18:28qui fait des différences ?
00:18:30Quel est le parti qui, encore une fois...
00:18:32À quel moment ?
00:18:34À un moment donné, il y a un membre de votre parti
00:18:36ou plusieurs membres de votre parti
00:18:38qui ont parlé de français d'origine étrangère.
00:18:40Je suis désolé.
00:18:42Quand on est français,
00:18:44vous venez de parler, vous,
00:18:46de... Ils se sentent français.
00:18:48Mais il n'y a pas à se sentir français.
00:18:50Là, quand même, ils ne se sentent pas français.
00:18:52Juste, excusez-moi.
00:18:54Dans cette vidéo,
00:18:56parce que c'est de ça dont on parle,
00:18:58ils disent à aucun moment, je suis franco-ghanéen.
00:19:00Ils disent tout ça.
00:19:02Ils s'attribuent une autre nationalité.
00:19:04Mais quand on est français,
00:19:06on est français de droit.
00:19:08On n'est pas français.
00:19:10S'ils ont la nationalité,
00:19:12le moins de respect que vous pouvez leur accorder,
00:19:14c'est de les écouter.
00:19:16On ne sait pas quel est leur profil.
00:19:18Mais s'ils ont la nationalité française,
00:19:20c'est de la provocation.
00:19:22C'est de la provocation.
00:19:24Simplement pour dire,
00:19:26on a vécu pendant trois semaines
00:19:28une élection qui nous a étouffés,
00:19:30qui nous a dit, on va se faire virer.
00:19:32Il y a eu des plaisanteries toutes les deux minutes.
00:19:34J'ai des voisins qui votent Rassemblement National.
00:19:36Est-ce que je dois ne plus leur parler ?
00:19:38Si, au contraire.
00:19:40Je suis là, j'essaye de leur dire,
00:19:42vous faites une erreur, et ceci, et cela.
00:19:44C'est une force de conviction.
00:19:46Nous, chez les Républicains,
00:19:48en toute sincérité, on a perdu le match.
00:19:50Aujourd'hui, on doit regagner un match
00:19:52en allant justement aller voir
00:19:54que ça soit de l'extrême gauche à l'extrême droite.
00:19:56Vers le Rassemblement National ?
00:19:58Non, mais ce que je veux dire,
00:20:00c'est que je ne vais pas faire la tête à mes voisins
00:20:02parce qu'ils vont voter Rassemblement National.
00:20:04Sinon, ça devient infernal.
00:20:06Au quotidien,
00:20:08il faut savoir convaincre, etc.
00:20:10Ils ont vécu pendant trois semaines,
00:20:12je me souviens, ils me disent,
00:20:14Ali, on va se faire virer, on va se faire virer.
00:20:16Donc là, il y a de la colère.
00:20:18Plus qu'éventuellement...
00:20:20Mais parce qu'il y a une forme d'indoctrinement.
00:20:22Parce que moi, je l'interroge évidemment.
00:20:24Il y a une forme de peur.
00:20:26Pourquoi un indoctrinement ?
00:20:28Il y a une forme...
00:20:30Ça n'a jamais été un indoctrinement.
00:20:32Quand on écoute les propos
00:20:34que vous tenez
00:20:36à longueur de journée,
00:20:38quand la façon
00:20:40que vous avez, justement,
00:20:42de diviser les Français
00:20:44suivant leurs origines...
00:20:46C'est insupportable d'entendre ça.
00:20:48On est le principal rempart antiraciste.
00:20:50Je vais être très précis.
00:20:52Arrêtez de me pointer du doigt.
00:20:54Je ne sais pas si vous vous excitez.
00:20:56On voit l'habitude de l'agressivité
00:20:58et de la violence de la gauche qui s'exprime
00:21:00de plus en plus ces derniers jours.
00:21:02Sincèrement, quand on voit, par exemple,
00:21:04Mediapart, hier,
00:21:06le nombre de noirs,
00:21:08le nombre de personnes racisées à l'Assemblée nationale.
00:21:10Quand Libération, l'année dernière,
00:21:12compte le nombre de noirs autour de France.
00:21:14Quand, systématiquement, aujourd'hui,
00:21:16il y a cette revendication par rapport
00:21:18à l'origine, par rapport à la racialisation
00:21:20de la société. Je vous dis que ça vient de la gauche.
00:21:22Quand Madame Obono dit que
00:21:24Ourya Boutejla est une camarade militante
00:21:26qui a écrit le livre Les Blancs, les Juifs et Nous,
00:21:28qui est un pamphlet antisémite et raciste
00:21:30anti-blanc, homophobe, tout ce que vous voulez.
00:21:32Cette agressivité,
00:21:34ce racialisme de la société,
00:21:36ce retour de plus en plus au sacré
00:21:38par rapport à la pensée qui remet en cause
00:21:40les Lumières. Eh bien, tout ça,
00:21:42vient d'une gauche, aujourd'hui,
00:21:44qui est en train d'abandonner ses valeurs
00:21:46et qu'aujourd'hui, on est les seuls à défendre
00:21:48pour ramener un peu de cohésion nationale.
00:21:50On ne peut pas dire ça à la préférence nationale.
00:21:52Qui c'est qui l'a fait, la préférence nationale ?
00:21:54Le Front Populaire en 1936.
00:21:56La préférence nationale, ça veut dire
00:21:58qu'à partir du moment où vous n'êtes pas français,
00:22:00depuis je ne sais quand, parce qu'il y a un moment donné,
00:22:02il y a un moment donné d'histoire
00:22:04sur la préférence nationale, vous rigolez,
00:22:06c'est la gauche qui demande qu'il y a 10%
00:22:08d'étrangers... Je vais vous répondre,
00:22:10mais c'est intéressant d'en parler de la préférence nationale.
00:22:12C'est simplement sur la préférence nationale,
00:22:14à partir de quelle année d'histoire
00:22:16vous vous arrêtez à la préférence nationale ?
00:22:18Quand on a la nationalité française.
00:22:20La nationalité française, ça veut dire quoi ?
00:22:22Vous ne savez pas ce que c'est la nationalité française ?
00:22:24Juste, on va faire un débat sur la nationalité française.
00:22:26C'est simplement...
00:22:28Juste dans la préférence nationale,
00:22:30On va continuer à parler des banlieues après.
00:22:32Juste pour terminer sur cette séquence,
00:22:34qu'est-ce que vous avez envie de leur dire à ces jeunes ?
00:22:36À ces jeunes qui ont fait cette vidéo,
00:22:38en disant, voilà, le Front National,
00:22:40vous avez voulu, alors je reprends leur expression,
00:22:42vous avez voulu nous baiser pendant 3 semaines,
00:22:44aujourd'hui ce n'est pas le cas, nous, on va rester là,
00:22:46on est de telle origine ou telle origine,
00:22:48on va rester là. Qu'est-ce que vous, vous avez envie
00:22:50de leur dire, qu'ils se trompent sur le message ?
00:22:52Si ce sont des jeunes français, encore une fois,
00:22:54Je pense qu'ils sont franco.
00:22:56Si c'est en nationalité française.
00:22:58Moi, je leur dis de sortir de ces idées reçues,
00:23:00d'essayer, évidemment, de se ressentir français
00:23:02pour qu'on fasse peuple,
00:23:04parce que, peu importe, le modèle français, c'est ça,
00:23:06peu importe son origine, sa couleur de peau,
00:23:08il faut qu'on fasse peuple en ayant un ressenti commun,
00:23:10une histoire commune, des valeurs communes,
00:23:12et qu'il faut arrêter avec ce repli sur soi communautaire
00:23:14qu'individe la société française.
00:23:16Une religion commune aussi ?
00:23:18De quoi ?
00:23:20Allez, on va faire les signes des impôts, non, mais ça n'a pas de sens,
00:23:22c'est une religion commune, ça n'a pas de sens.
00:23:24À aucun moment, on n'a parlé de religion.
00:23:26Moi, je suis jamais flou,
00:23:28je veux bien répondre, parce que, pour nous,
00:23:30il n'y a pas une religion.
00:23:32La France chrétienne, machin.
00:23:34Je viens de vous dire, mais vous m'écoutez un peu,
00:23:36que, justement, nous, notre modèle,
00:23:38c'est de laisser la place à la pensée
00:23:40par rapport au sacré.
00:23:42On a cette chose unique en France,
00:23:44où, justement, on a cette liberté
00:23:46de pouvoir critiquer toute religion, de critiquer toute pensée,
00:23:48et c'est quelque chose de très important
00:23:50depuis plusieurs siècles dans notre pays.
00:23:52Et on est le seul pays au monde
00:23:54où il y a cette possibilité-là.
00:23:56Donc, je suis très clair là-dessus.
00:23:58Juste, je réponds sur la préférence nationale.
00:24:00La préférence nationale, les premiers à l'évoquer,
00:24:02c'est au début des années 30, c'est M. Archambault,
00:24:04c'est la gauche, c'est la SFIO, qui demande
00:24:06que dans les entreprises,
00:24:08il n'y ait jamais plus de 10% d'étrangers,
00:24:10parce qu'il considère que les étrangers faisaient baisser les salaires
00:24:12et prenaient la place de Français.
00:24:14Ça a été validé ensuite, en 1936,
00:24:16où il y avait encore une préférence nationale,
00:24:18et aujourd'hui, 71% des Français
00:24:20veulent une préférence nationale,
00:24:22parce qu'on ne peut pas avoir un modèle social français,
00:24:24parce qu'on ne peut pas avoir un modèle social pour nous.
00:24:26Donc, on va laisser Alain Ducos ouïer,
00:24:28et on va faire le CNews Info.
00:24:30C'est bon, c'est bon, on y revient dans un instant.
00:24:32On va faire le CNews Info, on continuera à en reparler.
00:24:34On va être avec Jordan Florentin, qui est allé à Aulnay-sous-Bois.
00:24:36Vous allez voir, ça a été un peu chaud,
00:24:38parce qu'il a failli s'en prendre une,
00:24:40comme souvent d'ailleurs, quand on va tourner avec une caméra là-bas.
00:24:42Et il est allé leur demander qui il voulait
00:24:44comme Premier ministre, assez jeune de banlieue.
00:24:46Vous allez voir, c'est assez intéressant.
00:24:48C'est bon, on y revient dans un instant.
00:24:50Tout de suite, le CNews Info.
00:24:52Il est signé Isabelle Pimoulot.
00:24:54Gabriel Attal, officiellement candidat
00:24:56à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
00:24:58Dans sa profession de foi,
00:25:00le Premier ministre s'engage à protéger
00:25:02les Français de tout gouvernement,
00:25:04comportant des ministres du RN ou de LFI.
00:25:06Renaissance élira son président demain
00:25:08via un vote électronique entre 9h et midi.
00:25:10Le groupe pourrait être rebaptisé
00:25:12Ensemble pour la République.
00:25:14Quatre départements placés en vigilance orange
00:25:16par Météo France pour orages
00:25:18sont concernés Lens,
00:25:20la Savoie, la Haute-Savoie et l'Isère.
00:25:22Des rafales de vent pouvant atteindre
00:25:2470 à 80 kmh sont prévues.
00:25:26Et puis prudence,
00:25:28puisque de la grêle de taille moyenne est probable
00:25:30sous les orages les plus intenses.
00:25:32Des orages qui ont déjà retenti
00:25:34hier et frappé l'Aveyron.
00:25:36Des trompes d'eau et de la grêle sont tombées
00:25:38dans le département où la nuit a été agitée.
00:25:40D'importants dégâts matériels
00:25:42ont été observés.
00:25:47Bonjour 3 sur CNews.
00:25:49Le débat continue comme toujours pendant cette émission.
00:25:51Merci d'être avec nous.
00:25:53On est avec Jordan Florentin qui est reporter
00:25:55à Boulevard Voltaire. Bonjour Jordan.
00:25:57Merci d'être en direct avec nous.
00:25:59Vous êtes allé à Olnay-sous-Bois pour prendre un peu
00:26:01le pouls par rapport à tout ce qui se passe
00:26:03en ce moment et c'est intéressant
00:26:05d'avoir dans ces cités un autre regard
00:26:07sur la politique. Vous êtes allé leur demander
00:26:09qui ils voulaient comme Premier ministre.
00:26:11Juste avant, on va regarder
00:26:13un petit extrait de la façon dont ça s'est passé
00:26:15sans doute à la fin parce que vous n'avez pas été
00:26:17super bien reçu à tous les moments.
00:26:19C'est ce qu'on va voir. On regarde.
00:26:38Pourquoi ils ont voulu vous mettre dehors Jordan ?
00:26:40Parce que j'étais chez eux.
00:26:42Tout simplement.
00:26:44J'ai vu Jean-Marc. En plus, je les remercie
00:26:46de m'avoir mis dehors.
00:26:48On est allé à Olnay-sous-Bois, vous l'avez dit,
00:26:50pour demander à ces jeunes qui ils voulaient voir
00:26:52comme Premier ministre.
00:26:54On a voulu aller dans cette commune
00:26:56où LFI a remporté
00:26:58dès le premier tour avec leur député
00:27:00plus de 52% des voix.
00:27:02Olnay-sous-Bois, vous le voyez dans ces images
00:27:04et vous le voyez dans tout le reportage
00:27:06qui est sur notre chaîne Youtube Boulevard Voltaire.
00:27:08C'est le laboratoire de ce qu'est la France demain
00:27:10avec le nouveau Front Populaire.
00:27:12Le député est arrivé à 52% au premier tour.
00:27:14C'est le berceau,
00:27:16ce n'est pas mon expression, c'est Manuel Valls,
00:27:18c'est même François Hollande qui en parlait à l'époque,
00:27:20de la ségrédation géographique.
00:27:22D'un côté, vous avez des plans
00:27:24qui sont dans des quartiers plutôt aisés
00:27:26qui ont un maire LR,
00:27:28c'est un maire des Républicains
00:27:30à Olnay-sous-Bois.
00:27:32Et de l'autre côté, une cité, la CD3000
00:27:34où vous n'avez plus que
00:27:36ces jeunes-là, ces familles
00:27:38qui sont là, qui ont été mis dans une espèce de
00:27:40ghetto, on a aussi notre part de responsabilité,
00:27:42mais qui sont enfermés
00:27:44dans ces quartiers et qui ne connaissent
00:27:46de la politique que ce qu'on leur dit
00:27:48à gauche.
00:27:50Le motif de vote, évidemment, c'est la Palestine.
00:27:52On entend une dame qui nous dit dans la vidéo
00:27:54« Moi, mon moteur, ce qui m'a fait voter,
00:27:56c'est la Palestine ». Et par ailleurs,
00:27:58un colmotariste de dingue.
00:28:00Vraiment, on le voit tout au long de la vidéo,
00:28:02le seul nom qu'ils ont en tête, c'est Jean-Luc Mélenchon,
00:28:04un petit peu Manon Aubry, parfois Clémence Guettet,
00:28:06mais en tout cas, c'est que des noms
00:28:08de la France Insoumise. Et d'ailleurs,
00:28:10vous pouvez voir dans cette vidéo, on a un jeune
00:28:12qui lui-même, de manière lucide, reconnaît
00:28:14« Mélenchon a tout compris »,
00:28:16je le cite, il dit « Mélenchon
00:28:18est venu ici
00:28:20chercher les Noirs et les Arabes ».
00:28:22Donc en fait, vous avez vraiment la preuve. Et c'est pour ça,
00:28:24je pense aussi qu'aucun média mainstream
00:28:26ne s'y rend. Vous n'avez pas de reportage
00:28:28sur des grandes chaînes de télé, de médias
00:28:30qui y vont, à part des médias comme les nôtres,
00:28:32on s'y rend avec une caméra pour montrer
00:28:34cette réalité. Et donc,
00:28:36qu'est-ce qu'il se passe ? Il se passe
00:28:38que vous êtes, et encore une fois, je me permets
00:28:40de le dire, parce que Mediapart a complètement
00:28:42ouvert les vannes là-dessus aujourd'hui,
00:28:44vous êtes quasiment le seul Blanc dans ce quartier
00:28:46à vous y rendre. Vous avez en plus une caméra,
00:28:48donc vous êtes un dangereux individu,
00:28:50un intrus. Et si vous avez le malheur,
00:28:52et ça a été notre cas, de filmer
00:28:54ce qui se passe dans ces quartiers,
00:28:56nous on a filmé des voitures épaves
00:28:58sur lesquelles sont marquées le prix
00:29:00du trafic de drogue, et bien vous êtes tout de suite
00:29:02fiché, on vous interpelle,
00:29:04en fait, vous êtes filtre du quartier, parce que
00:29:06vous êtes dans leur territoire,
00:29:08et vous n'avez rien à y faire. Et puis,
00:29:10pour l'anecdote, le maire de la commune,
00:29:12Bruno Béchisa, nous a envoyé
00:29:14sa police municipale, il est venu contrôler
00:29:16notre tournage, notre reportage,
00:29:18ça ne m'est jamais arrivé en 3 ans de journalisme
00:29:20qu'une collectivité me demande ce que je faisais
00:29:22dans sa commune, comme tournage.
00:29:24Donc, soit le maire est parfaitement conscient
00:29:26de cette situation, et savait qu'on était en danger
00:29:28parce que journaliste dans ce quartier,
00:29:30soit il a peur de l'image
00:29:32de sa commune, et en même temps,
00:29:34c'est une image de la réalité
00:29:36de ce que vivent là-bas
00:29:38les Français, ou en tout cas, ce qu'il en reste.
00:29:40Ça, c'est intéressant, parce que c'est pour l'ambiance
00:29:42et la façon dont les choses se sont passées. Moi, ce qui m'intéresse
00:29:44également, c'est les réponses que vous ont
00:29:46fait ces jeunes. On va regarder un petit extrait de ce reportage
00:29:48sur la chaîne YouTube de Boulevard Voltaire,
00:29:50et justement, vous demandez à ces jeunes
00:29:52qui ils veulent comme Premier ministre,
00:29:54et voilà, c'est à fond dans l'actualité, c'est intéressant
00:29:56d'avoir le regard, parce que c'est la perception
00:29:58dans ces cités, dans ces endroits-là,
00:30:00de ce qu'est la politique,
00:30:02et de qui sont les personnalités politiques. Regardez.
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00:37:58Evidemment qu'avec nous ce qu'on peut préconiser, il vivrait mieux d'un point de vue sécuritaire
00:38:03parce qu'aujourd'hui vous avez LFI qui instrumentalise ça en étant du côté des délinquants face
00:38:08à tous ceux qui doivent baisser les yeux et même un discours inverse aujourd'hui dans
00:38:12ces quartiers-là, il est intenable parce que c'est eux qui dirigent réellement le
00:38:16quartier et vous rajoutez à ça, parce que c'est ce qui instrumentalise LFI, un ressenti
00:38:22identitaire qui prend le pas même sur le mieux-vivre et qui est en train de dominer
00:38:27ces quartiers et la position politique, même si elle est très minimaliste, mais en disant
00:38:31on vous soutient parce que nous on ne veut pas dénoncer l'islamisme, parce que nous
00:38:37on considère que vous avez le... enfin il n'y a aucun problème si vous êtes juste
00:38:41inclus comme ils peuvent le dire et que vous êtes juste sur le territoire en revendiquant
00:38:45justement un communautarisme, une identité différente par rapport à la cohésion nationale,
00:38:52eh bien ils se servent de ça pour essayer d'avoir des voix. Et c'est terrible parce
00:38:56que c'est ce qui divise la société française, c'est ce qui fait qu'aujourd'hui dans certains
00:38:59territoires vous avez ces quartiers qui sont tenus à la fois par des dealers, par des
00:39:03délinquants qui imposent leurs lois, par des islamistes effectivement et par une vision
00:39:10identitaire qui fait parfois sécession avec le reste surtout, et quand je parle de vision
00:39:16identitaire derrière il y a les références de valeurs, surtout sur la vision de la femme,
00:39:21c'est très souvent au-delà d'un ressenti qui fait divergent.
00:39:24– Allez Hamza.
00:39:25– Malheureusement, j'aurais tendance à dire que c'est une séquence qui est vue
00:39:29et qui est revue et qui est revue, effectivement les journalistes ont des difficultés mais
00:39:33il n'y a pas que les journalistes, il y a même les médecins qui n'y vont pas, il
00:39:36y a les pompiers etc. et je trouve ça regrettable, et je trouve regrettable aussi que des jeunes
00:39:41au contraire comme il y a justement des caméras qui viennent, eh bien qu'ils expliquent
00:39:45au plus tôt leurs problèmes qu'ils ont etc. parce que moi personnellement ça fait
00:39:48des années que j'arrête pas de dire qu'il y a un moment donné il va falloir vraiment
00:39:52créer des vrais dispositifs pour casser un petit peu tout ce qui existe aujourd'hui
00:39:57en France.
00:39:58Je suis désolé parce qu'au-delà de ça on voit un certain nombre de jeunes mais il
00:40:02y a 90%, ça je vous le garantis, de familles issues de la diversité etc. qui vivent avec
00:40:09la peur.
00:40:10– C'est quoi la diversité ?
00:40:11– C'est quoi la diversité ?
00:40:12– Les français si tu veux.
00:40:13– Non mais non je comprends pas.
00:40:14– Les gens d'origine.
00:40:15– Les gens d'origine étrangers c'est ça.
00:40:16– Ah diversité c'est les gens d'origine étrangers.
00:40:17– Non mais vraiment le terme j'ai du mal à le comprendre.
00:40:19– C'est des gens d'origine étrangères.
00:40:20– Non mais crée une différence en disant c'est diversité.
00:40:21– Non mais je ne suis pas en train de la créer c'est pour simplement dire parce
00:40:22que…
00:40:23– Bah si parce que dire c'est la diversité ils sont différents parce que c'est d'origine
00:40:24étrangère.
00:40:25– Non non ce que je veux dire par là c'est que…
00:40:26– Ils sont différents alors.
00:40:27– Non mais là…
00:40:28– Non mais c'est intéressant le terme.
00:40:29– Là c'est joué.
00:40:30– La sémantique, la sémantique elle est intéressante.
00:40:31– Allez-y, allez-y.
00:40:32– Bon c'est peut-être pas, on n'est peut-être pas de la même génération nous
00:40:34on disait de la biodiversité à l'époque bon peut-être…
00:40:37– Non mais j'essaie de comprendre le terme la sémantique.
00:40:40– Oui pas de problème.
00:40:41– Avancez, avancez.
00:40:42– Moi de toutes les manières je trouve en tous les cas regrettable l'incident qui
00:40:47est arrivé mais je sais très bien que ça va au-delà du journalisme etc. ça fait des
00:40:51années que ça dure et effectivement il y a eu aussi par le passé et là je suis d'accord
00:40:57avec Mathias c'est qu'effectivement il y a eu quand même des journalistes qui ont
00:41:01en tous les cas essayé de manipuler un petit peu je dirais certains quartiers à travers
00:41:06une identité qui n'est pas la sienne mais effectivement…
00:41:09– C'est de la faute des journalistes ?
00:41:10– Non, c'est pas ce que je viens de dire.
00:41:11– Il a enquêté.
00:41:12– 300 armes de guerre, 300 armes de guerre ont été retrouvées dans ces quartiers la
00:41:16dernière année.
00:41:17– On ne dit pas, on ne dit pas.
00:41:18– Il y a eu plus de 400 mais avec le monde con.
00:41:19– On ne dit pas.
00:41:20– Mais vous vous rendez compte qu'il y a des gens qui ont raison d'avoir peur parce
00:41:21qu'ils peuvent se manger une balle dans la tête quand vous avez des armes de guerre
00:41:24dans ces quartiers.
00:41:25– On ne dit pas, on ne dit pas.
00:41:26– Justement quand vous avez des gens qui s'opposent à la police, qui veulent la
00:41:29désarmer, qui veulent un lacrysme judiciaire, qui veulent la régulation carcérale et libérer
00:41:3320% des détenus, on donne raison aux délinquants et aux dealers qui font régner la terreur
00:41:37et toute opinion divergente est aujourd'hui quasiment intolérable dans ces quartiers-là.
00:41:40– 90% des personnes qui habitent ces quartiers aimeraient bien avoir de la paix.
00:41:43– Bien sûr, bien sûr.
00:41:44– Parce que souvent ils ne peuvent pas l'exprimer parce que ce n'est pas eux qui tirent le quartier.
00:41:46– Et en règle générale qui sait qu'on met, excusez-moi, mais qui sait qu'on met
00:41:49toujours dans les quartiers, c'est des personnes…
00:41:52– C'est 70 ans de politique.
00:41:53– Oui mais on est d'accord, la droite comme la gauche, on a tout loupé là-dessus.
00:41:58– On a tout loupé.
00:41:59– On a tout loupé pour y avoir beaucoup sur Corbeil et Saône, en particulier Tartery,
00:42:02j'ai passé 10 ans dans ces quartiers.
00:42:03– On est d'accord.
00:42:04– Effectivement il y a 90%, même 95% de la population qui ont envie de vivre normalement.
00:42:07– Oui, je ne voulais pas dire 99 parce qu'en réalité c'est 99.
00:42:09– Oui mais c'est ceux qui ont envie d'imposer certains partis, que ce soit le RN, le LR et autres.
00:42:13Mais il y en a certains qui n'ont pas envie que ça s'installe parce que, encore une fois,
00:42:16la minorité leur sert de fonds de commerce, c'est ça le pire dans ce cas-là.
00:42:19– Mathias Leboeuf un mot rapide et puis on avance.
00:42:21– Juste une chose, manifestement il a quand même pu enquêter puisqu'il y a une vidéo qui est longue
00:42:25avec des gens qui répondent, on les voit à l'image.
00:42:28Donc prendre un cas et dire c'est comme ça partout, c'est un peu curieux.
00:42:35– C'est terrible de nier la réalité à ce point-là, franchement Mathias.
00:42:38– Non mais je ne dis pas… Jean-Marc laissez-moi terminer.
00:42:40– Honnêtement c'est terrible quoi, c'est un déni de réalité.
00:42:43– Si vous voulez, je fais un déni de réalité.
00:42:45– Mais vous savez bien que je ne peux pas y aller.
00:42:48– Arrêtez, vous avez un influenceur électrique.
00:42:50– La preuve c'est que…
00:42:52– Vous avez un influenceur électrique qui vient de se faire virer, vous avez vu ces images ?
00:42:55Il vient dans un quartier, il dit il n'y a pas de problème et il se fait virer.
00:42:58– Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème, il y a des quartiers qui sont fermés,
00:43:02notamment verrouillés par le business, on en a parlé des semaines.
00:43:05Et bien évidemment qu'il y a des zones qui peuvent paraître des zones de non-droit
00:43:09et que c'est scandaleux.
00:43:10– Non mais c'est un autre droit.
00:43:11– Je ne suis pas en train de vous faire l'apologie de ça.
00:43:13Ce que je veux dire aussi, c'est que les gens de ces quartiers,
00:43:16contrairement à ce que laisse entendre Jordan Florentin, ne sont pas des crétins.
00:43:21Ils comprennent bien…
00:43:22– Personne ne dit ça, où il a dit ça ?
00:43:24– Ils ne savent pas qui est…
00:43:26– Non, ce n'est pas être crétin, ça veut dire ne pas être intéressé par la politique,
00:43:30ce n'est pas être crétin, ne pas connaître Marie-Jean Denier, ce n'est pas être crétin.
00:43:34– Ils sentent bien qu'il y a une forme de journalisme à charge qui est destiné…
00:43:40– Le vôtre n'est pas à charge, c'est ça en fait.
00:43:42C'est les gens de gauche qui voient que les gens qui parlent de droite
00:43:45et qui disent nous on est indépendants, c'est exactement pareil.
00:43:47– Mais vous devriez être les premiers à dénoncer ça
00:43:50pour que les gens vivent dans ces quartiers-là normalement et comme ailleurs.
00:43:54Vous devriez dire, mais ça doit être une priorité de lutter contre ces trafics de drogue.
00:43:58Ça devrait être une priorité de faire cohésion nationale
00:44:01en essayant d'effacer ce communautarisme et d'inciter à l'assimilation.
00:44:05– Moi je suis absolument en tout sécuritaire, donc je n'ai pas de problème avec ça.
00:44:08– En avance, on va parler un peu plus de politique politicienne.
00:44:11C'est intéressant parce que je voudrais vous remontrer cette séquence qui est sur la liste.
00:44:15C'était hier chez nos confrères de BFM, c'était Gilles Legendre
00:44:18qui est un des premiers marcheurs puisqu'on les appelait comme ça
00:44:20tous ceux qui sont partis au départ il y a 7 ans avec Emmanuel Macron.
00:44:24Il est parti avec Emmanuel Macron, il a passé 7 ans avec Emmanuel Macron
00:44:28et aujourd'hui, vous allez le revoir, il est totalement désespéré.
00:44:32En fait il ne sait pas aujourd'hui où en est Emmanuel Macron.
00:44:37Il ne comprend plus Emmanuel Macron et il le dit clairement, il s'est trompé.
00:44:40Il a eu tort d'aller avec Emmanuel Macron il y a 7 ans.
00:44:43C'est assez rare honnêtement de voir un méa culpa pareil et surtout le désespoir
00:44:47parce que quand il en parle, il a quasiment la voix cassée en disant
00:44:50c'est une tristesse, c'est une douleur incroyable de dire il y a 7 ans je me suis planté.
00:44:54Regardez.
00:44:55– Parmi les macronistes historiques qui disent je ne le comprends plus Emmanuel Macron.
00:44:59Je ne comprends plus comment il résonne, il a perdu la tête,
00:45:01je ne comprends plus comment il fonctionne.
00:45:03Est-ce que vous dites la même chose ?
00:45:08– La question doit être évidemment posée pour nous.
00:45:11Vous savez, il avait fait naître un rêve exceptionnel.
00:45:15On a tout abandonné pour le suivre, on avait tous,
00:45:18notamment les personnes un peu âgées comme je l'étais,
00:45:21on avait tous des métiers, on avait tous des activités.
00:45:24On est parti mais au combat mais avec…
00:45:26Alors parfois ça pouvait passer pour de l'arrogance de notre part
00:45:30ou un excès d'assurance mais c'était surtout un espoir
00:45:34et un enthousiasme exceptionnel et de voir comment au bout de 7 ans
00:45:40le rêve se fracasse mais c'est d'abord une immense tristesse,
00:45:45une immense tristesse et ensuite un examen de conscience.
00:45:49Comment avons-nous pu autant nous tromper ?
00:45:53– C'est intéressant ça, comment avons-nous pu autant nous tromper ?
00:45:56Laudi Huchard bonjour, journaliste politique AC News.
00:45:59Elle est intéressante cette séquence parce que c'est un vrai malaise
00:46:02chez quelqu'un qui était au départ un des plus fervents soutiens d'Emmanuel Macron
00:46:06et on l'entend de plus en plus quand même dans le camp d'Emmanuel Macron,
00:46:10on ne comprend pas ce qui se passe.
00:46:13– Non alors c'est vrai qu'il y a quelque chose que dit Gilles Le Gendre
00:46:15au début de ce passage, quand il dit c'était un rêve,
00:46:17c'est peut-être le problème du macronisme, c'est que c'était un rêve
00:46:20qui aura duré 7 ans mais qui n'était pas fait pour s'installer
00:46:23dans un paysage politique sur le plus long terme.
00:46:25Gilles Le Gendre qui a été aussi président du groupe Renaissance
00:46:28qui était très fier à l'époque de dire qu'on ne pouvait pas comprendre
00:46:30Emmanuel Macron parce qu'il avait un avis trop complexe,
00:46:32peut-être que cette déclaration est un peu facile,
00:46:34Gilles Le Gendre a participé en plein à tout cela,
00:46:37il est aussi sans doute un peu frustré d'avoir perdu,
00:46:39mais effectivement on voit les soutiens anciens,
00:46:41actuels du président de la République le lâcher parce que 1,
00:46:44je crois que la dissolution c'était un peu le coup de trop,
00:46:46c'est le coup qui n'a pas été digéré et puis tous comprenant
00:46:49que maintenant que le macronisme est mort, tous les gens qui sont autour de lui,
00:46:52qu'ils soient députés ou ministres ou élus locaux,
00:46:55ils se disent que maintenant s'ils veulent continuer à exister,
00:46:57il faut prendre une distance avec le président de la République
00:46:59et on voit même les ministres qui nous disent d'ailleurs,
00:47:02en off ou même de plus en plus en on,
00:47:04qu'ils ont hâte enfin de pouvoir démissionner,
00:47:06de pouvoir aller à l'Assemblée Nationale,
00:47:08parce que les ministres disent qu'ils veulent démissionner
00:47:10et qu'ils ont hâte que le président accepte la démission,
00:47:12ce n'est pas pour prendre leur crème solaire et partir à la plage,
00:47:14c'est parce qu'en fait qu'ils veulent pouvoir peser maintenant
00:47:16sur la suite de ce mouvement le plus rapidement possible,
00:47:18dès maintenant par exemple à l'Assemblée Nationale,
00:47:20dès cet été en tentant de trouver des taxes législatives
00:47:22et aujourd'hui on voit bien à quel point le fait d'être dans l'exécutif
00:47:25ou d'être trop près d'Emmanuel Macron, ça devient un véritable boulet
00:47:28et je peux vous dire qu'ils ne sont pas très nombreux
00:47:30à rester motivés, à rester au gouvernement,
00:47:33si jamais le président leur proposait évidemment.
00:47:35Mais Élodie, ça veut dire quoi clairement ?
00:47:37Est-ce que ça veut dire qu'en fait ils ont envie de s'éloigner
00:47:39d'Emmanuel Macron parce qu'ils ont envie de garder leur siège,
00:47:42parce qu'ils ont envie d'être réélus,
00:47:44ou c'est vraiment parce qu'ils ne comprennent plus le président ?
00:47:47En fait en réalité il y a un petit peu des deux,
00:47:49c'est-à-dire qu'il y a une volonté de se sauver
00:47:51avec ce Titanic qui coule et que les élus n'ont pas envie de rester dessus
00:47:54et puis c'est surtout, ils se disent,
00:47:55on est arrivé à une situation politique qui est catastrophique
00:47:57et certains croient encore, je ne sais pas si on peut dire à l'intérêt général,
00:48:00mais en tout cas au fait qu'il va falloir essayer de sauver cette Assemblée nationale,
00:48:03sauver le pays et donc ils se disent,
00:48:05puisque le président de la République on ne le comprend plus,
00:48:07on ne sait pas où il va et de toute évidence
00:48:09il n'est sans doute pas le sauveur de sa propre ancienne majorité,
00:48:11ces élus-là ils ont envie de s'investir eux directement
00:48:14sans avoir finalement la plomb derrière
00:48:17et l'influence du président de la République.
00:48:19Mais en fait c'est quelque chose qu'on a vu déjà un peu depuis les européennes
00:48:22parce que déjà pendant la campagne des européennes
00:48:24on nous disait qu'Emmanuel Macron n'était pas vraiment un atout
00:48:26pour la campagne de Valéry Ayé
00:48:28et là on voit bien à quel point les langues se délient
00:48:31parce qu'en fait tous se disent, on ne le comprend plus,
00:48:33la situation il en est le responsable,
00:48:35maintenant c'est à nous d'essayer d'aller la sauver
00:48:37même si honnêtement la tâche est assez immense pour eux.
00:48:39Effectivement, merci beaucoup Elodie.
00:48:41C'est vrai qu'Emmanuel Macron on disait beaucoup
00:48:43que ce n'était pas un avantage pour la campagne de Valéry Ayé
00:48:45mais je ne sais même pas si Valéry Ayé est un avantage
00:48:47pour la campagne de Valéry Ayé.
00:48:49Merci beaucoup Elodie.
00:48:51Bref, c'est moi qui suis méchant après.
00:48:54Je suis pas méchant, je calcule les réflexions
00:48:56comme ça qui viennent en écoutant Elodie.
00:48:58Alexandre Nicolique, sur le petit passage,
00:49:00c'est intéressant j'ai le genre.
00:49:02Oui, et il le dit, il avait incarné un espoir,
00:49:04il dit en 2017.
00:49:06Il faut se rappeler que François Hollande
00:49:08avait totalement échoué entre 2012 et 2017
00:49:10à peu près sur tous les points,
00:49:12au point qu'il ne pouvait même pas se représenter
00:49:14et que le parti socialiste, je crois,
00:49:16avait fait 6% avec Benoît Hamon.
00:49:18Ensuite, par rapport à cet espoir,
00:49:20on peut aujourd'hui faire un bilan
00:49:22après 7 ans.
00:49:24Et quand il dit qu'il a déçu beaucoup de personnes.
00:49:26Emmanuel Macron, il arrive en disant
00:49:28je vais être un cador économique.
00:49:30Au final, on le répète, mais une dette
00:49:32qui n'avait jamais autant augmenté,
00:49:34un déficit public, qui est la pire trajectoire
00:49:36européenne, qui n'arrive même plus à évaluer.
00:49:38Là, ça se rajoute encore depuis hier,
00:49:40Bruno Le Maire dit qu'en final, il faut rajouter
00:49:42encore 5 milliards d'économies supplémentaires
00:49:44au-delà des 20 milliards.
00:49:46Mais des faillites d'entreprises
00:49:48qu'on n'avait jamais connues,
00:49:50c'est un bilan sécuritaire.
00:49:52Parce que c'est ce qu'incarnait François Hollande
00:49:54avant 2017, ce laxisme judiciaire.
00:49:56Mais qu'il a prolongé.
00:49:58Ce qui fait qu'aujourd'hui, vous avez plus de
00:50:00260 violences sexuelles par jour dans notre pays.
00:50:02Plus de 600 cambriolages par jour
00:50:04dans notre pays.
00:50:06Et sur l'immigration,
00:50:08c'est important d'évoquer ce bilan.
00:50:10Oui, mais le bilan, c'est vous qui le faites.
00:50:12Moi, ce qui me surprend dans la séquence,
00:50:14c'est que le bilan, c'est vous qui le faites,
00:50:16et c'est normal.
00:50:18C'est pour ça qu'ils sont obligés de cacher.
00:50:20Ce qui est nouveau, c'est que c'est dans son propre camp.
00:50:22Ils ont honte.
00:50:24Même beaucoup de soutiens d'Emmanuel Macron
00:50:26ont honte de ce bilan.
00:50:28Et aujourd'hui, ils ne se revendiquent même plus
00:50:30d'Emmanuel Macron, et on l'a vu,
00:50:32durant la campagne.
00:50:34Ce que les macronistes ont pu faire
00:50:36durant cette campagne des législatives,
00:50:38en se retirant parfois,
00:50:40je le dis au-delà de leur bilan,
00:50:42pour faire élire Raphaël Arnault,
00:50:44qui revendique la violence et qui menace
00:50:46dans la tête à une féministe,
00:50:48en l'occurrence, qui incarne
00:50:50cette violence politique, quand ils soutiennent
00:50:52Alma Dufour, en se retirant,
00:50:54qui avait dit après Naël que la faim justifie
00:50:56les moyens, et donc qui soutenait les émeutes
00:50:58qui ont laissé...
00:51:00Là, on est au meeting du Rassemblement National.
00:51:04Moi, ce que je trouve dommage,
00:51:06mais il n'y a pas que Gilles Le Gendre,
00:51:08c'est qu'en réalité, moi, je pense qu'en politique,
00:51:10il faut à un moment donné avoir une certaine
00:51:12loyauté, une certaine fidélité.
00:51:14Et là,
00:51:16on a perdu des matchs, nous, il va falloir
00:51:18reconstruire et regagner des matchs.
00:51:20Pour l'instant, on ne va pas frimer, ça ne sert à rien.
00:51:22Mais ce que je veux dire, c'est que
00:51:24il aura pu s'abstenir de dire ce qu'il a dit.
00:51:26Chez nous, on a eu aussi
00:51:28des cas, on a eu...
00:51:30Je ne vais pas citer les noms, mais il y a quand même
00:51:32Georges Berger, il y a eu Rachid Attati,
00:51:34il y a eu Bruno Le Maire, etc.
00:51:36Alors qu'ils ont dit que...
00:51:38On est nombreux, on est nombreux,
00:51:40je vous assure.
00:51:42On a beaucoup de maires,
00:51:44on a beaucoup de présidents de région,
00:51:46on a beaucoup de présidents de départements, etc.
00:51:48Mais je trouve que, en tous les cas,
00:51:50l'intervention qu'il a faite, je trouve
00:51:52qu'il aura pu s'abstenir et attendre
00:51:54parce qu'en réalité, on le sait tous,
00:51:56ici autour de la table, la politique,
00:51:58ça va, ça vient. Donc, il y a un moment donné,
00:52:00il sera rentré dans les rangs, aussi
00:52:02facilement qu'il l'ait rentré. – Je vous précise également
00:52:04que vous voyez à gauche de l'image, c'est
00:52:06l'Elysée, bien évidemment, c'est cette fameuse rue de l'Elysée
00:52:08que vous avez reconnue, parce qu'il va y avoir dans les minutes
00:52:10qui viennent une réunion autour d'Emmanuel Macron
00:52:12et des cadres de la majorité pour parler
00:52:14de la présidence du groupe.
00:52:16Donc voilà, on devrait peut-être avoir Gabriel Attal,
00:52:18s'il n'est pas encore arrivé, on devrait le voir arriver,
00:52:20ainsi que des cadres du groupe. Mathias.
00:52:22– Indépendamment du côté émotionnel,
00:52:24parce qu'on a presque envie de pleurer avec Gilles Legendre,
00:52:26je trouve qu'il y a deux choses intéressantes.
00:52:28– Donc quoi ? Vous avez un cœur, parfois ?
00:52:30– Oui, voilà, c'est ça. Il y a un cœur
00:52:32qui bat sous l'homme de gauche.
00:52:34Je trouve qu'il y a
00:52:36deux choses intéressantes. La première, c'est
00:52:38à quel point, quand il parle
00:52:40d'Emmanuel Macron, on a l'impression
00:52:42qu'il parle de Jésus, on a tout quitté,
00:52:44on l'a suivi,
00:52:46il y a quelque chose de messianique
00:52:48un peu curieux,
00:52:50qui rappelle effectivement le début
00:52:52du premier quinquennat, avec ce livre
00:52:54Révolution, où ils allaient tout révolutionner,
00:52:56tout allait changer, on allait rentrer dans une autre
00:52:58ère politique. Bon, on a vu que le résultat
00:53:00n'a pas été le cas.
00:53:02Et puis, la deuxième chose,
00:53:04c'est que ça montre
00:53:06à quel point ils ont été
00:53:08sourds à tout ce qui se passe
00:53:10en France, à quel point ils étaient
00:53:12déconnectés, parce qu'au bout de
00:53:147 ans, ils se rendent compte que c'est un échec.
00:53:16Au bout de 7 ans, ils n'ont pas
00:53:18corrigé la barre. – Mais les Français, au bout de 5 ans, l'auraient élu.
00:53:20Excusez-moi. – Oui, c'est vrai.
00:53:22– Au bout de 5 ans, il a été réélu.
00:53:24Il n'y a pas que ses soutiens.
00:53:26Il y a aussi les Français qui, au bout de 7 ans, l'auraient élu.
00:53:28– Oui, mais enfin, il a été réélu dans des circonstances…
00:53:30– Mais il a été réélu, c'est toujours pareil.
00:53:32– La situation, c'est encore agréable.
00:53:34– On va partir en direct à l'Elysée, justement.
00:53:36On va rejoindre Maxime Legay, qui est avec
00:53:38Laurent Sélarié. Maxime, pour nous expliquer un peu, c'est quoi
00:53:40cette réunion qui doit commencer,
00:53:42puisqu'il est 11h31. De quoi
00:53:44s'agit-il, Maxime ?
00:53:46– Oui, tout à fait.
00:53:48Jean-Marc, tout juste
00:53:50rentré de son déplacement à Washington,
00:53:52le président de la République
00:53:54a donné rendez-vous
00:53:56au cadre de la majorité, ici,
00:53:58à l'Elysée. Ils seront présents
00:54:00autour de la table, Gabriel Attal, qu'on attend
00:54:02aussi, une minute à l'autre, avec son
00:54:04convoi. Il y aura aussi Gérald
00:54:06Darmanin ou encore
00:54:08Aurore Berger. Il va être question, évidemment,
00:54:10de la politique, de la stratégie
00:54:12à mettre en œuvre dans les semaines
00:54:14à venir. Mais aussi, une question
00:54:16qui anime beaucoup, ici, en interne,
00:54:18c'est le sujet de la présidence du groupe
00:54:20Renaissance à l'Assemblée nationale.
00:54:22On sait que Gabriel Attal est officiellement
00:54:24candidat depuis ce matin.
00:54:26On sait aussi que le poste a été convoité par
00:54:28Gérald Darmanin et que les deux hommes
00:54:30sont livrés à une véritable bataille
00:54:32d'influence. Mais semble-t-il, Gérald Darmanin
00:54:34a renoncé à se présenter,
00:54:36laissant donc la voie libre
00:54:38à Gabriel Attal. Il va aussi être question,
00:54:40surtout pour le camp présidentiel,
00:54:42de clarifier sa ligne
00:54:44politique et d'unir ses propres
00:54:46troupes, puisqu'on sait qu'elle est tiraillée
00:54:48entre l'aile gauche de la Macronie, incarnée
00:54:50par Elisabeth Borne, Agnès Panet
00:54:52Runacher, qui souhaite faire des alliances
00:54:54avec les sociodémocrates, et puis
00:54:56de l'autre côté du spectre, Gérald Darmanin,
00:54:58Aurore Bergé, qui estime que le pays penche
00:55:00à droite et qu'il faudra donc
00:55:02constituer des alliances avec
00:55:04les Républicains. Voilà, c'est de tout ça
00:55:06qui va être question ici,
00:55:08entre le président de la République et les
00:55:10cadres de la majorité, alors qu'on attend
00:55:12d'ici une minute, Gabriel Attal,
00:55:14ici à l'Elysée.
00:55:16On va l'attendre avec vous, Gabriel Attal.
00:55:18On va attendre son arrivée à
00:55:20l'Elysée, qui est sans doute en train de
00:55:22se faire, Maxime, non ? Je vois la
00:55:24police qui s'agite.
00:55:26Oui, oui, oui,
00:55:28effectivement, il y a son convoi qui devrait
00:55:30arriver. On a bouclé
00:55:32la rue, effectivement, pour
00:55:34son entrée. On a vu
00:55:36Gérald Darmanin qui était arrivé
00:55:38il y a quelques minutes.
00:55:40C'est une question de minutes,
00:55:42vous savez, mais parfois il y a un peu de retard
00:55:44dans ces réunions, qui
00:55:46va sans doute durer un peu.
00:55:48Donc on vous tiendra, évidemment,
00:55:50informés en temps réel dès que
00:55:52le convoi de Gabriel Attal. Gabriel Attal
00:55:54ne sera pas seul, puisqu'on sait qu'il y aura aussi
00:55:56Elisabeth Borne, Aurore Bergé. C'est un peu
00:55:58le réunion des pontes, des cadres
00:56:00de la Macronie ici, des
00:56:02chefs à plumes pour déterminer
00:56:04la stratégie à mener
00:56:06dans les semaines à venir, et puis clarifier
00:56:08la ligne politique, comme je le mentionnais.
00:56:10Merci beaucoup.
00:56:12Un petit mot à l'IAMSA,
00:56:14quand même, les Républicains,
00:56:16vous allez vous associer ou pas
00:56:18avec Emmanuel Macron ?
00:56:20Pour l'instant, nous, on n'a pas cette
00:56:22prétention de se mettre avec Emmanuel Macron.
00:56:24Ça peut changer dans une heure ?
00:56:26Non, je ne pense pas.
00:56:28En toute sincérité, je ne pense pas. Je pense que
00:56:30il y aura forcément, sur certaines thématiques,
00:56:32dans laquelle on pourrait voter avec eux,
00:56:34mais ça va être plutôt un pacte
00:56:36que ça va être
00:56:38un soutien direct avec eux.
00:56:40Mais ça ne fait pas une majorité.
00:56:42Non, c'est une majorité.
00:56:44Ça fait un début.
00:56:46Édouard Philippe avait dit de créer un groupe à 200.
00:56:48Je ne vais pas faire du bordel là, mais on ne va pas tomber dedans.
00:56:50Il y a un match à rejouer bientôt.
00:56:52On va faire la pub et puis on va se retrouver
00:56:54juste après. On parlera de la CGT
00:56:56parce que c'est intéressant le changement
00:56:58de paradigme de la CGT
00:57:00qui devient un parti politique,
00:57:02qui est de moins en moins un syndicat et qui est de plus en plus politique.
00:57:04On parlera aussi de la coordination rurale,
00:57:06c'est-à-dire les agriculteurs
00:57:08qui menacent de redescendre dans la rue.
00:57:10Tout ça, c'est dans un instant. Vous restez avec nous.
00:57:12On est en direct. A tout de suite.
00:57:20Le sommet de l'OTAN à Washington
00:57:22marqué par deux lapsus de Joe Biden.
00:57:24En conférence de presse
00:57:26cette nuit, le président américain a accueilli
00:57:28Volodymyr Zelensky en annonçant
00:57:30Vladimir Poutine. Il a également
00:57:32évoqué le vice-président Trump
00:57:34au lieu de Kamala Harris, ce qui amuse
00:57:36son rival dans la course à la présidentielle.
00:57:38Emmanuel Macron ou encore
00:57:40Olaf Scholl sont appelés à l'indulgence.
00:57:42Plus que deux semaines avant la cérémonie
00:57:44d'ouverture des JO, les noms
00:57:46des portes-drapeaux français ont été
00:57:48révélés. Il s'agit du nageur
00:57:50Florent Manodou, quadruple médaillé
00:57:52olympique, et de Melina Robert-Michon,
00:57:54vice-championne olympique
00:57:56de lancée de disque à Rio en 2016.
00:57:58Le binôme pour les Jeux paralympiques
00:58:00sera composé du paratriathlète
00:58:02Alexis Anquincan et de
00:58:04Nantanin Keïta, athlète malvoyante
00:58:06quadruple médaillé olympique.
00:58:08Des célébrités dont les sœurs
00:58:10Kardashian participent à un mariage
00:58:12hors normes en Inde.
00:58:14Une fête de trois jours organisée par
00:58:16l'homme le plus riche d'Asie, Mukesh Ambani.
00:58:18Son plus jeune fils se marie à
00:58:20Bombay. Les premières festivités
00:58:22ont notamment inclus une croisière en
00:58:24Europe pour 1200 invités,
00:58:26la construction d'un temple hindou
00:58:28ou encore des concerts privés
00:58:30de stars américaines.
00:58:3411h37 sur CNews.
00:58:3611h37, merci d'être en direct
00:58:38avec nous, avec cette agitation
00:58:40autour de l'Elysée pour cette
00:58:42réunion qui est en train de se
00:58:44dérouler ou qui va commencer dans les minutes qui viennent
00:58:46autour du président de la République
00:58:48pour les cadres de la majorité
00:58:50qui sont réunis pour parler de la présidence
00:58:52du groupe. Ils parleront peut-être
00:58:54également de la coordination rurale
00:58:56des agriculteurs puisque quelques mois
00:58:58après de nombreux blocages sur
00:59:00les routes de l'Hexagone, il y a
00:59:02des menaces qui sont faites par la coordination
00:59:04rurale. On est en direct avec Véronique
00:59:06Lefloch qui est présidente de la coordination
00:59:08rurale de France. Bonjour, merci beaucoup
00:59:10d'être en direct avec nous. On a
00:59:12senti qu'il y avait une certaine colère
00:59:14de votre côté si jamais
00:59:16il y avait des écolos ou des gens
00:59:18d'insoumis qui arrivaient
00:59:20dans le nouveau gouvernement.
00:59:22Alors bonjour, oui
00:59:24nous à la coordination rurale on est très
00:59:26inquiets, très inquiets de voir des verts
00:59:28arriver au pouvoir et notamment au
00:59:30ministère de l'Agriculture parce que
00:59:32on le prendrait comme une double
00:59:34provocation. On connaît en fait
00:59:36les idées de ces personnes,
00:59:38des personnes irresponsables
00:59:40qui conduiraient l'agriculture
00:59:42dans une déproduction,
00:59:44un déclin total, donc plus d'importations,
00:59:46de l'importation de l'eau, de l'importation
00:59:48de produits, ne respectant pas nos normes.
00:59:50De l'importation, on la voit déjà
00:59:52de la guerre civile dans nos campagnes
00:59:54au travers de ce qui est annoncé,
00:59:56le village de l'eau, un an après Saint-Sauline
00:59:58la semaine prochaine, soit dans la Vienne,
01:00:00dans les Deux-Sèvres.
01:00:02En tout cas, nous l'agriculture,
01:00:04les agriculteurs de la CR,
01:00:06on ira en renfort. Il n'est pas question,
01:00:08pas question, mais pas question
01:00:10de se laisser faire et d'avoir nos outils de production
01:00:12parce que c'est ce qui est dans vos assiettes
01:00:14qui demain ne le sera plus,
01:00:16parce que justement, nous autres, on aura disparu
01:00:18à cause d'eux.
01:00:20Mais ça veut dire clairement que c'est à la fois
01:00:22les écolos et à la fois les insoumis qui sont
01:00:24la ligne rouge à ne pas dépasser pour vous.
01:00:26Eh bien écoutez, qu'est-ce qu'ils veulent ?
01:00:28Ils veulent encore des agriculteurs,
01:00:30ils veulent travailler avec nous, nous à la coordination
01:00:32rurale. On a dit qu'on travaillerait avec tout le monde,
01:00:34mais en bonne intelligence.
01:00:36Dans cette politique de décroissance
01:00:38où justement, demain, avec nous autres,
01:00:40agriculteurs qui faisons vivre
01:00:426-7 personnes à temps plein derrière nous autres,
01:00:44des emplois qui vont disparaître,
01:00:46on fait quoi finalement ? Nous autres
01:00:48qui travaillons tous les jours, tous les jours,
01:00:50pour pas de revenus, ou presque pas.
01:00:52Mais où on va nous emmener ? En tout cas,
01:00:54on ne veut pas de leur politique, une politique
01:00:56avec plus de contraintes,
01:00:58plus de contraintes environnementales,
01:01:00alors même que nous avons la politique la plus verte
01:01:02au monde, des politiques environnementales
01:01:04pour avoir des aides,
01:01:06c'est pas du tout ça que nous voulons.
01:01:08Nous voulons vivre de notre travail
01:01:10avec des prix rémunérateurs.
01:01:12Mais ça veut dire quoi concrètement ?
01:01:14Si demain, il y a un gouvernement avec des écolos et les filles,
01:01:16vous faites quoi ? Vous redescendez dans la rue ?
01:01:18Vous rebloquez les routes ?
01:01:20Écoutez, déjà, nous sommes en train de préparer
01:01:22nos tracteurs, nous sommes montés
01:01:24jusqu'à Rungis, demain nous allons peut-être monter
01:01:26jusqu'à Saint-Sauline, là où ils iront.
01:01:28En tout cas, nous allons défendre nos biens.
01:01:30Il n'est pas question de détruire.
01:01:32On a déjà tous ces aléas climatiques
01:01:34qui détruisent nos récoltes.
01:01:36On n'aura quand même pas des gens
01:01:38qui devraient être civilisés, qui viendront
01:01:40dans nos campagnes,
01:01:42importer cette guerre civile.
01:01:44Nous autres, on n'est là que pour nous défendre,
01:01:46pour défendre
01:01:48l'avenir,
01:01:50ce que nous aurons demain dans nos assiettes.
01:01:52Monique Leflac, on vous sent très en colère,
01:01:54on vous sent très remontée, là.
01:01:56Écoutez, comment vous voulez être autrement ?
01:01:58On a déjà tous ces problèmes de revenus,
01:02:00on a déjà toutes ces promesses
01:02:02du gouvernement qui ne sont pas tenues.
01:02:04On a déjà, en fait, cet abandon
01:02:06du président de la République
01:02:08qui dissout l'Assemblée, qui repart
01:02:10à zéro, qui met tout par terre.
01:02:12Il met tout le pays par terre.
01:02:14Alors nous autres, qui travaillons 365 jours par an,
01:02:16vous connaissez le nombre
01:02:18d'heures que l'on fait, vous connaissez le rapport
01:02:20des revenus ramenés aux heures
01:02:22travaillées, mais ce n'est pas tenable.
01:02:24Et on nous parle encore demain d'installer des jeunes.
01:02:26Mais soyons honnêtes,
01:02:28que devons-nous dire
01:02:30aux jeunes qui veulent s'installer ?
01:02:32Est-ce que demain, avec
01:02:34un gouvernement irresponsable
01:02:36qui, soi-disant, devait rendre
01:02:38d'intérêt général l'agriculture
01:02:40pour porter justement cette
01:02:42filière au même niveau que l'environnement ?
01:02:44Mais finalement, ce ne sont que
01:02:46des paroles. Alors s'il le faut,
01:02:48dès demain, tout à l'heure, je vais
01:02:50appeler Gérald Darmanin, j'appelle
01:02:52le ministre de l'Intérieur
01:02:54justement à cette paix sociale,
01:02:56cette paix dans nos campagnes.
01:02:58Franchement, laissez-nous
01:03:00travailler, foutez-nous la paix.
01:03:02Merci beaucoup Véronique Leflocq, présidente de la coordination
01:03:04rurale, pour ce message qui est très clair. On ne peut pas
01:03:06être plus clair. Laissez-nous tranquille, laissez-nous travailler
01:03:08et on veut vivre de notre métier. Et c'est un peu
01:03:10le message que vous aviez d'ailleurs, quand vous étiez
01:03:12descendu une première fois dans les rues,
01:03:14quand vous aviez bloqué les rues. C'était un peu ce message.
01:03:16Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous.
01:03:18Alexandre. Oui, mais évidemment,
01:03:20on l'a dit souvent, il y a déjà eu un déclin
01:03:22de notre agriculture. On est passé de
01:03:24deuxième pays exportateur à cinquième en
01:03:2620 ans, déjà à cause de beaucoup de normes et tout.
01:03:28Mais il faut comprendre ce qu'il y a derrière le programme
01:03:30aujourd'hui de LFI-ELV
01:03:32qui veulent par exemple supprimer les
01:03:34phytosanitaires, qui refusent le stockage d'eau
01:03:36alors que justement il y a des endroits où il y a une pénurie
01:03:38d'eau et les agriculteurs en ont besoin.
01:03:40Supprimer totalement les phytosanitaires
01:03:42aujourd'hui, ce serait
01:03:44faire comme le Sri Lanka, qui était un pays exportateur
01:03:46de denrées alimentaires, où il y a eu une famine, le gouvernement
01:03:48a été renversé. C'est intenable
01:03:50parce que vous avez sur le blé dur, par exemple
01:03:5260% de rendement en moins, mais sur
01:03:54d'autres productions,
01:03:5625-30%, on est déjà
01:03:58même plus autosuffisant pour nourrir le peuple français
01:04:00aujourd'hui par exemple sur la filière poulet, où on est obligé
01:04:02d'importer. Il y aurait une telle
01:04:04pénurie qu'effectivement soit
01:04:06il y aura une pénurie alimentaire
01:04:08pour les français, avec une augmentation des prix
01:04:10considérables, soit on sera obligé d'importer
01:04:12des produits qui au final auront des normes
01:04:14beaucoup plus laxistes
01:04:16que ce qu'on peut avoir aujourd'hui parce que
01:04:18la grande majorité des agriculteurs
01:04:20via la science, via
01:04:22les GPS, sont en agriculture
01:04:24raisonnée pour diminuer l'impact des phytos
01:04:26et l'absurdité de ces gens.
01:04:28Quand il y a eu à Nantes
01:04:30des expérimentations avec des salades
01:04:32qui ont moins besoin d'eau et de phytos sanitaires
01:04:34ils ont liquidé les salades parce qu'ils
01:04:36refusent la science, ils refusent tout
01:04:38le progrès qu'on pourrait avoir justement
01:04:40pour avoir une agriculture plus saine, mais qui peut
01:04:42produire demain et continuer à exporter.
01:04:44Bruno Pommard, c'est vrai que
01:04:46Véronique Leflocq elle est très claire en fait
01:04:48elle a dit, ne recommencez pas à venir
01:04:50nous chercher, à venir nous imposer des normes
01:04:52à venir nous imposer des règles, en nous mettant
01:04:54un écolo ou en nous mettant les insoumis
01:04:56au gouvernement. C'est très clair et
01:04:58on a senti sa colère, franchement
01:05:00on voyait qu'elle était très en colère. Mais elle a totalement
01:05:02raison et moi je le vois en Occitanie,
01:05:04je suis maire d'un petit village et je vois
01:05:06mes copains agriculteurs
01:05:08qui souffrent le martyre, où toutes les terres
01:05:10sont en frange quasiment parce qu'on ne peut plus rien faire
01:05:12évidemment à cause des normes.
01:05:14Les agriculteurs se suicident par jour dans notre pays maintenant.
01:05:16C'est des normes qu'on ne
01:05:18fait pas ailleurs.
01:05:20Ça c'est un élément important. Et le deuxième,
01:05:22ce qui est intéressant, et ça c'est juste une petite
01:05:24boutade je dirais, ce que dit
01:05:26Véronique Leflocq,
01:05:28c'est qu'elle monte au créneau concernant
01:05:30pour défendre leur boulot, pour défendre
01:05:32ils sont prêts à faire une marche pour ça
01:05:34à côté de ça il y a M.Cathélez qui veut faire une marche
01:05:36sur Matignon lui, juste pour une nomination.
01:05:38Ça veut dire que la gauche, et en particulier
01:05:40les filles ne s'intéressent pas du tout au monde rural.
01:05:42C'est vrai que là dessus...
01:05:44C'était ça.
01:05:48Heureusement que je suis assis
01:05:50parce que sinon je pourrais tomber.
01:05:52Je trouve le propos de Véronique Leflocq
01:05:54hallucinant. Pourquoi ?
01:05:56Parce que déjà, effectivement,
01:05:58elle fait partie d'un syndicat
01:06:00et au titre de syndicat
01:06:02c'est comme la CGT. Depuis quand les syndicats ?
01:06:04Elle défend le boulot là.
01:06:06Donc là ça va dans le sens.
01:06:08Elle défend son métier.
01:06:10Et Cathélez qui veut marcher sur Matignon lui.
01:06:12Juste une chose.
01:06:14Elle est en train de critiquer
01:06:16une politique qui pour l'instant
01:06:18n'existe pas.
01:06:20Elle est en train de...
01:06:26Les écolos
01:06:28c'est le nouveau péril français.
01:06:32C'est son avis. Je ne dis pas que c'est mon avis.
01:06:34Je vous dis juste que c'est son avis.
01:06:38Elle connaît mieux l'agriculture que vous je pense.
01:06:40Certainement.
01:06:46Elle connaît certainement mieux l'agriculture que moi.
01:06:48Mais il n'y a pas qu'elle.
01:06:50Il y a aussi la Confédération Paysanne.
01:06:52Elle donne son avis.
01:06:54Elle est légitime à donner son avis.
01:06:56Je peux le critiquer ?
01:06:58Je ne sais pas.
01:07:02Pas en remettant à cause sa légitimité.
01:07:04Je trouve ça hallucinant.
01:07:06Moi je suis journaliste politique.
01:07:08Elle n'a pas envie de crever.
01:07:14Elle est en train de dire
01:07:16s'il y a des ministres verts
01:07:18et s'il y a des ministres électifs,
01:07:20on descend dans la rue.
01:07:22Qu'est-ce que c'est que ce chantage ?
01:07:24C'est hallucinant.
01:07:26Face à une politique
01:07:28qui pour l'instant
01:07:30n'existe pas.
01:07:34Attendez.
01:07:36Ce qui est dingue, c'est votre logique.
01:07:38On sait ce que veulent faire
01:07:40les écolos en matière d'agriculture.
01:07:42On le sait.
01:07:44Elle le sait.
01:07:46Elle dit juste que si c'est quelqu'un
01:07:48qui représente cette politique,
01:07:50je ne vois pas où est le problème.
01:07:52Peut-être que les écolos
01:07:54sont quand même légitimes
01:07:56à vouloir une écologie
01:07:58qui soit légitime.
01:08:00Mais ce n'est pas écologie.
01:08:02Ça entraînerait beaucoup plus d'importations.
01:08:04Au final, c'est la principale source
01:08:06d'émissions de gaz à effet de serre.
01:08:08On ne peut pas développer
01:08:10une agriculture qui soit écoresponsable.
01:08:12Il faut forcément une agriculture
01:08:14intensive pour faire du bisness et du profit.
01:08:16Mais vous dites n'importe quoi.
01:08:18Les agriculteurs sont presque tous enraisonnés.
01:08:20Aujourd'hui, ils ont déjà diminué
01:08:22les fitos parce que ça fait
01:08:24moins de dépenses.
01:08:26C'est une source de dépenses énorme.
01:08:28Vous vous braquez sur les filles,
01:08:30les ministres et les filles.
01:08:32Je parle d'elles.
01:08:34Qu'est-ce qui vous choque ?
01:08:36Dans le fait qu'elle dit
01:08:38que le programme des écolos
01:08:40ne nous voit pas,
01:08:42on ne veut pas que ce soit appliqué.
01:08:44C'est la première concernée.
01:08:46Je peux vous répondre ?
01:08:48Qu'elle conteste les idées,
01:08:50il n'y a pas de problème.
01:08:52Mais qu'elle dise qu'en revanche,
01:08:54s'il y a un ministre écologique
01:08:56qui va défendre ses idées écolo...
01:08:58Pour l'instant, il n'y a pas de politique.
01:09:00Il sera obligé de faire des compromis
01:09:02puisqu'il n'y a pas de majorité.
01:09:04C'est dingue !
01:09:06C'est dingue !
01:09:08Si c'était les profs qui menaçaient,
01:09:10vous trouveriez ça formidable
01:09:12parce qu'ils sont gauches.
01:09:14Je vous dirais la même chose
01:09:16avec la CGT dans 30 secondes.
01:09:18La vérité, c'est que ça fait quelques années
01:09:20que les écolos nous pondent des lois
01:09:22et des réglementations venues d'ailleurs.
01:09:24Mais il n'y a pas que l'agriculture.
01:09:26Le bâtiment, c'est pareil.
01:09:28Quand tu construis un bâtiment...
01:09:30Tout ça, ça fait que...
01:09:32Je comprends, si tu veux, Véronique Leflocq.
01:09:34Elle a tout à fait raison.
01:09:36Depuis qu'ils sont,
01:09:38quels que soient les gouvernements,
01:09:40ils ont pondu des réglementations
01:09:42dans lesquelles on ne peut pas.
01:09:44J'en vois des agriculteurs...
01:09:46Ils sont en peine.
01:09:48Mais c'est très dur.
01:09:50C'est très dur de vivre
01:09:52en plus de leur travail.
01:09:54C'est compliqué.
01:09:56Vous rajoutez des règles
01:09:58sur des règles sur des règles
01:10:00et en plus qu'ils n'ont pas de sens,
01:10:02à un moment donné, c'est agaçant.
01:10:04La loi sur l'eau,
01:10:06c'est pareil.
01:10:08Le GIEC,
01:10:10c'est des experts, c'est pas des écolos.
01:10:12Regardez les chiffres sur ma tête.
01:10:143 000 milliards d'émissions de CO2
01:10:16dans le monde.
01:10:181 000 milliards en Europe,
01:10:20la France produit 1 milliard d'émissions de CO2.
01:10:22Mais non, mais c'est pas ça.
01:10:24Il faut trouver un équilibre.
01:10:26Vous savez pourquoi ?
01:10:28Parce que c'est nous qui appliquons le moins leur programme.
01:10:30L'Allemagne, qui applique le programme de LV,
01:10:32notamment en matière énergétique,
01:10:34en abandonnant le nucléaire,
01:10:36ils émettent largement plus d'émissions de gaz à effet de serre
01:10:38parce qu'ils ont besoin de produire.
01:10:40Mais non, parce que ce que vous évoquez,
01:10:42c'est anti-écolo.
01:10:44Juste, on n'est pas en train de discuter
01:10:46de la politique écologique des verts.
01:10:48C'est pas ça le débat.
01:10:50Non, le débat, c'est que vous avez des agriculteurs
01:10:52qui sont en train d'écolo, on n'en veut pas
01:10:54et on vous prévient que... Voilà, c'est tout.
01:10:56Et vous ne trouvez pas ça normal ?
01:10:58C'est là où je comprends. On ne parle même pas du fond.
01:11:00Eux l'ont vu et ils ont dit
01:11:02« ça ne nous va pas ».
01:11:04Comme les profs qui, à certains moments,
01:11:06voient certaines stratégies et disent
01:11:08« ça ne nous va pas ».
01:11:10Mais les profs, c'est formidable parce qu'ils sont de Gaulle.
01:11:12Je trouve qu'elle défend quand même son métier.
01:11:14Elle défend son métier à la raison.
01:11:16Elle a fait du syndicalisme, par contre.
01:11:18Elle ne fait pas de politique.
01:11:20C'est ça, Mathias.
01:11:22Je suis en train de dire qu'elle fait de la politique.
01:11:24Je suis désolé, mais Véronique Leflocq ne fait pas de politique.
01:11:26Par rapport à ce qu'elle dit,
01:11:28elle dit simplement
01:11:30que son métier est en train de mourir
01:11:32et si on continue comme ça, ils vont mourir encore davantage.
01:11:34On va parler de la CGT.
01:11:36La CGT, maintenant, puisque la CGT
01:11:38menace elle aussi,
01:11:40elle rentre dans la politique.
01:11:42Elle, c'est un discours politique.
01:11:44C'est pas pareil.
01:11:46Vous êtes partisans.
01:11:48Je ne les connais pas.
01:11:50Je les ai juste rencontrés sur un barrage.
01:11:52Je ne veux pas que tu sois partisan,
01:11:54mais un reportage sur la CGT.
01:11:56Un rassemblement pour exiger
01:11:58le respect des urnes.
01:12:00La CGT Cheminots appelle dans un communiqué
01:12:02ses syndicats à se mobiliser jeudi prochain.
01:12:04Des rassemblements sont prévus
01:12:06devant les préfectures et à Paris
01:12:08à proximité de l'Assemblée nationale.
01:12:10Il faut une pression populaire
01:12:12et citoyenne pour la secrétaire générale
01:12:14de la CGT, Sophie Binet.
01:12:16La CGT des Cheminots a décidé
01:12:18d'appeler à des rassemblements
01:12:20le 18 juillet pour mettre
01:12:22l'Assemblée nationale sous surveillance.
01:12:24La priorité pour la CGT,
01:12:26c'est d'avoir un gouvernement qui abroge
01:12:28la réforme des retraites, qui augmente
01:12:30les salaires et qui donne de l'argent
01:12:32pour nos services publics.
01:12:34Il faut qu'il sorte du déni. Il a perdu.
01:12:36Il a perdu les élections.
01:12:38Dans une lettre aux Français, Emmanuel Macron
01:12:40a estimé que personne ne l'a emporté
01:12:42lors du second tour.
01:12:44Voilà, comme vous voulez.
01:12:46Si elle veut continuer, on peut continuer.
01:12:48Il n'y a pas de soucis.
01:12:50Ali Hamza, comment vous jugez
01:12:52la position de la CGT ?
01:12:54C'est incroyable.
01:12:56Elle veut mettre l'Assemblée nationale
01:12:58sous surveillance.
01:13:00Sous surveillance de quoi ?
01:13:02De la CGT, en fait ?
01:13:04J'ai l'impression que le syndicat devient
01:13:06un parti politique et qu'aujourd'hui,
01:13:08elle veut mettre quoi ? Sous surveillance ?
01:13:10Dans la Constitution, ce n'est même pas toléré.
01:13:12Je ne comprends même pas son message.
01:13:14En plus, elle a quand même des positions très politiques,
01:13:16contrairement à Véronique.
01:13:18C'est complètement distinct.
01:13:20Ils n'ont rien à voir l'une à l'autre.
01:13:22L'autre a fait vraiment du syndicalisme.
01:13:24Elle défend un métier et l'autre, elle dit
01:13:26qu'on va faire un rassemblement sous surveillance.
01:13:28La CGT, qui à une époque était très proche
01:13:30du Parti communiste, s'est éloignée visiblement
01:13:32du Parti communiste et aujourd'hui,
01:13:34elle s'est rapprochée des Insoumis.
01:13:36C'est clair. Aujourd'hui, Sophie Minet
01:13:38et les Insoumis, c'est exactement le même.
01:13:40Ces gens sont dangereux.
01:13:42Ces gens refusent le choix
01:13:44des urnes et la démocratie.
01:13:46Quand on dit qu'on veut mettre l'Assemblée
01:13:48sous surveillance et mettre pression,
01:13:50c'est-à-dire faire quoi exactement ?
01:13:52Faire grève et marcher,
01:13:54comme veut le faire M. Katnens,
01:13:56qui dit qu'il faut organiser une grande marche
01:13:58et ensuite, ça a été confirmé par beaucoup
01:14:00d'élus LFI. C'est exprimé
01:14:02par beaucoup qui refusent le choix des urnes.
01:14:04Quand vous aviez M. Coquerel,
01:14:06qui après une chanson de rap,
01:14:08où la chanson disait qu'on va sortir
01:14:10les calibres si le Rassemblement
01:14:12national l'emporte. Mais,
01:14:14vous vous rendez compte de la gravité
01:14:16et de la violence qu'ils sont en train de tolérer.
01:14:18On parle parfois
01:14:20de républicanisme ou pas,
01:14:22mais ces gens remettent en cause les fondements
01:14:24républicains parce qu'ils veulent
01:14:26faire taire toute opposition
01:14:28et quand ils veulent, par exemple, interdire
01:14:30ou boycotter CNews,
01:14:32quand ils en sont, sincèrement,
01:14:34à tolérer
01:14:36cette violence en mettant, vous vous souvenez,
01:14:38M. Portes qui mettait son pied
01:14:40sur un ballon avec la tête de M. Dussopt.
01:14:42Ils font de la violence,
01:14:44de la peur contre
01:14:46tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
01:14:48Aujourd'hui, presque un projet assumé.
01:14:50Et franchement, ça devient très dangereux
01:14:52et quand on a pu voir les macronistes
01:14:54tolérés dans certaines... Je parlais
01:14:56tout à l'heure, j'en ai cité quelques-uns,
01:14:58mais systématiquement, quand ils sont prêts
01:15:00à accepter la violence, à la fois des délinquants,
01:15:02à accepter la violence,
01:15:04comme disait tout à l'heure après Naël, quand
01:15:06Alma Dufour disait la fin justifie les moyens,
01:15:08accepter la violence contre
01:15:10ceux qui ne pensent pas comme eux, comme M.
01:15:12Poutou qui avait dit
01:15:14lors de violences récentes
01:15:16que c'est plus...
01:15:18que le pire, c'est la violence sociale.
01:15:20Non, le pire, c'est toujours la violence
01:15:22physique, réellement.
01:15:24Et on ne peut pas tolérer que des gens,
01:15:26aujourd'hui, se servent de ça pour faire peur
01:15:28à leurs adversaires politiques.
01:15:30– Mathias Leboeuf, à la question qu'on pose sur l'écran,
01:15:32quand un syndicat, quand il se comporte comme il se comporte
01:15:34avant les élections, quand il se comporte comme il se comporte
01:15:36aujourd'hui, est-ce que ce n'est pas encore, en fait,
01:15:38devenu un parti politique, la CGT ?
01:15:40– On peut se poser la question, effectivement.
01:15:42Je pense qu'ils sortent de leur cadre
01:15:44et de leur prérogative, qui est la défense
01:15:46des travailleurs, et qu'effectivement,
01:15:48quand un syndicat commence à peser
01:15:50sur la politique, un,
01:15:52peser sur les choix politiques, deux,
01:15:54appel à surveiller l'Assemblée nationale
01:15:56ou à faire un certain nombre
01:15:58d'actions, effectivement, c'est dangereux.
01:16:00Donc là, vous voyez, je suis très clair,
01:16:02quand même, non.
01:16:04Et pour le coup, je ne trouve pas ça républicain
01:16:06du tout, je trouve qu'il y a
01:16:08une dérive qui est une dérive
01:16:10malsaine.
01:16:12– Et qui est depuis
01:16:14Sophie Binet, quand même.
01:16:16– Oui, oui, c'est elle
01:16:18qui donne ce regard.
01:16:20– Que ce soit LF, que ce soit la CGT,
01:16:22ce sont les patrons et les leaders
01:16:24qui ont ces oeuvres et qui
01:16:26expriment ces menaces.
01:16:28– L'idéologie même de Mélenchon,
01:16:30d'ailleurs, c'est pour ça qu'il va passer ses vacances
01:16:32à l'Amérique du Sud, dans des pays où il y a
01:16:34la révolution permanente. – La révolution bolivarienne.
01:16:36– Le chaos pour reprendre l'État, à tout prix,
01:16:38et quel que soit le chaos, c'est-à-dire même avec la violence.
01:16:40Et ça, c'est dramatique pour la démocratie.
01:16:42– Ce n'est pas plus que, justement,
01:16:44le choix des urnes.
01:16:46Certes, le choix des urnes a parlé,
01:16:48mais qu'il y a une grosse
01:16:50difficulté, puisqu'il y a trois blocs
01:16:52qui sont minoritaires et qu'il n'y a pas une majorité
01:16:54extrêmement claire.
01:16:56Si on avait une majorité extrêmement claire
01:16:58à gauche, avec un poids de la gauche
01:17:00qui est tel qu'il soit indiscutable,
01:17:02effectivement, on pourrait tenir
01:17:04ce propos, même si ça serait quand même
01:17:06une dérive. Mais là, en l'occurrence,
01:17:08la majorité, le centre de gravité
01:17:10à l'Assemblée, on est en train de le chercher.
01:17:12Donc, laissons…
01:17:14– Oui, je pense sincèrement que c'est
01:17:16le contexte et le fait de s'être retiré
01:17:18systématiquement, de faire cette alliance pour
01:17:20éviter à tout prix qu'on ait cette majorité absolue
01:17:22qui est aujourd'hui bloquante.
01:17:24Aujourd'hui, la Macronie doit aussi assumer ça,
01:17:26mais je le dis franchement,
01:17:28je pense, dans l'avenir, parce que c'est intonnable,
01:17:30aujourd'hui, on ne peut…
01:17:32franchement, la situation, elle est intonnable.
01:17:34Je pense qu'il y aura une dissolution dans un an.
01:17:36Je suis convaincu que face à tout ça,
01:17:38que face à tout ça,
01:17:40les Français auront…
01:17:42vont comprendre qu'ils se sont fait un petit peu
01:17:44voler cette élection, et beaucoup vont regretter, je pense,
01:17:46qu'ils nous donnent cette majorité absolue, mais rien que d'une manière institutionnelle
01:17:48pour qu'on sorte de cet impasse, sincèrement.
01:17:50Il va falloir qu'on se pose la question.
01:17:52Il va falloir qu'on se pose la question.
01:17:54C'est un scrutin proportionnel,
01:17:56aujourd'hui, avec une prime majoritaire.
01:17:58On arrive, d'un point de vue régional,
01:18:00à avoir des majorités qui se dégagent partout
01:18:02pour qu'on puisse avoir une politique qui est menée
01:18:04d'un point de vue municipal…
01:18:06– Mettez-moi vos phrases, parce qu'elles sont très très longues,
01:18:08à chaque fois, c'est… voilà.
01:18:10Merci Alexandre.
01:18:12On ne s'en sent pas.
01:18:14On va écouter Dominique de Villepin.
01:18:16C'est intéressant, Dominique de Villepin, parce qu'il dit
01:18:18qu'en fait, il faut donner le pouvoir
01:18:20au Nouveau Front Populaire.
01:18:22Il explique que c'est le Nouveau Front Populaire
01:18:24qui a gagné les élections, et qu'il faut leur donner le pouvoir.
01:18:26C'est assez surréaliste, dans la bouche de Dominique de Villepin.
01:18:28– Il avait appelé à voter le Nouveau Front Populaire…
01:18:30– Contre le Rassemblement National.
01:18:32– Il tue les cohérents, il persiste ?
01:18:34– Oui, il est cohérent.
01:18:36Enfin, si on veut, on l'écoute.
01:18:38– Le Nouveau Front Populaire,
01:18:40il a été élu par des électeurs.
01:18:42Il a été choisi.
01:18:44Et on ne trahit pas l'électeur comme ça,
01:18:46avec un esprit de combinaison.
01:18:48Donc, respect.
01:18:50– Ali Hamza, comment vous réagissez,
01:18:52vous qui êtes républicain,
01:18:54aux républicains, quand vous entendez Dominique de Villepin
01:18:56qui dit qu'il faut donner le pouvoir
01:18:58au Front Populaire, c'est eux qui ont gagné ?
01:19:00– Alors, en toute sincérité,
01:19:02il y a différentes personnes qui pensent
01:19:04un peu comme lui, d'accord ?
01:19:06Parce qu'ils disent, c'est eux qui ont eu
01:19:08une majorité relative,
01:19:10autant leur laisser.
01:19:12Personnellement, ce n'est pas mon point de vue.
01:19:14Je trouve qu'il y a quand même eu
01:19:16différentes parties politiques
01:19:18qui ont fait quand même un certain nombre de scores,
01:19:20etc., et qu'il peut y avoir des coalitions,
01:19:22même si certains ne le veulent pas.
01:19:24Moi, à mon point de vue,
01:19:26je pense que, bon, c'est honorable ce qu'il dit,
01:19:28ce n'est pas non plus incohérent.
01:19:30– C'est un peu bizarre d'entendre dire…
01:19:32En plus, ils ont gagné ? Non, en réalité,
01:19:34ils n'ont pas gagné.
01:19:36– Moi, ce qui m'interpelle là-dedans,
01:19:38c'est que c'est à la différence
01:19:40du Rassemblement National qui est un vrai parti,
01:19:42là, c'est une espèce d'accouchage
01:19:44de mini-parti, et qui dit
01:19:46mais c'est un mouvement, ce n'est pas un parti,
01:19:48c'est ça le problème, et ça ne marchera pas.
01:19:50– C'est une association…
01:19:52– C'est une association de briques et de brocs,
01:19:54ça sera pareil, c'est ingouvernable.
01:19:56– C'est une association de briques et de brocs,
01:19:58en fait, sur la plupart des sujets,
01:20:00on ne sait même pas qu'elle va être à la ligne
01:20:02et qu'elle va être francophone.
01:20:04– C'est vrai, puisqu'il y a un programme…
01:20:06– Sur le nucléaire, quelle est la stratégie ?
01:20:08– Ils ne sont pas d'accord.
01:20:10– Juste une chose,
01:20:12il y a une plateforme programmatique
01:20:14avec un certain nombre de points…
01:20:16– Ils ne sont pas d'accord.
01:20:18– Ils ont un socle programmatique,
01:20:20ça c'est la première chose,
01:20:22la deuxième chose c'est qu'un certain nombre
01:20:24de gens de droite pensent comme Villepin,
01:20:26sur une autre chaîne, Charles Consigny
01:20:28a dit la même chose.
01:20:30– Allez, l'Élysée, en direct,
01:20:32on rejoint Maxime Legay qui est avec
01:20:34Laurent Cellarié devant l'Élysée
01:20:36où se tient cette réunion avec Emmanuel Macron
01:20:38qui rentrait des États-Unis cette nuit
01:20:40la majorité, Maxime.
01:20:44– Oui, tout à fait, j'en marque une réunion
01:20:46qui a commencé il y a une quinzaine
01:20:48de minutes entre Emmanuel Macron
01:20:50et effectivement les cadres de la majorité
01:20:52sont présents autour de la table
01:20:54entre autres Gabriel Attal,
01:20:56Gérald Darmanin, Sylvain Maillard,
01:20:58Aurore Bergé ou encore
01:21:00Élisabeth Borne, des discussions qui vont
01:21:02sans doute durer puisqu'il y a
01:21:04plusieurs sujets à l'ordre du jour
01:21:06effectivement il y a déterminé
01:21:08une ligne politique claire
01:21:10et une stratégie à mettre en œuvre
01:21:12dans les heures à venir, dans les jours à venir
01:21:14mais il y a également cette question
01:21:16qui anime beaucoup en interne, c'est celle
01:21:18de la présidence du groupe Renaissance
01:21:20à l'Assemblée Nationale, on sait depuis ce matin
01:21:22que Gabriel Attal est officiellement
01:21:24candidat, on sait aussi que le poste
01:21:26était convoité par Gérald Darmanin
01:21:28et que les deux hommes se sont livrés
01:21:30une véritable bataille d'influence
01:21:32ces derniers jours mais semble-t-il
01:21:34Gérald Darmanin a renoncé
01:21:36à se présenter laissant donc
01:21:38la voie libre pour le Premier Ministre
01:21:40et puis aussi et surtout
01:21:42l'urgence pour le camp présidentiel
01:21:44c'est de clarifier sa ligne politique
01:21:46unir ses propres troupes
01:21:48tirailler entre son aile gauche
01:21:50incarnée par Agnès Pannier-Runacher
01:21:52et Élisabeth Borne qui prône des alliances
01:21:54avec les sociodémocrates et puis de l'autre côté
01:21:56du spectre, Gérald Darmanin, Aurore Bergé
01:21:58qui estime
01:22:00que le pays penche à droite et qu'il faudra
01:22:02donc constituer des alliances
01:22:04les républicains, je dis qu'il y a urgence
01:22:06parce que ici tout le monde a en tête le 18 juillet
01:22:08ouverture officielle de cette
01:22:1017ème législature, il faudra
01:22:12que les troupes macronistes soient
01:22:14en ordre de bataille, qu'elles aient une politique
01:22:16claire et une incarnation qui fasse
01:22:18consensus, voilà c'est de tout ça
01:22:20dont il est question en ce moment même
01:22:22entre le Président de la République et les
01:22:24cadres de la majorité ici à l'Elysée, Jean-Marc
01:22:26Steve Le Gueye en direct de l'Elysée
01:22:28pour CNews avec les images de Laurence Ellarié
01:22:30merci beaucoup d'avoir été avec nous
01:22:32on va faire le CNews Info de midi
01:22:34et puis on va terminer
01:22:36le dossier politique, on aura l'occasion
01:22:38de parler d'autres sujets, on va vous parler du 15
01:22:40de France dans un instant et en particulier
01:22:42de ces deux joueurs qui sont en Argentine
01:22:44et on a appris que la femme
01:22:46qui accusait ces deux joueurs
01:22:48est hospitalisée puisqu'elle est victime d'une
01:22:50décompensation générale du corps
01:22:52on va tenter de vous expliquer ce que c'est
01:22:54le CNews Info tout de suite, il est signé Isabelle Piboulot
01:22:56Gabriel Attal officiellement candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale
01:23:05une réunion se tient dans ce moment à l'Elysée
01:23:07autour du chef de l'Etat, dans sa profession
01:23:09deux fois, le Premier Ministre s'engage
01:23:11à protéger les Français de tout gouvernement
01:23:13comportant des ministres du RN ou de LFI
01:23:15Renaissance élira son Président
01:23:17demain via un vote électronique
01:23:19entre 9h et midi
01:23:21les joueurs du 15 de France accusés
01:23:23de viol avec violence sont présents
01:23:25au nord-ouest de l'Argentine
01:23:27les deux rugbymen vont être
01:23:29entendus par la justice
01:23:31le parquet estimant qu'ils seraient placés
01:23:33en détention provisoire
01:23:35la victime présumée, âgée de 39 ans
01:23:37a été hospitalisée hier
01:23:39notamment pour décompensation générale du corps
01:23:41le ciel s'assombrit
01:23:43un peu plus pour Boeing
01:23:45un nouvel incident est survenu lundi
01:23:47sur un appareil du constructeur américain
01:23:49un modèle 757-200
01:23:51a perdu un pneu
01:23:53lors de son décollage
01:23:55à l'aéroport de Los Angeles
01:23:57l'avion à destination de Denver
01:23:59avait à son bord 174 passagers
01:24:01et 7 membres d'équipage
01:24:03l'atterrissage s'est déroulé sans encombre
01:24:05malgré la roue manquante
01:24:07plus que deux semaines avant la cérémonie
01:24:09d'ouverture des Jeux Olympiques
01:24:11les noms des porte-drapeaux français
01:24:13ont été révélés
01:24:15il s'agit du nageur Florent Manoudou
01:24:17quadruple médaillé olympique
01:24:19et de Mélina Robert-Michon
01:24:21le binôme pour les Jeux Paralympiques
01:24:23sera composé du paratriathlète
01:24:25Alexis Anquinquan
01:24:27et de Nantanin Keïta
01:24:29athlète malvoyante quadruple médaillé olympique
01:24:31enfin des célébrités
01:24:33dont les sœurs Kardashian
01:24:35participent à un mariage hors normes en Inde
01:24:37une fête de 3 jours
01:24:39organisée par l'homme le plus riche d'Asie
01:24:41Mukesh Ambani
01:24:43son plus jeune fils se marie à Bombay
01:24:45les premières festivités ont notamment
01:24:47inclus une croisière en Europe
01:24:49sans inviter la construction d'un temple hindou
01:24:51ou encore des concerts privés
01:24:53de stars américaines
01:25:19une femme de 39 ans
01:25:21et on a appris cette nuit
01:25:23qu'elle souffrait d'une décompensation générale
01:25:25du corps et qu'elle avait
01:25:27été hospitalisée
01:25:29Pierre Sidon, bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous
01:25:31vous êtes psychiatre, je voulais savoir
01:25:33exactement ce qu'était une décompensation
01:25:35générale du corps
01:25:37parce que c'est un mot, une expression
01:25:39que je ne connais pas, pour être honnête
01:25:41moi non plus
01:25:43je ne m'attendais pas à cette réponse
01:25:45on est tous d'accord
01:25:47c'est d'ailleurs
01:25:49qu'est-ce qui peut être là derrière selon vous ?
01:25:53je n'ai pas appris ça dans mes études de médecine
01:25:55je n'en ai pas entendu parler dans ma pratique
01:25:57à l'hôpital quand j'étais psychiatre de liaison
01:25:59et que je parlais beaucoup avec mes collègues somaticiens
01:26:01on peut parler
01:26:03de défaillance d'organe
01:26:05en cas de
01:26:07de choc sceptique
01:26:09de maladie très grave
01:26:11décompensation générale du corps
01:26:13c'est loufoque a priori
01:26:15et c'est intéressant
01:26:17parce que ça introduit
01:26:19une espèce de surenchère dans les
01:26:21conséquences
01:26:23de l'acte
01:26:25allégué par la plaignante
01:26:27qui
01:26:29peut-être quand même entame
01:26:31la crédibilité de son témoignage
01:26:33je me pose la question
01:26:35d'autant qu'elle est en
01:26:37on dit qu'elle est en observation
01:26:39donc une décompensation générale du corps
01:26:41on n'est pas en observation, on est en soin
01:26:43donc il y a quelque chose qui ne va pas
01:26:45c'est intéressant
01:26:47comme regard effectivement
01:26:49elle est en observation pendant 24 à 48 heures
01:26:51est-ce qu'on peut estimer
01:26:53que c'est ce que nous
01:26:55on appelle un contre-coup ?
01:27:01c'est une expression
01:27:03qui manque pas de sel étant donné qu'elle a été réellement battue
01:27:05semble-t-il tout de même
01:27:07elle aurait
01:27:09un traumatisme crânien
01:27:11d'après ce qu'on aurait appris
01:27:13je ne sais pas s'il y a
01:27:15effectivement quelque chose d'objectivable
01:27:17dans ce cas-là elle peut avoir
01:27:19en effet
01:27:21des moments de confusion
01:27:23ou des symptômes neurologiques
01:27:25peut-être qu'il s'agit de ça
01:27:27mais ça n'a pas été précisé comme ça
01:27:29donc en fait l'autre hypothèse
01:27:31ça serait une hypothèse psychiatrique
01:27:33suite à un choc
01:27:35alors
01:27:37d'ailleurs le choc n'est pas forcément
01:27:39le fait d'avoir été violée ou battue
01:27:41ça peut aussi être le choc
01:27:43de la relation sexuelle
01:27:45une relation sexuelle peut entraîner une décompensation
01:27:47psychiatrique
01:27:49ou elle a pu avoir aussi
01:27:51des troubles psychiatriques pré-existants
01:27:53et qui à ce moment-là permettraient de lire autrement
01:27:55sa plainte
01:27:57donc tout ça est absolument confus
01:27:59de part et d'autre
01:28:01dans le cas où ce qu'elle dit est vrai
01:28:03je dis dans le cas où ce qu'elle dit est vrai
01:28:05c'est pas remettre en cause sa parole
01:28:07Dans ce type d'agression
01:28:09dans ce type de viol
01:28:11dans ce type de violence qu'on peut subir
01:28:13quelles peuvent être les conséquences psychiatriques
01:28:15à court terme ?
01:28:19On parle tout le temps des conséquences psychiatriques
01:28:21mais on parle pas
01:28:23des causes psychiatriques
01:28:25parce que le retrait
01:28:27du consentement
01:28:29il semblerait qu'il y ait eu un consentement
01:28:31peut-être la vidéo donnera
01:28:33des éléments plus précis mais
01:28:35il semblerait qu'un des joueurs avait oublié
01:28:37ses clés, remonté dans la chambre
01:28:39en attendant elle était restée
01:28:41devant la chambre donc pour parler de viol
01:28:43ça serait un petit peu compliqué mais on peut parler
01:28:45comme on parle souvent désormais
01:28:47de retrait dans un deuxième temps
01:28:49du consentement après une relation sexuelle
01:28:53quelle est la cause de ce retrait
01:28:55avant de parler des conséquences éventuelles
01:28:57d'un viol hypothétique
01:29:01ça devient très compliqué aujourd'hui pour les garçons
01:29:03d'avoir des relations sexuelles
01:29:05ils sont tétanisés
01:29:07pour pas dire terrifiés par les conséquences
01:29:09possibles d'un retrait
01:29:11du consentement
01:29:13et tout acte sexuel
01:29:15peut prendre dans un deuxième temps
01:29:17une valeur de viol
01:29:19ce qui est un problème civilisationnel
01:29:21on voit qu'aujourd'hui
01:29:23on fait plus de bébés dans l'Occident
01:29:25et bien il est possible
01:29:27que ça soit pas en relation avec
01:29:29la généralisation
01:29:31du metoo
01:29:33dans laquelle tout homme
01:29:35est potentiellement un violeur
01:29:37toute relation est potentiellement un viol
01:29:39merci beaucoup Pierre Sidon d'avoir été avec nous
01:29:41et n'oublions pas que cette femme est peut-être une victime
01:29:43aussi comme elle le dit
01:29:45et qu'elle a peut-être aussi subi un traumatisme
01:29:47et que ce qu'elle dit est peut-être vrai
01:29:49on n'est pas non plus obligé de remettre en cause
01:29:51forcément ce qu'elle dit
01:29:53il faut pour l'instant laisser la justice faire
01:29:55c'est peut-être quelqu'un aussi qui a subi
01:29:57un choc violent, c'est peut-être quelqu'un qui a été agressé
01:29:59c'est pas rendre coupable
01:30:01ces joueurs mais c'est donner les deux versions
01:30:03et respecter les deux versions
01:30:05dans ce cas-là
01:30:07merci beaucoup d'avoir été avec nous
01:30:09on va parler de choses plus légères, ça fait du bien
01:30:11on va parler santé, alimentation avec l'été
01:30:13qui arrive et d'abord des conseils
01:30:15s'il se met à faire chaud un jour
01:30:17cet été, comment affronter la canicule ?
01:30:19Première recommandation
01:30:21en cas de forte chaleur
01:30:23s'hydrater régulièrement sans attendre
01:30:25d'avoir soif
01:30:27un conseil qui s'applique notamment aux personnes
01:30:29les plus fragiles comme les enfants ou les personnes
01:30:31âgées
01:30:33l'autre astuce pour se rafraîchir
01:30:35se mouiller le corps plusieurs fois par jour
01:30:37se passer un linge humide sur le visage
01:30:39chez vous, fermez vos fenêtres et volez la journée
01:30:41et ouvrez-les le soir
01:30:43autre conseil à suivre
01:30:45évitez de sortir aux heures les plus chaudes
01:30:47si vous n'avez pas le choix d'être dehors
01:30:49appliquez régulièrement une crème solaire
01:30:51portez des vêtements légers
01:30:53de couleur claire et un chapeau
01:30:55la pratique du sport en cas de forte chaleur
01:30:57est déconseillée
01:30:59pour l'alimentation
01:31:01vos meilleurs alliés sont les fruits
01:31:03et légumes de saison gorgés d'eau
01:31:05l'alcool en revanche est à éviter
01:31:07en cas d'urgence ou de malaise
01:31:09il est recommandé d'appeler le 15
01:31:23on va parler de bronzage avec vous
01:31:25parce que c'est important de savoir comment bronzer
01:31:27dans ce reportage on terminait en parlant de l'alimentation
01:31:29Dr Cohen, est-ce qu'il faut changer son alimentation l'été ?
01:31:31pas radicalement
01:31:33mais la plupart du temps les gens vont la changer en pire
01:31:35ça veut dire que c'est un moment de détente
01:31:37et de relaxation
01:31:39on va observer que les gens qui ne prenaient pas de petit déjeuner
01:31:41vont en prendre un
01:31:43et puis à ce petit déjeuner ils vont multiplier
01:31:45ce que j'appelle les petites gâteries
01:31:47ça veut dire les viennoiseries, les cappuccinos etc
01:31:49la plupart du temps
01:31:51c'est l'heure des apéros
01:31:53et comme il y a un effet de relaxation
01:31:55autant les gens sont vigilants sur leurs conditions physiques
01:31:57et leur alimentation
01:31:59autant pendant les vacances ils ont tendance
01:32:01à créer une espèce de
01:32:03après tout c'est pour une fois
01:32:05et derrière une fois les vacances finies
01:32:07ils se retrouvent avec l'envie
01:32:09de changer les choses et puis il y a un nouvel effort
01:32:11à fournir donc oui les gens changent leur alimentation
01:32:13nous on peut leur conseiller
01:32:15ce qui a été dit à l'instant
01:32:17c'est la période de consommation des fruits
01:32:19même s'ils contiennent un peu de sucre
01:32:21là on entend beaucoup n'importe quoi sur les réseaux
01:32:23en ce moment ça reste quand même des produits
01:32:25qui amènent des minéraux, des vitamines, qui amènent des fibres
01:32:27qui sont hydratants
01:32:29donc c'est la période de consommation des fruits
01:32:31et les gens oublient de temps en temps d'en consommer
01:32:33puis la deuxième chose, on en parlera demain
01:32:35dans l'émission que je fais avec
01:32:37Brigitte Millot
01:32:39le samedi à 10h30
01:32:41ici on parlera également
01:32:43du brunch qui à mon avis est une des meilleures
01:32:45solutions de vacances parce qu'elle permet de coupler
01:32:47des aimants sucrés, des aimants salés
01:32:49et puis elle permet de donner aux gens une espèce de respiration
01:32:51c'est-à-dire on se fait plaisir sur un repas
01:32:53il coûtera quand même moins cher qu'un petit déjeuner
01:32:55mais il ne faut pas se laisser aller en matière d'alimentation
01:32:57parce que les gens disent je suis en vacances, je mange et je bois
01:32:59alors à ce moment-là vous payez votre dette au retour
01:33:01ça veut dire qu'après les gens reviennent
01:33:03début septembre ou fin juillet
01:33:05et ils disent j'ai pris du poids
01:33:07qu'est-ce que je vais faire ?
01:33:09et c'est un peu une espèce de course permanente
01:33:11à la perte et à la reprise de poids
01:33:13qui est ce qu'on déteste le plus
01:33:15il y a le bronzage docteur
01:33:17qui est important aussi
01:33:19c'est quoi les règles principales à connaître sur le bronzage ?
01:33:23d'abord est-ce que c'est bien de bronzer ?
01:33:25ce n'est pas forcément l'idéal
01:33:27de bronzer
01:33:29simplement c'est à partir du moment où on est au soleil
01:33:31on va prendre des couleurs et bronzer
01:33:33ce qu'il faut absolument éviter
01:33:35et qui est hyper important
01:33:37c'est de ne pas rougir au soleil
01:33:39c'est-à-dire de ne pas brûler, quand on rougit on brûle
01:33:41et donc pour éviter de rougir
01:33:43il faut mettre de la crème solaire
01:33:45porter des vêtements
01:33:47parce que les vêtements sont quand même
01:33:49la meilleure photoprotection
01:33:51la crème solaire elle doit être appliquée régulièrement
01:33:53toutes les deux heures
01:33:55avec un indice 50
01:33:57on ne bronze pas à 50
01:33:59on bronze
01:34:01on met 3 plombes
01:34:03c'est très long
01:34:05si on veut avoir l'aspect bronzé
01:34:07rapidement
01:34:09on peut mettre des autobronzants
01:34:11on n'est pas obligé
01:34:13mais si on met un indice 20
01:34:15parce qu'il y a beaucoup d'indices 20
01:34:17dans le commerce
01:34:19on prend un risque pour sa peau
01:34:21ou on est hyper bien protégé ?
01:34:23on n'est pas hyper bien protégé
01:34:25le numéro de l'indice
01:34:27correspond au temps d'exposition
01:34:29qu'on peut utiliser sans prendre de coup de soleil
01:34:31c'est-à-dire qu'un indice 20
01:34:33on peut se mettre 20 minutes au soleil
01:34:35c'est un peu plus compliqué que ça
01:34:37mais un indice 20
01:34:39il faut remettre de la crème
01:34:41plutôt que toutes les deux heures
01:34:43est-ce qu'avec ça on est bien protégé ?
01:34:45en mettant de la crème toutes les heures
01:34:47il faut en mettre beaucoup de crème ?
01:34:49parce qu'il y a des gens qui prennent un tout petit peu de crème
01:34:51c'est une couche épaisse
01:34:55on se sent mieux quand on est bronzé ?
01:34:57c'est psychologique aussi ?
01:34:59ici en France
01:35:01il y a des pays
01:35:03en particulier en Australie
01:35:05où il y a beaucoup de cancers de la peau
01:35:07donc notre politique de prévention
01:35:09a été de montrer des gens qui étaient en vacances
01:35:11en maillot, avec une peau pâle
01:35:13et pas du tout avec une peau bronzée
01:35:15du coup leur concept de beauté
01:35:17et de bonne santé
01:35:19est un peu différent
01:35:21le soleil est un créateur de cancers ?
01:35:23oui
01:35:25les rayons UV sont des puissants mutagènes
01:35:27et donc ils entraînent des mutations
01:35:29de nos cellules de la peau
01:35:31qui favorisent l'apparition
01:35:33de plusieurs types de cancers
01:35:35on dit que des gens
01:35:37quand ils ont des grains de beauté
01:35:39par exemple, ils ne doivent pas se mettre au soleil, c'est vrai ?
01:35:41alors ils doivent se protéger du soleil
01:35:43parce que c'est impossible de ne pas se mettre au soleil
01:35:45dès qu'on est dehors, on est au soleil
01:35:47c'est à dire que même à Paris
01:35:49quand vous allez vous balader
01:35:51quand vous prenez un café sur une terrasse
01:35:53vous êtes exposé au soleil
01:35:55nous le message
01:35:57qu'on essaye de faire passer à nos patients
01:35:59c'est que dès qu'ils sont dehors, ils sont au soleil
01:36:01et donc il faut se protéger
01:36:03dès qu'on est dehors en fait
01:36:05combien de temps on s'expose au soleil ?
01:36:07au début quand on arrive, en général à tous
01:36:09ça fait un petit moment qu'on n'est pas allé au soleil
01:36:11parce qu'on travaillait
01:36:13quand on arrive, on s'expose combien de temps la première fois ?
01:36:15la première fois, l'idéal
01:36:17ça serait de s'exposer deux fois
01:36:19le matin
01:36:21et l'après-midi
01:36:23mais avant 11h, après 17h
01:36:25après 17h ?
01:36:27il faut y aller avec une lampe torche, il fait nuit non ?
01:36:2917h, il ne fait pas nuit l'été
01:36:31et un quart d'heure, 20 minutes
01:36:33donc normalement, c'est très peu
01:36:35et ensuite, on peut s'exposer plus longtemps ?
01:36:37progressivement, oui
01:36:39et jusqu'à combien de temps ?
01:36:41parce qu'il y a des gens qui passent la journée entière
01:36:43sur la plage
01:36:45en théorie, on est supposé éviter de s'exposer entre
01:36:4711h et 16h
01:36:49mais on peut rester 2h, 3h au soleil ?
01:36:51si on a mis de la crème, oui
01:36:53on voit sur les images qui défilent, on voit des enfants
01:36:55est-ce qu'il y a une stratégie particulière
01:36:57quand on a des enfants ?
01:36:59on sait que le risque
01:37:01pour les cancers cutanés, c'est les expositions
01:37:03enfin les brûlures solaires
01:37:05avant l'âge de 15 ans
01:37:07donc en fait, il faut vraiment photo-protéger au maximum
01:37:09tous nos enfants et nos jeunes
01:37:11qui ont moins de 15 ans
01:37:13donc il faut les protéger en sachant que
01:37:15les tout-petits, mais vraiment les tout-petits
01:37:17il y a des crèmes et crèmes solaires
01:37:19particulières
01:37:21les plus grands, moi je considère
01:37:23qu'à partir de 4-5 ans, on peut mettre
01:37:25des crèmes solaires qu'on utilise chez les adultes
01:37:27Docteur Cohen, souvent l'été
01:37:29on se dit, c'est le moment de faire du sport
01:37:31c'est-à-dire qu'on n'en fait pas pendant toute l'année, mais comme on a un peu plus de temps libre
01:37:33on se met à faire du sport
01:37:35est-ce que c'est forcément bien ?
01:37:37oui, c'est forcément bien, sauf qu'il faut corriger
01:37:39ce qu'on appelle le sport
01:37:41les gens considèrent que le sport, c'est un exercice
01:37:43suffisamment violent qui permet de transpirer
01:37:45je rappelle que la transpiration
01:37:47elle est faite pour refroidir le corps
01:37:49c'est pour ça qu'on transpire
01:37:51et en fait, le sport commence à partir de n'importe
01:37:53quel type d'activité
01:37:55c'est-à-dire que quand vous marchez le long d'une plage
01:37:57quand vous marchez dans l'eau
01:37:59quand vous nagez, vous n'avez pas besoin de faire un effort
01:38:01qui vous déborde, mais vous avez besoin d'avoir
01:38:03une activité physique, et c'est ce qu'on dit la plupart du temps
01:38:05c'est-à-dire que vous passerez de bonnes vacances
01:38:07et vous mangerez tout ce que vous avez envie de manger
01:38:09à condition d'avoir une activité physique
01:38:11associée, qui n'est pas forcément une activité
01:38:13où on transpire
01:38:15mais je vois des gens qui font pas de sport pendant toute l'année
01:38:17qui tout à coup se mettent à faire 2h de tennis
01:38:19le premier jour, et qui sont
01:38:21en âge, etc, et ils disent, c'est bien
01:38:23est-ce que c'est bien ?
01:38:25Justement, c'est cette confusion
01:38:27qui fait que le sport est considéré
01:38:29comme un exercice qui doit amener
01:38:31un effort qui fatigue, et qui doit faire
01:38:33transpirer beaucoup, c'est pas du tout ça
01:38:35le sport c'est une activité physique permanente
01:38:37aussi, alors bien sûr, les sportifs
01:38:39vont dire, le vrai sport c'est une activité
01:38:41dynamisante, etc, mais nous
01:38:43ce dont on aime parler
01:38:45c'est l'activité physique, je rebondis juste un petit peu
01:38:47sur votre bronzage, j'ai regardé récemment
01:38:49les compléments alimentaires pour bronzer, et en fait
01:38:51j'ai rendu compte que ces compléments alimentaires
01:38:53ce sont essentiellement des produits qui colorent
01:38:55c'est-à-dire que la plupart d'entre eux, ils contiennent des substances
01:38:57qui colorent, comme le beta-carotène notamment
01:38:59et c'est un truc qu'on faisait
01:39:01par exemple, on rigolait toujours avec les enfants
01:39:03qui disaient, ils ont les fesses roses parce qu'ils mangent beaucoup de carottes
01:39:05voilà, si vous avez envie de bronzer
01:39:07essayez de prendre des aliments, par exemple
01:39:09qui ont une couleur orangée
01:39:11c'est-à-dire carottes, melons
01:39:13abricots, etc
01:39:15et ce sont des produits qui vous aideront à bronzer
01:39:17parlons de cette incurie
01:39:19il y en a qui profitent également
01:39:21pour faire des cures de vitamines, en se disant, comme c'est l'été
01:39:23on va se prendre, vous savez, il y a les guemises
01:39:25qui sont très à la mode, c'est bien ça ou pas ?
01:39:27alors les guemises, ils ont des intérêts
01:39:29et des avantages, les intérêts c'est qu'on a considéré
01:39:31que les gens qui prennent des guemises suivent les cures plus longtemps
01:39:33quand on les prescrit, et deuxièmement
01:39:35il semblerait que la biodisponibilité, c'est-à-dire l'efficacité
01:39:37de ces produits, soit plus intéressante
01:39:39que les autres formes, les inconvénients
01:39:41c'est que ce sont des produits qui ressemblent à des bonbons
01:39:43que l'on n'est pas capable d'apprécier vraiment
01:39:45si on n'en a pas trop pris, et le deuxième inconvénient
01:39:47c'est que ce sont des produits qui se mâchent
01:39:49et qui donnent l'impression d'être plutôt plaisants
01:39:51c'est-à-dire distractifs
01:39:53mais en fait, les vitamines
01:39:55à cette période de l'année, on a très peu besoin
01:39:57la plupart des aliments que vous avez consommés
01:39:59ils sont riches en vitamine C
01:40:01vous avez consommé la vitamine D, vous n'avez pas besoin
01:40:03de la consommer sous forme de poisson gras ou de matière grasse
01:40:05puisque les rayons de soleil produisent
01:40:07à 75% la vitamine D, donc il y a
01:40:09peu de besoin, c'est surtout à la rentrée
01:40:11le mois de septembre, où les gens, 15 jours après la rentrée
01:40:13vont avoir un coup de pompe
01:40:15on reviendra à ce moment-là, on reviendra à nous dire
01:40:17comment on se remet en forme. Juste docteur, dernière question
01:40:19on a besoin de soleil, quand même
01:40:21oui, on a besoin de soleil justement
01:40:23pour la vitamine D, mais on a besoin de se mettre au soleil
01:40:25ou le soleil dans la rue ça suffit ?
01:40:27le soleil dans la rue ça pourrait suffire
01:40:29il faut quand même, pour la vitamine D
01:40:31il faut quand même un peu être découvert
01:40:33donc c'est pas forcément dans la rue
01:40:35mais on n'en a pas besoin de beaucoup
01:40:37pour la vitamine D, ça va très vite en fait
01:40:39merci à tous les deux d'avoir été avec nous
01:40:41voilà, c'était la dernière de la saison
01:40:43merci de nous avoir suivis
01:40:45c'était un plaisir cette année d'être
01:40:47avec vous, on se retrouve le
01:40:4928 août, et dans un instant
01:40:51c'est Nelly Denac qui est avec vous
01:40:53que j'embrasse et bonnes vacances à elle
01:40:55si elle en prend
01:40:57merci beaucoup Jean-Marc et bonnes vacances à vous