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Deux personnes sont en garde à vue après la violente agression d'un jeune homme de 15 ans à la sortie du collège Angela Davis, à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. La victime a été plongé dans le coma artificiel.

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00:00Bonjour à tous, bienvenue à vous dans l'après-m'info, merci de nous être fidèles, nous sommes ensemble pour deux heures d'actualité.
00:06On va aller tout de suite prendre la direction de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, c'est dans la banlieue parisienne où un adolescent de 15 ans a été agressé.
00:14Ça s'est passé devant son collège, il a été hospitalisé après avoir été placé dans le coma artificiel hier.
00:21Deux personnes sont en garde à vue, un majeur et un mineur. Pierre Bardin, vous êtes à Bobigny.
00:27L'agression a eu lieu à proximité du collège Angela Davis.
00:33Oui, exactement à 17h15, au moment de la sortie des cours, devant le collège Angela Davis de Bobigny.
00:41À ce moment-là, plusieurs individus cagoulés s'en prennent à un adolescent de 15 ans, ils vont le frapper à de nombreuses reprises.
00:50Il faut l'intervention d'un surveillant de cet établissement, de ce collège, pour mettre fin à cette violente agression.
00:58Les secours sont appelés, l'adolescent de 15 ans est très grièvement blessé.
01:03Il est d'ailleurs transporté dans un état très grave à l'hôpital Necker de Paris, où il a été depuis plongé dans un coma artificiel.
01:11Voilà ce que nous apprend le parquet de Bobigny.
01:15Vous l'avez dit, deux personnes ont depuis été placées en garde à vue, suspectées d'avoir joué un rôle dans cette violente agression.
01:24Voilà ce que l'on sait sur cette violente agression survenue hier, je le rappelle, à 17h15, devant le collège Angela Davis de Bobigny.
01:33Ce que l'on ne sait pas, par contre, s'il y en a une, c'est la raison pour laquelle ces individus cagoulés s'en sont pris à cet adolescent de 15 ans,
01:42qui a donc, je le rappelle, été grièvement blessé, placé dans un coma artificiel à l'hôpital Necker de Paris.
01:48Merci beaucoup Pierre Barbin. On va justement aller du côté de l'hôpital Necker à Paris, où on vous retrouve Emmanuel Binet.
01:54Quelles sont les toutes dernières informations dont vous disposez sur l'état de santé de cet adolescent de 15 ans ?
02:02Écoutez, c'est ici, à 11 kilomètres seulement du collège Angela Davis, dans un service de l'hôpital Necker réputé pour ses soins prodigués aux enfants,
02:12que la victime a été transportée hier. Alors, ce qu'on sait au moment où l'on se parle, c'est que la victime a été admise dans un état grave.
02:19Actuellement, ses jours sont toujours en danger. Elle a été plongée dans le coma artificiel pour être hospitalisée.
02:26Ce coma artificiel, vous le savez, il est utilisé par les médecins en réanimation pour limiter les souffrances des patients qui se trouvent dans un état critique,
02:37tout en maintenant leur fonction vitale. Ce coma artificiel, il peut durer de quelques heures jusqu'à plusieurs semaines.
02:43Merci beaucoup Emmanuel Binet. Merci d'avoir été avec nous. On retournera vous voir évidemment. Vous nous rappelez dès que vous avez d'autres informations.
02:50Aurel Gueche, merci d'être avec nous. Vous êtes notre consultant santé. Vous avez l'habitude, malheureusement dans votre métier, de faire face à des personnes qu'on est obligées de placer dans le coma artificiel.
03:00Pour quelles raisons, globalement, on place quelqu'un dans un coma artificiel ?
03:04Il faut bien comprendre que lorsque vous êtes dans une situation, là, l'exemple qu'on a, c'est un patient qui est grave, pour lequel le SAMU dépêche une UMA,
03:15c'est-à-dire un véhicule avec un médecin, un infirmier, un ambulancier spécialisé directement sur site.
03:22Et là, vous êtes face à un patient grave qui n'arrive pas probablement. Les deux situations avec lesquelles vous êtes, c'est soit un patient qui a des troubles neurologiques
03:30et qui, de par le fait qu'il y ait des troubles de conscience associés, ce patient a un risque, lorsqu'il vomit, d'inhaler.
03:36Et donc, vous allez l'intuber, donc induire un coma pour justement protéger ses voies aériennes.
03:41La deuxième chose, c'est que vous avez un patient qui est grave, qui est en train de perdre du sang, même si vous avez mis des garrots et autres.
03:46Et vous ne pouvez pas faire grand-chose lorsque vous avez, par exemple, une hémorragie interne.
03:49Vous avez une augmentation des besoins, le plus souvent de par le stress induit, la douleur, etc., vu que ça accélère le cœur.
03:56Vous avez une diminution des apports. Ce que vous allez faire, c'est, vu que vous êtes limité dans l'augmentation des apports en oxygène et en énergie,
04:03vous allez diminuer les besoins. Comment vous faites ? Vous diminuez l'état de conscience du patient.
04:07Et ça vous permet de monitorer le patient avant de l'emmener au bloc opératoire.
04:10Il faut bien comprendre que pour ces patients-là, il y a un vrai risque.
04:14On pourrait se dire comme ça, c'est un jeûne, c'est une agression.
04:18Mais en fait, rien que sur la chute, lorsque vous percutez avec la tête le macadam, il y a un vrai risque,
04:25que ce soit des lésions neurologiques, un saignement, un hématome extradural, un soutien.
04:29Vous pouvez vraiment, vous avez des vrais risques.
04:31D'ailleurs, c'est des patients pour lesquels on est extrêmement précautionneux dans la surveillance.
04:34C'est très standardisé. Lorsque, par exemple, je suis appelé sur ce genre de patient, on va le considérer comme polytraumatisé jusqu'à preuve du contraire.
04:41L'idée, c'est d'avoir une approche dite de damage control.
04:44C'est une approche où l'objectif, c'est d'essayer de traiter défaillance par défaillance.
04:48On va avoir une approche là où la différence en médecine, on fait plutôt une approche physiologique,
04:52c'est-à-dire appareil par appareil, cardiovasculaire, etc.
04:55Vous allez avoir une approche topographique.
04:56Vous voyez votre patient, vous regardez s'il saigne. Les endroits où il saigne, vous mettez un garrot.
04:59Ensuite, vous allez vous attaquer directement à la tête.
05:02Vous allez chercher une zone déformée du crâne, des signes qui indiquent qu'il y a une fracture de la base du crâne associée, son état de conscience.
05:08Et ensuite, on s'attaque au tronc, puisqu'au niveau du tronc, vous avez aussi des organes vitaux,
05:11avec initialement une recherche sur le thorax de lésions.
05:14Pareil, vous allez ensuite palper l'abdomen pour voir si le patient a un abdomen chirurgical qui indiquerait un saignement.
05:19Et puis, vous allez chercher une fracture du bassin.
05:20À cela, vous allez faire un coup d'écho.
05:22Et avec l'échographie, vous allez déterminer s'il y a d'autres lésions associées.
05:26Vous allez l'emmener en salle de réveil.
05:29Clairement, là, on a la donnée que le patient a été admis en réanimation à Necker.
05:32On peut se permettre de penser qu'il a été considéré comme polytraumatisé avec des arguments de lésions organiques associées.
05:38Et que donc, ce patient nécessite des soins intensifs et le fait d'être mis en coma afin de pouvoir contrôler, juguler et aborder les différentes défaillances de ce patient.
05:50On continue évidemment à recueillir des informations sur l'état de santé de ce collégien.
05:54Après cette agression qui a eu lieu hier à Bobigny, à proximité de son collège.
05:59Reda Bellage est avec nous. Bonjour.
06:01Vous êtes porte-parole Unité SGP Police Île-de-France.
06:04Est-ce que vous avez des informations sur cette agression, sur ce qui s'est passé hier à proximité de ce collège Angela Davis en Seine-Saint-Denis ?
06:11Ce qu'on sait, c'est qu'hier, peu avant 17h, comme vous l'avez dit, au collège Angela Davis qui se trouve sur Bobigny,
06:18on a un jeune homme qui sortait de son établissement et qui s'est fait agresser par plusieurs individus qui dissimulaient leur visage.
06:25Ils lui ont porté énormément de coups sur l'ensemble du corps.
06:29Et sans l'intervention d'un surveillant, les abus auraient continué.
06:33Ils ont pris la fuite quand il est intervenu.
06:36Et on sait qu'aujourd'hui, on a deux personnes qui ont été placées en garde à vue dans nos locaux auprès de la Sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis.
06:46Donc deux personnes sont en garde à vue. Est-ce que vous avez des informations sur leur âge, leur profil ?
06:52Il semblerait qu'il y ait un mineur et un majeur. Pour l'instant, c'est tout ce qu'on sait.
06:57L'agression s'est déroulée hier. Vous nous dites qu'un surveillant est intervenu.
07:02C'est grâce à l'intervention de cette personne, finalement, que l'agression s'est arrêtée et que ce jeune garçon a pu être transporté à l'hôpital ?
07:11Oui, exactement. Vous savez, ce sont des personnes qui ont... Alors, on verra. On n'a pas le motif encore aujourd'hui.
07:17Mais très souvent, dans ce type d'affaires, il suffit qu'il y ait une personne qui intervienne pour que les individus puissent prendre la fuite.
07:24Parce qu'ils savent qu'en nombre, ils sont forts. Et puis, ça peut aller très très vite.
07:29Et puis, plus ça va, plus on constate, et c'est une chose bien, qu'il y a un mouvement citoyen.
07:34Et que les gens ont un peu ras-le-bol de voir ce type de scènes et n'hésitent plus à intervenir.
07:39Alors, ça s'est passé à Bobigny, tout près du collège Angela Davis. Et qu'est-ce que vous pouvez nous décrire sur ce quartier, l'atmosphère de ce quartier, tout près de ce collège ?
07:49Écoutez, je ne vais pas vous annoncer une bonne nouvelle, mais de manière générale, vous êtes sur la région la plus criminogène de France.
07:57Vous êtes sur le département le plus criminogène de France. Donc, il n'y a plus de règles, en fait.
08:02Donc, quel que soit le lycée, on l'a vu encore récemment, ça peut être dans le 14e, ça peut être dans le 13e arrondissement,
08:07ça peut être en Seine-Saint-Denis, ça peut être dans le Val-de-Marne. On est en sûreté absolument nulle part.
08:12Voilà, tout ce que je sais, c'est qu'on a l'impression, plus que l'impression, que les jeunes sont de plus en plus violents, décident de se faire justice eux-mêmes.
08:20Alors, on saura avec l'enquête le pourquoi du comment. Mais en tout cas, aujourd'hui, on a un gamin de 15 ans qui est à l'hôpital et qui est placé en coma artificielle et qui est entre la vie et la main.
08:30Malheureusement, l'âge de la victime, 15 ans, l'âge aussi de l'une des personnes gardées à vous, qui est un mineur, vous y êtes souvent confronté ?
08:39Alors, non seulement on y est souvent confronté, mais on y est de plus en plus confronté et ça devient une vraie problématique.
08:46Pour le coup, il n'y a pas eu usage de couteau pour l'instant, mais en tout cas, on sait qu'il y a eu des coups et blessures,
08:56comme on l'avait vu en Essonne avec l'affaire Chimsedine, où malheureusement, c'était très mal fini.
09:02Aujourd'hui, on constate que dans notre société, les mineurs sont de plus en plus violents.
09:06On constate de moins en moins de réponses pénales fermes et du coup, je pense que ça se désagrège depuis une vingtaine d'années.
09:14Merci beaucoup. Restez avec nous Aureda Bella. Je me tourne vers Mélanie Bertrand qui nous a rejoint sur ce plateau.
09:19Bonjour Mélanie. Véronique Fèvre, spécialiste d'éducation est là également.
09:22Mélanie, on va revenir sur les informations dont nous disposons au moment où on se parle.
09:26C'est hier que cette agression a eu lieu, agression très violente, donc à proximité, aux abords de ce collège Angela Davis.
09:32Oui, on est enfin l'après-midi aux alentours de 17h. Un jeune homme de 15 ans a été roué de coups par plusieurs individus.
09:39Il a reçu des coups sur le corps, sur la tête. Il est tombé au sol et c'est un surveillant qui est intervenu, qui a mis fin à cette agression.
09:47Tout le monde s'est dispersé dans la nature et deux personnes sont placées en garde à vue actuellement.
09:54Un mineur et un majeur, en tout cas un jeune majeur visiblement, mais un mineur,
09:58qui sont donc entendus par les enquêteurs de la Sûreté départementale qui ont l'enquête.
10:02Concernant la victime, ce jeune homme de 15 ans, il a été transporté hier à l'hôpital dans un état grave.
10:07Et à l'heure actuelle, effectivement, on attend d'avoir plus de précisions sur son état de santé pour être tout à fait complet.
10:13Mais en tout cas, cette agression effectivement assez violente s'est déroulée devant un collège, donc avec des protagonistes très jeunes.
10:20La personne mineure en garde à vue, je n'ai pas la précision sur son âge, mais de toute façon, la victime elle-même a 15 ans.
10:26Un élève sans doute de 3e de ce collège Angela Davis de Bobigny.
10:30On ne sait pas encore finalement les circonstances de ce tabassage, de cette violente agression.
10:36Est-ce qu'il s'agit d'histoires comme ça peut arriver, vous savez, sur les réseaux sociaux,
10:40entre adolescents qui tout d'un coup se montent la tête et les choses sont venimes quand ils se retrouvent nez à nez ?
10:45Est-ce qu'on est sur une affaire de harcèlement ou quelque chose d'autre ? On en saura sans doute davantage d'ici ce soir.
10:51Parce que d'après vos informations, les assaillants, plusieurs assaillants, on ne sait pas s'il y avait uniquement ces deux personnes qui ont été interpellées ou plus,
10:57étaient certains d'entre eux cagoulés. Ça effectivement, ça dénote quelque chose d'un peu différent.
11:02C'est ce qu'on dit de sources policières. On attend plus de précisions de la part du parquet de Bobigny que l'on tente de joindre depuis un certain moment.
11:09Oui, ce sont les premières déclarations, effectivement, des témoins qui sont parvenus aux policiers.
11:15Le surveillant qui a mis fin à l'intervention a sûrement, évidemment, été entendu.
11:20On ne sait pas, vu son état de santé qui est incertain, si la jeune victime de 15 ans, ce jeune homme, a pu être entendu et a pu donner peut-être quelques clés de compréhension
11:28pour comprendre le mobile de cette rixe. Ce que l'on sait, c'est que ces deux jeunes sont en garde à vue, un mineur, un majeur.
11:34Si les faits retenus restent sur peut-être tentative d'homicide, c'est des faits très graves qui vont évidemment au-delà de 5 ans de prison,
11:41auquel cas la garde à vue du mineur pourrait être renouvelée une fois, donc pourrait durer 48 heures.
11:46Le majeur, lui, évidemment, sa garde à vue peut durer, quoi qu'il arrive, 48 heures maximum.
11:50Véronique, ça s'est passé à proximité, aux abords de ce collège Angela Davis, à Bobigny.
11:55On a appris qu'un surveillant est intervenu. D'ailleurs, ça nous montre la proximité, évidemment, entre l'agression et le collège.
12:01Est-ce qu'il va y avoir des renforts ?
12:03Oui, ce n'était pas sur le parvis, c'était sur quelques centaines de mètres.
12:07Ça se passe d'ailleurs souvent comme ça, cet horaire de sortie du collège.
12:13Là, il s'est passé un quart d'heure à peu près après l'heure de sortie.
12:18C'est toujours un moment critique où des groupes de jeunes peuvent régler leur compte, prévoir un guet-apens pour un autre élève.
12:26Dans certains établissements, on prévoit même, lorsqu'il y a un certain nombre de rixes, des équipes mobiles de sécurité
12:35qui viennent en prévention, se positionner sur les axes, comme ça, sur les rues adjacentes, par exemple.
12:42Ils vont même parfois aller vérifier ce qu'il y a dans les buissons.
12:46Parce que dans les buissons, vous pouvez avoir des jeunes qui préparent des manches de barres à pluie, tout ce qui peut servir à frapper.
12:54Donc, c'est quelque chose qui est connu.
12:57Et puis, vous avez effectivement les surveillants qui sont indispensables.
13:03Tellement indispensables, d'ailleurs, que dans le nouveau budget en cours d'adoption,
13:09l'Éducation nationale a prévu d'en recruter 600 nouveaux assistants d'éducation et 150 CPE.
13:16Parce que ça répond à une demande des établissements qui, aujourd'hui, réclament des moyens humains.
13:22C'est très important. Et là, on le voit, parce que ce sont les premiers qui sont présents.
13:27Et évidemment, dans le cas qui nous intéresse, forcément, il y a un travail aussi qui va être fait avec la ville pour envoyer des médiateurs.
13:36Et évidemment, des patrouilles de police après cet événement.
13:40Et puis, dans l'établissement, là, on a une équipe de mobiles de sécurité qui est sur place,
13:45qui vient d'abord épauler l'équipe de direction, qui elle-même est très occupée par cette affaire,
13:50qui soutient également la famille. Et il va falloir prêter, évidemment, une grande attention aussi à la classe de ce jeune homme.
13:58Et puis, évidemment, comprendre ce qui s'est passé.
14:00Un soutien psychologique, évidemment, autour des autres collégiens.
14:04Reda Bella, je me retourne vers vous à nouveau. Est-ce qu'autour de ce collège, précisément, Angela Davis,
14:09il y avait des patrouilles particulières ? Est-ce que ça va être renforcé, maintenant qu'il y a eu ce très grave incident ?
14:17Écoutez, je ne vais pas vous annoncer de bonnes nouvelles.
14:20Depuis ces dernières années, le département de la Seine-Saint-Denis est, comme je vous l'ai dit tout à l'heure,
14:27un des départements les plus criminogènes. Malheureusement, les collègues sont utilisés pour beaucoup de missions.
14:32Il y a un contexte géopolitique, il y a le terrorisme, il y a le Stade Saint-Denis pas loin.
14:36On a beaucoup, beaucoup de travail. On ne peut pas être devant chaque lycée, devant chaque collège de Seine-Saint-Denis.
14:42Ce n'est pas possible. Donc là, oui, bien sûr que des mesures vont être prêtes de manière conjoncturelle.
14:47Mais ce qu'il faut, c'est des solutions de manière structurelle. Pourquoi pas un retour à la police de proximité ?
14:53Parce qu'à l'époque, en 1998, quand elle avait été créée, 1997, on allait à la rencontre des chefs d'établissement.
15:00On avait ce contact aussi avec les surveillants. Et du coup, on pouvait… On va savoir pourquoi cette affaire est arrivée,
15:07pourquoi cette agression a eu lieu, mais on pouvait déjà sentir les choses et peut-être parfois prévenir les choses.
15:12Aujourd'hui, on ne peut plus parce que la police est devenue une police d'actualité.
15:16Merci beaucoup à vous, Réda Belha, d'avoir été avec nous dans l'après-m'info.
15:19Voilà ce qu'on pouvait vous dire au moment où on se parle sur ce collégien qui a été agressé devant, à proximité en tous les cas, de son collège à Bobigny, en Seine-Saint-Denis.
15:28Merci également à toutes les deux, à tous les trois d'être venus sur ce plateau.

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