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00:00Aujourd'hui, on est dans un affrontement médiatique très dur.
00:03Peut-être comme rarement auparavant.
00:06Il y a toujours eu de la presse avec des journaux,
00:09de la presse d'opinion, de la presse de gauche face à de la presse de droite,
00:12de la presse d'extrême gauche face à de la presse de droite radicale.
00:16Mais aujourd'hui, on est dans un écosystème où on se répond.
00:20Où il y a un conflit même sur le récit.
00:23Le récit des événements.
00:25Maintenant, quand tel ou tel va dire qu'Acrépole, c'est une rixe,
00:30comme Patrick Cohen, nous on va lui répondre pour dire
00:33non, ce n'est absolument pas une rixe, ce n'est pas ce qui s'est passé.
00:35Avant, il y avait un espèce de monopole médiatique
00:38où c'était le même récit, quand il y avait de l'opinion, les mêmes opinions.
00:41Je parle de la télévision et de la radio.
00:45La presse écrite étant à part.
00:47Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
00:49Vous avez un écosystème qui permet d'entendre d'autres voix, d'autres opinions.
00:53Evidemment, avec une pluralité d'opinions.
00:55Mais on n'entend pas toujours les mêmes.
00:56Alors qu'avant, c'était les mêmes qui donnaient la bonne parole,
00:59qui prêchaient la bonne parole.
01:01Pascal, il a une expression pro, il appelle ça la carte de prêche.
01:04Il trouve ça très bon.
01:05Maintenant, ce n'est plus le cas.
01:06C'est-à-dire que c'est plus ouvert.
01:08Et évidemment, vu que avant, c'était l'entre-soi.
01:14Mais à mi-lieu des préoccupations des Français,
01:16à mi-lieu de la pensée majoritaire en France,
01:19vous avez Cyril Hanouna, Pascal Praud qui viennent remuer tout ça.
01:23Donc évidemment, ça dérange.
01:24Et ça déclenche un conflit qui peut être très puissant.