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Faire des économies, c'est l'un des grands objectifs du gouvernement de François Bayrou. Pour cela, Sarah Knafo a une solution : s'attaquer à France Travail. Elle pointe du doigt depuis plusieurs semaines la gestion et les résultats de l'agence publique. 

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00:00Il faut supprimer ces gabégies, c'est en ces termes que Sarah Knafo avait interpellé
00:05le gouvernement le 6 décembre dernier à la radio, dans le viseur de l'eurodéputée
00:10reconquête France Travail.
00:1254 000 personnes travaillent chez France Travail.
00:14Vous vous rendez compte ? Qui a déjà trouvé un travail avec France Travail ? On a inventé
00:19quelque chose qui s'appelle LinkedIn, qui permet tous les jours aux gens de trouver
00:22un emploi dans le monde entier.
00:24Un réseau social, qui emploie 16 000 personnes seulement pour 900 millions d'utilisateurs,
00:30signe selon elle que des économies sont possibles.
00:32Quelques jours plus tard, le directeur général de France Travail lui avait répondu.
00:36Comparer France Travail avec une plateforme en ligne est ridicule.
00:40Ceux qui sont suivis et accompagnés dans ce cadre apprécierait-il qu'on remplace
00:43France Travail par une entreprise numérique américaine ? France Travail, c'est 4 millions
00:47de retours à l'emploi l'année dernière.
00:49Mais pour l'eurodéputée, les résultats de l'agence publique sont mauvais.
00:53Elle rappelle qu'en 2017, selon l'INSEE, France Travail n'avait permis qu'à 12,9%
00:58des chômeurs de trouver un emploi.
00:59En plus de ces chiffres, Sarah Knafo dit avoir reçu des dizaines de témoignages d'employés.
01:05Tous relâtraient la même chose.
01:06Un mal-être profond, une perte de sens dans une telle lourdeur bureaucratique, parfois
01:11même des suicides.
01:12Certains parlent de véritables machines à broyer.
01:15Au dernier trimestre 2024, plus de 5 millions de personnes étaient inscrites à France Travail.

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