• il y a 2 semaines
Avec Eric Houlley, maire PS de Lure (Haute-Saône)

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##SUD_RADIO_VOUS_EXPLIQUE-2025-02-12##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 7h40. Merci d'être avec nous. Lure, tranquille commune de Haute-Saône, 8 000 habitants.
00:13Lure est inquiète. La ville est inquiète. Et les habitants sont inquiets. Éric Oulé, bonjour. — Bonjour.
00:21— Merci d'être avec nous. Vous êtes maire, le maire socialiste de Lure. Je disais tranquille commune de Haute-Saône, hein, Lure.
00:29— Petite ville sous préfecture, 8 000 habitants au pied des Vosges. — Jolie ville, d'ailleurs, jolie ville. J'ai eu la chance de traverser,
00:39de m'y attarder un peu. Jolie ville. Dites-moi, Éric... — Vous arrêtez de me voir, M. Bourdin. J'espère bien.
00:45— Éric Oulé, vous interpellez l'État parce qu'il y a – dites-vous – une psychose naissante dans votre commune
00:56autour de la présence d'un homme, fiché S, assigné à résidence en attendant son expulsion du territoire.
01:02Cet homme, Karim Mohamed Aghad, a 34 ans. Il est le frère de Fouad Mohamed Aghad, l'un des tueurs du Bataclan. C'est bien cela ?
01:10— Ah, tout à fait. — Alors vous demandez quoi à l'État ? — Alors moi, la présence de cette personne, fiché S, comme vous l'avez expliqué,
01:22m'a été révélée par le préfet de notre département au mois de juin dernier. Et en connaissant cette information, qu'on m'a demandé
01:31de garder confidentielle – dans un esprit républicain, je l'ai fait –, on m'a dit « Ça ne va pas durer. Nous allons le déplacer.
01:38Nous allons trouver une solution. Il est expulsable ». Et j'ai fait confiance à l'État, voyant que les choses n'évoluaient pas.
01:45Je me suis acharné par écrit, par tous les canaux, en direction du préfet du département mais aussi du ministère de l'Intérieur,
01:54pour qu'il soit à minima déplacé et qu'il y ait une rotation qui s'opère sur le territoire, puisque je connais les problèmes
02:01des laissés-passer consulaires et des difficultés d'expulsion. Mais je me suis heurté à un mur d'indifférence ou de réponse polie.
02:11Mais voilà. Et au bout de 7 mois, eh bien la population s'est aperçue de la présence de cette personne, s'en est émue auprès de la presse locale.
02:23Et l'affaire est sortie et fait grand bruit. — Voilà. Et fait grand bruit à l'URSS. Alors l'homme loge dans un hôtel aux frais de l'État ?
02:33— Pas aux frais de la commune ni à mes frais personnels. Ça, c'est une confiance. — Oui. Aux frais de l'État dans un hôtel qui, je l'imagine, est très surveillé.
02:43— Alors ça, c'est le discours du ministre de l'Intérieur encore hier après-midi à l'Assemblée nationale. Pour moi, c'est indérifiable.
02:50Mais je crois M. Retailleau, parce que même si je suis pas de son bord politique, j'ai confiance quand même dans le ministre de l'Intérieur de mon pays.
02:58— Oui. Alors vous demandez quoi ? — Alors moi, je demande à ce que l'URSS ne soit pas le réceptacle de ce type de problème,
03:09que si les élus locaux, les territoires doivent en prendre leur part, ça ne peut être que très provisoire sur une courte période
03:17comme on me l'avait promis. Et au-delà, il faut trouver des solutions rotatives et des mises en sécurité de la population.
03:27Et ça, c'est du ressort de l'État. Les maires, ils n'ont qu'un pouvoir dans ce domaine-là. — Oui, j'imagine. Oui. La solution, ce serait d'assigner
03:34à résidence cet homme en attendant son expulsion un mois à Lure, un mois dans une autre commune, etc., etc.
03:42— Alors moi, il m'appartient pas de le dire, mais c'était l'intention du préfet de département à l'époque. Je sais que ça s'est passé comme ça
03:50pour d'autres cas similaires. Moi, je suis très étonné de l'inertie et de l'apathie dont les autorités publiques supérieures ont fait preuve
03:59depuis tous ces mois, parce que ce qui se produit était prévisible. Et moi, je l'avais dit. Et j'avais dit que cette situation ne pouvait pas durer,
04:07qu'il y avait menace pour la quiétude et la tranquillité des habitants de ma ville.
04:12— Évidemment, Éric Houllé. Mais je suis persuadé qu'avec cette connaissance médiatique, si je puis dire, ce battage médiatique
04:23que vous avez raison de faire, Éric Houllé, à propos de cette affaire, je suis persuadé que maintenant, les autorités vont réagir.
04:31Enfin du moins, je l'espère. Dans tous les cas, merci. Et je comprends très bien l'inquiétude de la population.
04:36Merci beaucoup, Éric Houllé. Merci, maire PS de Lure, en Hauts-de-Saône.

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