Marine Le Pen a appelé ce samedi à un référendum sur la suppression du droit du sol, exhortant à «arrêter de parler, débattre, blablater»
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00:00Sur le droit du seul premier ministre, on envisage un débat sur l'identité nationale.
00:04C'est quoi être français ? Vous devez être satisfait de ces annonces qui vont dans votre sens ?
00:08Non mais stop, on n'est plus au niveau du débat là.
00:10Vous voyez, ça fait 25 ans qu'on débatte ça, ça commence à bien faire.
00:13Il y a une chose qui est mieux que le débat, c'est le vote.
00:17Alors s'il veut, il fait un référendum pour changer la loi, car il ne s'agit même pas de changer la Constitution,
00:24c'est uniquement la loi.
00:26Est-ce que vous êtes d'accord pour le projet de loi supprimant l'acquisition de la nationalité par le droit du seul ?
00:32Et il fait le référendum.
00:34Et on arrête de parler, on arrête de débattre, on arrête de blablater,
00:38on propose aux français de donner leur avis et on le respecte.
00:42Moi, il n'y a que ça qui arrivera à me convaincre.
00:45Est-ce que vous croyez justement que certains au sein du gouvernement, Gérald Darmanin, Bruno Retailleau,
00:51marchent sur vos plateformes, en quelque sorte, et occupent votre terrain ?
00:56Non mais absolument pas.
01:00D'abord, moi je ne crains jamais quand j'arrive à convaincre les gens, je suis plutôt contente.
01:05En général, c'est ça, l'objectif de la politique, c'est de convaincre les gens.
01:08Si on arrive à convaincre ses adversaires, en plus, c'est quand même flatteur.
01:12Mais le problème, c'est qu'à chaque fois qu'il faut voter, il n'y a plus personne.
01:15Je veux dire, ce sont des propositions qui ont déjà été soumises à l'Assemblée nationale.
01:19Tous les gens qui aujourd'hui viennent nous dire qu'ils sont pour, ont voté contre.
01:23Et encore, lors du débat d'il y a deux jours, on a proposé par amendement la suppression totale du droit du sol,
01:31ils ont voté contre.
01:33Donc je pense que la différence qui existe aujourd'hui entre les paroles très fortes, très fermes, et les actes,
01:42ont un petit goût de déjà-vu pour les Français.