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Le 31 janvier, Merwane Benlazar, chroniqueur à la radio, sur France Inter, apparaissait pour la première fois sur le petit écran, dans l’émission C à vous sur France 5. En fouillant dans son compte X beaucoup de messages problématiques sont relevés certains semblant proche du salafisme. Mais la gauche s'émeut en faisant croire que le seul problème serait son bonnet et sa tenu et surtout "le fait qu'il soit arabe".

Il s’agit essentiellement d’anciens tweets dans lesquels le jeune « humoriste » évoquait la charia, affirmait que « la place d'une femme est à la demeure auprès de son père » ou accusait ceux qui estiment que la religion relève de la sphère privée de tenir un « discours d’extrémiste xénophobe ».

Dans une chronique sur France Inter, il qualifiait par ailleurs de « porcs » les téléspectateurs du concours Miss France. « Au nom de toutes les femmes, de leur liberté, de leurs droits chèrement gagnés ici et bafoués par les islamistes partout à travers le monde, une seule question : pourquoi ? », s’était émue la députée européenne Nathalie Loiseau.

Résultat à la lecture des messages, France Télé décide de se séparer de l'humoriste alors que France Inter annonce le conserver à l'antenne. Cette décision de France Télé est confirmée à l'Assemblée par la Ministre de la Culture Rachida Dati, ce qui fait dire à l'humoriste :

«Je savais que j’allais être viré un jour, mais par une Arabe c’est chiant !»

Des propos qui n'ont pas fait rire Rachida Dati comme elle l'a expliqué hier à l'Assemblée Nationale, en répondant une fois de plus à une députée Insoumise qui a expliqué sans broncher qui Merwane Benlazar avait été viré, c'est parce que les racistes sont passés à l'action et parce qu'il est arabe.

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Transcription
00:00Madame la députée Amrani, je vais répéter ce que j'ai déjà dit, et je vais même préciser des propos.
00:10Vous savez très bien que le recrutement des chroniqueurs et des journalistes, ça relève soit de l'antenne, soit de la production.
00:17Ça ne relève pas du ministère de la Culture.
00:19Ensuite, s'agissant de cet humoriste, a-t-il tenu des propos répréhensibles à l'antenne ?
00:24Non. Je l'ai dit, je le redis, aussi bien sur France Inter qu'à cet avou.
00:29A-t-il écrit des propos, ou tenu des propos, par le passé, qui peuvent heurter, choquer, blesser ?
00:36Oui.
00:38Mais...
00:40Ses propos...
00:43Ses propos...
00:49Non mais...
00:50Non mais soit je vous réponds, soit vous écoutez ma réponse, soit vous arrêtez.
00:54Enfin, c'est pas possible.
00:56Vous me parlez d'un humoriste, vous me parlez de Zemmour.
01:00On parle pas de la même chose.
01:02Il a été condamné. Est-ce qu'on parle de condamnation ?
01:05Je parle pas de propos, ils sont pas qualifiés à pénalement.
01:09Alors on arrête.
01:10Mais vous allez m'écouter.
01:12Et vous allez m'écouter jusqu'à la fin.
01:14Donc est-ce que les propos étaient répréhensibles ? Non.
01:16Est-ce que les propos étaient choquants ? Oui.
01:19Alors, je veux redire.
01:22La liberté de recrutement et de choix des animateurs et des journalistes, c'est l'antenne et la production.
01:28Ça n'est pas moi.
01:29Ensuite, là où je rejoins votre indignation, rien ne justifie une déferlante de haine.
01:34Rien ne justifie le racisme.
01:36Rien ne justifie l'essentialisation systématique.
01:40Je vous le dis, je vous le dis.
01:42Alors, pour conclure, juste pour conclure, je veux aussi dire, parce que vous l'avez rappelé,
01:48rien ne justifie l'essentialisation systématique.
01:51Faudrait aussi que l'humoriste arrête de dire qu'il a été viré par une arabe.

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