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00:00Il y a un second Algérien multi-condamné renvoyé par avion et refusé par l'Algérie.
00:03Vous avez vu ce qu'ils auraient dit les autorités algériennes aux policiers français ?
00:06Allez c'est bon, cassez-vous.
00:07On va en parler dans un instant, ça quand on vous dit qu'on marche sur la tête.
00:11Mais ici, je vais vous dire, pour moi, le plus gros problème en France, c'est l'absence de fermeté.
00:17Moi je suis président de la République.
00:19Il y a des mecs qui parlent comme ça à mes policiers.
00:22Écoutez-moi bien, j'appelle le président algérien et je vais vous dire, ça ne va pas se passer, mais pas du tout comme ça.
00:29Je peux vous dire que je lui passe un savon, vraiment, et je lui dis, écoute-moi bien, vous allez voir ce qu'il va se passer pour vous demain.
00:35Vous allez voir, ça ne va pas être la même limonade.
00:37Non mais c'est vrai, moi il est hors de question que des mecs parlent comme ça à mes policiers, je suis désolé.
00:43Je suis désolé, mais pour vous dire, je suis désolé, il y a un manque de courage politique.
00:49Emmanuel Macron, excusez-moi, il faut qu'il se réveille.
00:52Au lieu de faire des vidéos quand il y a un mec qui n'arrive pas à payer avec son téléphone au péage,
00:57ou d'aller au Louvre pour dire qu'on va remettre la mélavéluse de Milo, on va lui rajouter un bras.
01:04Non franchement, mais sans rigoler, qu'il s'occupe de son pays.
01:11Il faudrait un minimum qu'il puisse répondre à l'interview fleuve du président algérien, et là on a un presse française qui lui répond.
01:16Mais moi, le président algérien, j'ai ça, je lui dis, c'est vous qui avez dit, allez c'est bon, cassez-vous à mes policiers ?
01:21Ouais, d'accord, je vais t'appeler dans une heure, on va parler toi et moi.
01:25Alors il y a une première mesure qui demande, ça peut être fait dès demain, depuis 2013,
01:32l'élite algérienne, la mononclature, les élites politiques, n'ont pas besoin de visa pour se déplacer en France.
01:40D'où d'ailleurs la facture dans les hôpitaux de Paris.
01:43On peut, du jour au lendemain, dire, ça c'est fini, vous ne circulez plus sans visa, c'est fini, ça c'est 2013.
01:49Ok, donc admettons que Macron est lâche, pleureux et pleutre et tout ça, pourquoi il fait ça en fait, à votre avis ?
01:56Parce que ça l'amuse, que tout le monde soit contre lui, que ce soit lamentable, puisque Retailleau l'aime bien aujourd'hui.
02:04Géraldine Meuil, moi aussi j'en ai marre, je te jure, Dartigold et Bagné, je vais les arrêter.
02:09Gauthier, j'en ai marre d'entendre ça.
02:10Je pose une question, c'est ce que j'ai dit là.
02:13S'il vous plaît, regardez les bêtises qu'on entend sur cette antenne.
02:16Non mais excusez-moi, on est sur un rapport, je ne suis pas venu pour ça moi.
02:18Moi non plus je ne suis pas venu pour ça, je suis désolé.
02:20Si c'est vrai, je lui réponds, vous lui répondez.
02:22Comme vous voulez Cyril.
02:23On va faire une réponse conjointe.
02:25Qui commence ?
02:26La question de Géraldine Meuil, je le dis aux auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent.
02:32Pourquoi il ne se fait rien ?
02:34Elle sous-entend que c'est parce qu'il ne peut rien faire.
02:36Non, parce qu'il ne veut rien faire.
02:38C'est une volonté, ce n'est pas parce qu'il ne veut pas.
02:42Peut-on changer de question Géraldine ?
02:43C'est toi qui fais les questions, vas-y.
02:46Merci, j'adore.
02:47Peut-on arrêter de dire pourquoi il ne fait rien ?
02:50Peut-on se poser la question pourquoi il devrait le faire ?
02:53Pourquoi il devrait agir contre l'Algérie ?
02:55Pour arrêter de se faire humilier tous les jours.
02:57Mais bien sûr.
02:57Le président algérien, tu sais, les Algériens ils ont un président qui fait une interview fleuve,
03:02comme le rappelle Olivier d'Artigolle, dans les colonnes de l'opinion.
03:04Très bien, il nous attaque, il attaque même les médias de Vincent Bolloré.
03:08Vincent Bolloré est cité dans l'interview du président algérien.
03:11Il nous met une cible dans le dos, très bien.
03:12Nous on a un président qui ne dit rien, qui est muet.
03:15Moi, ce qui me pose le plus de problèmes,
03:17ce n'est pas les attaques du président algérien,
03:18c'est le silence d'une autre.
03:20Le silence du président français.
03:21Mais la question de Géraldine est pas indigne, pourquoi ?
03:23Non mais changeons de question.
03:25Mais toi tu as une attitude de plateau télé,
03:27c'est comme l'opposition, comme Marine Le Pen et Jean-Marie Benalla,
03:29ils ont une attitude d'opposition.
03:31Et le président algérien il a une attitude de plateau télé ?
03:33Donald Trump il a une attitude de plateau télé ?
03:35Il a une attitude de céder les Colombiens en deux heures ?
03:37Mais c'est normal, la Colombie c'est un tout petit pays,
03:38il n'y a pas d'enjeu interne par rapport aux États-Unis.
03:41Et le Canada c'est un tout petit pays ?
03:42C'est rien par rapport à la puissance économique.
03:45Il a fait céder aussi les Mexicains,
03:47il a reçu les bourgeois et les bourgeoisiniens
03:49contre la Chine, c'est pas du tout pareil, vous allez voir.
03:52Mais on n'est même pas capables de vous comparer la Chine et l'Algérie ?
03:56Mais elle dit n'importe quoi !
03:58Ça n'a rien à voir, les Algériens,
04:02ils nous doivent 40 millions d'euros
04:03pour des frais non payés dans les hôpitaux.
04:05Les Algériens, on a l'accord de 1968
04:07qui est un accord qui les favorise.
04:12Et là tu nous parles de la Chine, c'est là aucun rapport.
04:14Moi, Gauthier Lebré, toi, t'as la solution.
04:16Aujourd'hui t'appelles Macron et tu dis pourquoi il ne fait pas ça ?
04:19Bien sûr, je l'ai en interview, c'est la première question que je lui pose.
04:22Et toi tu penses qu'il ne sait pas à quoi faire en fait ?
04:25Mais il faut que tu arrêtes de tourner,
04:27je te rends dire à une fan de Claude François.
04:29Non mais c'est toi qui crois que t'as les réponses.
04:33Géraldine, stop, laissez parler les gens intelligents, Gauthier Lebré.
04:35Ne m'insultez pas.
04:36Non mais je ne dis pas ça que pour vous, je parlais pour les autres aussi.
04:42Moi, je ne sais pas le sujet.
04:46Tu décides de personnifier le sujet.
04:48On s'en fout de moi.
04:51Si tu veux, puisque Marine Le Pen, tu dis qu'elle est dans l'opposition.
04:54C'est n'importe quoi.
04:55Elle est dans la posture, dans la facilité.
04:57Donc tu ne me conviens pas non plus.
04:59Bruno Rotaillot, il est ministre de l'Intérieur, ça t'intéresse ?
05:02Laissez-le parler.
05:03Bruno Rotaillot demande depuis trois semaines,
05:06et c'est l'histoire des influenceurs algériens,
05:09demande à Emmanuel Macron, et depuis l'arrestation de Boilem Sansal,
05:12à Emmanuel Macron de prendre la parole.
05:14Bruno Rotaillot, ministre de l'Intérieur,
05:16demande au président de la République de s'exprimer
05:18et de prendre des mesures de rétorsion contre l'Algérie,
05:20puisque c'est son domaine réservé, celui des affaires étrangères,
05:23et c'est lui qui peut décider.
05:24C'est même le président algérien qui demande à Macron de prendre la parole.
05:27De s'en prendre à l'élite de ses pays,
05:30de couper les visas, l'aide au développement, que sais-je.
05:33Bruno Rotaillot le demande.
05:35Gauthier Lebrun, on s'en fiche.
05:36Bruno Rotaillot qu'on a reçu.
05:38Qui dîne avec Macron, on est d'accord.
05:40Donc il va lui demander aussi.
05:42Mais alors, moi aussi je dîne avec des gens, je leur demande des trucs qu'ils ne font pas.
05:45C'est ridicule ça comme argument.
05:46Moi aussi je dîne avec des gens, je leur demande des trucs qu'ils ne font pas.
05:48Et ils ont des désaccords, oui.
05:50Et pourquoi il ne le fait pas ?
05:51Mais parce qu'il ne veut pas le faire,
05:53parce qu'il en demande du courage politique.
05:54Peut-être y a-t-il de la peur,
05:56peut-être que pour la même raison qu'il n'est pas allé à la marche contre l'antisémitisme,
06:00il ne veut pas prendre des mesures contre l'Algérie.
06:03Moi je vois qu'il y a un président en face,
06:06qui est un président qui prend la parole,
06:07qui nous attaque frontalement,
06:09et on ne répond pas.
06:10On a un président, nous, qui dort.
06:12Même si tu es dans l'idolâtrie sur Emmanuel Macron.
06:15Non mais je ne suis pas dans l'idolâtrie.
06:16Ce n'était pas mon intelligence.
06:17Je suis dans l'idolâtrie.
06:18Mais comment tu peux accepter qu'on soit faibles ?
06:21Elle ne dit pas ça.
06:23Mais si, on ne répond pas.
06:25Déjà, on est dans la démocratie,
06:27et en face de nous, il n'y a pas une démocratie.
06:29Donc déjà, les enjeux ne sont pas les mêmes.
06:30Ne nous laissons pas faire.
06:33Je me dois de rappeler Valérie Benaym.
06:35Au moins, elle n'entendait rien.
06:44Franchement, je me dois de rappeler Valérie Benaym.
06:45Au moins, elle n'entendait rien.
06:46On était tranquille.
06:47Je m'en prends un deuxième exemple.
06:51Je rappelle, pour ceux qui nous écoutent,
06:53à 16h41.
06:55Si vous voulez rejoindre le fan club d'Emmanuel Macron,
06:58vous contactez directement Géraldine Maillet sur son Instagram.
07:02Vous la contactez directement,
07:03vous lui laissez un petit message,
07:04et elle vous répondra.
07:05Il lui reste encore des pins et des badges,
07:07bien sûr, Emmanuel Macron,
07:09et des badges en marche.
07:11Il en reste peu,
07:12mais il en reste encore.
07:13Elle a encore un dernier carton.
07:15Ne vous inquiétez pas.
07:16Merci.
07:17Autre exemple, parce que ce n'est pas moi le sujet encore une fois,
07:19mais j'écoute les gens qui parlent.
07:21Pour une retaillée, j'écoute Xavier Driancourt,
07:23qui est un ancien ambassadeur de France en Algérie.
07:25On peut juger qu'il est expert du sujet
07:27et que son expertise est intéressante.
07:29Il appelle le président de la République à prendre la parole
07:31et à prendre des mesures de rétorsion.
07:33Il explique que sur les visas,
07:34je pensais qu'on avait cédé au bout de six mois.
07:36Je l'ai reçu sur CNews.
07:37Il m'a dit qu'on a cédé au bout de deux mois.
07:38Évidemment que ça n'a pas eu d'effet,
07:40puisque c'est du bluff et qu'on cède en premier.
07:42Il y a un rapport de force.
07:43Le but du jeu, c'est celui qui cède en premier,
07:45donc qui perd.
07:46Ces experts-là nous appellent à prendre des mesures de rétorsion.
07:49Appellent le président à prendre des mesures de rétorsion.