• il y a 20 heures
Artus et Julien ont un passif mais qu'il se rassure Julien ne va pas le saouler encore avec cette histoire qu'il ne connait que trop bien. De toute façon Julien déteste en faire trop.

Retrouvez « La chronique de Julien Santini » dans La Bande originale sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-julien-santini

Catégorie

😹
Amusant
Transcription
00:00Voici Julien Chanty !
00:02Bravo !
00:04Bonjour !
00:06Salut tout le monde ! Bonjour Antoine !
00:08Bonjour Artus !
00:10Ça fait...
00:12Ça fait peur !
00:14Ça fait surtout plaisir
00:16de te revoir aujourd'hui. Je dis ce revoir
00:18car la dernière fois, Artus, nous étions sur une radio
00:20concurrente. Je t'avais fait un petit papier
00:22déjà drôlissime.
00:24Une radio dont on ne peut pas dire
00:26le nom, car on n'a pas le droit, mais sur laquelle
00:28il passe des blagues et de la musique.
00:30Me voyez-vous venir ?
00:32Blague et musique !
00:34C'était sur rire et chanson.
00:36Donc, je sais ce que
00:38tu te dis. Hier rire et chanson,
00:40aujourd'hui France Inter. Dis donc, il bouffera
00:42tous les râteliers le frisé !
00:44C'est vrai, je suis frisé.
00:46Je vais donc redire ce que j'avais
00:48déjà dit, mais cette fois-ci, il y aura de l'audience.
00:50La bande originale, vous avez intérêt à la remplir
00:52l'an prochain. Vous avez vu les risques
00:54que je prends pour un rire ? Répondez !
00:56Mais
00:58rassure-toi, Arthus, je ne vais pas
01:00te saouler encore avec cette histoire que tu ne connais
01:02que trop bien, et en plus je déteste
01:04en faire trop.
01:06Un beau jour de fin juin
01:082019, je reçois
01:10un coup de fil d'un certain Arthus
01:12qui demande à me parler. Je suis alors pour quelques jours
01:14encore secrétaire administratif à l'Agence
01:16Régionale de Santé.
01:18Croyant à un fake, je vais alors te
01:20raccrocher au nez, et toi
01:22de me rappeler avec ces mots
01:24qui résonnent encore en moi
01:26« Ne fais plus jamais ça ! »
01:28Alors je t'ai écouté,
01:30j'ai la chance de participer
01:32en plein Festival d'Avignon, au plateau que tu organises,
01:34tu viens voir mon spectacle, tu me conseilles,
01:36tu m'encourages, et tu m'emmèneras
01:38dans tes bagages au Festival de Montreux.
01:40Mais sache qu'aujourd'hui c'est à moi
01:42de te rendre l'appareil. En direct,
01:44je t'en fais la promesse,
01:46si devenir chroniqueur
01:48t'intéresse,
01:50je connais Leïla,
01:52un mot de toi,
01:54Arthus, et un des trois collègues
01:56à mes côtés, ici présent,
01:58sautent dans l'espace.
02:00Arthus,
02:02cette histoire, tu la connais,
02:04cependant, je sais aussi que
02:06tu peux dire une chose. Il raconte cette histoire
02:08sur Erre et Chanson, dans l'émission
02:10« Bande organisée » sur France 2, où tu faisais
02:12la promotion du film « Un petit truc
02:14en plus qui allait changer ta vie et changer la vie
02:16des français », plus ce matin
02:18à France Inter, dis donc, il est vraiment
02:20très gentil de me priser, où il n'a pas
02:22beaucoup d'inspi. Eh bien, on va être
02:24très honnête, c'est hyper dur de faire
02:26une chronique toutes les semaines sur France Inter.
02:28En revanche, je remarque
02:30toujours que dans ton œuvre, Arthus, que ce soit le spectacle
02:32ou le film, le handicap est toujours mis en valeur.
02:34Alors, c'est bien, mais pour nous,
02:36les gens valides et brillants
02:38comme moi qui suis HPI, ils ont
02:40droit aussi à leur film, je rappelle
02:42quand même qu'on est en majorité.
02:44Tout se passait
02:46plutôt bien, et puis il y a
02:48parfois la blague que l'on tente, et
02:50dans le même temps, celle que l'on regrette.
02:52Ce qui me fait le plus mal, c'est qu'elle était de mon
02:54co-auteur, que
02:56je vais quand même devoir le
02:58payer, putain d'agobes, je suis à deux doigts
03:00de faire appel à Pedro Maria, que l'esprit
03:02de Pascal Paoli, ou Babu
03:04Diabadria, me viennent
03:06en aide pour me venger, oh Madonna !
03:08Arthus qui aura
03:10été un des premiers à voir mon spectacle
03:12au Festival d'Avignon, et aujourd'hui, je le joue
03:14au théâtre de la Gaîté Montparnasse. Je suis très ému
03:16parce qu'il y a quelqu'un de la bande aussi
03:18qui était là, samedi, pour le voir,
03:20et c'est Lisa Delmoitié
03:22ici présente. Arthus,
03:24Lisa, c'est hyper émouvant
03:26d'assister à ce que d'aucun homme
03:28le grand écart des carrières.
03:30Et ça,
03:32waouh, ça n'est pas grave !
03:34Non, ça n'est pas trop dur, et si c'est trop dur,
03:36vous pourrez toujours vous consoler avec l'adage
03:38on n'a pas la même carrière, mais on a la même
03:40passion. D'ailleurs, il n'y avait
03:42pas que Lisa samedi, il y avait aussi
03:44Elsa, qui est là, derrière nous,
03:46une technicienne, séparée par cette vitre
03:48qui, l'espace d'un instant,
03:50incarne si bien cette frontière
03:52du talent. Et j'en profite
03:54pour saluer tout le petit
03:56personnel des techniciens et
03:58régisseurs, a.k.a. le
04:00petit personnel d'affaires.
04:02Je ne les appelle normalement jamais par leur prénom,
04:04mais toujours par leur fonction, c'est pas une marque de mépris
04:06de ma part, c'est simplement que je pars du principe
04:08que ces gens-là sont à notre service.
04:10Alors, je sais
04:12qu'une chose, à la fin de cette chronique,
04:14c'est que ce co-auteur est viré, parce que cette dernière
04:16blague aussi, elle n'était pas de moi.
04:18Moi, j'ai toujours eu une petite passion
04:20pour le petit personnel. Ma grand-mère,
04:22Irène Béniaï, je disais toujours, il n'y a pas
04:24de sous-métiers, il n'y a que de seuls gens.
04:26Et après, elle se drogue !
04:28C'est le dernier papier
04:30que j'écris sous-substance. Je m'appelle
04:32Julien Santilli, merci de m'avoir écouté.
04:34C'était la dernière !
04:38Et Julien Santilli, pardon,
04:40je suis nulle aujourd'hui.
04:42Tous les samedis à 19h, on te retrouve, Julien Santilli,
04:44sur la scène de la gaieté Montparnasse.

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